Aspidoras Spilotus

somik-aspidoras

Habitat naturel..

On le retrouve dans le nord-est du Brésil.

Il provient du bassin hydrographique du rio Acaràu, état de Ceara, au brésil.

Comme quasiment tous les poissons du genre Aspidoras, il provient de cours d’eau assez large et vit en commun.

Description et comportement

Il fait partie de la famille des Callichthyidés. on l’appelle parfois encore le C125
Adulte il mesure 4 cm à 5 cm maxi

Les femelles ont tendance à devenir plus grandes et sexuellement matures elles sont sensiblement plus rondes et plus larges que les mâles, surtout lorsqu’elles sont gravides.
Il vit en groupe car c’est un poisson grégaire.
Il possède une forme allongé. Son corps est vert et orné de nombreuses taches et
de marbrures noirs, les nageoires sont incolores, à l’exception du premier rayon des pectorales, de couleur blanche. Le ventre est clair. La bouche terminale est composée de barbillons.

Se déplacent à plusieurs en pleine eau ou le long des vitres de l’aquarium. Ils sont très peureux et vont apprécier un aquarium bien planté.

Maintenance

Température : 22 à 28°C
pH : 6.0 à 7.5
GH : 3 à 12

Idéalement, utilisez un substrat de sable fin, bien que le gravier arrondi soit une alternative acceptable à condition qu’il soit scrupuleusement propre et surtout non coupant.

Nourriture

Les Aspidoras spp. sont des omnivores en quête de nourriture et accepteront la plupart des aliments séchés qui coulent, ainsi que les petites variétés vivantes et congelées telles que les larves de chironomidés (vers de vase), Tubifex, etc.

Une alimentation variée assurera aux poissons un état optimal.

En aucun cas, ils ne devraient être censés survivre grâce aux «restes» des autres habitants de l’aquarium ou se fier à «nettoyer» l’aquarium.

Reproduction

Même reproduction que pour les Corydoras

©AQUA débutant

Gastromyzon Viriosus

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Photo Source

Habitat naturel

Originaire de la Rivière Tatau dans l’État central du Sarawak, Bornéo Malaisien. Sa localité type est la rivière Sungai Sawi au nord de Bornéo.

Tous les individus du genre sont endémiques de Bornéo et plus de la moitié, sont limités à un seul bassin ou sous-bassin fluvial.
Les Gastromyzon spp. sont des habitants de cours d’eau rapides et peu profonds contenant de l’eau claire saturée en oxygène. Ils ont été enregistrés du niveau de la mer, à 1350 m d’altitude dans les régions montagneuses de Bornéo.

Ils habitent généralement des cours rapides et se trouvent souvent au-dessus ou en dessous des cascades, et se tiennent face à l’écoulement de l’eau de façon à ne pas être emportés.
Les substrats sont généralement composés de gravier, de roches, de rochers ou de substrat rocheux recouverts d’un riche biofilm formé d’algues et d’autres micro-organismes.

Les plantes aquatiques sont rares et bien que la végétation riveraine puisse être présente, ces loches ont tendance à être plus abondantes dans les zones partiellement ou entièrement ombragées.

Description et comportement

Les femelles sont plus lourdes et un peu plus grosses et rondes que les mâles, si on les regarde par dessus.
Il fait partie de la famille des Gastromyzontidés.

Adulte il mesure environ 6 cm.

Poisson assez paisible, quoi qu’ils peuvent être pour certains sujets territoriaux, lors de la distribution de nourriture.

Attention, c’est un poisson assez fragile à l’acclimatation. Bien l’acclimater en douceur sur quelques heures, Il est important de ne pas se précipiter pour le mettre dans le bac.

Maintenance

Un petit groupe de 4 ou 5 dans un volume de 72 litres au minimum.

pH : 6 à 7,5
GH :10 à 15
Température : 20 à 25°C

Il est très important de garder l’eau propre et bien oxygénée. L’indication d’utiliser d’un filtre surdimensionné est une exigence minimale, il doit pouvoir filtrer 10 à 15 fois par heure le volume du bac.

Le sol sera constitué de gravier et/ou de sable, voir les deux. On rajoutera des roches et des pierres de différentes tailles et des racines.

Les plantes aquatiques peuvent être utilisées telles que Microsorum, Crinum et Anubias spp. Ces dernières sont particulièrement utiles car leurs feuilles ont tendance à attirer la croissance des algues et à fournir une nourriture supplémentaire pour nos habitants.

Il est important de rajouter cette espèce dans un bac déjà mature car l’eau doit être  bien stable au niveau des paramètres, et de plus, c’est une espèce qui se nourrit de biolfilm ,il donc important d’en avoir dans le bac.

Par contre le bac va devoir être fermé, car c’est une espèce  qui grimpe sur les vitres et pourrait sortir du bac et mourir si elle est maintenue dans un bac ouvert.
On peut les mettre dans un bac (si le volume est plus important) avec des petits Cyprinidés pélagiques tels que  des Tanichthys, Danio et Rasbora ou de petits barbus, des gobies des cours d’eau des genres Rhinogobius, Sicyopterus et Stiphodon, ainsi que les poissons-chats rhéophiles comme Glyptothorax, Akysis et Hara spp., si le volume le permet bien entendu..

