Termes des plantes aquatiques

Adventive : Qualifie une partie de la plante qui pousse sur un organe inhabituel, comme par exemple des racines qui apparaissent sur les tiges ou les rhizomes.

Apex : L’extrémité d’une racine ou d’une tige

Bulbe : Un bulbe est une pousse souterraine verticale disposant de feuilles modifiées utilisées comme organe de stockage de nourriture par une plante à dormance.
Un bulbe disposant de feuille à la base n’en développe généralement pas d’autres. Il contient des réserves de nourriture pour permettre à la plante de survivre dans les situations adverses. appelé très souvent un oignon.

Chevelu : Racines capillaires très fines

Collet : Point de séparation entre la tige et les racines d’une plante.

Cordiforme : Se dit d’une plante qui comporte des feuilles en forme de coeur

Cuticule : La cuticule est une fine couche luisante qui recouvre les feuilles des végétaux. Elle limite l’évapotranspiration tout en empêchant la pénétration de dioxyde de carbone. L’absorption de CO2 se fait alors par l’ouverture variable des stomates (orifice de petite taille présent dans l’épiderme des végétaux, qui permet des échanges gazeux entre la plante et l’air ambiant).

Décussé :Se dit des feuilles d’une plante formant des paires qui se croisent à angle droit.

Folioles : Se dit des petites feuilles qui forment une feuille composée.

Hétérophyllie :Plantes qui produisent des feuilles d’au moins deux types différents. L’hétérophyllie s’exprime en fonction du développement de la plante des contraintes du milieu (lumière, immersion ou pas etc.). Elle peut donc avoir un aspect différent si elle est immergée et émergée, c’est un dimorphisme.

Limbe folifaire :Feuille sans pétiole.
Un certain nombre de plantes sont capables d’orienter leur limbe foliaire par rapport à l’incidence des rayons solaires, soit pour en augmenter l’exposition, soit pour la limiter.

Mésophylle : La plus grande partie de l’intérieur d’une feuille, c’est-à-dire entre l’épiderme inférieur et supérieur, est composé d’un parenchyme appelé mésophylle. Ce tissu joue un rôle très important dans la photosynthèse. Le mésophylle est composé de deux parties :
La face supérieure : le parenchyme palissadique composé de cellules verticales, allongées et serrées ; les cellules qui le constituent sont riches en chloroplastes, c’est dans ce parenchyme que se déroule la photosynthèse.
La face inférieure : le parenchyme lacuneux (ou spongieux). Les cellules ont une forme plus arrondie et sont moins serrées. Les lacunes entre les cellules servent à stocker les gaz échangés entre la feuille et l’atmosphère

Noeud : Est une structure sur une tige à l’aisselle de laquelle se trouve un bourgeon. Les nœuds sont séparés les uns des autres par des entre-nœuds.

Parenchyme : Tissus nourriciers et réserve de la plante.

Pennatiséqué : Se dit d’une feuille découpée de manière symétrique par rapport à l’axe de la nervure centrale, avec des lobes atteignant la nervure centrale. Ce ne sont pas des folioles, car ils ne sont pas articulés.

Pétiole : Un pétiole désigne la pièce foliaire, reliant le limbe à la tige. Le pétiole a la structure interne d’une tige. C’est l’équivalent du pédoncule pour le fruit.

Plantule : Une plantule est une jeune plante sporophyte ne comportant que quelques feuilles. Issue de l’embryon d’une graine, son développement commence avec la germination.

Rhizome : Tige souterraine très épaisse pouvant générer de nouvelles pousses ou racines.
Le rhizome est une sorte de réserve tout comme le bulbe, il ne se plante généralement pas dans le sol de l’aquarium, on l’attache sur un décors en attendant qu’il prenne racine ou, si on décide de le placer dans le sol, nous faisons en sorte de n’y mettre que les racines dans le sol, en laissant le rhizome à la surface du sol.

Sagitté : Qualifie une feuille en pointe de flèche comme la Sagittaria sagittifolia ou encore, la Sagittaria subulata
multiplication végétative chez bon nombre de plantes vasculaires (possédant des vaisseaux conducteurs de sève).

Stolon : C’est une multiplication de la plante. Il s’agit de rameaux à croissance horizontale dont les entre-noeuds subissent une forte élongation tandis que leurs feuilles demeurent réduites. L’enracinement se fait généralement au niveau du bourgeon terminal.
A partir de la plante mère, les stolons permettent l’exploration du milieu puis la prise de racine a lieu plus loin pour former de nouveaux pieds. Ils peuvent être aériens ou souterrains.

