Les différents types d’éclairage en aquariophilie

Tubes ou lampes ?

A chaque bac son éclairage.
Tubes T8, ou T5, lampes HQI, HQL, à économie d’énergie ou encore à LED.

L’éclairage permet de faire ressortir les couleurs des poissons et fournit l’énergie nécessaire aux plantes pour la photosynthèse ou encore en aquariophilie d’eau de mer, de permettre aux coraux de se développer.

A quoi correspondent ces éclairages ?

Les tubes fluorescents en T8 et T5

Les tubes fluorescents que l’on appelle en aquariophilie communément « néons » sont les plus utilisés.
Ils sont en général, fournis par défaut avec l’aquarium en kit du commerce que l’on achète.

Ils sont disponibles dans toutes les longueurs de nos bacs, ils ont également une durée de vie qui dépasse les 3000 heures, ce qui fait presque un an d’éclairage.
On y retrouve aussi beaucoup de marques différentes avec des besoins différents surtout pour les T8 mais aussi de plus en plus pour les T5 (tubes pour les bacs africains, pour les bacs plantés, pour faire ressortir les poissons ou encore les plantes etc..).
Il est alors possible de les coupler, combiner des tubes de jour appelés « Daylight » avec des tubes Spécials Plantes ou des Color.. Bref un vaste de choix de tubes et de combinaisons pour les besoins de chaque bac..

Gardez à l’esprit que pour un seul tube, le tube Daylight restera une priorité pour les poissons et les plantes dites « faciles ».

Il faut compter 1 litre/watt pour un bac marin ou d’eau douce très planté (bac paysagé style « aquascaping ».
Il faut compter 2 litres/watt pour un bac demandant un éclairage assez fort encore.
Il faut compter 3 litres/watt pour un éclairage plutôt moyen à faible ( bac ou l’on privilégie les poissons plutôt que les plantes)

T8 : ce tube fait 26 mm de diamètre.
T5 : ce tube fait 16 mm de diamètre.

Le T5 constitue la dernière évolution en matière de tubes fluorescents.
Il a une qualité lumineuse un peu supérieur à celle des T8, une perte de flux lumineux bien plus faible par rapport aux T8, une réduction de taille à la fois en diamètre mais aussi en longueur, ce qui n’est pas négligeable lorsqu’on doit rajouter plusieurs tubes si la place manque sous le couvercle du bac.

Les lampes HQI
HQI (lampes aux halogénures métalliques )

Elles sont très utilisées en aquariophilie marine, donc pour les bacs d’eau de mer surtout et deviennent quasiment obligatoire pour les bacs dépassant les 50 cm de hauteur.
Son éclairage très intense est indispensable aux zooxantelles des coraux.
Son spectre est très proche de la lumière du soleil, avec des puissances de 70 à 1000 watts.
Les 150 à 400 watts dont la température va de 70000 à 10 000° kelvins, sont les plus utilisées et on une durée de vie de 15 0000 heures.
Attention toutefois, ce genre d’éclairage provoque une très forte chaleur qui se dégage. Il est donc impératif que le bac soit ouvert pour utiliser ce genre de lampe qui de plus, doit être absolument situer au moins à 50 cm du niveau de l’eau.

Les lampes HQL
Lampe à vapeur de mercure ou de sodium

Elles sont plus chers au niveau prix, que les tubes fluorescents, elles supposent un aquarium ouvert tout comme les HQI.
L’allumage se fait progressivement car elles ont besoin de chauffer et du coup cela permet un éclairage plus naturelle aussi que celui qui s’allume brutalement.
La teinte est par-contre sur ces lampes loin de la lumière émise par le soleil.
Le spectre favorise la pousse des plantes, il est idéal pour un bac planté qui est ouvert.

Les lampes à économie d’énergie
Modèles fluocompactes

Elles fonctionnent comme des tubes fluorescents classiques, mais elles sont simplement nettement moins encombrantes et très économiques (mais plus chère à l’achat).
Elles sont particulièrement adaptées pour les petits bacs genre « Nano bac » jusque environ 60 litres, qui ne permettent pas de par leur conception d’y mettre un fluorescent de base dirons-nous.

