Le Tétra Doré ou Tétra sardine (Hemigrammus Rodwayi)

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Habitat Naturel..

Originaire de Guyane, du Suriname, de la Guyane française, du Pérou et du Brésil.

Son type d’habitat est : Les rivières à débit lent, affluents et lacs inondables. Il est abondant dans les plaines inondables côtières où on le trouve parfois dans des conditions légèrement saumâtres .

Description et comportement

Il fait partie de la famille des characidés.
Adulte il mesure environ 5/5,5 cm.

Les femelles adultes ont le ventre plus arrondi que les mâles. La nageoire anale du mâle a un bord d’attaque blanc et contient plus de pigmentation rouge que celle de la femelle.
La couleur standard de ce tétra est un gris argenté plutôt terne, avec un peu de couleur dans les nageoires.

Cependant dans certaines zones de la nature, l’espèce est sensible à un type particulier de parasite trématode. Cela provoque une réaction au niveau de la peau du poisson, se traduisant par une spectaculaire coloration or métallique formée par des dépôts de guanine.

Les spécimens élevés en captivité ne présentent pas cette coloration, car ils ne sont pas exposés au parasite . C’est pourquoi la plupart des «tétras dorés» vus à la vente ne sont pas à la hauteur du nom commun indiqué sur le bac de vente. Les poissons capturés sauvages infectés sont disponibles de temps en temps et sont vraiment étonnants.
Le nom de cette espèce n’est en réalité pas encore bien défini, même si il a déjà été revu en 2003.
Comme pour plus de 70 espèces de petits characins..

Maintenance

C’est un poisson grégaire, on le maintiendra par 10 sujets dans un bac de 80 litres minimum.

Température : 24 – 28°C
pH : 5,5 – 7
GH : 1 – 12

Pour créer un biotope, on pourra mettre un sable de Loire, quelques branches de bois flotté, des racines de bois.

Les plantes aquatiques ne font pas partie des eaux naturelles de cette espèce.

Quelques poignées de feuilles séchées de Catappa ( les feuilles de hêtre peuvent être utilisées, ou des feuilles de chêne conviennent également) complètent la sensation naturelle du milieu.

Après quelques semaines, on enlèvera les vieilles feuilles en les remplaçants afin qu’elles ne pourrissent pas et n’encrassent pas l’eau.

Un petit sac en filet rempli de tourbe est également sans danger, et peut être ajouté au filtre pour faciliter la simulation des conditions d’eaux noires. Utilisez un éclairage assez faible.

Il se porte également très bien dans un aquarium bien planté à vrai dire, même si dans son milieu naturel les plantes n’en font pas vraiment partie. Si on en fait un bac plutôt communautaire, alors, on le placera avec des espèces de poissons paisibles comme lui.

Nourriture

Facile à nourrir. Il acceptera facilement à peu près tout ce qui lui est proposé. Pour une bonne longévité et de très jolies couleurs, il faudra comme toutes les espèces de poissons, offrir des repas réguliers, de petits aliments vivants et congelés tels que les vers rouges, des daphnies, des artémias, ainsi que des flocons et des granulés séchés.
L’important étant de bien varier les nourritures.

Reproduction

Comme toutes les espèces du genre il peut arriver de voir quelques alevins sans intervention humaine, mais tout en sachant que les parents peuvent eux-mêmes, manger les oeufs.

On peut préparer un bac de ponte pour avoir quelques alevins, mais il est difficile parfois d’être présent au bon moment, afin d’éviter que les adultes mangent leurs propres oeufs dans le bac de reproduction.

Je dirais laissons faire la nature, et évidemment il y a plus de probabilités de voir des alevins arriver si c’est un biotope avec pas mal de cachettes, racines, pierres non calcaires, et beaucoup de végétation au sein du bac.

©AQUA débutant

Tétra Rosé (Hyphessobrycon Bentosi)

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Habitat naturel

Originaire de l’Amérique du sud.

Son type de localité est le Fleuve Amazone à Obidos, Pará, Brésil, qui correspond à la municipalité d’Óbidos dans le bassin inférieur de l’Amazone, située sur le canal principal du fleuve entre les embouchures des rios Trombetas et Tapajós.

Il vit principalement dans des affluents paresseux, les bras latéraux et les lacs forestiers, et est souvent associé à des structures ligneuses submergées telles que des racines, des branches tombées, une végétation riveraine en surplomb ou des plantes aquatiques.

L’eau a normalement une teneur en minéraux dissous négligeable, est mal tamponnée et plutôt brune en raison de la libération progressive de tanins et  d’acides organiques provenant de la matière végétale en décomposition.

Description et comportement

Adulte il mesure entre 4 et 5 cm environ. Il fait partie de la famille des characidés.

