Dario Hysginon

Mâle (photo de gauche) et Femelle (photo de droite)

La principale difficulté avec cette espèce : est de trouver un fournisseur car il est assez rare de le trouver dans le commerce, il faut souvent commander et encore tous les magasins d’aquariophilie ne savent pas vous en procurer..

Fait partie de la famille des Badidés

Petite histoire du Dario hysginon…

Le Dario hysginon est endémique de Birmanie dans l’état de Kachin.
Les individus utilisés pour sa description ont été capturés dans les ruisseaux proches de la ville de Myitkyina et dans le Lac Indawgyi.
D’autres collectes avaient eu lieu en 1996, plus au sud prés de la ville de Mandalay et cette population semble avoir des données [url=http://encyclopedie_universelle.fracademic.com/194096/m%C3%A9ristique]méristiques[/url] légèrement différentes de celles du nord qui doivent encore être confirmées.
Une troisième localité a été découverte par la suite dans le delta de l’Irrawaddy prés de Einme.

Les trois populations connues sont donc dans le bassin hydrographique de l’Irrawaddy. Les eaux de cette zone à tendance marécageuse ont une forte densité en plantes aquatiques (Vallisnéria, élodées..) et en divers algues (Spirogyra). Les berges sont également très végétalisées, notamment avec des Crytocoryne spp. émergées.

Le Lac Indawgyi est le plus grand lac de Birmanie. Il est situé dans la municipalité de Mohnyin de l’état de Kachin, il mesure 13 km d’Est en Ouest et 24 km du Nord au Sud.
Le Lac fait partie de l’Indawgyi Lake Wildlife Sanctuary, un sanctuaire de plus de 800 km² créé en 1999 par le Ministère Birman de l’Écotourisme pour protéger une grande variété d’espèces animales, notamment de mammifères et d’oiseaux. La zone est considérée comme l’un des points chauds de la biodiversité mondiale.

Le Dario hysginon vit dans les mêmes eaux que le Badis corycaeus. Il semble qu’ils aiment particulièrement tous les deux, les zones à faible courant prés des berges, mais le D. hysginon montre une préférence assez marquée par rapport à B. corycaeus pour les zones calmes et stagnantes.

Les autres espèces rencontrées avec le Dario hysginon:

• Parasphaerichthys ocellatus
• Indostomus sp.
• Microphis sp.
• Acanthocobitis sp.
• Schistura sp.
• Danio spp.

Description

Il dépasse rarement les 2 cm, et même 1,5 cm pour les femelles.
Le dimorphisme sexuel chez les individus adultes est net : Les femelles sont bien plus ternes et plus rondes que les mâles.

Ces derniers, lorsqu’ils paradent, prennent une couleur rouge orangé.
Les premiers rayons de la nageoire dorsale sont parfois légèrement noirs chez les femelles, mais ceux des mâles sont plus intensément colorés et, à la base du troisième et quatrième rayons une tâche noire est visible lors des parades.
Le reste du temps, selon l’humeur, ils virent du brun à l’orange clair avec parfois des marques brunes parallèles sur la partie supérieure du corps.

Les mâles possèdent également des nageoires pelviennes plus développées que les femelles présentant un fin liseré bleu.

Maintenance

Bien que étant une toute petite espèce, il est déconseillé de la garder dans de trop petits bacs, tout particulièrement si l’on veut garder plusieurs mâles ensembles.
Ce n’est pas l’espèce idéale pour maintenir dans un Nano-bac de petit volume ! Ils peuvent se montrer très agressifs mais ce comportement est extrêmement exagéré par rapport à la réalité des choses la plupart du temps.
Si l’aquarium est suffisamment grand, on pourra alors profiter des joutes entre mâles qui se jaugent régulièrement et paradent parallèlement l’un à l’autre pour un bout de territoire ou encore une femelle.
C’est d’ailleurs lors de ces périodes, que leurs couleurs s’intensifient au maximum.

Minimum pour du long terme : un bac de 50 litres on pourra y mettre dans ce volume 2 mâles et 6 femelles même si il est dit un peu partout que l’on peut les garder dans de plus petits volumes, à long terme il est plus intéressant de les voir évoluer dans un volume plus important.
On pourra également mettre des mousses parmi les autres plantes choisies pour le Nano-bac, car cette espèce aime picorer et les mousses feront une sorte d’infusoire pour eux.

Dans leur milieu d’origine on relève :

• Un GH de 4°, un KH de 3°, un pH de 8 à 8,5 dans le Lac de Indawgyi
• Un GH de 1°, un KH de 2°, un pH de 8,5 à 9 à Yansyn proche du Lac de Indawgyi
• Un GH de 3,5 à 4°, un KH de 2°, un pH de 7,8 à 8 dans la Rivière Nanhkwy proche de Myitkyina

Un chauffage en continu dans le bac peu s’avérer inutile, car leur milieu naturel, la température moyenne de l’air est de 28
degrés en été et 17 degrés pendant la saison froide. On peut donc conserver une eau à température ambiante toute l’année soit entre 19 degrés et 25 degrés en reproduisant une période plus froide sans chauffage, et une autre plus chaude avec chauffage.
Il faut cependant éviter les trop fortes élévations de température durant l’été.

Dans un bac on peu mélanger l’eau du robinet avec de l’eau osmosée pour se rapprocher au plus prés de la zone d’origine.
on fera du remous en surface en positionnant le rejet de la pompe au-dessus de la surface de l’eau.

Sinon il est aussi important de savoir que ce n’est pas primordial d’être ultra précis dans les valeurs des paramètres de l’eau. Évitez juste les extrêmes des paramètres retrouvés dans le milieu naturel.