Les lampes LED 

Une nouvelle technologie arrivée depuis peu en aquariophilie (quelques années maintenant).
Son intérêt premier est la réduction de la consommation énergétique.

Elles ont des avantages :
– Une bonne durée de vie (3 à 5 ans)
– Une faible tension (sécurité électrique)
– Un large choix de couleurs ce qui permet de créer son propre spectre en fonction du bac
– Une efficacité lumineuse supérieure en principe à celle des lampes traditionnelles
– Un faible encombrement

Technologie et efficacité lumineuse

l’Efficacité lumineuse, ce qui désigne le rapport entre le flux lumineux émis par la lampe et sa puissance consommée. Elle est exprimée en lumen/watt. Cette notion permet de comparer de façon arbitraire bien entendu, les différents types d’éclairage.

Lampe incandescente —->12-20 lumen/watt
Lampe HQI —-> 80-100 lumen/watt
Lampe HQL —-> 20-60 lume/watt
LED —->20-130 lumen/watt

©Texte : framboizz pour AQUA débutant

L’éclairage

La première question qui s’impose lorsque l’on se penche sur le problème de l’éclairage de notre aquarium est : pour qui ?

En effet, s’il s’agit d’un aquarium de cichlidés par exemple, où les plantes ont peu de chances d’avoir leur place, il servira surtout à rythmer les journées et sera choisi pour son rendu visuel et pour le bien-être des poissons, qui adopte en effet un certain comportement en fonction de l’intensité de la lumière. Augmentée brutalement par exemple, elle peut déclencher le frai (la reproduction) de certaines espèces.

D’autres se sentiront plus à l’abri sous une lumière diffuse (zones d’ombres) etc etc…

S’il est question de faire pousser des plantes, comme dans un bac de type Amazonien, le problème est un peu plus complexe : les besoins des plantes et des algues en terme de lumière sont différents : les algues exploitent principalement le spectre bleu, alors que les plantes se servent de toutes les longueurs d’ondes, avec une préférence pour le rouge. Il faut en tenir compte si l’on veut obtenir une croissance correcte des plantes, et non pas des algues.

Quelques notions rapides :

L’IRC (indice de rendu des couleurs)

– L’IRC exprime la capacité d’une source lumineuse à faire ressortir l’ensemble des couleurs visibles pour un point donné (température de couleur), par rapport à l’émission que produirait le corps noir parfait de Planck, chauffé à la même température.
En d’autre terme, plus l’IRC d’un tube sera important, plus celui ci sera à même de restituer fidèlement les couleurs à une température de couleur (exprimée en ° Kelvin) donnée. On choisira donc des tubes ayant un IRC supérieur à 80 et une température de couleur entre 4000 et 7000 ° K maxi

Le spectre : 

Nos yeux sont sensibles principalement aux longueurs d’ondes vert-jaune qui compose le spectre de la lumière. Le spectre idéal pour beaucoup (tout est subjectif et dépend des préférences de chacun), doit être complet et riche en vert-jaune, du type daylight. Mais on peut préférer d’autres tubes qui mettront en valeur de poissons à dominante rouge ou bleue… (ex : triphosphore universel 10 000K). Mais à éviter pour l’aquariophilie d’eau douce en tout cas !
On préférera quand même les tubes daylight à 6000/6500 kelvin maximum pour éviter les poussées d’algues filamenteuses et il est possible, lorsqu’on a plusieurs tubes, de coupler les daylight, avec des tubes spéciales plantes qui eux auront entre 3000 et 4000 kelvin

Le spectre est en quelque sorte l’aspect qualitatif de l’éclairage. C’est une notion importante pour la croissance des plantes : si elles ne reçoivent pas le bon spectre, elles seront disharmonieuses et pousseront soit en hauteur, soit en largeur, ou présenteront des couleurs anormales.