Les mâles adultes ont tendance à être légèrement plus petits et plus colorés que les femelles, en particulier au niveau des nageoires dorsale et anale.

Petit poisson paisible (parfait pour un aquarium communautaire) mais bon nageur.

Maintenance

C’est une espèce grégaire, on le maintiendra alors par un banc de 10 minimum, dans un aquarium de 100 litres minimum.

pH: 5,5 à 7,0
GH: 4 à 8
Température: 24° à 28°
Espérance de vie : 5 ans bien maintenu

Pour l’aquarium en lui même un arrangement d’aspect naturel peut consister en un substrat sablonneux (style sable de Loire) avec des racines et des branches de bois placées de manière à former de nombreux endroits ombragés, quelques pierre non calcaires.

L’ajout de litière de feuilles séchées donne davantage la sensation d’un biotope et avec elle, la croissance de colonies de microbes bénéfiques au fur et à mesure de la décomposition. Ceux-ci, peuvent fournir une source de nourriture secondaire précieuse pour les alevins, tandis que les tanins et autres produits chimiques libérés par les feuilles en décomposition, aideront à simuler les conditions naturelles. Les feuilles peuvent être laissées dans le réservoir pour se décomposer complètement ou retirées. Elles seront remplacées toutes les quelques semaines.

Un éclairage relativement faible et une végétation flottante.

Comme de nombreux poissons qui habitent naturellement des environnements vierges, il est intolérant à l’accumulation de polluants organiques et nécessite une eau impeccable, ce qui signifie que les changements d’eau hebdomadaires doivent être considérés comme routiniers et qu’il ne doit jamais être introduit dans un réservoir biologiquement immature !

Il peut être maintenu aux côtés de characidés, de gastéropécidés, de lébiasinides, de petits poissons chats callichthyidés ou loricariidés et de cichlidés non prédateurs de taille petite à moyenne.

Nourriture

Omnivore se nourrissant de petits invertébrés, de crustacés, d’algues filamenteuses, de fruits tombés et autres dans la nature.

Dans les aquariums, il peut survivre avec un régime alimentaire d’aliments secs, mais comme la plupart des poissons, il est préférable de lui proposer un menu varié qui, dans ce cas, devrait également contenir des larves vivantes et congelées (ver de vase), des larves de moustiques, des daphnies , artémias, etc.

Reproduction

Un géniteur libre de dispersion des œufs ne présentant aucun soin parental.

Lorsqu’ils sont en bonne santé, les adultes fraient souvent et dans un aquarium mature, il est possible qu’un petit nombre d’alevins commencent à apparaître sans intervention.. Laissons donc faire la nature..

©AQUA débutant

Le Tétra Costae (Moenkhausia costae)

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Habitat Naturel

 Il vit naturellement dans les eaux peu profondes des rivières à végétation aquatique dense Rio San Francisco et Rio Itapikuru et leurs affluents, au sud du Brésil.

Description et Comportement

Il fait partie de la famille des characidés, du genre Moenkhausia, c’est un tétra.

Il possède une couleur de robe grise, avec une ligne dorée située au milieu du corps qui démarre du derrière de l’oeil et se termine au niveau du pédoncule de la nageoire caudale. Les nageoires sont transparentes.
On retrouve quelques reflets verdâtres sur le dos. Une ligne noire traverse le haut de la nageoire caudale jusqu’au premier rayon de la nageoire anale.

(pas très facile à trouver en animalerie, assez rare)

Il mesure environ 7 cm maximum adulte.

Maintenance

On les maintiendra dans un bac de 200 litres minimum en groupe car ils sont grégaires, et au minimum par groupe de 6. Ce sont de bons nageurs donc 1,20 m de façade de bac est recommandé pour les maintenir à long terme.

Le bac sera bien planté et agencé afin d’y retrouver de nombreuses cachettes.
On pourra y mettre des racines, des pierres non calcaires, tel un bac amazonien.

Température :  entre 23C° et 28 C° (25C° idéalement)
pH : 6 à 7
KH : 3 à 5
Espérance de vie entre 2 et 5 ans en bonne maintenance.

On les maintiendra avec des poissons plutôt calmes et pas plus gros que eux  pour éviter tout stress, en effet, ils sont de nature timide et pourraient être facilement harcelés par d’autres espèces plus vives, et pourraient même souffrir de dénutrition au profit des autres. On les maintiendra donc, avec des espèces calmes afin qu’ils se développent dans les meilleurs conditions.

Nourriture

Il est omnivore, mais il faudra varier la nourriture sèche avec un peu de nourriture congelée  et/ou vivante si possible, l’important étant de donner une nourriture de très bonne qualité et de varier les menus, comme pour toute espèce.

