le Killi Aphanius Fasciatus

Aphanius.Fasciatus

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Habitat Naturel..

Cette espèce est bien répartie autour des parties centrales et occidentales du littoral méditerranéen, y compris la mer Adriatique, et a été enregistrée dans les pays suivants : France, Italie, Slovénie, Croatie, BosnieHerzégovine, Monténégro, Albanie, Grèce, Turquie, Syrie , Liban, Israël, Égypte, Libye, Tunisie et autour des îles de Sardaigne, Corse, Sicile et Malte

Il existe également une poignée de populations d’eau douce intérieures , notamment dans le lac Bafa, en Turquie (bien que celui-ci devienne progressivement salin ) et dans certaines oasis de l’ouest de l‘Afrique du Nord. Dans l’oasis égyptienne de Siwa, il est apparemment sympatrique avec A. dispar .

Trouvé dans de nombreux types d’habitats, bien qu’il habite principalement les eaux côtières peu profondes telles que les lagunes, les marais salants et les cours d’eau dans les zones où la végétation submergée et les algues filamenteuses poussent abondamment. Il est très adaptable et tolère une large gamme de salinités allant de l’eau douce pure aux conditions hypersalines . Par exemple, près de la ville d’El Agheila en Libye, il habite des sources chaudes contenant des niveaux élevés de sulfate de calcium et de sulfure d’hydrogène, ce qui les rend inhospitalières pour les autres espèces de poissons .

Description et comportement

Il fait partie de la famille des cyprinidés et adulte mesure entre 5 et cm environ.

C’est un killi.

Les poissons présentent des variations notables de coloration et de motifs selon la localité. Il est donc important que les différentes formes soient étiquetées avec les détails de la collecte par les amateurs et les scientifiques afin de préserver les lignées et de maintenir l’exactitude, par exemple « Lac Bafa« , « Saline di Cervia« , etc. Bien qu’il ne soit pas actuellement menacé d’extinction au niveau de l’ espèce, de nombreuses populations individuelles sont malheureusement menacées pour diverses raisons.

Comme chez tous les membres du genre, le dimorphisme sexuel est prononcé. Les mâles présentent une série de 8 à 15 barres verticales bleu/gris sur les flancs. La nageoire anale contient généralement des stries sombres et la dorsale des marques ressemblant à des taches près de la base et la nageoire est généralement de couleur jaune verdâtre. Les femelles sont plus grandes et ne possèdent qu’une série de barres verticales brunes sur le corps ainsi que des taches sombres irrégulières au-dessus de la ligne latérale et des nageoires complètement hyalines .

Selon la population, le nombre et la largeur des barres verticales chez les mâles peuvent varier et il peut y avoir ou non, une bande submarginale foncée dans la nageoire caudale .

Maintenance

54 litres minium pour une paire ou un trio.

– Température : entre 21 et 26 degrés
– pH : entre 7 et 9
– GH : entre 10 et 30
– Espérance de vie : environ 3 ans

Ses besoins particuliers en eau font d‘A. fasciatus un mauvais choix pour l’aquarium communautaire.

Compte tenu de sa rareté dans le loisir, l’accent devrait également être mis sur la reproduction en captivité et nous recommandons fortement de le maintenir seul en biotope. Il doit être gardé dans un groupe avec un ratio de deux ou trois femelles pour chaque mâle étant l’idéal.

Ce biotope aura bien des plantes.

Nourriture

Les espèces d’ Aphanius sont essentiellement des microprédateurs qui se nourrissent de petits crustacés aquatiques, de vers, de larves d’insectes et d’autres zooplanctons, bien que des algues et d’autres matières végétales soient également prélevées à l’occasion. Dans l’aquarium , ils apprendront à accepter les aliments séchés dans la plupart des cas mais devraient également se voir offrir des repas réguliers de petits plats vivants ou congelés comme des artémias, daphnies ou vers de vase . Ceci est particulièrement important pendant les mois de printemps et d’été en raison de leur effort de reproduction élevé tout au long de cette période. Si l’aquarium ou le récipient ne contient pas d’algues filamenteuses, essayez d’introduire dans l’alimentation un produit séché de bonne qualité avec une teneur en spiruline ajoutée.

Reproduction

Les œufs sont très petits et doivent être traités avec soin. Utilisez une fine paire de pinces pour retirer délicatement les œufs attachés, tout en évitant le contact avec les œufs eux-mêmes. C’est une étape très délicate (prendre le support entier pour les déplacer).

Les œufs doivent être transférés dans un récipient contenant de l’eau de la même chimie et de la même température que celle des adultes. La période d’incubation peut varier légèrement en fonction de la température, mais elle est généralement comprise entre 10 et 15 jours, les alevins étant suffisamment grands pour accepter les nauplies d’Artemia, les microvers, etc.. dés la nage libre.

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Le Barbus Rayé (Enteromius Fasciolatus)

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Habitat naturel..

D’origine de l’Afrique Ouest. Son aire de répartition va du sud de la RDC, Botswana, Zambie à l’Angola.

Description et comportement

Il fait partie de la famille des Cyprinidés. Communément appelé « Barbus rayé »
Attention plusieurs espèces de barbus se vendent sous  le nom de « barbus rayé »..
Adulte il mesure 5 cm
Le fond de la coloration est rougeâtre pour les mâles, et verdâtre pour les femelles. La robe montre une bonne dizaine de barres noires verticales.