Le flux lumineux 

Il s’agit là du rendement lumineux, donc de l’aspect quantitatif de l’éclairage. Si le bac n’est pas destiné à recevoir des plantes, ou uniquement des plantes de zones ombragées et/ou peu exigeantes en lumière (anubias par ex), un flux lumineux assez faible peut suffire… Dans le cas d’un bac planté d’espèces moyennement exigeantes, un rendement moyen, et dans le cas de plantes très demandeuses, un flux lumineux fort accompagné de tous les nutriments nécessaires aux plantes est obligatoire.

Mais comment défini-t-on cette quantité? 

En se basant sur la puissance en watt et en tenant compte de la diminution de l’efficacité lumineuse (qui varie selon les marques et correspond à la durée de vie d’un tube ou d’une ampoule en heures), on utilise ces valeurs :
1w pour 4 litres d’eau = éclairage faible
1w pour 3 litres d’eau = éclairage moyen
1w pour 2 litres d’eau = éclairage fort
1w pour 1 litre d’eau = éclairage intense

La durée

Elle est en rapport avec les conditions présentées sous les tropiques, et se règle entre 10 et 12 heures par jour, en continu, selon l’équilibre qui se met en place dans le bac (il suffit parfois d’augmenter ou de diminuer un peu cette durée pour voir apparaître/disparaître certaines algues).

Les U.V.

On distingue trois catégories:

-UV A, qui entrent dans le processus de la photosynthèse des plantes et favorisent les cyanophycées (algues bleues), non nocifs

-UV B, absolument inutilisé aussi bien pour les plantes que pour les poissons (à la différence des reptiles), ils sont nocifs à forte dose et provoquent parfois des retards de croissance

-UV C , utilisés dans les stérilisateurs UV pour leur vertu germicide, ils sont extrêmement nocifs et ne doivent JAMAIS être utilisés en éclairage.

Le choix proposé:
Différents types d’éclairage

La plupart du temps ce sont les néons qui sont proposés pour les aquariums ne dépassant pas 60 cm de profondeur. Au-delà, l’intensité lumineuse des néon est trop faible et l’on doit envisager l’utilisation de spots avec des ampoules HQL ou HQI (surtout pour l’eau de mer).
Les tubes aquariophiles sont pour la plupart les mêmes que les tubes industriels, en beaucoup plus chers évidemment. Ces derniers se cherchent un peu (pages jaunes, électricité gle, matériel, détails, ou en demandant la liste des détaillants Philips ou osram).

La nouvelle technologie T5:

Il est intéressant de savoir que la puissance annoncé sur le tube fluorescent ne correspond pas à la puissance électrique consommée, en effet, 10% sont consommés par le ballast magnétique. D’autre part, le flux lumineux d’un tube est donné pour une température de 25 °C, ce flux diminue avec l’élévation de température.
Il existe depuis peu des tubes de technologie T5, leur diamètre passe de 26 mm à 16 mm, à longueur égale, ces tubes ont une puissance plus importante

EX:
tube T8(26 mm) en 1,20m = 36W
tube T5(16 mm) en 1m20 = 54W

Les tubes T5 nécessitent un ballast électronique pour fonctionner, ils chauffent moins et ont une durée de vie supérieure. Leur flux lumineux est donné pour une température de 35 °C qui correspond mieux à la température réelle dans la galerie de l’aquarium. Globalement, à luminosité égale, la consommation électrique diminue de 30% à 40%.

Conclusion :

Un spectre complet, avec UVA mais sans UV B (ou presque) et un rapport flux/litre suffisant est un bon compromis, en sachant qu’il est tout à fait possible de combiner différents types d’éclairage.
Entre autres, parmi les tubes T8 (diamètre normal) utilisés, nous avons parmi les moins chers:

OSRAM BIOLUX : Température : 6500°K, IRC=97, équivalent du philips TLD 965
OSRAM 11-860 : Température : 6000°K, IRC = 85, équivalent de sylvania daylightstar et du philips TLD865

et bien d’autres encore, évidemment.

Elobulle © AQUA débutant