Reproduction

Quelques reproductions spontanées ont déjà été observées dans un bac sans intervention spécifique, bien qu’il soit possible de les reproduire en bac de frai.

©AQUA débutant

Tétra aux Yeux Rouges (Moenkhausia Sanctaefilomenae)

Moenkhausia-sanctaefilomenae

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Habitat naturel

Son origine est le Brésil, Paraguay et Argentine.

Il vit principalement dans les rivières aux eaux claires qui alimentent les zones humides du Pantanal. Contrairement aux eaux souvent troubles qui traversent la forêt amazonienne, la végétation aquatique y pousse de manière dense. Des radeaux massifs de plantes flottantes telles que Eichhornia et Salvinia se produisent fréquemment. Les espèces submergées comprennent divers Echinodorus.

Description et comportement

Il fait partie de la famille des Characidés.
Adulte il mesure entre 6 et 7 cm
La femelle possède un corps plus rond en condition de consanguinité.

Il possède des écailles argentées bien brillantes. Ses yeux rouges vifs sont magnifiques. En banc dans un aquarium c’est un très beau banc de poissons qui se fait remarquer.

Bien que robuste , pour un bac communautaire où il ajoutera beaucoup de mouvement. Les espèces calmes telles que les anabantoïdes ou les cichlidés nains peuvent être intimidées par sa nature quelque peu bruyante, il est donc préférable de la garder avec des habitants actifs. D’autres tétras de taille similaire, des poissons arc-en-ciel, des rasboras plus grands, des barbus et la plupart des danios font d’excellents choix. Les habitants du fond tels que le poisson-chat Corydoras , les Doradidés, les petits Loricariidés et les loches sont également de bons compagnons. Il peut également être maintenu avec des Cichlidés non agressifs de taille moyenne.

Il est peu probable de le trouver en espèce sauvage. En raison de sa popularité, il est élevé commercialement en grand nombre. Il vient souvent de l’Europe de l’est là où il est elevé le plus.

Maintenance

Il sera maintenu pas moins de 8 sujets dans un bac de 120 litres pour la bonne cohérence du groupe.
– pH : entre 6 et 8
– GH : entre 3°et 10°
– Température : entre 22°C et 26°C

Il peut également être conservé dans une configuration de biotope amazonien si vous le souhaitez. Utilisez un substrat de sable de rivière, style sable de Loire et ajoutez quelques branches de bois flotté et des racines tordues. Quelques poignées de feuilles séchées pour la sensation naturelle. Les plantes aquatiques ne font pas partie des eaux naturelles de cette espèce, mais il a un très bon comportement dans un bac bien planté. Laissez le bois et les feuilles colorer l’eau de la couleur d’un thé clair, en enlevant les vieilles feuilles et en les remplaçant toutes les quelques semaines afin qu’elles ne pourrissent pas et n’encrassent pas l’eau. Un petit sac en filet rempli de tourbe pour les aquariums peut être ajouté au filtre pour faciliter la simulation des conditions d’eaux colorées. L’éclairage doit être assez faible.

Nourriture

Facile à nourrir. Il acceptera facilement à peu près tout ce qui lui est proposé. Pour la meilleure condition et les meilleures couleurs, offrez des repas réguliers de petits aliments vivants et congelés tels que, les vers rouges, les daphnies et artémias, ainsi que des flocons et des granulés séchés. Certaines matières végétales doivent également être incluses dans l’alimentation, feuilles d’épinards, salade ou un flocon à base d’algues de bonne qualité .

Reproduction

Comme tous les characidés, il se peut que l’on retrouve des alevins dans intervention humaine. Il ne prend pas soin des petits. En bac communautaire avec des cichlidés, on a peut de chance de voir des petits.

©AQUA débutant

Le Néon Noir (Hyphessobrycon Herbertaxelrodi )

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Habitat Naturel

Cette espèce semble être répandue dans tout le haut rio Paraguai dans les États du Mato Grosso et du Mato Grosso do Sul, au Brésil, au nord et au sud de la vaste zone humide tropicale connue sous le nom de Pantanal.

Les enregistrements officiels semblent limités, mais son type d’habitat est situé dans le bassin supérieur du rio Taquari dans la municipalité de Coxim. Il a été collecté également dans le haut rio Sepotuba à proximité de Tangará da Serra, à environ 700 kilomètres au nord. . Le Sepotuba se jette dans le canal principal de Paraguai à environ 500 kilomètres en amont du Taquiri, on suppose donc que l’espèce est présente dans d’autres bassins versants entre eux.

