La tuberculose du poisson est une maladie transmissible à l’homme !
Je me devais de faire un article, j’ai été contactée par une internaute sur facebook atteinte de cette maladie, qui est très longue à soigner pour nous être humain, et qui me disait qu’il fallait mettre en garde tous les aquariophiles, car cela n’arrive pas qu’aux autres, même si on en entend peu parler..
Le but de cette internaute n’est pas de nous faire peur, il n’y a pas lieu d’avoir peur car de nombreux aquariophiles n’ont jamais de toute leur vie contractés cette maladie, mais de nous prévenir qu’elle existe bien et donc de nous prévenir de prendre les précautions qui sont nécessaires pour l’éviter surtout.
Nous allons un peu en parler pour éviter un maximum que notre passion deviennent une source de problèmes pour nous aquariophiles, il faut juste prendre quelques mesures simples et importantes et surtout les respecter.. Voyons plus loin..
Tout commence par un poisson infecté..
La tuberculose du poisson est un exemple de maladie dont le seul signal est parfois l’assombrissement des couleurs du poisson. C’est il faut le dire tout de même, une maladie très peu fréquente dans le milieu aquariophile, mais qui existe. Il est alors important de la connaître. L’agent pathogène est est une bactérie, Mycobacterium marinum dont une caractéristique est d’être extrêmement résistante à tout traitement comme toute la famille des Mycobaterium. Les espèces sensibles en aquariophilie sont les Labyrinthidés, les Cichlidés, les Characidés, les Cyprinidés et les espèces marines.
Symptômes..
Ils sont pas vraiment spécifiques. Parfois un l’assombrissement est accompagné d’une inappétence, d’un amaigrissement (un abdomen assez creusé), les écailles sont hérissées et parfois même les nageoires sont effilochées.
De temps à autres, on remarque une exophtalmie uni ou bilatérale, des ulcères sur la peau qui s’étendent petit à petit peuvent aussi apparaître et une certaine apathie. La colonne vertébrale peut également se déformer, des ulcères cutanés et des troubles de la nage sont parfois associés.
Il est malheureusement impossible d’être certain de cette maladie sans diagnostic de laboratoire après avoir effectuer des analyses longues et coûteuses..
En pratique elles sont faites uniquement sur l’homme lors d’une suspicion de contamination.
Les symptômes à l’homme sont : des lésions cutanées (petits boutons impossibles à faire cicatriser) résistantes à tous les traitements classiques, qui se compliquent par le développement important des ganglions loco-régionaux.
Ce n’est bien souvent après des mois de recherches infructueuses que le diagnostic est établi. Il ne peut se faire que en recherchant spécifiquement M. marinum, ce qui explique la durée du diagnostic, les médecins ne savent pas toujours que l’on pratique l’aquariophilie ne pensent pas à cette recherche en retrouvant les symptômes humains.
Il n’y a aucun risque pour la survie de l’aquariophile contaminé. Le traitement est long mais il débouche toujours sur une guérison clinique.
Traitements..
Les poissons pourraient être traités avec des associations d’antibiotiques durant une période très longue. En pratique cela n’est jamais réalisé et ne doit en aucun cas être entrepris compte tenu du risque zoonotique.
Les êtres humains contaminés doivent être traités avec des associations d’antibiotiques spécifiquement ciblés et durant des périodes qui peuvent aller jusqu’à plusieurs mois.
Conclusion..
Toujours bien se laver les mains et avant bras, avant et après avoir été en contact avec l’eau de votre aquarium !
Ces simples mesures d’hygiènes sont indispensables pour nous tous aquariophiles, mais également pour le bien être de nos habitants qui eux aussi pourraient être contaminés par notre faute !
© Texte : AQUA débutant
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