La couleur des mâles s’intensifie lors du frai. Les femelles gravides présentent un ventre d’apparence gonflé.

Maintenance

6 sujets minimum dans un bac de 80 litres.
Température : de 22 à 25°C
pH : 6,5
GH : 10

Les mâles pourchassent les femelles. C’est un poisson qui se déplace assez rapidement et qui a donc besoin d’un espace minimum pour être heureux.

On pourra rajouter des espèces de petites tailles ou mieux faire un bac régional avec des Epiplatys annulatus, Neolebias ssp., Lepidarchus adonis, Ladigesia roloffi, Nannocharax batesii.
Au-delà de 200 litres, on pourra l’associer à des Cichlidés nains du genre Pelvicachromis.
Dans le bac on pourra mettre de la mousse de Java ou/et de la Bolbitis Heudelotii ou des Anubias  qui offriront des abris.

Alimentation

Les premiers jours on apportera une nourriture congelée de très bonne qualité, (car ce sont souvent des sujets sauvages) ensuite on pourra distribuer une nourriture sèche ou en comprimés. Les nourritures seront à varier par la suite.

Reproduction

La reproduction sera assez délicate. On place deux mâles et trois/quatre femelles dans un bac spécifique équipé d’une grille pour protéger les oeufs des parents.

L’eau est douce et acide, filtrée sur tourbe. Les oeufs, une cinquantaine bien souvent, sont de petite taille et éclosent en 36 h à 26 C°. Au bout de quatre jours, les alevins nagent librement et auront donc besoin d’infusoires les premiers jours, puis on passera aux Nauplies d’artémias.

©AQUA débutant

Rasbora Trilineata

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Habitat Naturel

Il est d’origine des bassins du Chao Phraya et du Mékong inférieur au Laos, en Thaïlande et au Cambodge, et principalement en Malaisie péninsulaire et s’étend également dans les îles de la Sunda et de Bornéo, dans la région de la Sunda. Il pourrait être limité à l’est de Sumatra et aux parties sud et ouest de Bornéo, y compris l’État de Sarawak en Malaisie et la province indonésienne de Kalimantan occidental (Kalimantan Barat). Quoi qu’il en soit, les occurrences spécifiques sont beaucoup trop nombreuses pour être énumérées. Cette espèce en sauvages est de plus en plus difficile à trouver dans les magasins d’aquariophilie, étant donné que aujourd’hui ils produits commercialement dans plusieurs pays.

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Ils sont retrouvés dans divers types d’habitations, notamment des ruisseaux de montagne à écoulement rapide avec des substrats constitués de blocs rocheux, de petites pierres, de sable ou de gravier et également des eaux noires plus lentes, associées à des zones d’anciennes forêts de tourbières généralement remplies de feuilles mortes, brindilles et branches. Dans le premier cas, l’eau a tendance à être limpide avec un pH compris entre 6,5 et 7,5, tandis que dans le second, elle est typiquement brune du fait de la libération de tanins et d’autres produits chimiques libérés par la matière organique en décomposition, très douce (dureté négligeable) et acide (pH neutre). 4,0 – 6,0). Ces environnements forestiers sont souvent faiblement éclairés en raison de la canopée. Il habite également des étendues d’eau permanentes, y compris de nombreux réservoirs et lacs, et il est également connu pour se déplacer dans des zones inondées pendant la saison des pluies dans une partie de son aire de répartition.

Description et comportement

Il fait partie de la famille des Cyprinidés.

Adulte il mesure entre 10 cm et 15 cm (attention à la vente on le trouve bien plus petit mais il faut prévoir le volume du bac).

Cette espèce populaire est également connue sous le nom de rasbora à «trois lignes» et, à condition de disposer d’un aquarium assez grand, c’est un excellent choix pour les débutants. Le surnom de « rasbora ciseaux » vient du mouvement de contraction caractéristique de sa nageoire caudale lorsqu’il est au repos. Il se distingue du R. caudimaculata similaire par l’absence de coloration rouge de la nageoire caudale et de R. spilocerca par une taille beaucoup plus grande. Plusieurs formes géographiques semblent exister et certaines populations sauvages présentent une pigmentation jaunâtre variable à la nageoire caudale.

Maintenance

Il est grégaire, on placera un banc de 10 minimum et dans un volume de 250 litres, ils vont pouvoir être au mieux au niveau de l’espace.

Température : 22 à 25C°
pH: 5.0 à 8.0 (sachant que entre que à 6.5 ou 7 c’est l’idéal pour une maintenace à long terme)
GH : entre 6 et 7 idéalement

Un aquarium bien planté avec des racines et du bois flotté. On pourra y rajouter des roches et du gravier de taille variable, ainsi que de gros rochers érodés par l’eau.

On peut par exemple placer des plantes comme des élodées, des anubias nana attachées au décor, bolbitis etc.. on peut aussi rajouter de la mousse de java qui prendrait sur un décor, des Cryptocorynes.
On peut ajouter une litière de feuilles.