De nombreuses espèces de poissons habitant la région supérieure du Paraguai et du Panatanal se trouvent également dans le bassin supérieur du rio Guaporé, connu sous le nom d’Iténez en Bolivie. Ce dernier a également sa source dans le Pantanal mais coule dans la direction opposée au Paraguai et fait partie du bassin supérieur du rio Madeira, lui-même un affluent majeur du bassin versant de l’Amazone, les deux bassins versants étant reliés en raison de la montée des eaux au cours de l’année pendant la saison humide. Des enregistrements d’un poisson identifié comme H. cf. herbertaxelrodi du parc national Noel Kempff Mercado dans le haut Guaporé, à la frontière entre la Bolivie et le Brésil, suggèrent qu’il pourrait également partager cette espèce.

L’espèce a également été introduite dans les eaux naturelles de Minas Gerais dans le sud-est du Brésil via le commerce d’ornement, avec au moins une population sauvage établie dans le bassin du rio Paraíba do Sul.

Il semble favoriser les affluents mineurs, les rivières d’amont, les méandres morts et les plaines inondables saisonnièrement inondées.

Il a été collecté dans de petits cours d’eau se jetant dans le haut rio Sepotuba dans l’État du Mato Grosso, lui-même affluent du haut rio Paraguai. Ceux-ci comprennent des affluents coulants mesurant quelques mètres de large avec une eau claire à brun clair et une végétation marginale épaisse. Dans certains endroits, les macrophytes aquatiques, y compris les membres des genres  Eleocharis , Echinodorus  et  Echinoria, poussent également de manière dense.

Dans le Pantanal, les petits characidés se trouvent souvent dans des eaux extrêmement claires où prolifère la végétation submergée. La zone humide est riche en macrophytes aquatiques avec au moins 280 espèces enregistrées, y compris des plantes de genres populaires dans l’aquariophilie telles que les Echinodorus, Bacopa, Ludwigia,Sagittaria, Eleocharis et Salvinia..

Description et comportement

Il fait partie de la famille des characidés. Adulte il mesure 3/3,5 cm. Les femelles sont un peu plus grosses que les mâles.

Poisson très calme, idéal dans un bac communautaire tropical, attention c’est un bon nageur, donc la façade en aquarium sera de 80 cm minimum.

Maintenance

C’est poisson grégaire, on le mettra donc en groupe de minimum 10 sujets. L’aquarium sera au minimum de 80 litres.

Température : 20 à 28 degrés (ne jamais prendre les extrêmes pour une température constante, 25 degrés est parfait pour du long terme..)
– Ph: 5 à 7,5 (6/6,5 parfait)
– GH : 10 à 15

L’ajout d’une litière de feuilles séchées accentuerait davantage la sensation naturelle et en plus d’offrir une couverture supplémentaire pour les poissons, entraînerait la croissance de colonies de microbes au fur et à mesure de la décomposition.

Ces derniers sont utiles car ils fournissent une source de nourriture supplémentaire pour les adultes et les alevins, tandis que les substances humiques libérées par les feuilles en décomposition sont également considérées comme bénéfiques.

Bien entendu, on fera un bac bien planté, avec des racines et des pierres non calcaire..

Nourriture

Il est omnivore se nourrissant de petits invertébrés, de crustacés, d’algues filamenteuses, de fruits tombés et autres dans la nature.

Dans les aquariums, il peut survivre avec un régime alimentaire d’aliments secs, mais comme la plupart des poissons, il est préférable de lui proposer un menu varié qui, dans ce cas, des nourritures vivantes et congelées : vers de vase, des larves de moustiques, des  daphnies, artémias..

Reproduction

C’est un  géniteur qui disperse ses œufs et ne présente aucun soin parental .

Lorsqu’ils sont en bonne santé, les adultes  fraient souvent et dans un aquarium mature, il n’est pas si rare qu’un petit nombre d’alevins commencent à apparaître sans aucune intervention humaine.

Dans un aquarium communautaire il est plus difficile de voir des alevins, car ils sont souvent mangés soit par les parents, soit par les autres habitants.

©AQUA débutant

Amatitlania Altoflava

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Habitat Naturel

Il est originaire d’Amérique Centrale au Panama, dans une zone assez restreinte et difficile d’accès.

On retrouve l’espèce aux environs du Rio Cana que l’on peut atteindre que par la mer, via le port Chiriqui grande.

Leur population peut être très abondante à certains endroits et à d’autres endroits, il reste introuvable. Etant donné, la difficulté pour retrouver cette espèce dans le milieu naturel où il faut ensuite se rendre en pirogue, le long du fleuve pour essayer de les retrouver, il y a surtout un objectif aquariophile qui est de conserver l’espèce qui se trouve actuellement menacée, à cause de la dégradation de son environnement naturel.