Nourriture

On va les nourrir principalement avec de la nourriture congelée ou vivante (daphnies, larves de moustiques, micro-vers, grindals, artémias)
il est possible avec un peu de patience de les habituer à prendre de la nourriture sèche, mais ce n’est pas du tout garanti, d’autant qu’ils préfèrent les aliments fins.. Attention à bien diversifier les nourritures vivantes ou congelées afin d’éviter l’engraissement.

Reproduction

Si l’on souhaite avoir de la reproduction, il faudra enlever les parents lors de la ponte des oeufs car elle risquerait d’être la proie des parents ou d’autres occupants si il y a, de l’aquarium. Bien que le mâle prend parfois soin des oeufs pendant l’incubation (2 à 3 jours) il n’hésitera pas à les dévorer une fois les larves présentes dans le bac.
La meilleure solution est d’avoir plusieurs bacs, avec des eaux identiques et de faire passer les adultes dans un autre bac le lendemain d’une parade que l’on a vu.

Les petites larves vont résorber le sac vitellin après une semaine à dix jours en fonction de la température de l’eau du bac, il faudra alors les nourrir avec des infusoires ou des Paramécies pour un meilleur succès.

Après trois semaines on distribuera des Nauplies d’artémias fraichement éclos.
Changer l’eau très régulièrement mais par petites quantités afin de ne pas modifier les paramètres (très important pour les larves).
La qualité de l’eau et le maintien d’une eau bien propre, dans un bac de reproduction est très importante pour une réussite et comme nous retrouvons souvent une pollution rapide qui est due au nourrissage des alvins, cette étape est très importante pour réussir.

©Texte : Texte repris par framboizz pour AQUA débutant sur base d’informations parues dans le magazine Aquamag N°15

Gobie du désert (Chlamydogobius eremius)

Chlamydogobius eremius
Gobie du désert

Mâle à gauche et couple à droite

Photo source

Habitat naturel..

Sa Localité type est ‘Coward Spring’, dans un petit bassin d’eau autour d’un puits artésien au centre de l’Australie.
Cette espèce est endémique du bassin versant du lac Eyre, Australie du Sud.
Il est assez largement retrouvé dans les régions méridionales et occidentales du bassin, avec une gamme allant vers le sud de la rivière Neales à Clayton Bore, à l’ouest de la petite ville de Marree.

Le Lac Eyre est un vaste endoréisme dans lequel se trouve le point le plus bas en Australie, 15 mètres au-dessous du niveau de la mer. Il se remplit seulement de temps en temps avec de l’eau .
Les années pluvieuses, le lac se remplit pendant une période de temps assez courte, mais cela va permettre de faire de la région, une zone qui devient alors temporairement fertile pour des végétaux à croissance rapide, ainsi que pour les animaux marins qui avaient connu une longue période de dormance.

C. eremius ne se retrouve pas dans le lac lui-même, puisque aucun poisson n’est capable d’y survivre. Il vit plutôt dans les sources d’eau douce isolées coulant des puits artésiens, et les points d’eau éphémères où il a tendance à être associé à des roches et autres couvertures immergées.

Chlamydogobius-habitat

Photo source

Description et comportement

Il fait partie de la famille des Gobiidés. Il est appelé communément le gobie du désert.
Adulte le mâle fait environ 6 cm, la femelle environ 5 cm.

Le mâle est plus coloré, avec de magnifiques nageoires bleues électriques, ces dernières sont bordées de blanc.
Il est également un peu plus grand.

Dans la nature il est capable de résister à des variations extrêmes de température : de 5 à 41°C, d’un pH de 6,5 à 11,0, une salinité de 1 à 60 ppt et d’un taux d’oxygène dissous (O2) de 0.00008 %.
Sa robe est de couleur orangé-grise, mais devient de couleur vert-olive pendant les périodes de ponte. C’est un poisson dépourvu de vessie natatoire et donc c’est pour cette raison qu’il se déplace en faisant des petits bonds et qu’il reste toujours sur le fond du bac sur ses décors (racines, pierres, plantes).

Chose importante à connaitre c’est qu’ils ont une durée de vie très courte, environ 1 an.

Les mâles peuvent être agressifs en période de frai et devraient être observés de près, surtout dans les petits aquariums, car ils peuvent attaquer et même tuer leurs congénères. Pour cette raison, il est essentiel de fournir un décor avec de nombreuses cachettes afin que les individus sous-dominants ou non reproducteurs, peuvent chercher refuge.

Ce n’est pas le compagnon idéal pour mettre avec d’autres habitants, il est assez agressif. Le mieux étant de maintenir cette espèce seule et réaliser leur biotope.

Maintenance

A ne pas maintenir en dessous d’un bac de 50 litres pour un mâle et deux femelles.

pH de 6,5 à 11 (dans l’idéal de 7 à 8,5)
GH de 5 à 19
Température de l’eau : 12 à 28 C° (attention ce sont les deux extrêmes, il faut viser la moyenne).
Toutefois la nuit, il est possible d’arrêter le thermostat pour simuler la différence de température.

On mettra un sable fin pour le sol pour qu’il puisse creuser ou sable de corail pour maintenir un pH correct pour lui si de nature, le pH de votre eau de conduite est trop bas.
On rajoutera au bac des roches, quelques racines, on peut également l’équiper de longs tubes en terre cuite, ou même des pots de fleurs en terre cuite afin de leur offrir des petites grottes, ainsi que des petits passages partout.
La filtration sera douce mais avec un mouvement, ce qu’ils apprécient clairement.
On plantera le bac bien entendu, avec des plantes plutôt faciles.

Alimentation

C’est un poisson de nature omnivore, mais on lui donne des menus avec du vivants de temps à autres, il offre alors ses plus jolies couleurs. Il accepte toutes les nourritures, mais l’important est toujours de varier, nous le répétons à chaque fiche.
Il aime également brouter des algues, on peut lui amener des légumes verts par exemple, rondelle de courgette ou de concombre etc.. il va beaucoup apprécier.
Attention à ne pas le suralimenter il est un peu vorace tout de même.

