Bien choisir son Nano-Aquarium

L’époque où les pionniers des petits aquariums devaient se remettre sans cesse en question pour trouver des solutions pratiques pour leur hobby est bien révolu !
La situation s’est plutôt même inversée et les détaillants aquariophiles de la petite boutique à la grande jardinerie, sont littéralement envahis par les nano. Il en est évidemment de même pour les acheteurs potentiels, pour qui le choix du nano-aquarium idéal, n’est pas simple..

L’offre du nano-aquarium à l’heure actuelle a de quoi faire tourner la tête, d’autant plus que la variété des formes rivalise avec celle des équipements.

La cuve

L’offre des cuves de « nano-bacs » s’étend désormais de quelques litres à 60 litres. Il est possible actuellement de se faire plaisir avec des formes originales, mais le succès de la réalisation se mesurera davantage par le contenu plutôt que le contenant.
Les bacs en vitres plates et collées sont généralement les plus économiques. Les plus petits volumes sont proposés sous la forme de cuves monobloc (bocal, vase, etc.). Le grand classique est devenu la cuve utilisant un collage de vitres cintrées, la forum cubique, courante côtoie des assemblages bien plus osées dans les rayons.

Les proportions de la cuve sont importantes pour la création du décor et la praticité de l’entretien.
Même si ils peuvent être attractifs à priori pour leur côté esthétique dans votre logement, les bacs notablement plus hauts que larges ne sont pas recommandés. On doit aussi mettre de côté les modèles qui ne laissent pas un accès facile à la surface de l’eau. En particulier, une galerie doit pouvoir s’ouvrir et rester aisément ouverte. Il faut noter que la présence de celle-ci empêche les plantes de produire des feuilles aériennes et de fleurir. On évitera certains modèles qui sont agrémentés d’une feuille décorative adhésive et peu durable. Les habillages en plastique doivent être bien ajustés pour que la saleté ne s’accumule pas entre l’habillage et la cuve.

La filtration

Un aquarium ne peut pas se passer d’épuration de l’eau parce qu’il est petit. Les filtres-fontaines ou les filtre intérieurs sont suffisants pour maintenir une bonne qualité de l’eau.
Il faut préférer les modèles qui proposent à la fois une aspiration de fond (pour les particules qui sédimentent) et de surface (pour le film tensio-actif qui surnage) et qui facilitent le remplacement des masses filtrantes.

Une canne de rejet évite qu’un courant trop important ne dérange la faune et la flore ans l’espace restreint de la petite cuve. On veillera à ce que l’appareil soit efficace pour que sa puissance électrique n’échauffe l’eau de l’aquarium inutilement.

L’éclairage

Les tubes fluorescents (linéaires pour les plus grands « nano-bacs », fluo-compacts pour les autres) sont plutôt bien performants et économiques.
On utilise typiquement des teintes de lumière du jour ou jour et/horticole.
Il faut compter une puissance d’au moins 0,5 watt par litre pour satisfaire les exigences de la plupart des plantes.

Les nano-aquariums sont les premiers à bénéficier de luminaire à LED, qui font un peu figure d’épouvantails, derrière leur aspect séduisant. Faute de normes, la disparité des produits est énorme et le meilleur côtoie le pire.
Si on souhaite éclairer un bac planté, il faut impérativement connaître la puissance totale des LED constituant la lampe.
On table sur au moins 0,25 watt par litre.
Certains luminaires à LED intégrés aux nano-aquariums clés en main, utilisent des LED de basse puissance qui, bien que parfois nombreuses, produisent un éclairage insuffisant pour avoir un joli nano-aquarium planté.

On retrouve encore aujourd’hui sur le marché, des cuves équipées de lampes halogènes. Gourmandes en énergie et peu efficaces, elles produisent une lumière de qualité inappropriée et peuvent réchauffer dangereusement l’eau de la cuve.
Cette solution appartient au passé et doit être rejetée, toute comme les lampes dites « lunaires » qui n’ont rien à voir avec un système lunaire artificiel et ne font que traumatiser la faune de l’aquarium.

Pour ces petits volumes, les galeries complètement fermées doivent être correctement ventilées et ne sont pas recommandées si l’aquarium est soumis à une température ambiante élevée (même épisodiquement).
Par-contre, attention aux animaux qui pourraient s’échapper aussi.

Le chauffage

Le chauffage est probablement la partie technique du bac qui évolue le moins. quoi que…
Il faut toutefois veiller à sélectionner un combiné chauffant de puissance modeste (au plus : 1 watt par litre), régulé par un thermostat électronique et de préférence, enrobé dans une enveloppe en plastique plutôt qu’en verre.

Comme vous pouvez le voir, la sélection d’un nano-aquarium fait appel à une combinaison de critères techniques, certains tenant à priori du détail. Les rayons des magasins proposent quelquefois des faux-amis, dissimulés derrière un aspect qui peut être charmant, et des produits bien conçus qui donnent la priorité à une pratique sereine de la nano-aquariophilie.