Les aquariophiles aident grandement à la conservation de l’espèce et sont pour beaucoup  répertoriés par l’AFC, (Association France Cichlid) qui référence des détenteurs de l’espèce afin de favoriser les échanges et de faciliter la survie et la protection de la souche importée en France afin qu’elle ne s’étiole pas.

Description et Comportement

Il mesure entre 8 et 10 cm environ. Le mâle est plus grand.

Il fait partie de la famille des cichlidés.

Il possède une robe avec un fond brun, à jaune doré et tâchée de noir. Il a des reflets irisés tirant sur le vert au niveau des nageoires, particulièrement marqués sur la dorsale.

La femelle possède un ocelle sur le premier tiers de la dorsale qui se met progressivement au cours de la croissance. La femelle est aussi plus petite que le mâle et possède des nageoires impaires moins effilées que celles du mâle.

Le mâle n’a pas d’ocelle.

C’est une espèce calme, qui vit en couple et de moeurs diurne. En bac communautaire ils n’ont aucune agressivité interspecifique en dehors des périodes de reproduction, il est donc parfait pour ce genre de bac. On évitera bien sûr toute espèce un peu trop remuante ou agressive comme colocataire.

Il reste bien sûr un peu agressif lors de la reproduction mais c’est juste un comportement territoriale ce qui est souvent le signe de présence d’oeufs ou de petits, ce qui est un comportement normal puisqu’il défend sa progéniture et corrige les intrus, ce qui fait tout le charme de la garde parentale des cichlidés.

Maintenance

Minimum un couple, un mâle et une femelle.

Le volume de l’aquarium sera de minimum 200 litres pour un couple.

– Température de 23 à 30°C
– pH : 7,3 et 7,9
– GH : 5 et 10
– Espérance de vie : 3ans

La végétation sera abondante dans le bac, on va privilégier des plantes à feuilles larges qui constituent de nombreux abris nécessaire pour eux. On placera des racines et des pierres qui pourront constituer des supports de ponte et des cachettes. Le sol idéal du bac, serait un sable de Loire.

Il est tout à fait possible de les maintenir en bac communautaire de type Amérique Centrale avec d’autres cichlidés comme par ex : Bujurquina vittata, Geophagus steindachneri, et d’autres espèces comme les vivipares des locaridés (hypancistrus L-333, Sturisoma..).

Nourriture

On pourra introduire des légumes verts pour la partie végétale ou des aliments à base de spiruline.  Mais aussi on leur offrira des : Vers de vase, tubifex, artémias, moules..

Reproduction

Lors de la parade, ils vont arborer une robe bien particulière, ils deviennent blancs /argentés. Seules quelques plages dorées subsistent, des tâches noires aux délimitations floues habillent les flancs et il prendra alors des reflet irisés sur l’ensemble de la robe. Autre remarque significative d’un tout début de reproduction est le masque noir qu’il va arborer. Là il n’y a plus de doute, le processus de reproduction a bien commencé.

Ils sont ovipares et donc vont pondre une centaine d’oeufs sur un support souvent à proximité du substrat et souvent creusent profondément, pour créer des fosses, ce qui chamboule bien souvent le décor du bac.

Le temps d’éclosion des oeufs est de 48h, et la femelle va cacher les alevins durant deux semaines dans les recoins de l’aquarium. On pourra ensuite nourrir avec des artémias, ce qui devrait faire sortir les alevins.

©AQUA débutant

le Killi Aphanius Fasciatus

Aphanius.Fasciatus

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Habitat Naturel..

Cette espèce est bien répartie autour des parties centrales et occidentales du littoral méditerranéen, y compris la mer Adriatique, et a été enregistrée dans les pays suivants : France, Italie, Slovénie, Croatie, BosnieHerzégovine, Monténégro, Albanie, Grèce, Turquie, Syrie , Liban, Israël, Égypte, Libye, Tunisie et autour des îles de Sardaigne, Corse, Sicile et Malte

Il existe également une poignée de populations d’eau douce intérieures , notamment dans le lac Bafa, en Turquie (bien que celui-ci devienne progressivement salin ) et dans certaines oasis de l’ouest de l‘Afrique du Nord. Dans l’oasis égyptienne de Siwa, il est apparemment sympatrique avec A. dispar .

Trouvé dans de nombreux types d’habitats, bien qu’il habite principalement les eaux côtières peu profondes telles que les lagunes, les marais salants et les cours d’eau dans les zones où la végétation submergée et les algues filamenteuses poussent abondamment. Il est très adaptable et tolère une large gamme de salinités allant de l’eau douce pure aux conditions hypersalines . Par exemple, près de la ville d’El Agheila en Libye, il habite des sources chaudes contenant des niveaux élevés de sulfate de calcium et de sulfure d’hydrogène, ce qui les rend inhospitalières pour les autres espèces de poissons .