Trifolié : Se dit d’une feuille dont le pétiole porte trois folioles.

©Texte : framboizz pour AQUA débutant

Symptômes de carence des plantes aquatiques

Liste des divers symptômes de carence en substances nutritives, des plantes aquatiques

 

Légende de la liste des carences :
Apport de la substance nutritive pour la plante :
– Substance nutritive —–> Symptôme de carence.
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Synthèse des acides aminés/des protéines :
– Azote (N)—————–> Jaunissement des feuilles (chloroses).

Équilibre énergétique :
– phosphore (P)———–> Chute prématurée des feuilles.

Synthèse des protéines, acides aminés, enzymes, coenzymes :
– Soufre (S)—————-> Troubles de la croissance, jaunissement des plantes.

Activateur enzymatique, osmose, équilibrage des charges : 
– Potassium (K)————> Jaunissement de la pointe et du bord des feuilles.

Réactions enzymatiques, métabolisme :
– Calcium (Ca)————-> Déformation des parties de la plante en croissance.

Activateur enzymatiques, composant de la chlorophylle, transport des ions :
– Magnésium (Mg)———> Chlorose, décoloration, chute des feuilles.

Synthèse enzymatique, synthèse de la chlorophylle : 
– Fer (Fe)——————-> Jaunissement des feuilles.

Photosynthèse, métabolisme des protéines, répartitions des glucides, équilibre hydrique :
– Cuivre (Cu)—————> Croissance anormale, flétrissement rapide, feuilles en forme de spirale.

Réactions enzymatiques, photosynthèse :
– Manganèse (Mn)———> Carence en fer, atrophie des tissus entre les nervures des feuilles.

Activateur enzymatique :
– Zinc (Zn)——————> Jaunissement entre les nervures des feuilles, croissance refrénée, malformations au niveau des tiges et des feuilles.

Assimilation du Ca, croissance :
– Bore (B)——————-> Problèmes de transport, aspect ratatiné des jeunes feuilles.

Assimilation des nitrates :
– Molybdène (Mo)———-> Accumulation de nitrates, points jaunes entre les nervures des feuilles.

Systèmes enzymatique, libération des minéraux :
– Vanadium (V)————-> Croissance refrénée.

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Explications supplémentaires :

Deux groupes de substances nutritives :
1- Les macro-éléments : azote, phosphore, soufre, potassium, calcium, magnésium
Substances nutritives principales. Les plantes en consomment des quantités relativement importantes. 

L’azote est consommé par les plantes sous forme de nitrates ou d’ammonium et sert, entre autres, à la production d’acides aminés et, par conséquent, de protéines. Le phosphore est absorbé sous forme de phosphates et joue un rôle essentiel dans le cycle énergétique de chaque cellule vivante. En raison des déjections des poissons, les nitrates et phosphates sont souvent présents en quantité plus que suffisantes dans l’eau de l’aquarium et, en cas d’excès, favorisent la croissance des algues. C’est pourquoi il faut choisir des engrais ne contenant pas de nitrate ni de phosphate.
Les autres substances nutritives principales que sont le soufre, le potassium, le calcium, et le magnésium sont nécessaires, pour différentes réactions enzymatiques (ex : la photosynthèse, le métabolisme et, par conséquent, la croissance.)
L’absence de ses substances se traduit souvent par des déformations des plantes et un jaunissement des feuilles.

2- Les oligo-éléments : fer, cuivre, manganèse, zinc, bore, molybdène, vanadium
Les plantes en ont besoin en faibles voire très faibles quantités. Mais les oligo-élements sont aussi importants que les substances nutritives principales.

Le fer est un composé d’une enzyme générant de la chlorophylle, tandis que la chlorophylle contient du magnésium mais pas de fer. Une carence en fer se manifeste également par un jaunissement des feuilles (elles manquent de chlorophylle).
Le molybdène permet l’assimilation des nitrates, très importante.
Les plantes plantes contribuent ainsi à l’élimination des substances nocives. Le manganèse et le vanadium permettent une bonne activité enzymatique.
Aucune plante ne peut pousser sans ces substances.

© AQUA débutant
© Extrait Sera :  » Nourrir les plantes de façon naturelle  » et framboizz de AQUA débutant

Des algues bleu-vert envahissantes !