Les G. viriosus peuvent pour certains être assez territoriaux, donc attention si on rajoute des poissons de fond qu’il y ait assez d’espace, et surtout bien choisir l’espèce compatible qui va cohabiter avec eux dans le fond.

Nourriture

On laissera les petites algues vertes (Aufwuchs) se développer sur les parois, décors, vitres etc.. sauf sur la vitre de devant..

Les premiers jours on leur donnera une nourriture vivante ou congelée,type larves de moustiques, cyclops, daphnies etc.. car ce sont des sujets sauvages. Par la suite on pourra varier avec de la nourriture sèche mais toujours de bonne qualité c’est très important. On pourra donner aussi des cachets de fond à base de Spiruline. l’importance sera de diversifier la nourriture.

Ne pas hésiter de temps à autre à donner un petite tranche de concombre ou de courgette.

Reproduction

Pour le moment nous n’avons pas de précision et pas d’infos précises sur la reproduction en aquarium..  A suivre..

©AQUA débutant

Le Corydoras Eversi

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Habitat Naturel..

Il est originaire de la région de Goias, et on le retrouve dans les affluents du rio Araguaia.

Dans la nature on le retrouve sur des bancs de sable blanc de cours d’eau à courant rapide.

Description et comportement

Il fait partie de la famille des Callichthyidés.
Adulte il mesure environ 5 cm. On l’appelle encore parfois sous le nom de C65.

Sa couleur de fond est crème et sa robe est parsemée de fines taches noires arrondies. Le premier rayon de la nageoire dorsale est fumé. Les nageoires pectorales sont elles, légèrement teintées d’orange et l’opercule est rosé, ce qui fait que cette espèce peut tout à fait être confondue avec le Corydoras Sterbaï.

Ils aiment se déplacer en petit groupe de 3 ou plus pour chercher de la nourriture sur le sol.  Attention c’est un poisson très peureux, au moindre mouvement ou bruit important, il se sauve immédiatement à la recherche d’une cachette.

Maintenance

Minimum un aquarium de 72 litres par 6/8 sujets de la même espèce, c’est un poisson grégaire.

Température : 25 à 28°C
pH : 6.5/7,5
GH : 8 à 12
Durée de vie : jusque 15 ans dans de bonnes conditions, paramètres d’eau et de volume adapté, nourriture de qualité, changement d’eau effectué régulièrement etc..

La filtration sera importante les corydoras aiment une filtration forte, on peut même rajouter une pompe pour recréer un courant naturel des fleuves d’où ils proviennent.

On peut le maintenir avec des petites espèces en bac d’ensemble classique.
Attention de bien adapter le volume du bac en fonction du nombre d’habitants que l’on veut maintenir.

On fera un bac très bien planté avec beaucoup de cachettes : racines, roches non calcaire etc.. car il est très craintif et il a besoin d’avoir de bonnes cachettes pour se sentir en sécurité lorsqu’il s’y abrite à toute vitesse.

Alimentation

Ils sont omnivores et accepteront la plupart des aliments séchés au fond du bac, pastilles pour poissons de fond,  ainsi que de petites variétés vivantes et congelées telles que des vers rouges des Tubifex, des artémias etc..

En aucun cas, le Corydoras quelle que soit l’espèce, peut survivre avec des « restes » d’autres habitants de l’aquarium ou encore les voir comme « l’équipe de nettoyage » de l’aquarium comme je peux parfois entendre ou le lire. Attention, ils en mourraient et de faim, ce qui est vraiment horrible pour eux. Ils ont vraiment besoin d’une nourriture avec des aliments de très bonne qualité et surtout variés, au même titre que les autres habitants de votre bac, et ne feront jamais le nettoyage du sol de votre bac c’est totalement faux ! même si ils mangeront quelques restes au sol, mais juste pour le reste de nourriture des autres, il ne mangeront jamais aucun déchets du sol qui s’accumulent..

Reproduction

Souvent cela se passe naturellement dans le bac sans aucune intervention humaine, surtout si le bac est bien planté avec beaucoup de cachettes.

Les œufs sont souvent déposés sur les vitres de l’aquarium ou encore les plantes, plus rarement aux racines, mais cela peut parfois se faire aussi.

La plupart des éleveurs ajoutent quelques gouttes de bleu de méthylène ou un ou deux cônes d’aulne à cet endroit afin d’empêcher le développement d’un champignon sur les oeufs. Ce n’est pas du tout obligatoire, j’ai des naissances dans mon bac sans aucun rajout de produit.

L’incubation dure normalement 3 à 4 jours et une fois que les alevins ont complètement absorbé leur sac vitellin, ils peuvent accepter de petits aliments vivants : des nauplies d’artémias ou des cachets de fond écrasés finement.

©AQUA débutant

Corydoras Multiradiatus

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Photo source

Habitat naturel

Il est originaire des affluents du bassin nord-ouest de l’Amazone en Équateur et au Pérou.

