Le Stérilisateur UV

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Il rend la vie rude aux microbes en suspension, qu’il tue en émettant des rayons. Il peut s’avérer utile pour une utilisation temporaire, en cas de problème dans l’aquarium.

Un stérilisateur d’UV tue les germes microbiens ce qui en fait un germicide. Il est utile pour éradiquer les bactéries, virus et micro-algues en suspension dans l’eau.
Il agit avec des rayons invisibles à l’oeil nu appelés UVC. Tout ce qui est fixé (bactéries du filtre, mais aussi parasites déjà fixés sur les poissons) ne sont pas touché par les rayons.

Oui mais, quand utiliser un sterilisateur d’UV ?

Il peut être nécessaire d’être utilisé dans certains cas précis.
Il sera utilisé de manière ponctuelle uniquement dans le cas où il y a un gros problème dans l’aquarium : eau verte, traces de médicaments à éliminer etc..

– L’eau verte : pour éradiquer les micro-algues en suspension dans l’eau qui génère cette eau verte.
– Traces de médicaments : couplé à une filtration sur charbon actif, une stérilisation UV élimine toute trace de médicaments suite à un traitement lourd dû à une maladie dans l’aquarium.
– Maladies: le stérilisateur d’UV peut parfois être utile pour éviter une propagation d’une maladie ou de parasites. On peut par exemple l’utiliser en cas d’attaque massive de points blancs (pour les parasites qui seront présents dans l’eau) ou de manière préventive lors de l’introduction de nouveaux poissons ( avis perso : il y a d’autres méthodes moins agressives comme avoir un bac de quarantaine pour l’arrivée des nouveaux poissons).

Comment choisir la taille du stérilisateur UV ?

Il est important d’adapter le stérilisateur d’UV au débit du filtre et de la taille du bac. L’efficacité d’une lampe UV est inversement proportionnelle au débit du filtre : plus le contact entre l’eau et les UV est long, plus cela sera efficace.
Un petit tableau ci-desssous sera plus clair pour comprendre :

Débit du filtre (L/H) Volume du bac (L) Puissance conseillée pour
la rampe UV(W)
< 200 < 80 5
200-400 80-350 7
400-800 300-350 9
600-1200 400-800 11
>1200 >800 18

Avant l’achat ! 

– Vérifiez les diamètres des tuyaux. Le stérilisateur UV est fixé en sortie du filtre, il est donc important de vérifier le diamètre des tuyaux sur l’emballage avant l’achat.
– Vérifiez qu’il vous est facile de trouve une autre ampoule pour la changer. En effet cette dernière, doit être changée toutes les 5000 à 9000 heures.
– Vérifiez la qualité de la gaine. Les appareils les plus simples font circuler l’eau dans une gaine en PVC ou en Pyrex, les plus sophistiqués ont une gaine en quartz qui isole le tube de l’eau et permet de garder une température intérieure supérieure, l’efficacité est donc supérieure.
-Vérifiez la praticité de l’appareil. Certains stérilisateurs conçus sont spécialement étudiés pour se brancher sur des filtres extérieurs.

©Texte : AQUA débutant sur base d’un article paru dans l’aquarium à la maison N°103

l’Osmoseur

osmoseur.png

L’osmoseur filtre l’eau sur une membrane afin d’obtenir une eau purifiée que l’on appelle de l’eau osmosée. Il existe des osmoseurs avec différents nombres de cartouches utilisables, afin d’obtenir une eau douce ou pour préparer de eau de mer en aquariophilie .

De nombreux aquariophiles utilisent de l’eau osmosée afin d’adoucir l’eau de l’aquarium et pouvoir enfin accueillir les poissons qui demandent des paramètres plus doux que nos eaux de conduite en général.
Cette eau particulièrement pure est obtenue par une osmose inverse via un osmoseur.
L’osmose inverse permet de purifier l’eau en la filtrant sur une membrane qui laissera passer uniquement les molécules d’eau (autres que H2O). Cette filtration s’effectue grâce à une membrane TFC-Thin-film composite, c’est à dire une membrane semi-perméable à couche mince.

Oui mais est-on obligé d’utiliser de l’eau osmosée en aquariophilie ?

Non bien sûr, tout dépend des espèces de poissons que vous allez maintenir. L’eau osmosée est cependant très utilisée en aquariophilie, nos eaux de conduite sont très souvent de mauvaise qualité avec un taux de nitrate important sans compter le calcaire et sa dureté dans certaines régions.
Elle permet alors, un plus large choix au niveau des espèces de poissons exotiques, certains cichlidés ou encore certains invertébrés. Coupée parfois avec notre eau de conduite pour arriver aux paramètres demandés par les espèces maintenues, ou encore, reminéralisée avec des sels pour arriver également aux paramètres demandés par les espèces maintenues (maintenance de certaines espèces de crevettes par ex).
En aquariophilie d’eau de mer, l’osmoseur devient quasiment indispensable pour fabriquer de l’eau de mer à partir de sels pour aquarium, hormis si l’on habite prés d’un magasin qui vend de l’eau de mer toute prête.