Vous avez remarqué depuis quelques temps la présence dans votre bac d’une espèce d’algue bleue, ou verdâtre tirant sur le bleu, qui s’installe gentiment sur le décor, les parois du bac le sol ou parfois sur les feuilles des plantes comme une pellicule grasse. Si vous avez des lentilles d’eau, elle peut les maintenir en coussins compacts dans lesquels les lentilles meurent et se décomposent…

Les habitants du bac n’y touchent pas, même les plus voraces…

Il y a un drôle d’odeur dans votre bac que certains qualifient d’odeur d’acétone… sans pouvoir définir celle que j’ai perçue… ce n’était pas celle de l’acétone… mais bon… une drôle d’odeur, dirons nous, différente de celle qu’on rencontre habituellement en ouvrant le bac. Pire : cette odeur reste sur la peau après avoir travaillé dans l’aquarium, et il faut un bon savonnage pour la faire partir.

Cette pellicule se développe assez rapidement.

Au début, on croit pouvoir s’en débarrasser en l’enlevant simplement à la main (au prix d’une couche bizarre visqueuse et malodorante sur les doigts !). Impression entretenue par le fait qu’elle a vraiment l’air d’une simple pellicule adhérente aux parois du bac…De même avec une aspiration efficace, on l’enlève des graviers…
Et on déchante… Oui, elle s’enlève rapidement… pour mieux revenir au même endroit et un peu plus loin aussi… il suffit qu’un tout petit fragment aille nager un peu plus loin…

Vous avez essayé les anti-algues classiques sans effet… ou un effet modeste et elles sont revenues ensuite…

En fait, ce n’est pas une algue… ce n’est pas non plus une bactérie… un peu les 2… mais pas un champignon…
Vous avez à faire avec une CYANOBACTERIE !!!

Identité : 
C’est une bactérie du type non eucaryote et c’est une algue car elle possède un appareil photosynthétique et de la chlorophylle.
On les appelle « algues encroûtantes », mais leur petit nom pour de vrai est cyanoprocariophyte. Comme c’est un peu long, on va les appeler comme tout le monde CYANOBACTERIE.

Comme elles utilisent la photosynthèse, une fois déposées sur les plantes pour bénéficier d’un max de lumière, elles empêchent les plantes de se nourrir, les affaiblissant et les tuant à petit feu… pour leur plus grand bonheur puisque la décomposition des plantes leur apporte le phosphate dont elles ont besoin.

Raisons de leur arrivée dans votre bac : 
Il est parfois difficile de faire la part des choses sur les raisons de leur présence… en gros :

->Dans l’idée, comme elle est en partie bactérie, il suffit de l’introduire dans votre bac, même bien équilibré, pour qu’elle s’y sente partiellement à son aise. Présente sur une nouvelle plante, une pince, ou un élément de décor contaminés, elle va avoir du mal à s’installer… mais elle va le faire.

->C’est une algue. Elle prend le relais des algues vertes en cas de déséquilibre dans l’eau.
* Une sur-alimentation des poissons avec des aliments riches en protéines est un facteur favorisant.

* Un éclairage de mauvaise qualité va avoir tendance à favoriser leur apparition. Exemple : un néon en fin de vie, des plantes qui courent beaucoup trop en surface… il y a des chances pour que ces plantes là se retrouvent contaminées. Mais certains ont eu la surprise de les voir s’installer avec un tube neuf… pas adapté.

*Une carence en cuivre semble pouvoir être aussi à l’origine de l’invasion.

*Un siphonnage trop intensif du sol qui prive des bonnes bactéries. Sans concurrence, les cyano prennent le relais !

*Pas assez de nitrates, trop de phosphates… encore qu’on trouve aussi que les nitrates trop élevés sont responsables…


Comment s’en débarrasser ?

Vaste sujet !!! Il suffit de parcourir les forums aquariophiles pour s’en rendre compte !!!

->Version naturelle : 
* En premier lieu : vérifier les paramètres. Notamment les phosphates et les nitrates (qui doivent être inférieur à 10 mais pas en dessous de 3 non plus).
On peut faire descendre le taux de phosphate en changeant l’eau, et en installant une résine anti-phosphate.
Pour remonter les nitrates… enlever un peu (ou complètement) des plantes à croissance rapide (lentilles en particulier), remonter progressivement la quantité d’eau de conduite pour les utilisateurs d’eau osmosée, en veillant de ne pas bouleverser trop vite les autres paramètres vitaux pour les poissons.