On peut retrouver parfois cette espèce en petits groupes dans des affluents plus petits et des plans d’eaux stagnantes tels que : des petits cours d’eau, des bras morts et des petits lacs.

Description et comportement

Il fait partie de la famille des Callichthyidae.
Adulte il mesure entre 8 et 10 cm.

On l’appelle aussi le Brochis à nez plat. Il fait maintenant partie des Corydoras.

Les femelles adultes sont visiblement plus rondes. Elles ont un corps plus haut et deviennent légèrement plus grandes que les mâles.
Les épines des nageoires pectorales raides sont capables de percer la peau humaine et une piqûre peut être très douloureuse. Vous devez donc être prudent lorsque vous les manipulez. On pense que les sécrétions des glandes axillaires à la base de chaque colonne vertébrale peuvent même être légèrement toxiques ou venimeuses.

Le haut du corps est de couleur vert/bleuté avec un fond irisé un peu jaunâtre qui ressort bien sous certaine lumière du bac.
Il se comporte comme tous les Corydoras, un peu timide, et file vite se cacher à la moindre alerte. Il vit en groupe, c’est un poisson grégaire.

Leur taxonomie peut prêter à confusion et on pense également qu’il existe de nombreuses espèces non décrites. 

Ils sont des respirateurs d’air facultatifs et possèdent un intestin modifié, hautement vascularisé, qui a évolué pour faciliter l’absorption de l’oxygène atmosphérique et favoriser la survie dans des environnements pauvres en oxygène. Dans l’aquarium, vous les verrez parfois remonter à la surface pour prendre des gorgées d’air.

C. Multiradiatus peut être distingué d’autres espèces ex-Brochis par le museau étendu et ses 17 à 18 rayons pour sa dorsale. Tous les autres membres du genre Corydoras ainsi que les Aspidoras et Scleromystax, sont étroitement apparentés, et possèdent uniquement 6 à 8 rayons pour la dorsale.

Maintenance

On maintien cette espèce en groupe de 6 minimum dans pas moins de 240 litres.

Température :  entre 20 et 26C° (ne jamais prendre les extrêmes des paramètres qui restent pour du tolérable sur une petite période) 25 étant une bonne alternative pour du long terme.
pH : entre 6 et 7,5
GH : 3 à 12

Il sera aussi important qu’ils aient un bac avec un sol à base de sable fin (style sable de loire) ou alors avec du gravier non coupant, surtout pour éviter qu’ils se coupent les barbillons.

Pour le décor, on met en place des cachettes, comme pour tous les Corydoras, qui restent malgré tout de grands timides et se sentent plus en sécurité et moins stressés, si ils peuvent vite aller se cacher sous une pierre ou une racine. Si il y a beaucoup de plantes cela est également rassurant pour eux.

Une bonne oxygènation du bac est importante comme pour toutes les espèces de Corydoras. Un filtre bien adapté sera indispensable.

Nourriture

On peut donner des cachets pour poissons de fond. « Bien qu’ils mangent des restes de paillettes aussi et aident  certes, un peu à maintenir le sol plus propre, ils ne feront jamais le ménage à votre place pour le sol, et ne mangent aucun détritus. Si on ne les nourrit pas correctement, ils peuvent mourrir de faim à manger uniquement les restes des autres habitants qui tombent sur sol » On peut également donner une tranche de courgette pochée de temps à autre.

Et, par-dessus tout, ils se délectent des vers rouges, artémias, tubifex etc..  vivants ou congelés, à donner de temps en temps. Ils adorent ! il est très important de varier la nourriture comme pour tous les autres habitants du bac.

Reproduction

Comme pour toutes les espèces de Corydoras, ils se reproduisent sur substrat découvert . Je vous conseillerais de laisser faire la nature, il n’est pas rare de voir des petits apparaître dans le bac quand on possède un petit banc de la même espèce de Corydoras.

©AQUA débutant

Stiphodon Percnopterygionus

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Photo source

Habitat naturel

Les sujets de ce genre habitent presque exclusivement des ruisseaux côtiers situés sur des îles tropicales, souvent volcaniques, avec des habitats typiques situés au-dessus de cascades ou de cataractes.

Cela les rend inaccessibles à la majorité des poissons, bien que d’autres gobies du genre Sicyopus apparaissent souvent de manière syntopique, parfois à côté de deux  ou trois espèces de Stiphodon. 
Les crevettes et les escargots néritides sont les invertébrés les plus courants retrouvés.

Le gradient des cours d’eau varie en fonction de la localité et Stiphodon spp. habitant au-dessus des cascades les plus rapides et/ou vivant au-dessus des chutes d’eau manquent généralement de rayons / épines dorsaux étendus, plus la première nageoire dorsale est arrondie et a environ la même hauteur que la deuxième nageoire dorsale.

En revanche, ceux qui possèdent une première nageoire dorsale plus grande avec un ou plusieurs rayons étendus (caractères généralement plus apparents chez les mâles) ont tendance à vivre dans des cours d’eau à mouvement lent et à ne pas escalader les cascades dans leur cycle de vie (Watson, 2008).

