Les achats immédiats :
L’aquarium :
Partons sur une base de 120l extérieurs, soit 100x30x40 cm (longueur x largeur x hauteur), en gardant à l’esprit que plus le bac est grand, plus il sera facile à entretenir.
Si les finances vous arrêtent, sachez qu’il y a quantité d’aquariums d’occasions plus ou moins complets à vendre sur divers sites (enchères par ex), bien souvent en très bon état voir quasi neuf.
A vous de faire les comparatifs avec les prix du neuf… Sachez aussi profiter des promotions de fin d’année, dans les animaleries ou les grandes surfaces. Un article est consacré au choix de l’aquarium dans la rubrique matériel.
du tuyau à oxygène, et un diffuseur (sans urgence, car inutile si vous n’êtes pas en surpopulation, mais intéressant dans le cas d’un traitement)
– Un thermomètre
– Une ou deux épuisettes de taille correcte (pensez au poisson)
– Un siphon cloche pour nettoyer le sol (pas obligatoire non plus)
– Un tonneau… ou un récipient assez grand pour faire les changements d’eau si vous n’utilisez pas de tuyau.
Si l’aquarium n’est pas équipé :
– L’éclairage : pour un éclairage moyen à fort, deux néons de 30w (90 cm) iront parfaitement, un seul suffira si les plantes ne sont pas exigeantes.
– Le chauffage : inutile pour des poissons d’eau froide ou légèrement chaude comme les danio (entre autres), il est absolument nécessaire aux autres espèces.
– La filtration : en fonction de votre population, compter entre 2 et 5 fois le volume du bac selon les besoins des poissons (gros pollueurs ou labyrinthidés par ex)
Après nettoyage à grande eau du décor, sable et bac,
– Placez le sol nutritif si l’on souhaite, puis une couche de sable de 1-2 cm, puis le grillage (la couche de sable permet de ne pas avoir d’échappement de sol dans le bac si les poissons déblaient jusqu’au grillage).
– Installez les grosses pierres du décor directement sur la vitre si pas de sol nutritif (le sable est trop instable, surtout avec des fouisseurs) avant de mettre le sable de surface sur le grillage ou sur le fond.
– Pensez à intégrer dans le décor un tuyau à air et un diffuseur : il sera plus facile de le dissimuler au démarrage que lorsque le décor sera fait et le bac rôdé. Au mieux, vous n’en aurez pas besoin, au pire, il sera là pour palier à tous les manques d’oxygène dans les situations extrêmes (traitement, canicule surpopulation etc…). Prévoir une bonne longueur de tuyau pour pouvoir dissimuler la pompe à air, toujours bruyante malgré le progrès, et évidemment un anti-siphon qui empêchera votre bac de se vider lentement si le tuyau vient à descendre plus bac que l’aquarium…
– Remplir d’eau sur 10-20cm; c’est mieux pour planter et finir le décor
– Plantez les plantes qui doivent l’être (certaines n’en ont pas besoin) : vous pouvez également utiliser des techniques dites „Amano“, du nom du décorateur japonais, en utilisant des matériaux divers (pierres, morceaux de racines etc) pour servir de support aux plantes du type anubias ou cératophyllum et ainsi créer un relief dans le bac (très esthétique !)
– Montez le décor final en veillant à créer quelques grottes et cachettes suffisamment grandes pour les poissons. Il est bon de garder en tête, lorsque l’on crée un décor, qu’un poisson qui peut se cacher est un poisson… qui ne se cache pas ! Je trouve personnellement superbes les décors naturels, mais c’est une affaire de goûts… 😉 Le principal est que tout soit bien stable et que les poissons ne risquent rien. A ce propos, il faut se méfier des pierres volcaniques pour les poissons à grands voiles : ils sont bien souvent lacérés par simple passage à proximité de l’une d’elles…
¤ Finir le remplissage du bac, en douceur pour ne pas déplanter ou démolir votre décor, puis mettre en route la filtration et l’éclairage.
Bon, c’est bien joli tout ça, mais quand est-ce qu’on met les poissons ? :sm:
Trois solutions s’offrent à nous :
– Soit on est pressé (et on l’est toujours) et on achète une grosse quantité de bactéries dénitrifiantes pour ensemencer le bac (en ampoules), que l’on verse dans le filtre et dans l’eau et on peut envisager d’installer les poissons dans les jours qui suivent. Cette solution n’est pas conseillée aux débutants, car l’efficacité des bactéries du commerce dépend de beaucoup de facteurs. Or si elles sont peu vivaces ou tout simplement mortes, le pic de nitrites arrivera et les débutants ne sauront pas forcément réagir rapidement.
– Soit on est pressé mais pas riche et l’on se débrouille pour trouver un copain aquariophile qui vous donnera quelques unes de ses masses filtrantes gorgées de bonnes bactéries pour avoir le même effet, avec plus de chances de réussite,
– Soit on est patient et on attend trois semaines… que le cycle de l’azote se fasse et que le pic de nitrite inévitable soit passé.
Quand le bac tourne enfin, on va acheter ses poissons… en ayant réfléchi AVANT d’arriver à l’animalerie (lire l’article sur le choix des poissons)
Une fois les poissons à la maison, pas question de les lâcher dans le bac directement. Il faut faire une acclimatation pour éviter les chocs (thermiques, acidose par baisse brutale de pH etc…)
– Rien de très compliqué en soi : videz les sacs à poissons dans un récipient assez haut, placé au pied de l’aquarium. Un tuyau type tuyau à air est placé dans le bac et dans le récipient. On amorce en aspirant un peu , et quand l’eau coule dans le récipient, on fait un noeud pour ralentir le débit et passer en gouttes à gouttes.
Ainsi les eaux se mélangent doucement. Quand le niveau de l’eau dans le récipient a doublé, environ, on pêche les poissons et on les introduit délicatement dans l’aquarium… Il ne faut jamais verser l’eau des sacs provenant de l’animalerie dans le bac !
Ne nourrissez pas le premier jour.