Cichlidé endémique du Lac Tanganyika, appartenant et identifié à la même sous-famille (Pseudocrenilabrinés) que le genre Cyathopharynx.
Appelé communément le Cichlidé à palette.
Habitat naturel..
On le retrouve à travers la majorité des côtes du lac.
Cette espèce habite les rivages rocheux en eau peu profonde, généralement à des profondeurs de moins de 5 mètres. On peut le voir juste à côté des pentes rocheuses se nourrissant de plancton dans les eaux libres.
Description
Il en existe plus de 20 formes de couleur, trop nombreuses pour être énumérées ici. Évidemment, elles ne doivent pas être mélangées dans des aquariums car elles s’hybrident librement.
Adulte, le mâle mesure 15 cm environ et la femelle 12 cm environ.
Les poissons mâles sont plus grands et plus colorés avec des ailettes plus longues que chez les femelles, en particulier les ventrales nageoires.
Relativement paisible mais territorial lors de la ponte. Ne le gardez pas avec des m’bunas ou similaires. Les espèces Cyprichromis, Altolamprologus et Julidochromis font de bons colocataires.
Les mâles doivent toujours avoir un harem de plusieurs femelles dans un bac de très grand volume, sinon il vaut mieux maintenir uniquement un seul mâle, car entre mâles ils sont très agressifs.
Maintenance
A partir d’un volume de 250 litres.
L’ aquarium doit contenir des tas de roches epars, disposés pour former des grottes mais aussi afin de laisser de grandes zones d’eau libre que O. ventralis est nécessaire d’avoir étant donné sa taille.
Un sable de Loire et une bonne filtration biologique sont indispensables. Cette espèce n’endommage pas la végétation, les plantes peuvent être utilisées mais ne sont pas indispensables. Si les plantes sont utilisées, sélectionnez-les pour une eau dure comme par exemple des Anubias ou Vallisneria.
Température de 23 à 27 degrés
pH de 8 à 9
GH de 7 à 25
Alimentation
Il accepte la plupart des aliments (attention, les variétés riches en protéines doivent être évitées). S’assurer que le poisson reçoivent une matière végétale, comme par exemple : des épinards pochés, de la sipiruline, de la salade pochée, etc..
Reproduction
C’est un incubateur buccal.
le mâle va creuser un cratère (l’endroit du frai) dans le substrat. ils peuvent également transporter du sable vers des sites plus élevés sur des surfaces rocheuses plates et construire là leurs, si ceux-ci sont mis à disposition.
Le poisson mâle va afficher autour de ses élus, l’endroit du frai qu’il a creusé. Les couleurs de sa robe seront intenses et tentera de séduire les femelles pour s’accoupler avec lui.
Attention toutefois, il peut être très agressif dans ses activités et c’est pour dissiper cette agression, que cette espèce devrait être uniquement en harem.
Quand une femelle est prête, elle va aborder l’endroit du frai et pondre ses oeufs là-bas, juste après, elle les prend immédiatement pour les mettre dans sa bouche.
Le poisson mâle triche pour fertiliser les oeufs : il montre des structures en forme d’oeufs jaunâtre (ses pallettes) à la fin de ses longues nageoires ventrales à même le sable; la femelle est attirée par ces derniers. Quand elle essaie de les ajouter à la couvée dans sa bouche, elle reçoit effectivement le sperme du mâle, la fertilisation des œufs est ainsi faite.
La femelle porte les oeufs pour 3 à 4 semaines avant de les relâcher en nage libre.
Elle ne mange pas pendant cette période et peut être facilement repérée par sa bouche distendue. Si une femelle est trop stressée, elle peut cracher la couvée prématurément ou même la manger.
Il est également intéressant de noter que si une femelle est loin de sa colonie pendant trop longtemps (par exemple, placer dans un autre bac pour frayer ou autre déplacement), elle risque de perdre sa position dans la hiérarchie du groupe quand elle reviendra.
Dans la nature les grands mâles dominants ne construisent plus de nids, tandis que les mâles et les femelles sous-dominantes le fond ensemble. Les territoires de ces poissons dominants peuvent mesurer plusieurs mètres de diamètre…
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