S. percnopterygionus fait partie de ce dernier groupe et se rencontre généralement dans des biotopes à faible gradient, caractérisés par des rapides relativement larges et des chutes d’eau lentes à moyennes ou par des tronçons interrompus par des mares et de petites cascades dans certains cas.

Les endroits sont constitués de substrat rocheux avec des amas éparpillés de roches et de rochers. Bien que la végétation au bord du cours d’eau et la litière de feuilles submergée soient des plantes aquatiques courantes, elles ne sont pas vraiment présentes.
La gamme de tailles de substrat choisie par les femelles semble également être considérablement plus étroite que celle des mâles dans certains cas, de sorte que la répartition des ressources peut se produire entre et/ou au sein des espèces en fonction de la localité.

Les habitats les plus favorables contiennent tous une eau très claire et bien oxygénée qui, alliée au soleil tropical, facilite le développement d’un biofilm riche qui recouvre les surfaces immergées.
Ils colonisent ces niches dans l’environnement en raison de l’aspect de leur morphologie ce qui leur permettent à la fois de s’en servir comme source de nourriture, et d’utiliser une stratégie de sélection remarquable.

Un habitat typique de Stiphodon spp. sur l’île d’Okinawa, au Japon

Stiphodon-habitat-Okinawa-Japan-1

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Description et comportement

Il fait partie de la famille des gobidés.
Adulte il fait entre 3 et 3.5/4cm

Comme chez tous les membres du genre, le dimorphisme sexuel est assez prononcé les mâles qui restent plus petits et sont principalement de couleur bleue, mais la plupart commencent à prendre une apparence jaune vif à orange une fois qu’ils atteignent environ 25 mm.

D’après les observations en aquarium, certains restent dans cette phase de couleur jaune pour le reste de leur vie, certains redeviennent bleus après une période, et quelques-uns ne développent jamais de pigmentation jaune.

Les raisons en sont encore inconnues et les mâles des deux phases de couleur sont apparemment capables de se reproduire.

Une caractéristique commune à tous les mâles, quelle que soit leur taille, est la première nageoire dorsale noire, qui peut apparaître rouge si le poisson est stressé.

Les femelles sont relativement plates et ressemblent beaucoup à celles de certaines autres espèces , avec une coloration de base pâle et deux bandes latérales sombres.

Aucune écaille à bord sombre n’est visible sur les flancs, sauf si un individu est stressé ou excité.

Deux autres séries de marques sombres s’étendent de la face des yeux sur la surface dorsale et sont disposées de manière approximativement linéaire jusqu’à la première nageoire dorsale où elles se confondent, puis se poursuivent sous la forme d’une seule ligne de taches sur le pédoncule caudal. 

Ils peuvent être ajouter à un bac communautaire à condition de choisir avec soin les cohabitants de ces derniers.

Les espèces pacifiques de taille similaire qui peuplent naturellement les cours d’eau bien oxygénés telles que les TanichthysMicrodevario ou des espèces plus petites de Danio seront les meilleurs choix pour le niveaux supérieur et milieu du bac, mais il est toutefois possible de les maintenir avec  des petits poéciliidés et des crevettes d’eau du genre Caridina et Neocaridina .

Les autres habitants du fond du bac peuvent inclure des petites loches du genre telles que : les GastromyzonPseudogastromyzonBarbucca..

Évitez ceux qui se nourrissent de manière agressive, comme beaucoup de Schistura spp.

Il est préférable d’omettre complètement les gros poissons, bien que dans les grandes installations, il soit possible d’ajouter quelques espèces de surface non prédatrices, tandis que la majorité des cichlidés et autres poissons territoriaux habitant les parties les plus basses devraient être complètement évités.

Les mâles ont tendance à être un peu territoriaux, en particulier lors de la reproduction, mais plusieurs peuvent être gardés ensemble à condition de disposer d’un espace suffisant et avec une nourriture appropriée, ainsi que d’autres gobies vivant dans les ruisseaux , tels que Sicyopus , Sicyopterus , Rhinogobius ou Schismatogobiusspp. qui feront aussi de bons compagnons avec un volume de bac adequat dans ce cas bien entendu..

Bien que les mâles ne soient pas nécessairement grégaires, ils ont tendance à exister en groupes lâches, ce qui signifie qu’un seul mâle avec deux femelles ou plus constitue le minimum recommandé pour une bonne cohabitation.

Les femelles de différentes espèces vont se regrouper mais les mâles semblent capables de les différencier.

Maintenance

Il est possible de maintenir deux sujets dans un bac de 60 litres max.
Si on veut partir sur un groupe il faudra alors prévoir un bac plus volumineux pour le bien être de l’espèce.

Température entre 22 et 28 c° (25C°)
pH : entre 6,5 et 7,5 (7)
GH : entre 3 et 12 (7/8)
(cela reste des paramètres entre le minimum temporaire possible et le maxi temporaire possible pour du cours terme, pour du long terme on choisit toujours les paramètres adaptés)

Dans la nature, cette espèce subit une brève période de refroidissement entre décembre et avril, au cours de laquelle la température de l’eau tombe à une température comprise entre 15 et 19 ° C 

De plus une agitation de surface accrue est nécessaire pour maintenir les niveaux d’oxygène dissous vers la limite supérieure 27/28C° (même pour une situation temporaire).