Il est toujours possible de rajouter de la tourbe dans la filtration, bien qu’une litière de feuille et toujours préférable à la tourbe et apportera un milieu bien plus interessant. Le bac sera fermé car ce sont de très bons sauteurs. On fera très bien les entretiens de l’aquarium et ceci régulièrement, car ils ne supportent pas l’accumulation des déchets organiques ce qui pourrait les rendre malades.

Alimentation

Cette espèce se nourrit principalement dans son habitat naturel d’invertébrés aquatiques et terrestres, en particulier d’insectes. Dans l’aquarium, il acceptera des aliments séchés d’une taille convenable, mais il faudra bien varier les repas quotidiens avec par exemple du vivant et du congelé : tels que des daphnies, des artémias, etc., qui donneront la meilleure coloration et vont encourager les poissons à se reproduire.

Reproduction

Ils vont disperser leurs oeufs à divers endroits de l’aquarium. Par contre les parents ne prennent pas soin des oeufs, donc si il y a d’autres habitants il se peut qu’ils soient manger, mais ils se reproduisent tellement souvent qu’il n’est pas rare de voir apparaître quelques alevins dans l’aquarium, si celui-ci est adapté à leur besoin de maintenance.

 

©AQUA débutant

 

 

Rasbora Borapetensis

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Habitat Naturel

On le retrouve dans les grands bassins du Mékong et du Chao Phraya, ainsi que dans le Mae Klong, dans l’ouest de la Thaïlande.
Il a donc une aire de répartition naturelle très importante et a également été vu au Cambodge, au Laos, au Vietnam, en Malaisie péninsulaire et en Chine. On peut également le retrouver plus loin aux Philippines et aux îles de la Sonde, notamment dans des parties de la Malaisie, de l’Indonésie, du Brunei Darussalam et de Singapour où ils ont été introduits, mais n’en sont pas originaires.

Dans son habitat naturel, on retrouve cette espèce dans les eaux polluées de certaines localités. Il montre une préférence pour les mares d’eaux calmes et peu profondes, y compris les étangs, les fossés, les réservoirs et les canaux.

Description et comportement

Il fait partie de la famille des Cyprinidés.
Adulte il mesure adulte environ 5 cm.
C’est un poisson très paisible que l’on peut associer à divers autres espèces (voir maintenance ci-dessous).
Les mâles adultes sont plus petits et plus colorés que les femelles.

A l’achat il peut paraitre un peu fade au niveau des couleurs, mais très vite dans un bac bien adapté, il arbore de très jolies couleurs.

R.borapetensis possède un liseré noir le long du flanc avec un reflet jaunâtre irisé au -dessus et en dessous de ce liseré. La dorsale est incolore, et seule la base de la nageoire caudale est colorée en rouge, contrairement à R.rubrodorsalis qui présente une tache rouge vive sur la nageoire dorsale ce qui en fait la différence, et hormis cette différence ils sont un peu similaires. La nageoire abdominale, pectorale et ventrale sont transparentes. Attention, les deux espèces sont parfois appelées communément Rasbora à « queue rouge »

Maintenance

On les maintiendra dans pas moins de 100 litres et en un banc de 10 sujets minimum car ils sont grégaires et ont besoin d’espace pour nager.

Température de 22 à 26 C°
pH: 6.0 à  7.5
GH : 6 à 7

On placera un sol sombre, l’aquarium sera bien planté avec des racines ou du bois flotté.
La filtration ne sera pas trop importante, ils ne supportent pas du tout les courants rapides.

Si vous souhaitez faire un biotope vous pourrez les associer à ces espèces :
Badis, Betta, Trichogaster, Danio, Trigonostigma, Puntius, Crossocheilus, Pangio, Lepidocephalichthys et d’autres espèces de Rasbora..

Alimentation

Dans la nature c’est un microprédateur, il se nourrit de petits insectes, de petits crustacés, de vers et d’autres zooplanctons.

En aquarium, ils accepteront des aliments séchés d’une taille convenable, mais il faudra comme pour toutes les espèces de poissons, varier les repas quotidiens avec de la nourriture vivante et/ou congelée telle que des daphnies, des artémias etc.. ils vont alors vous offrir une coloration optimale et de plus ils seront encouragés à se reproduire et seront en très bonne santé.

Reproduction

Il se reproduit dans un aquarium bien planté sans aucune intervention humaine, on retrouve parfois des petits oeufs dispersés un peu partout. Avec d’autres prédateurs dans le bac, il est possible que tout soit mangé, mais comme ils se reproduisent très souvent lorsque le bac est bien aménagé pour eux, il n’est pas rare de retrouver des alevins apparaitre dans le bac.

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Les poissons rouges en général

Les poissons rouges – Carassius auratus auratus

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Les variétés : :

Le poisson rouge, dont le vrai nom est carassius auratus auratus, comprend plusieurs variétés. Il s’agit effectivement d’une unique espèce, qui par sélection de certaines caractéristiques, a donné de multiples variétés.