Description et comportement

Il fait partie de la famille des cyprinidés et adulte mesure entre 5 et cm environ.

C’est un killi.

Les poissons présentent des variations notables de coloration et de motifs selon la localité. Il est donc important que les différentes formes soient étiquetées avec les détails de la collecte par les amateurs et les scientifiques afin de préserver les lignées et de maintenir l’exactitude, par exemple « Lac Bafa« , « Saline di Cervia« , etc. Bien qu’il ne soit pas actuellement menacé d’extinction au niveau de l’ espèce, de nombreuses populations individuelles sont malheureusement menacées pour diverses raisons.

Comme chez tous les membres du genre, le dimorphisme sexuel est prononcé. Les mâles présentent une série de 8 à 15 barres verticales bleu/gris sur les flancs. La nageoire anale contient généralement des stries sombres et la dorsale des marques ressemblant à des taches près de la base et la nageoire est généralement de couleur jaune verdâtre. Les femelles sont plus grandes et ne possèdent qu’une série de barres verticales brunes sur le corps ainsi que des taches sombres irrégulières au-dessus de la ligne latérale et des nageoires complètement hyalines .

Selon la population, le nombre et la largeur des barres verticales chez les mâles peuvent varier et il peut y avoir ou non, une bande submarginale foncée dans la nageoire caudale .

Maintenance

54 litres minium pour une paire ou un trio.

– Température : entre 21 et 26 degrés
– pH : entre 7 et 9
– GH : entre 10 et 30
– Espérance de vie : environ 3 ans

Ses besoins particuliers en eau font d‘A. fasciatus un mauvais choix pour l’aquarium communautaire.

Compte tenu de sa rareté dans le loisir, l’accent devrait également être mis sur la reproduction en captivité et nous recommandons fortement de le maintenir seul en biotope. Il doit être gardé dans un groupe avec un ratio de deux ou trois femelles pour chaque mâle étant l’idéal.

Ce biotope aura bien des plantes.

Nourriture

Les espèces d’ Aphanius sont essentiellement des microprédateurs qui se nourrissent de petits crustacés aquatiques, de vers, de larves d’insectes et d’autres zooplanctons, bien que des algues et d’autres matières végétales soient également prélevées à l’occasion. Dans l’aquarium , ils apprendront à accepter les aliments séchés dans la plupart des cas mais devraient également se voir offrir des repas réguliers de petits plats vivants ou congelés comme des artémias, daphnies ou vers de vase . Ceci est particulièrement important pendant les mois de printemps et d’été en raison de leur effort de reproduction élevé tout au long de cette période. Si l’aquarium ou le récipient ne contient pas d’algues filamenteuses, essayez d’introduire dans l’alimentation un produit séché de bonne qualité avec une teneur en spiruline ajoutée.

Reproduction

Les œufs sont très petits et doivent être traités avec soin. Utilisez une fine paire de pinces pour retirer délicatement les œufs attachés, tout en évitant le contact avec les œufs eux-mêmes. C’est une étape très délicate (prendre le support entier pour les déplacer).

Les œufs doivent être transférés dans un récipient contenant de l’eau de la même chimie et de la même température que celle des adultes. La période d’incubation peut varier légèrement en fonction de la température, mais elle est généralement comprise entre 10 et 15 jours, les alevins étant suffisamment grands pour accepter les nauplies d’Artemia, les microvers, etc.. dés la nage libre.

©AQUA débutant

 

Le Tétra de Colombie (Hyphessobrycon Columbianus)

tetra-de-colombieHabitat Naturel..

Il semble qu’il ne soit connu que du Río Acandí dans le département du Chocó, dans le nord de la Colombie, près de la frontière avec le Panama.
La localité type est le Darien, un petit ruisseau à environ 6 kilomètres en aval d’Acandi qui est l’entrée du Rio Acandi, Colombie de la côte atlantique.

Description et comportement

Adulte il mesure entre 5 cm et 6.5 cm environ.
Les mâles sexuellement matures sont nettement plus colorés que les femelles, mais aussi plus minces et un peu plus petits. Ils développent également une nageoire dorsale plus étendue.

Cette espèce est également commercialisée sous le nom de tétra « flamme bleue », « bleu-rouge » mais aussi « nageoire rouge colombienne », et a été identifié à tort comme H. Ecuadorensis pendant plusieurs années avant sa description.

Petit poisson paisible ce qui en fait un hôte parfait pour un bac communautaire avec des poissons non prédateurs.
De plus, il a un comportement bien plus serein avec d’autres bancs de petits poissons comme lui, lorsqu’il est en bac communautaire.