On préconise un débit de 8 à 10 fois le volume du bac au niveau du filtre,  par heure pour une bonne maintenance.

Le substrat de base peut être constitué de gravier, de sable ou d’un mélange des deux auxquels il convient d’ajouter une couche de roches et de cailloux usés par l’eau de différentes tailles. On y rajoutera de nombreuses cachettes surtout si on possède plusieurs mâles dans le bac. Ces derniers ont l’habitude de s’enfoncer dans le sable pour y dormir et changent d’endroit régulièrement. Il n’est pas rare de retrouver des femelles dans les petits terriers réalisés par les mâles lorsqu’ils sont vides. On placera les roches ou gros cailloux sur la base même de l’aquarium avant d’y rajouter le substrat pour éviter tout effondremment des pierres ou roches qui pourraient casser le bac lors de l’enfouissement de l’espèce dans le substrat.

Des racines seront aussi dans le décors du bac, si il y a des algues c’est plus que bien, ils vont s’en délecter.

Les plantes aquatiques peuvent être utilisées mais plutôt resistantes telles que  Microsorum , Crinum et Anubias, susceptibles de donner de meilleurs résultats. Leurs feuilles ont tendance à attirer les algues.

Bien que des changements d’eau hebdomadaires de 30 à 50% du volume du bac soient essentiels, le reste du bac ne doit pas être maintenu vraiment trop propre car les algues doivent pouvoir se développer sur toutes les surfaces, à l’exception de l’avant du bac qui doit rester joli visuellement bien entendu, mais par ici ou par là ils faut les laisser.

Il est important d’introduire les Stiphodon Percnopterygionus dans un bac déjà mature.

Nourriture

Stiphodon spp. sont des brouteurs d’algues spécialisés se nourrissant d’algues benthiques et de micro-organismes associés. Ils possèdent des pièces buccales extrusibles sous-minérales avec une denture conçue à cet effet, y compris les dents régénératives.

Dans l’aquarium, certains produits séchés coulants et de petits aliments à base de viande, tels que le vers rouge vivant ou congelé, peuvent être acceptés mais ne doivent être donnés que de manière irrégulière, car l’intestin allongé est spécifiquement conçu pour traiter les matières végétales.

Il est donc difficile à nourrir, car les algues sont sa principale nourriture de base. il est préférable donc que la bac soit mature avec assez d’algues à brouter. On peut toujours cultiver dans un bac à part très éclairé des algues pour subvenir à leurs besoins.

Le type d’algue est également important: les diatomées, les cyanobactéries communément appelées « algues bleues » et aussi d’autres algues vertes, sauf les algues résistantes comme les algues rhodophytiques (pinceaux noires ou vertes).

Reproduction

Il existe des observations sur les comportements de parade nuptiale et le frai qui reste très occasionnel. A ce jour, personne n’a réussi à élever des alevins de Stiphodon spp.en captivité. A suivre..

 Attention à l’achat si vous en trouvez en magasin..

Comme indiqué dans l’article, cette espèce a besoin de beaucoup d’algues comme régime alimentaire pour vivre correctement or, un bon revendeur aura fait le nécessaire à ce sujet avant la vente, mais si vous décidez de tenter votre chance avec des spécimens gravement affaiblis car pas correctement maintenus au niveau de l’alimentation, vous aurez tout d’abord besoin d’une source facilement accessible d’aliments appropriés (voir nourriture) et  l’absence de concurrents, pour pouvoir récupérer les sujets affaiblis.

©AQUA débutant

Corydoras Griseus

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Habitat naturel

Originaire de la Guyane, on le retrouve principalement dans la rivière Potaro, un affluent majeur du bassin d’Essequibo.

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Description et comportement

Griseus en référence à la couleur grisâtre quelque peu uniforme de cette espèce.
On retrouve une barre foncée transversale qui passe en travers des yeux, son corps est gris clair et le ventre couleur crème, son corps est assez fuselé. On remarquera sur la zone operculaire, un reflet vert métallisé. Ses nageoires sont incolores, sauf le premier rayon de la dorsale et les pectorales. La bouche possède des barbillons comme toutes les espèces de Corydoras.

Adulte il mesure entre 4 et 5 cm

Les femelles sont plus larges et grosses que les mâles. Ces derniers resteront plus fins et plus petits, une fois qu’ils seront adultes la différence sera nettement plus visible.

Maintenance

C’est un poisson grégaire on l’introduira par 6 sujets minimum. (Un bac de 80 litres sera un minimum pour 6 sujets).

Température :  20  à 26 ° C
pH :  6,0 – 7,5
GH : 5 à 12
(attention à ne jamais prendre les extrêmes pour les paramètres, ils sont juste indiqués pour des situations temporaires.)