Les plus connues sont les suivantes :

– Le poisson rouge commun, au corps allongé et aux nageoires courtes.
– La comète, avec une nageoire caudale plus allongée
– Le ryukin a un corps ramassé et le dos voûté, la tête plutôt pointue, une nageoire dorsale très haute, et une queue double.
– Le queue de voile à des longues nageoires, surtout la queue, qui a la forme d’un rideau plissé.
– Le queue en éventail a une très longue queue quadruple entièrement fendue.
– Le poisson œuf a un corps de forme arrondie et n’a pas de nageoire dorsale
– L’oranda a un corps massif, une tête ronde surmontée d’une protubérance (tumeur bénigne), des nageoires de petites tailles.
– Le tête de buffle et le tête de lion sont 2 variétés très proches. Ils ressemblent à l’oranda, mais n’ont pas de nageoire dorsale.
– Le « tête de lion » a le dos droit et la queue dans le prolongement du dos, alors que le tête de buffle a le dos rond, et la queue plus basse.
– Le télescope se reconnaît à ses yeux protubérants et dirigés vers les côtés. Il est à noter que ce poisson est quasiment aveugle.
– Le céleste est une variété très ressemblante, mais les yeux sont dirigés vers le haut.
– L’uranoscope (appelé aussi bubble eyes) a sous les yeux d’impressionnantes poches remplies de liquide, et au fur et à mesure que les poches se forment, les yeux se dirigent vers le haut. Il a un corps allongé, un dos plat, et n’a pas de nageoire dorsale. Les poches, si elles sont percées ne repoussent pas
– Le perlé a un corps très rond et une petite tête pointue. L’impression de perles est donnée par des écailles bombées. Si certaines écailles sont abîmées, elles repoussent plates.

Plusieurs variétés peuvent se retrouver chez un poisson car tous les croisements sont évidemment possibles.

Les poissons appelés poissons japonais dans beaucoup d’animaleries sont souvent des poissons à voiles, dont les formes ne sont pas assez affirmées pour être appelés ryukin ou queue de voile ou queue en éventail.

La couleur :

Le poisson rouge peut être rouge, orange, jaune, noir, blanc, calico (rouge, blanc et noir), argenté, bronze, incolore….

Si vous achetez un poisson de couleur avec les nageoires ou le bout des nageoires de couleur noire, méfiez-vous, il peut s’agir d’un poisson qui n’a pas encore sa couleur définitive et le noir laissera la place à une autre couleur. Effectivement, le poisson rouge naît de couleur grise, puis il devient noir, puis ce noir s’éclaircit progressivement, du ventre vers les nageoires.

L’ACHAT :

Lorsque vous achetez votre poisson rouge, choisissez le vif, dans un bac qui ne comprend pas de poisson malade (ni mort, bien entendu). Vérifiez qu’il n’a pas tendance à remonter à la surface quand il s’arrête de nager (problème de vessie natatoire) ou, qu’il ne passe pas du temps sur le sol (poisson malade). Ses écailles ne doivent pas présenter de blessure. Son ventre ne doit pas être creusé.

Si vous avez déjà d’autres poissons dans votre bac, gardez les nouveaux arrivants dans un bac de quarantaine pendant environ 3 semaines, afin de pouvoir vérifier leur bonne santé

LE POISSON ROUGE EN COMMUNAUTE :

N’achetez jamais un poisson rouge seul, il faut au minimum un duo. Il supporte très mal la solitude et aime vivre en groupe.
Les poissons rouges communs et les comètes sont des poissons très vifs, qu’il ne faut normalement pas faire cohabiter avec des variétés fragiles comme par exemple les télescopes, uranoscopes ou orandas, surtout dans un bac de taille petite ou moyenne. Effectivement, les poissons plus fragiles ou malhabiles seront stressés par ceux beaucoup plus vifs, et seront plus sensibles aux maladies. Ils peuvent aussi être blessés dans les courses-poursuites que les premières espèces citées affectionnent.

Pensez aussi que lors des distributions de nourriture, les poissons n’auront pas tous la même facilité à accéder aux aliments. Ne faites pas non plus cohabiter des poissons rouges avec des poissons d’eau chaude. Ils souffriraient de la température.

L’AQUARIUM :

Le poisson rouge est souvent le premier poisson que l’on possède ou que l’on offre à nos chères têtes blondes. Et nous avons tous en tête l’image du poisson rouge dans son bocal et qui demande peu d’entretien.

Le poisson rouge est effectivement peu exigeant quant aux qualités chimiques de l’eau (pH et dureté). Seulement, si nous voulons offrir à ce poisson un bac dans lequel il puisse vivre correctement, nous ne pouvons nous contenter de ce petit bac, trop exigu et trop vite pollué (nitrites, nitrates).

La taille du bac :

Un poisson rouge peut vivre 15 ans et atteindre une taille de 15-20 cm en aquarium (plus en bassin). Il a donc besoin de place pour pouvoir grandir normalement.

L’équipement :

Votre aquarium doit être équipé d’un bon filtre, car le poisson rouge est un gros pollueur.

Ce poisson d’eau froide a besoin d’une eau très oxygénée, donc la sortie du filtre doit être dirigée vers le haut, afin de mieux brasser l’eau en surface.

De même, un bulleur n’est pas forcément un luxe, surtout en été quand la température de l’eau augmente et que la teneur en oxygène de l’eau se réduit.

Enfin, un thermomètre placé à un niveau intermédiaire dans le bac est très utile, voire indispensable lors des changements d’eau hebdomadaires.

Les plantes :

Le bac doit être planté. Pour plusieurs raisons : D’abord les nitrates sont utilisés par les plantes ce qui permet d’être moins envahi par les algues. Ensuite, les plantes oxygènent l’eau la journée. Enfin, certaines plantes tendres sont un complément alimentaire indispensable pour ces poissons.