Reproduction

Les œufs seront déposés sous la paroi des grottes. Le mâle les défendra de manière très agressive jusqu’à l’éclosion.

chlamydogobius eremius-ponte

Photo source

Dans la nature entre Novembre et Mars, il est noté que cette espèce va frayer lorsque les niveaux d’eau sont les plus élevés, mais en captivité ils se reproduisent toute l’année.

Dans un biotope bien structuré, vous pouvez trouver quelques alevins qui ont survécus aux côtés des parents, mais dans la plupart des cas, il est préférable pour reproduire cette espèce, d’avoir un bac séparé pour déplacer les adultes une fois que les oeufs sont pondus.

En période de reproduction, les mâles vont tenter d’attirer les femelles en passant par une parade nuptiale, impliquant des mouvements du corps saccadés. Une femelle réceptive, finira par entrer dans l’endroit choisi pour le frai et déposera les oeufs. La suite, elle se fait éjecter.

À ce stade, on peut retirer les femelles du bac pour leur sécurité, mais le mâle peut être laissé en place pour soigner les œufs. L’incubation prend plus ou moins 10 à 17 jours suivant la température du bac de repro, (26 étant parfait pour la repro). Une fois que les oeufs sont éclos, le mâle peut également être retiré, sinon ses propres alevins deviendront des proies pour lui.

Les alevins se déposent directement sur le substrat, sans phase larvaire pélagique comme pour certains autres gobies, et sont déjà assez grands pour accepter directement des Nauplies d’Artemias, ou des aliments vivants de taille similaire et cela immédiatement.

©Texte : AQUA débutant

Oryzias Mekongensis ( Killi du Mékong)

Oryzias-mekongensis

Photo source

Habitat naturel..

Endémique de la rivière du Mékong où il aurait été retrouvé à partir de différents bassins versants des affluents dans le nord de la Thaïlande, le Laos et le Cambodge.
Son type de localité est donné comme « l’étang à Yang Talat », province de Kalasin, Thaïlande.

Il y a actuellement très peu d’informations qui existent. Il semblerait qu’il soit retrouvé plus précisément et principalement dans des marécages d’eau claire et acide.
Selon Rainboth (1996), il se reproduirait dans des canaux, des fossés et également des étangs, surtout ceux dans lesquels Il y a des plantes aquatiques à fines feuilles qui poussent densément.

Il est commercialisé et distribué depuis cette année par Aquarium Glaser, via Challet Herault en France.
On le retrouve actuellement aux alentours de deux à trois euros le spécimen, vendu en magasin d’aquariophilie.

Description et comportement

C’est donc un Killi. Il appartient à la famille des Adrianichthyidae et plus précisement à la sous-famille des Oryziinae.
Il présente un corps fin transparent d’environ 1,5 cm à 2,5 cm. Son corps translucide est verdâtre et la caractéristique de l’espèce est constituée par un pédoncule caudal bordé de rouge.
Attention à ne pas le confondre avec Oryzias minutilus qui est une espèce naine très proche, mais repérable car elle ne possède pas de pédoncule caudal bordé de rouge.

Sur son ventre un reflet argenté plutôt vif qui donne un aspect saisissant lorsque il se déplace en groupe. Ce reflet est plus intense chez les mâles que les femelles. Il a l’oeil assez important par rapport à la taille de son corps à l’image du genre Boraras.. la bouche est supère comme pour toutes les espèces de cette famille.

A l’acclimatation, il est assez farouche étant donné que dans la nature il vit avec de grands groupes de centaines d’individus. Il est donc indispensable de le maintenir en banc également dans l’aquarium d’au moins 12/15 individus.
Ils sont de bon nageurs qui recherchent des courants de surface. Il ne présente aucune hostilité envers d’autres poissons ou invertébrés présents dans l’aquarium.

Maintenance

A partir de 40 litres pour un groupe d’une dizaine de sujets. (attention ils peuvent se reproduire si ils sont bien, prévoir plus de volume, par exemple 60 litres, si on compte garder des petits).

Température : 23-27 degrés (il est assez résistant aux écarts de température si cela passe en dessous ou au-dessus de la barre des degrés).
pH : 6 à 7,5
GH : 2 à 8

On pourra le maintenir avec des espèces comme : les Boraras, Sundadanio, Garra et autres loches naines du genreShistura, des labyrinthidés nains comme Trichopsis et Parosphromenus. Les loches à ventouses des genresPseudogastromyzon, Homaloptera ou Sewellia..

Pour un bac idéal, il faudra qu’il soit bien planté, on pourra y mettre de la Ceratophyllum demersum ou encore desLimnophila. On pourra les laisser pousser jusqu’à la surface, car dans la nature les plantes de leur habitat recouvrent la surface des rivières et ruisseaux offrant abris et ombrage. C’est le type d’habitat idéal à reproduire pour que Le killi du Mékong se développe harmonieusement dans votre bac. On pourra y mettre également quelques racines de bois et leur laisser bien sûr un espace de nage libre.
Pour la filtration, on veillera à y reproduire un courant léger.

Ils sont sensibles aux paramètres de l’eau et à la qualité. il faudra bien faire les changements d’eau et régulièrement car l’accumulation des déchets peuvent leur donner un amaigrissement, une croissance ralentie et donc une dégradation de l’état général du poisson. On changera au moins 10% du volume total par semaine et c’est une étape indispensable et primordial !

Alimentation

Il sera important de vérifier qu’il se nourrit correctement, surtout en bac d’ensemble, car il est peu vorace.
On lui offrira une nourriture bien diversifiée : artémias, daphnies, vers rouges, paillettes et granulés de qualités adaptés à la taille de sa bouche.