Idéalement pour le sol, on placera un substrat de sable fin, bien que le gravier arrondi soit une alternative acceptable à condition qu’il soit maintenu scrupuleusement propre.

Un bac planté, avec des racines ou des pierres non calcaires pour faire des petites grottes. Comme tous les Corydoras, ils sont timides et peureux, il est très important de leur faire des cachettes où ils se sentent en sécurité.

Ses compagnons seront des Tetras, tout du moins des petits poissons pas agressifs.

Il sera important de créer un rejet important à l’aide de la pompe du filtre pour obtenir une bonne oxygénation et mimer les courants naturels du fleuve.

Nourriture

Il est omnivore et toujours en quête de nourriture. La plupart accepteront des aliments séchés  qui tombent au fond du bac, mais pas seulement..  il faudra aussi leur donner de petites variétés vivantes et congelées telles que des vers de vase, des tubifex, des artémias…

Une alimentation variée garantira un état optimal de vos poissons, l’important étant de donner une nourriture variée et de très bonne qualité.

En aucun cas, il ne devrait pouvoir survivre avec des «restes» d’autres habitants de l’aquarium ou compter sur « le nettoyage» l’aquarium comme on peut souvent l’entendre, il pourrait en mourir…

Reproduction

Laissez faire la nature, il n’est pas rare de voir des petits apparaître dans le bac quand on possède un petit banc de la même espèce de Corydoras.

♠ Les épines pectorales renforcées des Corydoras sont capables de transpercer la peau humaine et une «piqûre» peut être très douloureuse. Il faut donc faire preuve de prudence lors de leur manipulation.

 

©AQUA débutant

Corydoras Melini

Corydoras-melini

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Habitat Naturel

Petit Corydoras originaire des affluents des rios Negro, Caquetá qui se trouvent dans le bassin amazonien et de l’Orénoque au nord-ouest du Brésil et du centre-est de la Colombie. Il est connu depuis le rio Uaupés et son affluent le rio Tiquié dans le système nègre, le Río Orteguaza dans le bassin du Caquetá et le Río Losada (haut Río Guaviare) dans le bassin versant de l’Orénoque.

Contrairement à la majorité de la littérature sur les aquariums, il ne semble pas avoir été collecté dans le bassin versant de Río Meta, bien qu’il se produise dans le département de Meta, en Colombie.

La localité type est Jauareté  qui se trouve à la sortie des Rio Papuri dans le Rio Uaupés.

Il vit dans des affluents d’eaux noires immaculées et des zones de forêts inondées où l’eau est typiquement tachée de produits chimiques organiques.

Ces habitats contiennent généralement de l’eau de couleur thé avec une très faible dureté détectable, une faible conductivité et un pH de 4,0 à 6,0, avec d’autres poissons comprenant de petits characidés, des lebiasinidés et des cichlidés nains du genre Apistogramma.

Description et comportement

Cette espèce fait partie d’un certain nombre de congénères originaires de la région de Rio Negro qui possèdent un motif de couleur avec une barre oblique noire le long de la surface dorsale du corps. Ce groupe est : C. adolfoi , C. burgessi ,  C. davidsandsi ,  C. duplicareus ,  C. imitator ,  C. melini et  C. serratus.

Pour le Corydoras melini,  cette barre se divise en deux au-dessus du pédoncule caudal, une caractéristique partagée uniquement avec C. davidsandsi . Pour  le distinguer, il faut bien regarder la robe, on aperçoit alors nettement des petites marques sombres supplémentaires sur les flancs, bien repérables que n’a pas C.davidsandsi.

Il n’est pas rare de trouver les deux espèces mélangées dans les bacs. Il peut être vendu sous le nom de l’un ou l’autre sans qu’on s’en aperçoive vraiment au premier coup d’oeil. Parfois appelé sous le nom commun de « faux bandit« , ou encore « corydoras bandit » bien que attention, d’autres espèces différentes sont appelées comme ça et souvent, c’est la confusion au sein même du magasin d’aquariophilie .

Les femelles sont en générale plus grosses que les mâles surtout quand elles sont gravides.

Adulte il mesure 4 à 5/6 cm max.

Maintenance

On les mettra en groupe de 6 sujets minimum dans un bac de 72 litres pour le minimum du volume qui peut convenir.
pH : 4 à 7 (de préférence il faut viser les 5.5/6 pour du long terme).
GH : 5 à 10 pour du long terme également.
Température : de 20 à 26 (ne pas prendre les extrêmes, c’est à titre de situation temporaire qu’elles sont indiquées, le mieux étant de  24/25 pour du long terme).

On y mettra un substrat de sable fin, bien que le gravier rond soit une alternative acceptable à condition de rester scrupuleusement propre.
Pour le décor on choisit un peu comme on veut, il est cependant interessant d’y introduire des racines, des pierres non calcaire qui pourraient servir de refuge, beaucoup de plantes c’est mieux, mais surtout de rajouter une litière de feuilles pour recréer un peu leur milieu naturel.

La filtration ne sera pas trop puissante.