Les plantes décoratives et non consommables par les poissons rouges sont l’anubia, la cryptocoryne, la ludwigia repens (très jolis massifs), la fougère de java, l’echinodorus, etc.

Par contre, l’elodea (ou egeria) densa est consommée par les poissons. Elle pousse très vite, et il suffit d’en replanter un petit bout pour voir repousser une grande tige.

Il est conseillé de ne pas mettre de sol nutritif dans un bac de poissons rouges car ils passent leur temps à chercher de la nourriture dans le sol. Mais avec un peu d’engrais, les plantes poussent très bien.

Pour que les plantes poussent correctement, un bon éclairage est nécessaire.

L’eau :

Comme cela a été précisé plus haut, le poisson rouge n’est pas très exigeant quant à la composition de l’eau. Il préfère tout de même une eau à pH entre 7 et 8, et à une dureté comprise entre 10 et 16TH.

La température idéale en aquarium est comprise entre 20 et 25°C, mais le poisson rouge peut supporter des températures plus hautes (en été) ou plus basses, du moment où le changement de température se produit progressivement.

Si la température augmente trop, veillez à ce que l’eau soit bien oxygénée.

Les renseignements donnés ici sont typiques des poissons rouges, mais ne peuvent dispenser de se renseigner sur le cycle de l’azote et la mise en fonctionnement d’un bac (dont nous ne parlerons pas ici), cette procédure étant la même quel que soit le type du bac

L’entretien :

L’aquarium de poissons rouges nécessite un entretien régulier car ces poissons produisent une grande quantité d’excréments, et de nombreux petits morceaux de plantes mâchés peuvent rapidement joncher le fond du bac.

Il est donc nécessaire chaque semaine de changer environ 30 % de l‘eau en siphonnant bien le fond pour récupérer le maximum de déchets. Parfois cela n’est pas suffisant car les poissons en fouillant le sol enterrent les déchets, et il peut être utile d’aspirer les déchets dans le sol avec un petit aspirateur d’aquarium.

Il faut régulièrement vérifier l’état du filtre, et rincer les mousses par moitié avec de l’eau du bac (pas d’eau du robinet, pour ne pas détruire les bactéries présentes dans le filtre).

Pensez évidemment à vérifier la température de l’eau de remplacement, et à la traiter avec un conditionneur ou à la laisser reposer 24h avant de la mettre dans le bac.

LA NOURRITURE :

Le poisson rouge est omnivore. Il ne peut se contenter de nourriture en paillettes ou en granules. Pour le nourrir correctement, vous devez lui donner régulièrement :

De la nourriture d’origine animale : :
Il s’agit d’artémias, des vers de vase, des tubifex, que vous trouverez congelés dans les animaleries (préférez les aliments congelés à ceux déshydratés).

Les daphnies sont très bonnes pour le transit et peuvent être aussi distribuées chaque semaine.

Les végétaux :

Ils sont très importants, d’autant plus pour certaines variétés à corps court dont le transit intestinal est mauvais. Vos poissons ont besoin de végétaux.

Les épinards congelés, coupés en tout petits bouts sont très appréciés. De même, la laitue, la courgette et le concombre sont de bons aliments. Ils sont pochés puis placés dans le bac. La laitue flotte, il est donc utile de la coincer sous un décor, sous peine de la voir boucher l’arrivée du filtre. Les restes d’aliments seront retirés du bac au bout de 24h.

De même, n’oubliez pas de planter dans votre bac de l’égéria densa. Ainsi, le jour où vous n’avez pas le temps de préparer des légumes pour vos écailles, elles pourront se servir par elles-mêmes.

La distribution :

Les poissons rouges n’ont pas d’estomac et leur donner une grosse quantité de nourriture quotidienne peut leur être très préjudiciable. Il est préférable de leur donner de petites quantités plusieurs fois par jour.

Toutes les variétés n’ayant pas la même mobilité, il est aussi impératif de vérifier que tous les poissons ont à manger. Les variétés les plus malhabiles prendront très vite l’habitude de demander leur nourriture en se tenant à l’écart des plus rapides.

Enfin, il est conseillé de laisser jeûner les poissons une fois par semaine. Si vous partez en vacances, évitez les blocs vacances. Ils sont très polluants, et les poissons rouges peuvent se rendre malades en essayant d’avaler le bloc. Vos poissons peuvent rester plusieurs jours sans manger, et si votre absence est trop longue, vous pouvez toujours investir dans un distributeur que vous remplirez de granulés (pas de paillettes, elles peuvent se coller avec l’humidité).

LA REPRODUCTION :

La différenciation sexuelle :

Elle est difficile à observer en dehors de la période de reproduction. Voici tout de même les différents critères :

La femelle a le corps plus arrondi que le mâle et des nageoires plus courtes.

La séparation entre le corps et la tête est marquée chez le mâle par un léger creux alors que chez la femelle, il y a une continuité de l’arrondi.

Au niveau de l’anus, on peut observer une (très) petite protubérance chez la femelle, et un (très) petit creux chez le mâle.

En période de reproduction, le mâle présente des boutons de noces sur les opercules branchiaux et la base des nageoires pectorales. La nageoire dorsale peut devenir légèrement granuleuse.