Reproduction

Assez prolifique, si le bac est bien planté (Cabomba, Ceratophyllum ou Taxiphylum spp.) il n’est pas rare de voir des petits survivre.
Ce sont de petits oeufs adhésifs qui sont généralement expulsés en une seule masse et fécondés simultanément, après quoi ils continuent de s’accrocher à partir du pore génital de la femelle pendant une période, avant d’être finalement déposés individuellement ou en petits groupes, dans la végétation ou d’autres supports adaptés.

© Texte : AQUA débutant

Tanichthys Albonubes

Merci à Yesbut pour les photo

Petit poisson qui vient du sud de la Chine.
L’espèce à été considérée comme éteinte jusqu’à ce qu’en 2004 on la redécouvre au nord du Vietnam et sur l’ile de Hainan au sud de la Chine.

En chine cette espèce bénéficie d’un statut protégé.
Chez les aquariophiles il n’y a aucun impact sur les populations sauvages, car les individus proposés dans le commerce sont tous issus de fermes d’élevage.
Les aquariophiles ne sont donc pas la cause de sa rareté et de sa disparition, au contraire..

Cette espèce est retrouvée dans les petits cours d’eau (ruisseaux) qu’elle occupe mais toujours peu profond et assez limpides.
La végétation aquatique retrouvée dans l’espace de vie est assez luxuriante.
Les autres espèces rencontrées avec eux, sont Macropodus opercularis, Puntius semifasciolatus et misgurnus anguillicaudatus.
Bien utile à connaitre pour les amateurs de biotope winking

Les relevés physico-chimiques effectués dans l’eau lors de sa redécouverte nous informent sur ses besoins naturels

Température : de 16 à 22 degrés
comme l’espèce est subtropical, elle donc sujette à des variations saisonnières dans la nature
pH de 6,5
GH variable de 5 à 20 en fonction des saisons.

L’espèce

Le Tanichthys albonubes est une petite espèce aux couleurs bien éclatantes qui ne dépasse pas les 5 cm.
C’est un poisson grégaire à mettre en banc au minimum de 10 à 12 individus, sachant que, comme tous les poissons grégaire, plus nombreux ils seront au mieux ils se sentiront à l’aise dans l’aquarium.

Les femelles présentent un ventre bien plus rebondi et aussi bien plus costaud que les mâles qui arborent eux, des couleurs plus vives, il est donc facile de repérer leur identité sexuelle une fois adultes.
Les alvins peuvent apparaitre spontanément d’une reproduction par méthode « dite naturelle » mais avec un taux de réussite assez faible.

Dans le commerce nous retrouvons ce poissons sous différentes formes sélectionnées qui ont été obtenues par les éleveurs asiatiques au fil du temps.
Dans les animaleries on nous propose donc des formes avec les nageoires allongées appelées communément « voile ».
Bien entendus on retrouve aussi une forme appelée « Gold » mutation de la couleur, et on peut aussi retrouver ces deux formes qui sont conjugables.
D’autres mutations moins courantes mais qui existent en France : La variété « Albinos » et la variété « Super Red ».

Le maintien

Un aquarium d’une cinquantaine de litres, avec un petit filtre interne ou à decantation intégrée, un chauffage qui s’enclenchera uniquement quand la température sera trop basse entre 18 et 24 degrés, feront bien l’affaire
L’espèce est tolèrante même si on retrouve dans la nature un pH de 6,5, elle accepte un pH entre 6 et 8.

Un aquarium bien planté mettra vos Tanichthys en confiance, Anubias spp., mousse de Java, Ceratophyllum demersum, plantes flottantes (Riccia fluitans).
Une décoration composée de graviers et racine de bois afin de recréer un ensemble qui soit un peu semblable à l’espèce dans son milieu naturel.

Dans un bac de plus de 50 litres alors, vous pourrez maintenir cette espèce avec de nombreux autres poissons qui demandent les mêmes exigences de températures surtout, comme certains barbus « Puntius conchonius » ou « Puntius padamya » ou « Macropodus opercularis » ou certains petits badis…

© Texte : framboizz pour AQUA débutant sur infos d’un article paru dans le magazine : L’aquarium à la maison
© Photos : Yesbut pour AQUA débutant

Tucanoichthys Tucano

Tucanoichthys_tucano

Photo source

Son habitat naturel..

Tucanoichthys est nommé en faisant référence aux Indiens Tucano qui sont originaires de la partie supérieure du rio Negro et Rio Uaupés (Vaupés en Colombie), régions que nous retrouvons dans l’état d’Amazonas au Brésil . Le département de Vaupés est lui, en Colombie.
Ichthys est juste le suffixe en grec qui veut dire « poisson ».

Il fut retrouvé en 1994 dans un ruisseau d’eau à Yavari igarapé qui mesure 200 mètres de longueur, et à environ 20 km en amont de son embouchure. Le Yavari pénètre dans le canal principal Uaupés environ 300 mètres en aval d’un village appelé Tucano açai.

Mais à une autre période dans ce même ruisseau, l’eau était devenue très claire, mais fortement teintée avec des tanins de matières organiques en décomposition. Il n’y a pas de plantes aquatiques mais on retrouve jusqu’à un mètre d’épaisseur de feuilles mortes ainsi que des branches mortes.

La température de l’air est mesurée à 29 degrés, tandis que l’eau a une température de 24/26 degrés en fonction de sa profondeur (en surface à 50 profondeur cm), la conductivité est de 24 S/cm avec un pH de 4,09 et l’oxygène dissous est de 6,3 mg/L.

L’étendue de son espèce n’est pas encore très claire, il est fort possible que d’autres populations de l’espèce se trouvent à d’autres endroits.. à suivre..

Les espèces de poissons sympatriques¹ sont : Ivanacara adoketa, Crenicichla sp., Amblydoras sp., Rivulus sp. et Poecilocharax weitzmani.