Nourriture

Ils sont omnivores et accepteront la plupart des aliments séchés au fond du bac, pastilles pour poissons de fond,  ainsi que de petites variétés vivantes et congelées telles que des vers rouges des Tubifex, des artémias etc..

En aucun cas, le Corydoras quelle que soit l’espèce, peut survivre avec des « restes » d’autres habitants de l’aquarium ou encore les voir comme « l’équipe de nettoyage » de l’aquarium comme je peux parfois entendre,  attention ils en mourraient et de faim, ce qui est vraiment horrible. Ils ont vraiment besoin d’une nourriture avec des aliments de bonne qualité et surtout variés au même titre que les autres habitants de votre bac, et ne feront jamais le nettoyage du sol de votre bac comme on peut parfois le dire, c’est totalement faux ! même si ils mangeront quelques restes au sol.

Reproduction

Souvent ça se fait tout seul dans le bac sans aucune intervention, surtout si le bac est bien planté et qu’il y a beaucoup de cachettes.

Les œufs sont souvent déposés sur les vitres de l’aquarium ou encore des plantes, plus rarement aux racines, mais ça peut arriver.

La plupart des éleveurs ajoutent quelques gouttes de bleu de méthylène ou un ou deux cônes d’aulne à cet endroit afin d’empêcher, le développement d’un champignon sur les oeufs.

L’incubation dure normalement 3 à 4 jours et une fois que les alevins ont complètement absorbé leur sac vitellin, ils peuvent accepter de petits aliments vivants tels que des nauplies d’artémias ou des cachets de fond écrasés finement.

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Centromochlus Perugiae

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Photo source

Habitat naturel..

Il est d’origine de la région du fleuve Pucallpa au Pérou.
Il vit principalement dans des cours d’eau rapides de rivières qui se situent autour des rives. On le retrouve dans la nature sur du sable sans aucune végétation.

Description et comportement

Il a une forme typique du genre : son corps est allongé et trapu, sa robe est blanche tachetée de jolies tâches noires tigrées. Ses nageoires pectorales et dorsales sont épineuses. On note également une nageoire adipeuse. Ses yeux et sa bouche sont plutôt larges.

Il fait partie de la famille des Auchenipteridés. Adulte il mesure environ 10 cm.
Les femelles sont beaucoup plus rondes que les mâles lorsqu’elles sont gravides et les mâles ont une nageoire anale étendue avec un gonopode.

Maintenance

On le maintiendra dans un bac de au moins 150 litres.
pH : 6.5 (dans la nature on le retrouve de 4 à 8 de pH) mais il peut facilement s’adapter en aquarium dans des valeurs neutre à 7 par ex.
GH : 5/8
Température : 24 à 28C° (25 à 26) étant parfait pour du long terme.

On va prévoir de nombreuses cachettes avec des racines des tubes (plastique ou en terre), le substrat sera évidemment du sable.

Le soir ils sortent pour se nourrir, on peut y laisser une lampe avec une couleur rouge ou un Led simulant la lune car ce poisson ne peut pas voir les ondes de couleur rouge.
Il est possible de le maintenir avec des petits poissons sans soucis, sauf avec des alevins.
Il serait donc judicieux pour le maintenir à long terme, de l’introduire dans un biotope Sud-Américain avec des Tétras, des Cichlidés nains et d’autres Poissons-Chats paisibles tels que, des Corydoras sp. et petits Loricaridés . Il est totalement passif envers ses congènères, et est également heureux, même lorsqu’il est conservé seul ou en groupe.

Nourriture

Insectivore dans la nature, mais dans les aquariums, il adore des aliments vivants et congelés tels que des vers de vase, vers de terre, larves de moustiques etc., ainsi que les aliments séchés. Ajouter de la nourriture après que le bac s’éteint pour vous assurer qu’il puisse manger ( il prèfère se nourrir dans le sombre) .
Toutefois on fera attention à ne pas suralimenter, car il est très gourmand et cela pourrait nuire à sa santé.
La nourriture serat surtout bien variée et de très bonne qualité.

Reproduction

C’est toujours possible, mais dans un bac d’ensemble (communautaire) il faut avouer que c’est peu probable. Toutefois si on aperçoit des alevins il faut absolument les mettre dans un bac de reproduction à part, avec du sable et des plantes flottantes. Dans un bac bien cyclé évidemment.
Un petit poisson chat très mignon, qui est malheureusement rarement conservé dans des conditions idéales. Quand il est bien maintenu comme il se doit, c’est un plaisir de l’observer car il se nourrit près de la surface de l’eau, en s’amusant dans le courant de l’eau. Il a été reclassé et placé dans le genre Centromochlus en 1998.

 

© AQUA débutant

Corydoras Amandajanea

corydoras.amandajaneaPhoto source

Habitat naturel..

Ce corydoras rare est originaire du rio Miuà au Brésil (l’état de l’Amazone). C’est un confluent du haut rio Négro. On le retrouve dans la nature par petite quantité sur des bancs de sable blanc au courant rapide.