Faites le bon choix… winking

©Texte repris par framboizz pour AQUA débutant, sur base d’un article paru dans Aquamag n°16

L’éclairage Led pour l’aquarium Nano

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Faire le choix d’éclairage pour un aquarium nano qui est généreusement planté relève souvent d’un parcours d’essais et d’argent gaspillé en divers éclairages avant de trouver celui qui convient parfaitement.
Il est vrai que le nano est un bac aux dimensions réduites qui posent parfois problème en cas d’un besoin d’éclairage intensif pour des plantes assez exigeantes en lumière.

les luminaires à LED avec un succès croissant, peuvent être une solution idéale pour ces très petites cuves.

Différentes catégories..

Les diodes électroluminescentes de faible puissance sont associées en faisceau dans les lampes au format MR-16 ou au simple culot à vis avec une alimentation intégrée : En effet, elles proposent de remplacer les sources lumineuses conventionnelles, typiquement de petits spots halogènes, comme les fluo-compacts ont progressivement remplacé les lampes à incandescence.
Ces premières lampes à Leds sont elles-mêmes rendues obsolètes par des lampes à base de Leds de puissance.

Il faut savoir que les diodes électroluminescentes de puissance sont clairement destinées à l’éclairage en tout genre maintenant. que ce soit sur nos télephones portables, nos flash d’appareil photographique, phares automobiles, éclairage public ou domestique ect.. L’industrie s’est beaucoup améliorée en peu de temps pour les Leds, et nous n’avons pas encore tout vu.. On peut parler aujourd’hui déjà d’une petite révolution de l’éclairage qui se met en place doucement.

Parlons maintenant de ce qui vous intéresse certainement le plus…. ET les Leds pour mon nano-bac qu’en est-il aujourd’hui ?

En aquariophilie il existe pour les bacs nano encore des fluocompactes et là c’est nettement moins cher que les Leds, ce qui est bon à savoir et que cependant les Leds ont une durée de vie nettement supérieure aux fluo-compact.

Efficacité (blanc) : Les diodes blanc froid de pointe présentent des efficacités maximales entre 90 et 100 lm/W. Les leds les plus performantes sont donc comparables aux tubes fluorescents aujourd’hui.

Spectre (blanc) : Les tubes fluorescents haut rendement produisent beaucoup de lumière visible mais sa qualité spectrale est perfectible. Les tubes fluorescents haute définition produisent un spectre très homogène aux dépens de l’efficacité.
Les Leds blanches présentent un spectre relativement équilibré avec des pics bleu et rouge qui correspondent bien à l’absorption des chlorophylles.

Spectre (infrarouge) : Les Leds n’émettent quasiment pas d’infrarouges indésirables, contrairement aux tubes fluorescents pour lesquels la radiation infrarouge dirigée vers l’aquarium par le réflecteur contribue à l’échauffement excessif de l’eau, ce qui un inconvénient majeur pour les Nano-bacs.

Chaleur : Contrairement à un préjugé encore bien répandu, les Leds ne sont pas des sources lumineuses froides. En fait, la quasi-totalité de l’énergie absorbée qu’elles ne convertissent pas en lumière visible devient de la chaleur alors que lestubes fluorescents émettent de la chaleur, mais aussi des ultraviolets, et des infrarouges. La dissipation de la chaleur produite par les Leds, est très importante pour maintenir leurs performances et pour éviter de chauffer l’eau sous une galerie fermée.

Les différents produits, que choisir ?

l’industrie de l’aquariophilie propose tellement de luminaires différents à Leds qu’il est difficile désormais de s’y retrouver, en particulier parce qu’il n’y a pas de norme quand au format qui permettrait de faciliter la comparaison entre les produits.
La difficulté de la sélection est supérieure pour les luminaires compacts destinés au Nano-aquariums, car ce segment est envahi par des produits à bas coût en provenance d’Asie. Ces derniers combinent souvent plusieurs
défauts : leur puissance, spécifiée est faible par rapport au volume de l’aquarium qu’ils prétendent éclairer, les Ledsqu’ils utilisent sont souvent des modèles basse puissance (ce qui est reconnaissable par leur grand nombre d’écart, à la puissance spécifiée) et leur efficacité électrique est contestable également car ils utilisent des composants bas de gamme, on peut aussi se poser la question de leur durée de vie car le refroidissement de ces Leds laisse parfois à désirer.

Pour ne pas avoir de mauvaise surprise, il est plus sûr de choisir un produit aquariophile qui commercialise des luminaires à Led pour les Nano-aquariums et pour les grandes cuves, ou encore choisir dans la gamme des spécialistes du Nano-aquarium d’une marque aquariophile reconnue.

Il y a deux approches concernant la composition spectrales : certains produits n’utilisent que des Leds blanches, généralement de teinte de lumière du jour, alors que d’autres, utilisent une combinaison de Leds blanches et colorées, en particulier rouges. Ces deux architectures conviennent pour la plupart des plantes aquatiques, mais la seconde est plus à même de satisfaire les plus exigeantes.

© AQUA débutant sur base d’un article repris dans le magazine l’aquamag n°36