Description

Il fait partie de la famille des characidés.
Adulte il mesure 1,7 cm femelle et mâle, c’est un très petit poisson mais il est bon nageur.
Les mâles adultes sont plus intensément colorés que les femelles surtout au niveau de la pigmentation rougeâtre dans les nageoires dorsales, la caudale et la nageoire anale.

la présence d’une bande latérale foncée est visible au milieu et tout du long du corps. Son ventre est blanc et le dos plutôt jaune avec des nuances plus orangées.

Les femelles sexuellement matures peuvent apparaître plus arrondies au niveau du ventre, surtout quand elles sont gravides.

Maintenance

pH de 4,5 à 6,5
GH de 1 à 8
Température de 20 à 28
A introduire dans un bac bien mature.
A partir d’un volume de minimum 40 litres pour une maintenance unique de l’espèce de 8 à 10 sujets.

Attention à bien respecter les paramètres de l’eau. Elle doit être acide par de l’eau osmosée si l’eau n’est pas assez douce.
La tourbe ne pourra jamais acidifier correctement la dureté pour arriver à obtenir une eau parfaite pour le maintien deTucanoichthys tucano.

Pour faire un beau bac biotope, il est alors préférable de le maintenir avec un sable de loire ou de rivière, du bois flotté, des branches ou racines..

L’ajout d’une litière de feuilles séchées soulignera en outre son habitat naturel et tout en offrant une couverture supplémentaire pour le poisson, elle apporte une croissance de colonies de microbes qui engendrera la décomposition.

Ceux-ci vont fournir une source de nourriture secondaire précieuse pour les alevins.
Les tanins et autres produits chimiques libérés par les feuilles (on utilisera des feuilles de chêne, catappa ou hêtre toutes séchées) en décomposition sont également considérés comme bénéfiques pour les poissons issus des eaux noires. Des petits cônes (brindilles ou petites écorces retrouvées dans le commerce) d’aulne peuvent également être utilisés.

Pas besoin d’un éclairage intensif de l’aquarium, Tucanoichthys tucano est tout à fait adapté à l’éclairage faible ou moyen pour leur maintenance.
Pour les plantes on pourra tout de même y apporter une touche en y plaçant de la Microsorium, Taxiphyllum ouCryptocoryne spp., et en végétation flottante on pourra ajouter en particulier de la Ceratopteris spp..

Il est tout à fait possible de les maintenir comme seule et unique espèce, sinon en petite communauté avec des petits Characidés non agressifs, des Corydoras nains ou des Otocinclus, suivant le volume de votre bac..

Alimentation

C’est un micro-prédateur qui se nourrit de minuscules invertébrés et de zooplancton dans la nature.

Dans l’aquarium, il acceptera facilement des aliments déshydratés mais il faudra également lui offrir des repas avec du
vivant et du congelé, tels que : des artémias, des daphnies, des vers grindals, des micro-vers etc..

L’important, étant, nous le répétons à chaque fiche, de diversifier absolument la nourriture pour que vos espèces de poissons soient en bonne santé avec de très jolies couleurs..

Reproduction

La reproduction n’est pas obligatoirement faite dans des bacs séparés, bien qu’il est possible de le faire, mais sinon, un petit nombre d’alvins peut survenir sans aucune intervention de notre part, si les paramètres de l’eau sont adéquats.
Le mâle reste avec les oeufs jusqu’à leur éclosion avec une incubation de 24h environ, et une fois les petits en nage libre, les alevins ont un motif de couleur bleu-vert irisé durant les premiers stades de leur vie.

Un poisson pas toujours facile à trouver en magasin d’aquariophilie, soit il faut le commander, soit, il parfois possible de le retrouver lors de bourses aquariophiles.

¹ : Se dit d’espèces voisines qui cohabitent sur un même territoire sans jamais s’hybrider

©Texte : AQUA débutant
©Photo : Tom Christoffersen

Gobiopterus Chuno

Gobiopteruschuno

©Photo : taoyeah

Il fait partie de la famille des Gobiidés, il est d’origine du Sud-Est de l’asie.

 

Habitat naturel..

Poisson d’origine de l’inde jusqu’en Birmanie et du sud de la chine jusqu’à la péninsule malaise.
Il est pêché en grands bancs dans les rivières à courant lent et dans les estuaires.

Description

La tête est plutôt large, portant une bouche assez grande fendue de haut en bas.
Ce poisson possède deux nageoires dorsales. Il est transparent, mais en fonction de l’éclairage du bac on peut distinguer plusieurs nuances de couleurs ainsi que des petits points noirs.
Il mesure environ 2,5/3 cm.

Maintenance

Température de 24 à 26 degrés
pH de 6,5 à 7
Gh de 4 à 12

Facile à maintenir en groupe de 10 individus dans un bac d’au moins 40 litres.
Attention comme toute espèce, il faudra faire une bonne acclimatation.
On peut toutefois le faire cohabiter avec les espèces du genre Boraras, de petites loches calmes (Yunnanilus spp. et Shistura spp. nains).
L’aquarium devra être spécifique pour sa survie, l’espèce est plutôt de nature lente et vit peu de temps.

Un aquarium bien planté de Vallisnéria spiralis ou V.Torta avec de la mousse de Java au fond est idéal.
La filtration devra être parfaite et sans courants excessifs, un petit chauffage afin de permettre une température faible.
L’éclairage doit rester diffus pour ne pas effrayer le poisson.
Un ajout de 1 gr de sel par litre ne leur pose aucun problème, mais attention aux variations brusque de densité surtout.
Changer 10% du volume du bac chaque semaine reste indispensable pour son bon maintien.

Nourriture

Comme ce sont des sujets sauvages et assez délicats, une nourriture vivante, fine et d’excellente qualité, est à apporter les premiers mois de maintenance (type : daphnies et cyclops).