Choisir son osmoseur..

Tout dépendra de son utilisation. Si pour un aquarium d’eau douce, un simple osmoseur équipé d’une membrane TFC et d’une membrane anti – sédiment peut suffire, en aquariophilie d’eau de mer ou encore pour certains aquariums d’eau douce, des cartouches en amonts de la membranes TFC et des cartouches de déionisation sont utilisées pour se débarasser d’un maximum de sels non souhaités.

A prendre en compte :

– le rendement : (rapport eau osmosée et eau rejetée) il est en général de un tiers d’eau osmosée pour deux tiers d’eau rejetée. Attention certains osmoseurs annoncent plus.
– le coût pour changer la membrane et les cartouches : (cet élément est à prendre en compte dés l’achat), une membrane ou cartouche qui devient vieille n’est plus efficace, et l’osmoseur perd alors son utilité. Attention aux durées de vie annoncées.
– la qualité de la membrane : (toutes ne se valent pas) celles de la marque Filmtec, sont parmi les meilleures actuellement sur le marché aquariophile, mais elles sont très chères à l’achat. Ici encore à vous d’agir en fonction de votre utilisation.
– cartouches de pré-filtres ou pas/et ou déonisation en sortie : en fonction de vos besoins. Il est souvent conseillé de privilégier les osmoseurs à 3 ou 4 étapes (filtres de 10u, charbon actif, 1u, osmose).

Les litres pouvant être produits par jour (de 150 à plus de 1500 litres suivant les modèles) sont à prendre en compte suivant vos besoins.

Texte : AQUA débutant sur base d’un article paru dans l’aquarium à la maison n°102

Les différents types d’éclairage en aquariophilie

Tubes ou lampes ?

A chaque bac son éclairage.
Tubes T8, ou T5, lampes HQI, HQL, à économie d’énergie ou encore à LED.

L’éclairage permet de faire ressortir les couleurs des poissons et fournit l’énergie nécessaire aux plantes pour la photosynthèse ou encore en aquariophilie d’eau de mer, de permettre aux coraux de se développer.

A quoi correspondent ces éclairages ?

Les tubes fluorescents en T8 et T5

Les tubes fluorescents que l’on appelle en aquariophilie communément « néons » sont les plus utilisés.
Ils sont en général, fournis par défaut avec l’aquarium en kit du commerce que l’on achète.

Ils sont disponibles dans toutes les longueurs de nos bacs, ils ont également une durée de vie qui dépasse les 3000 heures, ce qui fait presque un an d’éclairage.
On y retrouve aussi beaucoup de marques différentes avec des besoins différents surtout pour les T8 mais aussi de plus en plus pour les T5 (tubes pour les bacs africains, pour les bacs plantés, pour faire ressortir les poissons ou encore les plantes etc..).
Il est alors possible de les coupler, combiner des tubes de jour appelés « Daylight » avec des tubes Spécials Plantes ou des Color.. Bref un vaste de choix de tubes et de combinaisons pour les besoins de chaque bac..

Gardez à l’esprit que pour un seul tube, le tube Daylight restera une priorité pour les poissons et les plantes dites « faciles ».

Il faut compter 1 litre/watt pour un bac marin ou d’eau douce très planté (bac paysagé style « aquascaping ».
Il faut compter 2 litres/watt pour un bac demandant un éclairage assez fort encore.
Il faut compter 3 litres/watt pour un éclairage plutôt moyen à faible ( bac ou l’on privilégie les poissons plutôt que les plantes)

T8 : ce tube fait 26 mm de diamètre.
T5 : ce tube fait 16 mm de diamètre.

Le T5 constitue la dernière évolution en matière de tubes fluorescents.
Il a une qualité lumineuse un peu supérieur à celle des T8, une perte de flux lumineux bien plus faible par rapport aux T8, une réduction de taille à la fois en diamètre mais aussi en longueur, ce qui n’est pas négligeable lorsqu’on doit rajouter plusieurs tubes si la place manque sous le couvercle du bac.