Maintenance

L’aquarium doit être au minimum de 100 litres en effet, ce sont de bons nageurs et ont besoin d’une bonne longueur de bac.

C’est un poisson grégaire, donc il faudra le mettre en un banc de 10 sujets minimum pour représenter au mieux son milieu naturel, plus c’est encore mieux, mais vraiment pas moins de 10 sujets.

Il est possible de le maintenir avec des poissons de tailles moyennes, Loricariidés, Cichlidés non prédateurs.
Temperature : 20 – 28 °C (25 ideal pour long terme)
pH : 5.0 – 7.5
GH : 2 – 8

Nourriture

Pour sa santé, sa longévité et afin qu’il vous offre ses plus jolies couleurs, il est important de lui offrir des repas réguliers avec de petits aliments vivants et congelés tels que : vers de vase, daphnies, artémias en alternant avec des flocons et granulés.

Comme pour toutes les espèces de poissons, la diversité de nourriture et surtout de qualité est très importante.

Reproduction

Rarement en bac communautaire, mais il est possible de voir quelques alevins apparaitre sans intervention humaine.

©AQUA débutant

Le Néon Vert (Paracheirodon Simulans)

Habitat Naturel..

Il est d’origine d’Amérique du Sud.

Il vient du rio Negro moyen à supérieur, le Brésil en amont de l’embouchure de son principal affluent, le rio Branco, ainsi que le système Río Orinoco dans la région frontalière du Venezuela et de la Colombie, entre San Fernando de Atabapo et l’embouchure du Río Meta.

La localité type a été initialement donnée comme « Rio Purus, Manaus, Brésil », mais cela a été plus tard corrigé au rio Jufalis, rio Negro situé juste en amont de la confluence de ce dernier avec le rio Branco dans l’État d’Amazonas, au Brésil.

Contrairement à ses congénères P. innesi et P. axelrodi, cette espèce est un habitant exclusif des milieux d’eau noire et a tendance à être trouvé seulement dans le haut des bassins versants des affluents.

Ces habitats contiennent généralement de l’eau lente à moyennement fluide avec une végétation riveraine épaisse, souvent en surplomb, et des substrats sablonneux recouverts de branches tombées, de racines d’arbres et de litières foliaires.

L’eau est généralement acide, d’une dureté et d’une conductivité carbonate négligeables et d’un brunâtre taché en raison de la présence de substances humiques libérées par la décomposition de la matière organique.

Bien qu’il y a une gamme similaire à P. axelrodi les deux ne sont pas trouvés ensemble et P. simulans a également tendance à se produire dans les eaux plus chaudes.

Description et comportement

Son nom scientifique est « Hemigrammus Hyanuary » Il fait partie de la famille des characidés. On le nomme très souvent « le Faux Néon »
Il mesure adulte environ 4/5 cm
Le corps est allongé et mince, les nageoires sont transparentes.
La petite différence entre mâles et femelles est que les mâles adultes sont légèrement plus petits et nettement plus minces que les femelles. Le mâle a également un petit crochet sur la nageoire anale, qui manque chez les femelles.

Maintenance

A partir de 72 litres minimum pour 10 ou 12 sujets, c’est un poisson grégaire et très bon nageur.

Température de 24 à 27 C° (ne jamais prendre les valeurs extrêmes)
pH : 5 à 7 (6 est idéal)
GH: 2 à 15
Duré de vie de 5 ans environ

Il est conseillé de trouver un filtre qui a un débit d’eau entre 4 et 5 fois le volume de votre aquarium.

Dans un aquarium d’ensemble il est bien de mettre sur le sol un sable de rivière, des feuilles de catappa, hêtre ou chêne qui vont colorer l’eau. On mettra quelques racines ou du bois flotté, et on fera un bac bien planté.

Attention à bien faire des changements d’eau réguliers, les néons vert n’aime pas une eau chargée en déchets, cela peut leur être fatal.

Alimentation

Il est omnivore, il se nourrit de petits invertébrés, de crustacés, d’algues filamenteuses, de fruits tombés.. Il adore aussi les insectes.

En aquarium, il peut survivre sur un régime à base de nourriture sèche, mais comme la plupart des poissons il est important d’offrir un menu varié qui contient également du vivant, du congelé ex: vers rouge, larves de moustiques, daphnies etc.

Reproduction

Il est ovipare et pond en nage libre. Pour être certain d’avoir une reproduction, alors il vaut mieux les reproduire dans un bac spécifique avec une eau très acide et extrêmement douce. Ce bac doit être faiblement éclairé et on y introduira quelques mousses.

Dans un bac d’ensemble, il est peu propable d’avoir une reproduction, bien que il est toujours possible de voir apparaitre quelques alevins, si le bac possède beaucoup de cachettes.

