A quoi nous sert d’avoir un bac hôpital ?
Tout comme les êtres humains, les poissons sont sujets à développer des maladies au cours de leur vie. En observant régulièrement ses poissons, le moment judicieux étant lors de la distribution de nourriture, il est possible de détecter les signes de mauvaise santé de ces derniers. Certains indices sont des signaux d’alarme pour une éventuelle maladie.
Dès que la maladie est identifiée et en tous cas le plus vite possible, il faut pratiquer des soins. Dans un grand aquarium, il n’est pas bon d’introduire des produits médicamenteux si un ou deux poissons présentent des signes de maladie.
D’une part les doses seraient proportionnelles à la taille de l’aquarium et seront vite assez onéreuses, et d’autre part, tout produit chimique risque de détruire ou fragiliser l’équilibre de l’écosystème que vous avez mis tant de temps à atteindre.
La solution, c’est l’aquarium hôpital, de taille plus réduite qui permet d’isoler les seuls sujets malades et d’avoir des doses de traitement plus réduites. Par ailleurs en cas d’effet secondaire du traitement toujours possible, seuls les poissons déjà malades risquent quelque chose. Dernier avantage, après traitement et quarantaine de surveillance, les rescapés retrouvent leur demeure qui n’aura subi aucune altération.
C’est décidé j’achète un bac hôpital, mais lequel ?
Ses caractéristiques :
La taille du bac hôpital doit être adaptée à celle des habitants qui y seront peut être maintenus en cas de soucis (ou de quarantaine aussi on peut l’utiliser).
Il doit tout simplement permettre d’isoler un poisson, donc si on prend un 30 litres, ce sera pour des petits poissons (tetra, guppy, platy ou autres petits poissons de 5 à 7 cm maxi) mais pour isoler un discus ou un scalaire par exemple, alors il faudra prévoir alors bien plus grand.
Je dirais en gros que pour les poissons à une taille inférieur à 7 cm on peut prendre un 20/30 litres.
Il faut également prévoir un éclairage, mais là ce n’est pas non plus là toujours nécessaire (certaines maladies peuvent se soigner dans le noir cela évite aussi le stress du poisson, mais à très court terme bien sûr), pas besoin de sol non plus, par contre, on va prévoir un petit filtre adapté à la taille du bac et un un chauffage pour pouvoir maintenir la même température qu’il y a dans le bac où se trouvait le poisson à soigner. Ce chauffage pourrait parfois être utile en cas où le traitement demande une augmentation de la température.
Si on ajoute dans ce bac quelques plantes naturelles une fois le traitement fini et le poisson guéri, on jettera les plantes bien sûr.
Sinon, on peut y mettre quelques fausses plantes, mais pas en plastique dur, mais très souple pour qu’il ne se blesse pas et que l’on pourra désinfecter après le traitement.
L’utilisation :
Ce bac ne sera rempli que en cas de besoin avec de l’eau du bac principal, pour éviter tout changement brusque du milieu d’origine. (même si l’agent pathogène se trouve dans l’eau du bac principal, oui).
On y fera des changements réguliers avec de l’eau neuve, plus ou moins importants suivant la maladie que l’on soigne.
Attention toujours bien suivre la notice à la lettre des traitements que l’on utilise.
Après le traitement ou la phase d’observation, (dans le cas ou c’est pour faire une quarantaine avant d’introduire un nouveau petit banc dans le bac principal), on va vider le bac et le désinfecter avec un mélange de 10% d’eau de javel et ensuite bien le rincer, et là on peut le stocker dans le placard et le ressortir uniquement en cas de besoin.
On devrait s’en sortir à la date où j’écris cette article, pour un bac hôpital, équipé d’un petit chauffage et filtre pour moins de 40 euros.. avec quelques petites fausses plantes allez 50 euros au pire, le tout en neuf bien entendu.
On peut en cherchant bien trouver moins aussi 😉
©Texte : framboizz et nostalgie pour AQUA débutant