La reproduction :

Il faut un aquarium de 150L minimum (le double pour les variétés de haut lignage), avec une eau très propre. Le bac doit être peu profond.

Pour simuler le printemps, la température peut être légèrement élevée (+3°C avec un maximum de 26°C) et la luminosité augmentée. Le bac doit contenir des plantes, de préférence à larges feuilles.

Il est préférable d’avoir 2 mâles pour 1 femelle car la femelle pond beaucoup d’œufs et un seul mâle peut ne pas suffire à les féconder.

La cour peut durer plusieurs jours. Le mâle poursuit la femelle en lui tapotant les flancs ou la pourchasse dans tout le bac.

La ponte a généralement lieu au petit matin, mais peut se prolonger sur plusieurs heures avec des épisodes de cour entre chaque ponte. Lorsque les œufs sont pondus et fécondés, les parents doivent être retirés car les œufs sont un repas très apprécié par les poissons affamés. Les œufs vont éclores au bout d’environ 6 jours.

Quelques jours plus tard, les alevins nagent, il faut alors penser à les nourrir, avec par exemples des nauplius, du jaune d’œuf réduit en poudre ou des infusoires. Il est important que les alevins aient à manger très souvent, mais une suralimentation entraînerait une pollution de l’eau. De toute façon une partie de l’eau doit être changée tous les jours. 2-3 jours plus tard, on peut passer à une nourriture légèrement plus grosse, en sachant que les aliments ne doivent pas dépasser en taille celle des yeux des alevins.

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Respect du poisson rouge

Nombreux sont ceux qui viennent partager la passion des aquariophiles les plus acharnés en débutant avec un ou deux poissons rouges… Ces derniers ont en effet pour leur grand malheur la faculté de survivre à des conditions largement inadaptées, et les médias contribuent, ente autres, à diffuser l’intolérable image du poisson rouge dans sa boule. Les préjugés ont la vie dure… Vous comprendrez très vite, en vous donnant la peine de poursuivre votre lecture, qu’il mérite bien mieux que cela.

Vous ne trouverez pas dans cet article un catalogue des (nombreuses) variétés du Carassius Auratus qui, rappelons-le, a été „domestiqué“et sélectionné depuis plus de 2500 ans, mais un certain nombre d’informations qui ont pour but de mieux le connaître dans son ensemble et donc mieux le respecter.

L’origine du poisson rouge est sans nul doute asiatique, mais il a colonisé des biotopes entiers au détriment des espèces locales grâce à ses facultés d’adaptations ! C’est un proche cousin de la carpe, de laquelle on le différencie par l’absence de barbillons chez le poisson rouge.

Maintenu dans des conditions adéquates, il peut vivre une vingtaine d’années, certains spécimens ayant plus de 40 années de vie à leur actif ! Vous comprendrez pourquoi les personnes qui se targuent d’avoir gardé en vie un poisson rouge pendant 4 ou 5 ans dans une boule sont loin de s’imaginer avoir fait subir un calvaire à leur animal… Parfois par manque d’informations, parfois par manque de respect total pour le poisson en lui-même (et oui, ça existe…). De même, sa taille plus que respectable lorsqu’il est maintenu en bassin comparé à sa taille en aquarium suffit à nous persuader de la nécessité d’un litrage bien plus conséquent que celui que l’on veut bien lui attribuer en général… Du simple au double !

A ce genre d’évidences, on oppose encore bien trop souvent des arguments du type „il grandit en fonction de l’aquarium, donc si le bac est petit le poisson restera petit « sous-entendu » « il suffit d’un petit volume puisqu’il ne grandira pas“ . Or des poissons dont la croissance est tronquée voient leur espérance de vie diminuer d’autant… Et cela n’est pas sans rappeler, il n’y a pas si longtemps encore, ces pauvres Chinoises de certaines régions, dont on bandait les pieds pour stopper leur croissance : on peut assimiler cela à de la mutilation.

Ce que l’on voit encore trop souvent !

Du fait de sa rondeur même, la boule est à proscrire pour toutes les écailles : c’est extrêmement stressant pour le poisson de pouvoir être vu de tous côtés.

Les très faibles volumes, boules comme petits aquariums, ont en commun un équilibre plus que précaire : les températures varient trop vite, la moindre pollution extérieure (nicotine, pulvérisations de produit etc…) peut avoir des conséquences dramatiques, et les pollutions internes (déchets des poissons, nourriture) s’accumulent si vite qu’elles n’en sont pas moins graves. Qui plus est, beaucoup plus grave encore, la faible surface de l’eau rend les échanges gazeux quasi inexistants, limitant l’oxygène alors que le poisson rouge en a grand besoin…

Est-il utile de revenir sur le problème de la taille du bocal par rapport à celle du poisson rouge adulte ? Imaginez-vous dans des chaussures de pointure 23 depuis votre plus jeune âge… vous comprendrez aisément où je veux en venir.