Reproduction

Il se reproduit en aquarium, ça nous le savons, mais malheureusement il pond en mer et en estuaire dans la nature : les larves pélagiques, sont donc très difficiles à nourrir.

©Texte framboizz pour AQUA débutant

Trochilocharax Ornatus

trochilocharax_ornatus

 

Habitat naturel..

Originaire du Pérou, Trochilocharax ornatus a été importé pour la première fois en Allemagne en 2003 par Aquarium Glaser sous le nom de genre Heterocharax, puis par Challet-Herault en France.
Ce Tétra a hérité du nom commun de « Tétra cristal arc-en-ciel » en Allemagne, où il est connu sous le nom « Kolibrisalmler ».

D’après les scientifiques, rien n’est vraiment clair à l’heure actuelle sur la provenance exacte de cette espèce « rivières ou cours d’eau ? les avis se contredisent un peu.
Dans tout les cas il est certain que l’espèce est originaire du Pérou.

Description

Characidé de 2 cm.
L’oeil est gros. Ce poisson est translucide et multicolore, le corps semble saupoudré de bleu, tandis que la nageoire caudale est ornée d’une tache rouge sur le lobe supérieur et d’une tache blanche sur l’inférieur.
Les nageoires ventrales sont d’un jaune vif. La colonne vertébrale (par transparence), le bas du ventre et le bas de la nageoire anale forment trois bandes foncée.

Maintenance

Plutôt difficile dirons-nous..
Volume du bac : à partir de 40 litres en spécifique
Température : de 24 à 26 degrés
pH : 6 à 7
GH : de 5 à 10

A l’acclimatation, ce poisson est assez farouche. Il doit être maintenu en groupe de 10 individus car c’est une espèce grégaire.
Les mâles se pourchassent sans conséquence. Il peut cohabiter avec de petits locariidés (otocinclus spp.) et des Callichthyidés nains de cette région ( aspidoras spp; ou encore Corydoras nains) dans un volume plus important bien entendu (ex : 60 litres).

Le bac sera très planté. Ce poisson est plutôt peureux et nage souvent nerveusement dans le bac.
La qualité de l’eau du milieu naturel est douce et acide et il faudra bien veiller aux nitrates car l’espèce y est sensible.
Changer un volume de 10% ou 20% par semaine à l’aide d’une eau identique et vieillie est nécessaire.

Alimentation

S’agissant à l’heure actuelle de sujets sauvages uniquement, il est préférable dans un premier temps d’apporter une nourriture vivante à base de nauplii d’artémias et ensuite une nourriture congelée très fine et de très bonne qualité comme des daphnies ou des cyclops.

Reproduction

A l’heure où je rédige cet article, aucune information n’est disponible concernant la reproduction.

©Texte : framboizz pour AQUA débutant

Boraras Brigittae

Boraras-b

Photo source

Origine d’Asie du sud..

Petite histoire de l’habitat naturel..

Fait partie de la famille des Cyprinidés.
Endémique au sud-ouest de Bornéo. La localité type est Bandjarmasin, une ville portuaire dans la province indonésienne de Kalimantan Selatan (Kalimantan du Sud), et Kottelat la suite (1991), l’espèce s’étend vers l’ouest aussi loin que le bassin Jelai Bila rivière, près de la ville de Sukamara, où il est dit : sont sympatriques¹ avec le congénère B. merah.

De tels environnements typiques, contiennent une eau très douce (dureté négligeable), acide (pH aussi bas que 4,0) et sont souvent mal éclairés en raison de la canopée dense qui se trouve au-dessus de la forêt et qui comporte une végétation complètement marginale. Dans une grande partie de l’Asie du Sud, ces biotopes précieux sont menacés par des plantations d’huile en caoutchouc / palme, la construction de développements et d’autres activités humaines.

Le Boraras brigittae vit dans les cours d’eau et des bassins noirs associés à des forêts anciennes de la tourbe des marais. L’eau est colorée brune due à la libération de tanins et autres produits chimiques libérés par la décomposition biologique dont le sol est parsemé de feuilles mortes, de brindilles et de branches.

Description

Ce poisson possède une robe de coloration pricipalemnt rouge et noir avec de nombreux reflets.
Il mesure pour le mâle 2 cm, et pour la femelle, 3 cm environ.
Le mâle est un peu plus petit (à peine visible) et un peu plus coloré que la femelle.

Maintenance

A maintenir partir de 40 litres minimum pour 6 individus ou 54 litres pour un groupe de 10.
Température : 23 à 28 degrés
pH de : 5 à 7
GH de : 3 à 10
Vit environ 5 ans dans de bonnes conditions.

La filtration n’a pas besoin d’être particulièrement forte car l’espèce évolue principalement dans les eaux stagnantes et peuvent avoir un peu de mal s’il y a un courant trop important dans le bac.
Le bac comportera une racine et sera surtout bien planté. Il est toutefois possible d’ajouter des feuilles de chêne ou de catappa, ce qui va recréer le biotope naturel, et favoriser la croissance des colonies de microbes que la décomposition va produire.

Les tanins et autres substances chimiques qui seront libérés par les feuilles en décomposition sont pensés pour être bénéfique pour la maintenance de l’espèce et récréer l’eau noir du biotope d’origine. Les feuilles peuvent être laissées dans le bac ou retirées et remplacées toutes les trois à quatre semaines.

l’Éclairage sera assez faible afin de simuler les conditions d’origines dans la nature. Vous pouvez ajouter quelques plantes asiatiques qui peuvent survivre dans de telles conditions, comme Microsorum pteropus, Taxiphyllum barbieri ou Cryptocoryne spp.

Cette espèce est très calme, mais ne fait pas un idéal en bac communautaire en raison de sa petite taille et de sa nature plutôt timide. Il sera au mieux lorsqu’il est maintenu seul ou avec d’autres minuscules espèces telles queMicrodevario, Sundadanio, Danionella, Eirmotus, Trigonostigma, Corydoras nain et Loricaridés petits comme les Otocinclus.ou des crevettes du genre Caridina et Neocaridina qui ne cause aucun problème de maintenance.