©AQUA débutant

Quelques mystères des poissons grégaires.

Pour commencer, la vie en banc leur offre de nombreux avantages. Le premier leur offre la possibilité de se la couler douce.. et oui.. ils profitent du sillage de ceux qui les précèdent, qui les portent par un effet d’aspiration, mieux encore, les battements de queue d’un poisson sont facilités par les vortex, des tourbillons d’eau engendrés par la nage de ses congénères.

Connectés aux autres..

Ce sont de nombreux yeux qui sont rajoutés pour repérer un prédateur ou détecter de la nourriture. l’information alors circule dans le groupe de l’un à l’autre aussi vite qu’une onde de choc, et quasiement instantanée, tous les poissons par l’agitation ou les phéromones de leurs voisins sont au courant de la situation présente. Pour la nourriture par contre le banc ayant aussi plus de besoins alimentaires qu’un poisson vivant seul et n’étant pas grégaire, là nous sommes dans un avantage plus limité .

Principaux intérêts..

Rester en banc est leur principal intérêt face aux prédateurs, l’union fait la force. C’est d’ailleurs souvent les poissons en bas de la chaîne alimentaire qui sont en bancs par rapport aux gros prédateurs.

Rester en banc cela donne leur une assurance dû à la confusion visuelle pour les prédateurs qui ont du mal à se concentrer sur une seule proie et sont constament troublés par la similitude des silhouettes en mouvement. De plus les différents groupes de proies savent comment leurer le prédateur par une manoeuvre décrite par les biologistes qu’ils appellent « l’effet fontaine »..

Si le prédateur s’approche lentement, les poissons placés devant lui s’éloignent en avant pouis s’écartent tout autour, avant de revenir par derrière. Il avance donc dans le banc mais reste en permanence entouré par le vide ce qui fini bien souvent à le décourager.

Lors d’une attaque plus brutale, le banc peut se disperser en éclatant comme une bombe, et cette réaction est appelée par les biologiste « l’effet éclair », tellement rapide, dure moins d’une seconde et se déroule sans désordre et sans aucune collision. D’un seul coup de queue sans aucune hésitation chaque poisson a trouvé instantanément sa trajectoire sans même avoir le temps de se coordonner.. ils savent exactement quoi faire et où aller, une réaction collective qui reste encore très mystérieuse..

Comment se maintiennent t’ils ensembles ?

La vue est le premier sens impliqué dans la cohésion du groupe, dans un aquarium, les poissons grégaires se regroupent de chaque côté d’une vitre, ils communiquent visuellement à travers. Les ethologiste ont montré que les espèces d’un même banc, savent se reconnaître par des signes particulier, souvent peu apparents à nos yeux, des taches en couleur UV, ou tache noires au-desssus de l’opercule, autant de repères qui assurent la cohésion au sein du banc.

La ligne latérale de la robe sur beaucoup d’espèces (ex : le cardinalis) joue également un rôle important. Ses capteurs de pression détectent les mouvements de l’eau autour du poisson, y compris ceux générés par un autre poisson. Même un poisson aveugle peut suivre le banc grâce à la ligne latérale.

Il y a également le son qui a son importance la nuit, et les signeaux chimique, donc par l’odorat qui peut également alerter .

Un chef dans un banc de poisson ?

Aristote se posait déjà la question.. Contrairement aux humains, les poissons n’étaient pas des animaux « politiques », mais « grégaires » c’est à dire vivant en groupe mais sans organisation hièrarchique.

Si dans une paire ou un couple de poissons l’un dirige et l’autre suit, au contraire lorsqu’il y en a davantage, il n’y a plus de leader. Chaque poisson se fond dans le groupe et ajuste sa vitesse et sa direction sur celle de ses proches voisins. Le meneur est donc tout simplement le banc en lui même. Ceux de l’arrière peuvent être à l’avant ou l’inverse, en général chacun se place suivant sa capacité et sa force. A l’avant du banc cela demande plus de d’effort de nage mais l’avantage c’est qu’ils sont les premiers à manger, à l’arrière ils sont donc les derniers avec le risque qu’il n’y a plus rien manger ou beaucoup moins, mais l’avantage c’est qu’ils sont portés par le banc et donc font moins d’efforts pour nager et avancer..

Il arrive aussi que un banc de petits poissons accompagne un gros poisson afin d’être protégé.

Conclusion

Nous avons encore beaucoup à apprendre des poissons grégaires et des autres aussi d’ailleurs, ils cachent encore de nombreux mystères pour les biologistes.

A suivre donc..

©AQUA débutant sur base d’un article paru dans le magazine l’aquarium à la maison n° 142