Habitat naturel..
Endémique de la rivière du Mékong où il aurait été retrouvé à partir de différents bassins versants des affluents dans le nord de la Thaïlande, le Laos et le Cambodge.
Son type de localité est donné comme « l’étang à Yang Talat », province de Kalasin, Thaïlande.
Il y a actuellement très peu d’informations qui existent. Il semblerait qu’il soit retrouvé plus précisément et principalement dans des marécages d’eau claire et acide.
Selon Rainboth (1996), il se reproduirait dans des canaux, des fossés et également des étangs, surtout ceux dans lesquels Il y a des plantes aquatiques à fines feuilles qui poussent densément.
Il est commercialisé et distribué depuis cette année par Aquarium Glaser, via Challet Herault en France.
On le retrouve actuellement aux alentours de deux à trois euros le spécimen, vendu en magasin d’aquariophilie.
Description et comportement
C’est donc un Killi. Il appartient à la famille des Adrianichthyidae et plus précisement à la sous-famille des Oryziinae.
Il présente un corps fin transparent d’environ 1,5 cm à 2,5 cm. Son corps translucide est verdâtre et la caractéristique de l’espèce est constituée par un pédoncule caudal bordé de rouge.
Attention à ne pas le confondre avec Oryzias minutilus qui est une espèce naine très proche, mais repérable car elle ne possède pas de pédoncule caudal bordé de rouge.
Sur son ventre un reflet argenté plutôt vif qui donne un aspect saisissant lorsque il se déplace en groupe. Ce reflet est plus intense chez les mâles que les femelles. Il a l’oeil assez important par rapport à la taille de son corps à l’image du genre Boraras.. la bouche est supère comme pour toutes les espèces de cette famille.
A l’acclimatation, il est assez farouche étant donné que dans la nature il vit avec de grands groupes de centaines d’individus. Il est donc indispensable de le maintenir en banc également dans l’aquarium d’au moins 12/15 individus.
Ils sont de bon nageurs qui recherchent des courants de surface. Il ne présente aucune hostilité envers d’autres poissons ou invertébrés présents dans l’aquarium.
Maintenance
A partir de 40 litres pour un groupe d’une dizaine de sujets. (attention ils peuvent se reproduire si ils sont bien, prévoir plus de volume, par exemple 60 litres, si on compte garder des petits).
Température : 23-27 degrés (il est assez résistant aux écarts de température si cela passe en dessous ou au-dessus de la barre des degrés).
pH : 6 à 7,5
GH : 2 à 8
On pourra le maintenir avec des espèces comme : les Boraras, Sundadanio, Garra et autres loches naines du genreShistura, des labyrinthidés nains comme Trichopsis et Parosphromenus. Les loches à ventouses des genresPseudogastromyzon, Homaloptera ou Sewellia..
Pour un bac idéal, il faudra qu’il soit bien planté, on pourra y mettre de la Ceratophyllum demersum ou encore desLimnophila. On pourra les laisser pousser jusqu’à la surface, car dans la nature les plantes de leur habitat recouvrent la surface des rivières et ruisseaux offrant abris et ombrage. C’est le type d’habitat idéal à reproduire pour que Le killi du Mékong se développe harmonieusement dans votre bac. On pourra y mettre également quelques racines de bois et leur laisser bien sûr un espace de nage libre.
Pour la filtration, on veillera à y reproduire un courant léger.
Ils sont sensibles aux paramètres de l’eau et à la qualité. il faudra bien faire les changements d’eau et régulièrement car l’accumulation des déchets peuvent leur donner un amaigrissement, une croissance ralentie et donc une dégradation de l’état général du poisson. On changera au moins 10% du volume total par semaine et c’est une étape indispensable et primordial !
Alimentation
Il sera important de vérifier qu’il se nourrit correctement, surtout en bac d’ensemble, car il est peu vorace.
On lui offrira une nourriture bien diversifiée : artémias, daphnies, vers rouges, paillettes et granulés de qualités adaptés à la taille de sa bouche.
Reproduction
Assez prolifique, si le bac est bien planté (Cabomba, Ceratophyllum ou Taxiphylum spp.) il n’est pas rare de voir des petits survivre.
Ce sont de petits oeufs adhésifs qui sont généralement expulsés en une seule masse et fécondés simultanément, après quoi ils continuent de s’accrocher à partir du pore génital de la femelle pendant une période, avant d’être finalement déposés individuellement ou en petits groupes, dans la végétation ou d’autres supports adaptés.
© Texte : AQUA débutant