* Eliminer les déchets. Sans siphonner le sable.

* Veiller à nourrir de façon rationnelle, faire en sorte que les poissons mangent tout rapidement. Utiliser de la nourriture vivante semble une solution pour éviter le risque de déchet.

* Eliminer les feuilles ou les plantes atteintes, ou entrain de mourir.

* Faire bouillir ou passer à la javel concentrée les éléments de décors atteints. En prenant soin de les rincer à l’eau chaude et de les sécher au sèche-cheveux en cas d’utilisation de javel, pour bien l’éliminer.

* Nettoyage des filtres.

* Diminuer ou interrompre l’apport en CO2… on gêne ainsi la photosynthèse.

* Le black out. En supprimant la lumière, les cyano ne peuvent pas faire de photosynthèse. Elles meurent normalement. La durée varie de 3 jours à 2 semaines dans tout ce qui est écrit un peu partout.

Néanmoins force est de constater que ça ne suffit pas toujours.

->Version interventionniste… pas forcément naturelle, voire « agressive »

* Certains ont utilisé le sel de Guérande. Tentant, mais j’ai lu quelque part qu’on pouvait en avoir en eau de mer…

* Introduction d’un élément en cuivre en cas de carence. Encore faut-il doser le cuivre dans l’eau. Je n’ai trouvé qu’une seule référence à ce traitement sur le net.

* Le permanagnate de potassium a été utilisé, pompes coupées, en cas d’atteinte localisée, en le « pulvérisant » à la seringue sur les taches d’algues.

* Certains ont utilisé le protalon avec succès. Ou Algen stop de Vitakraft… avec des réserves pour ces 2 produits question efficacité.

* Les antibiotiques.
J’ai retrouvé les dérivés de pénicilline 500mg (une fois sur le net) … qui ne me parait pas logique, compte tenu de la nature de la bestiole, la néomycine (1 cac pour 100 ml), l’érythromycine 500mg pour 150litres. Le tout administré une fois avec changement d’eau au bout de 3 à 8 jours.
Un problème de taille… trouver un pharmacien prêt à vous vendre l’un ou l’autre de ces antibio sans ordonnance.
Un autre problème de taille : la tolérance des poissons d’une part à l’antibio, d’autre part aux excipients présent dans les médicaments version humaine.
Enfin se pose le problème des créations de résistances de bactéries aux antibiotiques… écologiquement pas top.

* Le Cyanocell. (qui n’existe malheureusement plus actuellement, un des composants est maintenant interdit à la vente, il est donc remplacé par du EASY LIFE BLUE EXIT)
Il semble être le seul traitement vraiment efficace contre les cyano (encore faut-il être sûr du diagnostique). A priori d’après les témoignages sur le forum, bonne tolérance des poissons, des invertébrés et des plantes. Encore faut-il le trouver en magasin… le net est parfois vraiment très utile ! Il semble qu’il contienne un antibio de la famille de l’érythromycine, pas ou très peu de cuivre.

Dans tous les cas, prendre la précaution de filtrer sur charbon en fin de traitement, de surveiller les nitrites (pendant et après le ttt), et de recourir aux bactéries vivantes au moindre mouvement du taux de nitrites.

Toutefois, sans travailler sur le problème de fond… toutes les méthodes « agressives » sont inutiles. Il faut d’abord attaquer le problème à la base (paramètres, nourritures, nettoyage… entretien correcte quoi !) !!!

© Texte : Jeely pour AQUA débutant

Les algues

Lutte des algues par une croissance vigoureuse des plantes :

Si les plantes poussent bien et grandissent correctement, les algues ont peu de chance de proliférer.
Si les algues, apparaissent dans votre aquarium qui est déjà bien cyclé, ceci est un signe que la croissance des plantes stagne, c’est pourquoi, il faut impérativement à chaque fois que l’on combat les algues, favoriser la croissance des plantes de l’aquarium par une fertilisation et un rajout de plantes à pousse rapide.

Pour les Aquariums récents :

Les aquariums mis en route récemment sont souvent menacés par une invasion d’algues, marrons pour commencer, et ensuite vertes si l’éclairage est correct, ceci est le processus normal de la mise en place du cycle, ce n’est pas néfaste au démarrage de celui-ci et même logique, mais il est particulièrement important de favoriser au départ la croissance des plantes pour ôter toute chance aux algues de se propager, préférez alors au départ, des plantes à pousse rapide en bon nombre, et ceci, dés la mise en route du bac.