Nourriture

Comme avec d’autres espèces de Boraras, il est susceptible d’être un micro-prédateur (alimentation de petits insectes, vers, crustacés et autres zooplancton dans la nature).
Dans votre aquarium il accepte des aliments secs d’une taille convenable (petits), mais ne devraient pas être nourris exclusivement ceux-ci. Les repas quotidiens de vivants et congelés de petite taille comme les daphnies , artémias avec paillettes et granulés de bonne qualité sera nettement mieux pour la couleur de l’espèce ainsi que sa reproduction.

Reproduction

La ponte a lieu sur une feuille en général. Les jeunes éclosent au bout de 48 heures. Il convient de retirer les parents avant l’éclosion des oeufs. Ensuite, nourrir les jeunes avec des infusoires.c’est une espèce peu prolifique.

¹= sont ensemble

©Texte : framboizz pour AQUA débutant

Pseudomugil Gertrudae

pseudomugil_gertrudae

Photo source

Son habitat naturel..

On le retrouve en Australie et en Nouvelle Guinée notamment aux îles qui sont situées dans la mer d’Arafura en Indonésie, et font partie du continent australien dans un sens géologique .
Les populations sont maintenant connues de nombreuses rivières se déversant dans la mer de Timor et le golfe de Carpentaria, au nord de l’Australie, avec une plage s’étendant vers l’est de la ville de Darwin à travers le Parc national de Kakadu, la Terre d’Arnhem, et Carpentaria jusqu’à la péninsule du Cap York.

On le retrouve également aux îles de Bathurst, Melville, et Groot Eylandt, plus quelques petites îles dans le détroit de Torres.
Les Localités connues dans le Territoire du Nord comprennent les rivières de la Moyle, Daly, Finniss, Adelaide,Alligator, Blyth, Liverpool, Cadell, Buckingham, Caton, et certains petits bassins versants près de Darwin.

Dans le Queensland, il a été retrouvé également dans le Wenlock, Embley, Dulhunty, Coen, Jardine, Olive, Jacky Jacky, Mciver, Endeavour, Barron, Mulgrave, Russell, Johnstone, Moresby, Tully et les bassins versants de Murray, ainsi que certains lacs côtiers pauvres en éléments nutritifs autour de Shelburne Bay.

En Papouasie-Nouvelle Guinée l’espèce existe depuis le Bensbach, Pahoturi et Fly (rivière Elevala et le lac Bosset, alias Lac Herbert Hoover) dans les systèmes fluviaux, mais elle peut être plus largement retrouvée dans les bassins hydrographiques du sud du pays et de l’état voisin de Papouasie, en Indonésie Arafura.
Le Pseudomugil gertrudae a une préférence pour les eaux peu profondes, dont des zones marginales fortement végétalisées.

Les courants sont plutôt lents, on le retrouve aussi dans des eaux de petits ruisseaux, lacs, billabongs, des marécages.. On retrouve souvent des structures ligneuses immergées, telles que les branches tombées ou des racines d’arbres, ou encore une litière de feuilles.À certains endroits, l’eau est assez brune car elle comporte des tanins et possède un pH alors très bas, alors qu’à d’autres endroits, elle peut être transparente.Dans les deux cas, les habitats les plus favorables disposent d’une végétation de surface de quelque nature que ce soit, flottante, ou grandissante jusque la surface et venant du substrat.

Tappin en 2010 nous rapporte la gamme des paramètres basés sur ceux pris à partir de divers localités où l’on peu retrouver Pseudomugil gertrudae : Une température variant de 12 à 34 degrés, un pH de 3,68 à 9,4 et une conductivité de 12 à 646 S/cm, ainsi qu’une dureté de 0 à 320 ppm, et une alcalinité de 2 à 180 ppm.

Description

Il fait partie de la famille des Pseudomugilidés. La femelle et le mâle mesure 3 cm à 3,8 cm.
Les sujets sauvages sont rares dans le monde de l’aquariophilie. La majorité de ceux que l’on retrouve dans le commerce sont issus de l’élevage uniquement.

Maintenance

Température : 21 à 28 degrés
GH : 5 à 10
pH : 4,5 à 7,5

Un volume de minimum 45 litres est nécessaire pour une maintenance de 8 sujets en spécifique.
A partir de 10 sujets, il faudra alors le maintenir dans un 54 litres brut.
En communautaire ne pas les mettre avec des poissons plus remuants ou plus grands, ils n’arriveraient pas à se nourrir et finiraient par mourir.
L’espèce cohabite assez bien avec les petits danios, les tétras, les petits rasboras pour un bac communautaire.

Au plus ils sont nombreux au plus le comportement est stable et naturel. Les mâles vont également afficher leurs plus jolies couleurs et auront un comportement fascinant, étant donné qu’ils sont en concurrence avec d’autres mâles pour attirer l’attention des femelles, d’où l’importance de les maintenir nombreux .

2 à 3 mâles pour 8-10 femelles est l’idéal.
L’ajout de quelques plantes flottantes des racines de bois flotté sont idéales pour imiter son biotope naturel.
Si vous souhaitez augmenter les chances d’avoir des alevins aux côtés des adultes, l’ajout de mousse aquatique à feuilles fines comme par exemple, la mousse de java, est conseillé.

L’eau doit être bien oxygénée. Ne pas ajouter ce poisson dans un aquarium biologiquement immature car il peut être sensible aux fluctuations de la chimie de l’eau.

Alimentation

Pseudomugil gertrudae se nourrit principalement de zooplancton, phytoplancton, et d’invertébrés dans la nature.