Description et comportement

Dans le commerce il est toutefois difficile d’en trouver. Il fait partie de la famille des Callichthyidés. Il est parfois importé par Aquarium Glaser en Allemagne et diffusé en France par Challet-Hérault.
Il mesure 6.5 cm une fois adulte. Les femelles sont plus grosses et quand elles sont sexuellement matures, elles sont nettement plus rondes que les mâles. Quand elles sont gravides, il est plus simple de les distinguer.

Il cherche en permanence de la nourriture sur le sol et se déplace le plus souvent en petit groupe de deux ou trois sujets.

Il est de couleur blanc/crème, avec une tâche fumée sous la nageoire dorsale. Une bande noire masque la zone située au dessus de l’oeil. L’opercule a plusieurs zones vertes irisées, et le centre du corps est très finement ponctué. Les nageoires sont incolores.

Maintenance

C’est un poisson grégaire, il est préférable de le maintenir en groupe d’au moins 6 à 8 sujets, dans un volume de 100 litres minimum.

Température : 23 à 28 C° (25 étant parfait pour du long terme)
pH : 6.5
GH : 8 à 12

On peut le maintenir avec des espèces de petits poissons calmes qui demandent les mêmes paramètres de maintenance.

Il est important d’avoir un bon courant que l’on peut faire avec une petite pompe supplèmentaire si il faut, afin de lui créer un courant rapide. On peut le faire aussi juste avec le rejet de de la pompe du filtre.

Un aquarium donc bien filtré, avec du gravier non coupant, des plantes et des petites cachettes, car le Corydoras aime pouvoir se cacher et se reposer à l’abri, où il se sent moins stressé.

Alimentation

Il accepte toute sorte de nourriture, attention il n’est pas non plus le nettoyeur du bac comme on pourrait le croire ou le dire, il lui faut une nourriture variée et adaptée.

Paillettes, cachets de fond, nourriture vivante et congelée comme des artémias par exemple, parfois des vers rouges etc.. l’important étant de bien varier leur nourriture afin que les poissons restent en bonne santé et vous offrent de très jolies couleurs.

Reproduction

Laissez faire la nature, il y a eu peu de retour sur leur reproduction, on suppose que c’est comme toutes les autres espèces de Corydoras.. A suivre..
Si quelqu’un en possède, n’hésitez pas à nous laisser des commentaires..

© AQUA débutant

Les corydoras nains : le Corydoras Pygmaeus

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Petit poisson de la famille des Callichthyidés également nommé Corydoras pygmé, originaire du Brésil et du Rio Madeira.
Pygmy corydoras (Anglais)
Zwergpanzerwels (Allemand)

Conditions de maintenance

Température 22 °C à 26 °C
pH 6 – 8
GH 2 – 15
Ils peuvent vivre par groupe de 6 individus minimum dans un volume de 60 litres. Malgré qu’ils soient grégaire et craintifs ils conservent des habitudes plus indépendantes que de plus grosses espèces de Corydoras, se promenant à deux dans divers endroits du bac. L’aquarium doit comporter une bonne végétation et de nombreuses cachettes, ils aiment beaucoup se cacher dans les petites fissures de racines, ils peuvent même totalement disparaître à l’intérieur.

Morphologie

Taille Mâle : 2.0 cm, Femelle : 2.5 cm
Il est l’une des trois plus petites races de Corydoras, il compose ainsi la catégorie des Corydoras « nains »
Son corps est gris avec des rayures grise-verte sur les flancs, son dos est quand à lui vert-kaki de la tête, jusqu’à la base de la queue.

Dysmorphisme

La femelle est plus grande et plus arrondie, ses nageoires légèrement disproportionnées.

Comportement

Ils sont pacifiques et peureux mais se détachent facilement du groupe, il n’est pas rare de les voir aux quatre coins de l’aquarium en couple. Leur petite taille demande tout de même qu’ils cohabitent avec des poissons de taille moyenne (Guppy, Nez Rouge, Rasboras Arlequins…), même si leur petit corps épineux repoussera les plus curieux assez facilement. Comme tous les Corydoras Nains ils peuvent nager en pleine eau, alors que cela est plus difficile pour des Corydoras de plus grande taille.

Alimentation

Résolument ils apprécient le plus les pastilles de fond spécial Corydoras et à l’occasion des proies vivantes.
L’important étant de diversifier la nourriture avec du congelé, du sec et du vivant pour le bien-être.

Reproduction

La reproduction est identique à toutes les espèces de Corydoras, après une baisse de température la femelle s’agite et se retrouve « pourchassée » par plusieurs mâles, l’accouplement s’effectue par la position en T. La femelle va ensuite placer ses œufs par 2 ou 4 sur les vitres, décorations et végétation de l’aquarium. Elle peut en pondre une centaine.

Les œufs doivent être placés impérativement en pondoir en détachant les feuilles des plantes ou se trouvent les œufs. Nourrissez les alevins à l’aide de pastilles de fond spécial Corydoras, celles ci se désintègrent en poudre. Les garder ensuite jusqu’à environ un mois et demi avant de les lâcher « dans le grand bain ». Il ne risqueront alors plus aucune prédation.

© Photo : Wikipedia.org
©Texte : gronlandia pour AQUA débutant