Évitez au départ de fertiliser surtout si vous avez mis un sol nutritif dessous le sable, c’est inutile pendant quelques mois, il faut également que les plantes prennent racines dans votre sol, mais effectivement, il est un peu normal de voir les algues en profiter pendant cette période, il faut en général entre 6 mois et un an avant que le bac soit vraiment très bien rodé, les premiers mois, c’est souvent la lutte contre les algues et le cauchemar de tout aquariophile.

Entretien hebdomadaire :

Malgré une bonne croissance des plantes, il est également possible que les algues apparaissent, lorsque l’entretien de votre aquarium est quelque peu négligé ou mal effectué.

Les conséquences sont alors, des teneurs en nitrate et en phosphate trop élevés. En effet ces substances sont principalement nutritives pour les algues et sont bien souvent, à l’origine de la prolifération de vos algues.

Un changement d’eau régulier et hebdomadaire de l’ordre de minimum 20% est indispensable pour éliminer les nitrates et phosphates accumulés par les déchets végétaux, ainsi que les déjections des poissons, il est également important de surveiller le nombre de poissons de temps en temps, car si un poisson est mort dans un coin de l’aquarium et que vous ne le voyez pas, il peut également être une source d’excès de nitrate dans votre bac, donc de poussée d’algues.

Il est donc important de se procurer les tests, en gouttes de préférence, pour vérifier son taux de nitrate, et surtout en cas d’invasion d’algues, cela devient indispensable de connaître ce taux pour savoir comment les combattre. Et si on a les moyens, on peut aussi se procurer le test de phosphate pour voir les deux.

Autres facteurs favorisant la prolifération des algues :

L’éclairage usagé, c’est à dire vos tubes aquario, ne doivent pas durer plus d’une année maximum, car un mauvais éclairage est source également de prolifération des algues également, même usés, on ne le voit pas à l’oeil humain que les tubes sont trop vieux, donc bien noter les dates d’achats pour se rappeler lorsqu’il faudra les changer, et ne surtout pas, tous les changer en même temps si on en a plusieurs sur la galerie, cela ferait l’effet contraire, d’où une poussée d’algues bien souvent au moment des changements de tubes, si vous rapprochez trop l’achat de vos différents tubes, mais cela reste une poussée passagère.

–Une oxygénation de l’eau par le biais d’un bulleur est inutile si l’entretien est effectué régulièrement, car la forte teneur en oxygène de l’eau en raison de l’oxygénation favorise également la croissance des algues, notamment celles des algues bleues.

–Une fertilisation correctement dosée pour un bac cyclé est envisageable et recommandée pour les plantes.

–Regardez aussi le ph si il n’est pas trop élevé, mais surtout voir avec le kh et le gh qui sont plus important dans la dureté de l’eau, ni trop bas, et ni trop haut (surtout en cas d’algues pinceaux noirs par ex) les N03 et les P04 également, en trop grande quantité cela pourrait favoriser les algues vertes et filamenteuses.

–Trop de lumière du jour peu parfois aussi jouer un rôle non négligeable pour les algues, et faire proliférer des algues filamenteuses, cynobactéries, ou encore les unicellulaires, attention à l’emplacement de votre aquarium, à la puissance et l’âge des tubes placés sur la galerie.

–Trop d’aliments donnés au moment des repas, et non mangés dans les minutes qui suivent, est une source d’excès de nitrate qui fait proliférer les algues bien sûr.

Différentes algues les plus souvent rencontrées dans nos bacs :

Algues flottantes unicellulaires, Chlorella, flagellé oeillés :
eau verte, opaque et trouble.

Flagellés et cilliés :
(Bactéries et organismes unicellulaires se multiplient dans l’eau) Turbidité blanche, eau laiteuse peu profonde.

Algues bleues : cynobactéries :
Dépôt bleu-vert gluant, dense sur les plantes et les décorations du bac, odeur désagréable à l’ouverture du bac.

Algues brunes : algues siliceuses, diatomées :
Dépôt brun, gluant sur les plantes, les décors et vitres, ressemble à vue d’oeil à une poussière marron.

Algues pinceaux vertes : algues rouges :
Touffes avec de courts fils ramifiés de couleur verte partant d’un point sur le bord des feuilles, plus tard également se propage sur toute la feuille.