Vers une meilleure maintenance du poisson rouge

La cuve

Elle ne doit pas faire moins de 100l pour deux à trois poisson rouges, selon les variétés, ni même pour un seul car ils ont besoin d’un espace de nage minimum. Je vois déjà les réfractaires ricaner en lisant cela… Développons, alors : le poisson rouge atteint la taille de 18 cm en moyenne en aquarium, contre près de 40 cm en bassin, de la tête à la base de la queue, sans compter la queue elle-même! Eh oui, nous parlons bien de ce petit mignon que animaleries ou foires vendent dans les 4-5cm…

C’est un poisson qui a besoin de nager et qui, sociable, se sentira mieux en groupe à défaut d’être véritablement grégaire. En outre, comme il s’agit d’un poisson à dominante herbivore, c’est un gros pollueur. Qui dit pollution dit nitrates, donc mort certaine à plus ou moins long terme dans des petits volumes qui plus est bien souvent mal équipés. Il est donc nécessaire de prévoir un minimum 50l par poisson, selon l’espèce. CQFD

La température 

Elle se situe idéalement autour des 18°, même si le poisson rouge supporte quelques pics à 25° maximum. Dans ce cas, il est absolument nécessaire de disposer d’un aérateur pour augmenter le taux d’oxygène dans le bac (voire dans le bassin pendant les périodes de canicules que nous commençons à connaître en France).

Rappelons d’ailleurs que le poisson rouge le moins „évolué“/sélectionné passe sans problème l’hiver dehors pour peu que le bassin ait une profondeur suffisante (100cm) pour rester hors gel au fond. Les poissons japonais ou à voiles, doivent, eux, passer l’hiver à l’intérieur vers 12-15°. Comme tous les poissons, il est sensible aux chocs thermiques, et les changements d’eau doivent se faire à une température proche ou au goutte à goutte (cf article sur l’acclimatation et les changements d’eau dans la rubrique eau)

La dureté

La dureté et le pH importe peu au poisson rouge qui ‘adapte aisément si l’acclimatation est faite correctement ( nous y reviendront ou lien vers le paragraphe ? ). Il apprécie cependant une eau plus dure que acide.

L’éclairage

Surtout précieux pour les plantes, l’éclairage est aussi nécessaire aux poissons pour marquer des rythmes jour/nuit. Sa puissance en watts a moins d’importance que la quantité de lumens (cf article sur l’éclairage) qu’il fournit, car pour le même nombre de watt, les lumens varient sensiblement.

Néanmoins, le calcul des watts par litre d’eau permet d’avoir une idée approximative. Sa puissance dépendra des exigences des plantes, pouvant varier de 1w/2l d’eau (éclairage intense) à 1w/4l d’eau (éclairage faible), sur une durée de 12h par jour consécutives sous peine de voir apparaître des algues ou de troubler les poissons.

La filtration

Elle se doit d’être conséquente : pour des poissons tropicaux dits „d’ornementt“, on parle de 3 fois le volume du bac/ heure. Pour le poisson rouge, il doit être d’au moins 4 à 5 fois le volume/heure !

La nourriture

Il est bon de nourrir en très petites quantités, plusieurs fois dans la journée, avec des jours de diète salvatrice. Cela, associé à une alimentation adaptée, évite bien des soucis de vessie natatoire.

Bien que omnivores, ce sont avant tout des brouteurs d’algues. Cela leur a valu une autre triste réputation : celle de ne pouvoir être maintenus qu’avec des plantes artificielles… car dévoreurs et destructeurs de vraies !

Pourtant, ils en ont un réel besoin nutritionnel, et une simple mais régulière distribution de concombres, laitue bouillie, épinards, petits pois ou flocons pour poissons végétariens permet de conserver des plantes dans le bac…

Les plantes

Indispensables à l’esthétique du bac, ainsi que pour leur rôle non négligeable qui fait office de cachettes, de dénitrateurs anti-algues naturels, de l’oxygène qu’elles apportent dans une faible mesure (et dans certaines conditions), elles ne conviennent évidemment pas toutes pour le bac de poissons rouges, ne serait-ce qu’en raison de la température.

On évitera aussi les plantes trop tendres ou fragiles, et on privilégiera les plantes qui ne puisent pas leur nourriture dans le sol afin d’éviter d’installer un sol nutritif qui pourrait être balayé par les poissons rouges.

Quelques exemples :

la cérotophyllum démersum, sans système racinaire, qui peut s’utiliser comme rideau ou comme plante flottante et qui se plie à toutes nos volontés ou presque.

les anubias, rarement « goûtées » par le poisson rouge car plante dure (attention, le rhizome ne doit jamais être enterré),

les élodées,

quelques crypto parmi celles qui résistent à l’eau froide (affinis par ex)

Cette liste est bien évidemment non exhaustive et vous trouverez sur le site de tropica.com un catalogue des espèces aquatiques avec leurs exigences (T°, éclairage etc…)

Le sol

Installer un sol nutritif de type terreux sous le gravier serait passer outre le comportement fouisseur des poissons rouges qui passent une grande partie de la journée à retourner le gravier. A moins de prévoir un grillage en plastique pour retenir le sol nutritif, c’est la meilleure solution pour retrouver son bac totalement noir et boueux en rentrant le soir…

Le sable, ou gravier, doit être de granulométrie moyenne, il est bon d’éviter au maximum les couleurs artificielles et les quartz qui ont tendance à être coupants. L’idéal est le gravier de Loire par ex .

L’entretien courant

Rien de très compliqué, tout se jouant (ou presque) dans la régularité :

Quotidiennement, observation surtout au nourrissage, pour le plaisir avant tout mais qui permet également de déceler des individus à comportements suspects, possibles symptômes de maladie.

