l’Homéopathie et la phytothérapie pour soigner nos animaux..
Il y a également une alternative pour soigner nos animaux aquariophiles qui est non conventionnelle certes, mais qui peut dans certain cas bien aider, tout en étant plus naturelle que certains autres médicaments aquariophiles : la Phytothérapie et l’homéopathie…
Depuis quelques années maintenant, on retrouve des traitements dans les rayons de certain magasin d’aquariophilie qui sont à base de plantes. En effet les mentalités en aquariophilie évoluent à ce sujet, surtout depuis qu’il y a eu une modification de la réglementation de certaines molécules qui sont devenues interdites : les Biocides. Ces médicaments disparaissent peu à peu de nos rayons aquariophiles pour laisser place à des produits plus naturels à base de thym deMelaleucae ou d’aloé vera et certains aquariophiles ont ainsi recours à des traitements homéopathique pour soigner leurs poissons.
L’Homéopathie..
Une étude à été menée en 2008 sur le complexe homéopathique en milieu piscicole, elle a révélé que aucune influence ne jouait sur le ratio du sexe des poissons. Cependant, il a été constaté que les poissons traités par homéopathie étaient plus petits, mais possédaient un taux de mortalité plus faible que ceux qui ont été traités par médicaments chimiques.
Leur foie, significativement plus petit, comportait moins d’inclusions de lipides. C’est une première preuve scientifique que l’homéopathie peut être favorable pour la santé des poissons.
Ces études sont malheureusement encore bien trop rares et peu de données sont vérifiées, d’où la controverse encore actuelle sur l’efficacité des traitements homéopathiques en application curative.
Les traitements les plus employés sont: Euphrasia officinalis 9CH pour les affections oculaire ou Cina 9CH comme traitement antiparisitaire interne.
La phytothérapie..
Elle est utilisée en aquariophilie depuis déjà pas mal de temps avec plusieurs plantes.
– L’ail : qui est un des principes actifs des plus connus. Il est très employé chez les éleveurs de Discus et donné en astuce pour stimuler le système immunitaire de plus, possède une action antiparasitaire. En effet, il traite les troubles intestinaux et respiratoires, il a également une action antibiotique non négligeable en aquariophilie.
– L’aloé vera : En usage interne est reconnu comme fongicide, antiviral et bactéricide, cicatrisant, anti-inflammatoire, laxatif, et renforce le système immunitaire.
En usage externe est reconnu pour la revitalisation des tissus, et en aquariophilie est utilisé pour le renfort de la production de mucus protecteur, face aux maladies et possède un effet cicatrisant.
– Le Pimenta racemosa (bois d’Inde) : est reconnu pour ses propriétés antifongique.
– Le Melaleuca alternifolia (arbre à thé) : pour son action bactéricide.
Ainsi que les produits réalisés à partir des huiles essentielles de Sauge, de Thym, et d’Origan, agissent suivant leur composition, comme antiparasitaire, antibactérien et désinfectant.
Les feuilles de catappa..
Vous en avez déjà entendu parlé ou même utilisé ces feuilles en aquariophilie.
Elles viennent d’un arbre qui s’appelle le Terminalia catappa ou encore Badamier, qui pousse dans les régions tropicales et subtropicales. Ces feuilles possèdent de nombreuses vertus : fongicide, bactéricide, antiparasitaire, anti-stress, tannique, et légèrement acidifiante pour la qualité de l’eau. voir ici en détail son utilisation ainsi que les autres feuilles bénéfiques pour votre aquarium : les feuilles séchées dans l’aquarium..
Conclusion..
Avant d’utiliser des plantes pour soigner vos poissons, il est également important de bien vous renseigner car certaines plantes comme Euphorbia characias (utilisée pour la pêche illégale en Italie, Espagne et Grèce, avec des effets narcotiques sur le poisson, c’est plante est très toxique à éviter pour la santé des poissons) pourraient être tout le contraire et très toxique pour vos animaux. N’hésitez pas à vous renseigner auprès de votre vétérinaire pour en savoir plus si besoin et surtout attention à l’auto-médication..
©Texte : AQUA débutant sur base d’un article paru dans l’aquarium à la maison N° 107