Algues pinceaux noires : algues rouges :
Touffes avec de courts fils rouge-noir, d’abord sur le bord des feuilles, puis sur toute la feuille, mais également sur les vitres parfois, et les éléments de déco du bac.

Algues barbues : algues rouges :
Fils ramifiés, vert foncé à noir, longs de plusieurs centimètres, qui se déploient sur les feuilles ainsi que sur les éléments de déco du bac.

Algues filamenteuses : algues vertes :
De longs fils verts, comme de fins cheveux, un peu partout sur les plantes s’accrochant parfois aux décors et aux racines, qui grandissent dans certains cas très très vite, et peuvent finir par étouffer les plantes si on laisse proliférer, mais en principe, facile à retirer à la main, ou bien, avec un bâton de bois et les filamenteuses enroulées autour.

©Textes : AQUA débutant

Plantes faciles pour débutant

Un aquarium est beaucoup plus attrayant lorsqu’il est planté, mais aussi plus difficile à entretenir, c’est d’autant plus vrai, quand ,par manque d’informations, nous choisissons des espèces trop difficiles, réclamant par exemple, une forte luminosité ou un sol riche en fer.
Voici donc une liste(non exhaustive, bien sur)de végétaux « pour débutants ».

CERATOPHYLLUM DEMERSUM
Je pense que chaque débutant devrait commencer avec cette plante : Elle pousse à une vitesse de 10cm par semaine, et ce sans substrat nutritif car c’est une plante flottante. Elle s’adapte à quasiment tous les types d’eau et est très efficace pour ce qui est d’oxygéner l’eau et de consommer les nitrates. Même si elle préfère un éclairage fort, elle peut très bien s’en passer(chez moi, elles vivent avec un seul tube néon de 18W pour 80L, et poussent très rapidement).
Elle ressemble un peu au myriophylle(en moins jolie tout de même). Les tiges se cassent facilement et l’on peut faire des boutures en les replantant. C’est aussi une plante très appréciée des Anabantidés, qui peuvent y faire leur nid de bulles.
Nom commun : cératophylle, cornifle
Taille : max. 2m, doit être élaguer régulièrement
Origine :cosmopolite
Température : 1 à 29°
Substrat nutritif : Non
Pousse : très rapide
Reproduction : par bouturage

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MICROSORUM PTEROPUS
Cette fougère n’a pas besoin de sol car elle se fixe à une racine ou une roche grâce à son rhizome, sorte de racine modifiée(qui ne doit d’ailleurs pas être enterré). Elle n’a pas non plus besoin d’un éclairage intense, et si celui-ci est trop fort il vaut mieux placer des plantes flottantes pour la protéger. Elle pousse lentement mais c’est une plante résistantes qui peut même être mis dans un bac de cichlidés(son goût amer et sa robustesse la protègent).Elle peut également, supporter une faible salinité et peut vivre émergée, en aquaterrarium humide.
Nom commun : fougère de Java
Origine : Sud-est asiatique
Taille : max. 25cm
Température :18 à 28°C
Substrat nutritif : Non
Pousse : Très lente
Reproduction : par division de la plante et par plantules adventives(des pousses apparaissent au niveau des feuilles).

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VESICULARIA DUBYANA
La mousse de Java, comme la fougère, se fixe sur le décor et n’apprécie pas une forte luminosité. En revanche, elle pousse beaucoup plus rapidement pour peu que les conditions soient réunies au départ, car son acclimatation est parfois difficile. On peut la placer dans le courant généré par le filtre pour éviter son invasion par les algues. J’ai parfois put lire qu’une fois acclimatée, elle pouvait devenir envahissante jusqu’à étouffer les autres plantes, personnellement, elle ne m’a jamais posé ce genre de problème.
Elle est très utile en bac d’alevinage, car elle offre une protection aux alevins.
Comme la fougère de Java, elle peut vivre en aquaterrarium.
Nom commun : Mousse de Java
Origine : Asie
Taille :
Température : 8 à 30°C
Substrat nutritif :Non
Pousse : de moyenne à rapide
Reproduction : par division de la touffe