Changements d’eau hebdomadaires, au maximum deux fois par mois, allant du 10ème au tiers du bac, le tout selon la densité de population.

Nettoyage des masses filtrantes tous les deux mois environ, sauf si encrassement précoce (dans ce cas, chercher la cause : surpopulation, sur-nourrissage ?)

De temps à autre, tester les nitrates (avant l’introduction d’un nouvel arrivant, par ex).

Elobulle pour AQUA débutant

Labéo Erythrurus

Nom scientifique : Labeo erythrurus

Nom commun : Labéo gris, labeo varié, petit Labéo (se qui est plus rare, car c’est la plus petite espèce de Labéo !) et Labéo a nageoires rouge.
Origine : Asie : Thaïlande principalement peut se situer autour de ce pays.
Taille : 12 à 14 cm, 15 cm étant le maximum pour cette espèce.
pH : de 6 à 7.5
 : 22 à 32 °C maximum !
TH : 10 à 24 °
zone : Fond

Volume : 150 litre étant un minimum pour 1 seul individu, 2 individus à partir de 200 litres.

Alimentation : Omnivore, mange tout ce qui est comestible et qui rentre dans sa bouche, il mange beaucoup, donc fournir de larges doses, il mange flocons qui coulent, nourriture vivante idéale : les alevins guppys et nourriture congelée, il préfère les vers de vase.

Comportement : Calme pas rapport à un bicolor, il est sociable, cohabite avec les espèces actives et non fragiles genre characidés, ancistrus ou autres genre cichlidés, actif le jour il peut-être aussi actif la nuit, ne vous inquiétez pas si il s’arrête tout à coup de nager et que son corps monte de 2 à 3 cm avec la queue qui touche un peu le gravier, ce comportement est normal, il peut très bien vivre seul ou en groupe !

Dimorphismes sexuels : Peu apparent ! Mâle plus svelte et nageoire anale bordée de noir.

Reproduction : Très difficile, les individus ayant un âge minimum de 1 ou 2 ans !!! Gros volume nécessaire, 400 litre pour 4 individus avec 1 seul mâle ! Il peut se reproduire en aquarium grâce à une manipulation génétique, en injectant des hormones sexuelles de carpe.

Autres : Les albinos ont un comportement encore plus calme et grossissent moins vite et une remarque a était faite a ce sujet, il est moins gros et ça, je ne sais pas pourquoi ?

Photos de mes albinos et erythrurus :

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Fiche de : characidé coco
© Textes et photos : characidé coco pour Aqua-débutant

Crossocheilus oblongus (siamensis)

CROSSOCHEILUS SIAMENSIS

appelé maintenant crossocheilus oblongus

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Même si la plupart des poissons « mangeurs d’algues » vendus en animalerie sont originaires d’Amérique du Sud,il existe une espèce facile et parfaitement adaptée aux bacs asiatiques.

Nom commun : Mangeur d’algues siamois

Origine : Asie du Sud-est

Famille : Cyprinidés

Taille : 15cm

Espace de nage : Milieu et fond

Description : Corps fusiforme, nageoires transparentes, une ligne noire va du museau jusqu’au bout de la queue.

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Dimorphisme sexuel : Le mâle est légèrement plus svelte que la femelle,mais il est très difficile de faire la différence.

Exigences : De par sa taille ce poisson nécessite un bac d’au moins 200L. A par ça (et le fait qu’il soit difficile de reconnaitre les VRAI crossocheilus des faux crosso) il ne pose aucune difficulté : La qualité de l’eau n’a pas une grande importance (pH 5.5 à 8, entre 6 et 20° dGH, température 23 à 28°C) et il accepte tout les types d’aliments. D’ailleurs, il ne faut pas introduire ce poisson juste dans le but d’éradiquer les algues, car leur efficacité à ce sujet dépend beaucoup des individus (les miens par exemple préfèrent nettement les aliments secs et congelés…). Il préfère un bac bien planté.

Comportement : Les sujets élevés seuls peuvent devenir agressif avec le temps, il faut donc en maintenir au moins 2 ensemble (et même plus si la taille de l’aquarium le permet). Dans ces conditions,il cohabite bien avec les autres poissons,les miens se laissaient même embêter par mon Garra Taeniata 2 fois plus petit! Il arrive aussi que les crosso se « chamaillent » entre eux(cela ne pose aucun problème).

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Reproduction : Elle n’a jamais été réussie en aquarium.

Signes distinctifs : Il existe un certain nombre d’espèces ressemblant beaucoup à crossocheilus siamensis, mais n’ayant pas toujours le même caractère paisible. On peut distinguer le « vrai » crosso gràce à sa ligne latérale noire, qui part du nez jusqu’au bout de la nageoire caudale, ainsi qu’à ses nageoires transparentes. De plus, contrairement à certaines espèces telles que Garra taeniata, la ligne latérale noire n’est pas surmontée d’une bande brune ou dorée, elle se détache juste entre le gris clair du dos et le ventre blanc.

Garra taeniata

 

Il existe d’autre faux siamois, tels que Epalzeorhynchus kallopterus par exemple.

Fiche de : Pleco3
© Textes et Photo : Pleco3 pour AQUA débutant