Idéalement une grande partie de l’alimentation devrait comprendre des aliments vivants tels que les daphnies, nauplies d’artémias, des micros-vers, des paramécies, des vers grindals bien que des petits aliments séchés et broyés sont également acceptés.
Nous le répétons à chaque fiche, mais le plus important étant de varier très souvent la nourriture, pour la bonne santé et vitalité de vos poissons en aquarium

Reproduction

La reproduction est possible en bac communautaire, mais il y a évidemment, moins de sujets qui survivent.
Les parents peuvent manger leurs propres oeufs.
Un mâle peut s’accoupler avec plusieurs femelles au cours d’une seule journée, et la ponte se poursuit habituellement pendant les heures de jour et pendant les périodes chaudes.
Dans la nature, il affiche un cycle de reproduction saisonnier qui coïncide avec le début de la saison des pluies, vers Octobre-Décembre, lorsque la nourriture et la végétation aquatique est alors plus abondante.

La période d’incubation est d’environ 10 jours selon la température . Les alevins ont besoin de nourriture comme des paramécies jusque 5 jours avant qu’ils ne soient en mesure d’accepter des nauplies d’artémias, des micros-vers etc..

©Texte : AQUA débutant

Boraras Merah

-merah

Son habitat naturel…

Endémique du sud de Bornéo. Les spécimens ont été collectés à partir du bassin fluvial de la Jelai Bila à Nataik Sedawak. Son espèce s’étend vers l’ouest du bassin versant Jelai Bila.

Il habite les cours d’eau et les rivières noires associées aux anciennes forêts tourbières marécageuses. L’eau est colorée brune due à la libération des tanins et autres organismes microbiens libérés par la décomposition organique formée par les feuilles mortes parsemées au fond de l’eau ainsi que des brindilles et des branches.

De tels environnements typiques contiennent de l’eau très douce (dureté négligeable), acide ( pH aussi bas que 4,0) et sont souvent mal éclairés en raison de la canopée de la forêt ci-dessus. Ces biotopes sont gravement menacés dans une grande partie de l’Asie du Sud à cause de plantations d’huile de caoutchouc et palme, l’évolution de la construction et d’autres activités humaines.

Description

Petit poisson ne dépassant pas les 2 cm, il est de couleur rouge orangée avec une tache noire de forme ovale sur son flanc. Sa couleur peut être très vive s’il est maintenu dans de bonnes conditions
Attention à ne pas confondre avec le Boraras maculatus ou encore Boraras brigittae, ou Le Boraras naevus ils ont une ressemblance très proche.

Maintenance

A partir de 40 litres si uniquement 8 à 10 spécimens de l’espèce sont maintenus pour en faire un Nano spécifique avec une seule espèce, sinon il faudra prévoir plus de volume pour le bac.

Température : de 24°à 26°
pH : de 4.5 à 6,5
GH : de 1.0 à 10.0

C’est un poisson très pacifique, il est grégaire et au regard de sa petite taille il est préférable de le maintenir en groupe de minimum 10 spécimens.
En raison de sa petite taille et de la nature plutôt timide. Il fera de son mieux lorsqu’il est maintenu seul ou avec d’autres minuscules espèces telles que Microdevario, Sundadanio, Danionella, Eirmotus, Trigonostigma, Corydoras nain et Loricaridés petits comme les Otocinclus dans un bac d’ensemble plus important que 40 litres dans ce cas évidemment.

Il est aussi un compagnon idéal pour les espèces timides comme Sphaerichthys, Parosphromenus ou peut être maintenu avec des crevettes du genre Caridina et Neocaridina.

Il a besoin d’un bac densément planté. L’ajout de quelques plantes flottantes et des racines afin de diffuser la lumière un peu tamisée dans le bac est appréciable et ajoute une touche plus naturelle.
La filtration n’a pas besoin d’être particulièrement forte car on les retrouve à l’état naturel principalement dans les eaux stagnantes et peuvent avoir du mal s’il y a un courant rapide.

Un sable est probablement le meilleur choix.
Il est possible d’ajouter un peu de racines et quelques branches de bois flottant qui seront placés de telle sorte que beaucoup de coins ombragés seront formés. Si vous ne trouvez pas de bois flottant de la forme souhaitée, vous pouvez utiliser des branches de hêtre ou de chêne soigneusement séchées et débarrassées de son écorce.

L’ajout d’un lit de feuilles séchées (hêtre, chêne ou Catappa sont toutes appropriées, on préfère utiliser un mélange des trois) souligne en outre la sensation naturelle et d’encourager la croissance des colonies de microbes que la décomposition va produire. Ces minuscules créatures peuvent fournir une précieuse source de nourriture secondaire.
Les feuilles peuvent être laissées dans le bac en décomposition totale ou retirées et remplacées toutes les trois à quatre semaines.

l’Éclairage assez faible doit être utilisé pour simuler les conditions rencontrées dans la nature.
Vous pouvez ajouter quelques plantes asiatiques qui peuvent survivre dans de telles conditions, comme Microsorum pteropus, Taxiphyllum barbieri ou Cryptocoryne spp.

Nourriture

C’est un poisson omnivore, il mange aussi bien de la nourriture sèche que la nourriture vivante ou congelée attention que la nourriture soit très fine, car il ont une toute petite bouche.

Il est préférable de maintenir ce poisson en banc d’au moins 10 individus. Il s’entend bien avec tous les autres poissons pour autant qu’ils ne soient pas trop gros et capable de les avaler.

Reproduction

Le dimorphisme est très peu visible, la femelle est légèrement plus ronde.
La ponte à lieu dans les plantes de la même manière que la plupart des Cyprinidés.

Sa reproduction n’est pas évidente et doit être faite de préférence dans un bac spécifique. Il faut baisser le pH au moins à 5 dans un bac contenant beaucoup de plantes pour que les sujets se sentent bien à l’aise.

©Texte : framboizz pour AQUA débutant