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CRYPTOCORYNE sp.
Cette famille(asiatique, encore une fois) regroupe beaucoup d’espèces peu exigeantes, notamment au niveau de la luminosité. En revanche, il faudra leur fournir un sol nutritif, car elles se nourrissent par les racines. Entre autre, elles sont très sensible au transport et aux variations de qualité de l’eau, ce qui se traduit par un pourrissement des feuilles jusqu’à ce qu’il ne reste quasiment plus rien à la surface, cependant, les racines survivent et la plante finit en général par repousser.
Je conseille plus particulièrement Cryptocoryne wendtii et Cryptocoryne beckettii, parfaites pour l’avant plan.
Noms communs : Cryptocore de Wendt et Cryptocore de Beckett
Origine : Asie
Taille : 35 et 15cm, mais restent plutôt petites
Température : 23 à 28°C
Substrat nutritif :Oui
Lumière : Modérée
Pousse : Moyenne
Reproduction : par division de la plante

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ANUBIAS BARTERI
Grâce à son rhizome elle se fixe à tout élément du décor, et elle ne doit pas être planté dans le sable. Ses besoins en matière d’éclairage sont faible, et si elle est trop exposée elle risque d’être envahie par les algues, car elle pousse très lentement et ne peut pas les « combattre » ; là encore, installer la plante sous le rejet du filtre peut être utile.
Ses feuilles sont assez robustes pour résister à certains poissons herbivores, elle peut donc vivre dans un bac de cichlidés.
La variété nana est plus adaptée aux petits aquariums que A.barteri var.barteri de par sa taille. Sinon elle a les mêmes exigences.
Nom commun : Anubias
Origine : Afrique
Taille : 30cm,12 pour la variété naine
Température : 22 à 28°
Substrat nutritif : Non
Lumière : Faible
Pousse : Lente
Reproduction : par division du rhizome

EGERIA DENSA

Le principal problème de cette plante réside dans le fait qu’elle préfère une température de moins de 26°, mais avec un éclairage fort, elle peut supporter une eau plus chaude(toutefois, l’éclairage chauffant l’eau, l’augmentation de celui-ci n’est pas toujours la solution…). Sinon, c’est une plante résistante et même invasive puisqu’elle a été introduite dans certaines régions tempérées et subtropicales, où elle peut supplanter les espèces indigènes.
Elle peut servir de plante flottante, mais elle est plus jolie plantées dans le substrat.
Nom commun : Elodée d’argentine
Origine : Amérique du Sud, mais elle est maintenant cosmopolite
Taille : 50cm et plus
Substrat nutritif : Non
Lumière : préfère une lumière forte
Température :18 à 26°
Pousse : rapide
Reproduction : par bouturage

BACOPA CAROLINIANA
Cette plante est plus exigeantes que les précédentes : Elle a besoin de sol nutritif et d’un éclairage fort. Si la luminosité n’est pas assez importante, elle ne dépérit pas mais perd ses feuilles basses, ne restant plus qu’une longue tige nue et quelque feuilles en surface(autant dire que l’aspect esthétique est gâché !). On observe le même phénomène lorsque les plantes ne sont pas assez espacées entre elles. Toutefois, cette espèce reste plutôt résistante tant que les conditions sont réunies.
Nom commun : Bacopa de Caroline
Origine : Amérique Centrale, Etats-Unis
Taille : 20 à 40cm
Substrat nutritif : Oui
Lumière : Vive
Température : 22 à 28°
Pousse : très rapide
Reproduction : par bouturage

VALLISNERIA SPIRALIS
Plus petite que Vallisneria gigantea, la vallisnérie spiralée est parfaite pour former un rideau devant la vitre du fond. Elle demande un sol riche, une lumière pas trop faible et de fréquents élagages, car dans de bonnes conditions elle forme de nombreux stolons et envahie tout l’aquarium.
Nom commun : Valisnérie spiralée
Origine : cosmopolite
Taille : jusqu’à 60cm
Substrat nutritif : Oui
Lumière : Moyenne à vive
Température : 15 à 29°
Pousse : très rapide
Reproduction : par stolons(marcottage)

428279Valisnerie

HYGROPHILA POLISPERMA,H.CORYMBOSA,H.DIFFORMIS
Toutes ces plantes ont besoin de beaucoup de lumière et d’un sol nutritif. Comme la bacopa, les plants doivent être espacés, sinon les feuilles inférieures tombent.
Origine :Asie
Taille : 50cm
Sol nutritif : Oui
Lumière : Vive
Température :20 à 28°
Pousse : rapide
Reproduction : par bouture

Évidemment, toute proposition pour venir compléter cet article sera la bienvenue !

Pléco3 pour AQUA débutant