Les lampes HQI
HQI (lampes aux halogénures métalliques )

Elles sont très utilisées en aquariophilie marine, donc pour les bacs d’eau de mer surtout et deviennent quasiment obligatoire pour les bacs dépassant les 50 cm de hauteur.
Son éclairage très intense est indispensable aux zooxantelles des coraux.
Son spectre est très proche de la lumière du soleil, avec des puissances de 70 à 1000 watts.
Les 150 à 400 watts dont la température va de 70000 à 10 000° kelvins, sont les plus utilisées et on une durée de vie de 15 0000 heures.
Attention toutefois, ce genre d’éclairage provoque une très forte chaleur qui se dégage. Il est donc impératif que le bac soit ouvert pour utiliser ce genre de lampe qui de plus, doit être absolument situer au moins à 50 cm du niveau de l’eau.

Les lampes HQL
Lampe à vapeur de mercure ou de sodium

Elles sont plus chers au niveau prix, que les tubes fluorescents, elles supposent un aquarium ouvert tout comme les HQI.
L’allumage se fait progressivement car elles ont besoin de chauffer et du coup cela permet un éclairage plus naturelle aussi que celui qui s’allume brutalement.
La teinte est par-contre sur ces lampes loin de la lumière émise par le soleil.
Le spectre favorise la pousse des plantes, il est idéal pour un bac planté qui est ouvert.

Les lampes à économie d’énergie
Modèles fluocompactes

Elles fonctionnent comme des tubes fluorescents classiques, mais elles sont simplement nettement moins encombrantes et très économiques (mais plus chère à l’achat).
Elles sont particulièrement adaptées pour les petits bacs genre « Nano bac » jusque environ 60 litres, qui ne permettent pas de par leur conception d’y mettre un fluorescent de base dirons-nous.

Les lampes LED 

Une nouvelle technologie arrivée depuis peu en aquariophilie (quelques années maintenant).
Son intérêt premier est la réduction de la consommation énergétique.

Elles ont des avantages :
– Une bonne durée de vie (3 à 5 ans)
– Une faible tension (sécurité électrique)
– Un large choix de couleurs ce qui permet de créer son propre spectre en fonction du bac
– Une efficacité lumineuse supérieure en principe à celle des lampes traditionnelles
– Un faible encombrement

Technologie et efficacité lumineuse

l’Efficacité lumineuse, ce qui désigne le rapport entre le flux lumineux émis par la lampe et sa puissance consommée. Elle est exprimée en lumen/watt. Cette notion permet de comparer de façon arbitraire bien entendu, les différents types d’éclairage.

Lampe incandescente —->12-20 lumen/watt
Lampe HQI —-> 80-100 lumen/watt
Lampe HQL —-> 20-60 lume/watt
LED —->20-130 lumen/watt

©Texte : framboizz pour AQUA débutant

La pompe à air (le bulleur)

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La pompe à air couramment appelée le bulleur fait partie des indispensables à avoir en aquariophilie…
Mais à quoi sert-elle réellement, car nous entendons tout et son contraire sur elle, et comment bien choisir sa pompe à air ?
Une pompe à air enrichit l’eau du bac en oxygène.
Ses accessoires indispensables sont : un diffuseur, un clapet anti-retour et un robinet pour régler le flux d’air si la pompe n’en est pas équipée.

Ça sert à quoi une pompe à air ?

La pompe à air permet d’augmenter les échanges gazeux entre la surface de l’eau et l’air, et donc elle permet d’augmenter la quantité d’oxygène dans un aquarium équilibré et bien planté.
Dans ce cas-ci : un bac bien planté et équilibré avec des poissons d’eau douce, on la mettra en route pour la nuit, car elle va dégazer le C02 que les plantes vont rejeter pendant la nuit et aider à bien oxygéner le bac, alors que la journée, les plantes ont besoin du C02 donc on évitera de la mettre en marche la journée et encore moins si on injecte la journée du C02 dans l’aquarium.
Bien que je dirais que pour ce cas-ci, une pompe à air n’est pas indispensable même pour la nuit… Sauf que… En cas de grosse chaleur ou l’été ou encore suivant la région ou le pays où l’on vit, elle peut devenir alors utile effectivement…

Dans le cas d’un bac peu planté et surtout en cas de traitement médicamenteux elle s’avère alors très utile.
En effet lorsque nous devons augmenter la température lors d’un traitement l’oxygène devient alors plus faible dans le bac, ce qui est vraiment gênant pour les poissons qui en ont besoin.
La pompe à air devient alors très utile pour bien oxygéner le bac, on peut aussi bien remonter dans ce cas-ci le rejet de la pompe du filtre également pour faire un peu plus de remous à la surface de l’eau, les deux combinés sont très utiles en cas de traitement médicamenteux.

Là où il est très intéressant d’en avoir une à la maison, même si elle n’est pas branchée non stop sur l’aquarium…
C’est que en cas de panne de filtre elle va vous servir de filtre de secours temporaire le temps d’aller en chercher un autre, évidemment elle ne remplacera jamais un filtre, mais ça peut aider à oxygéner le bac pendant ce temps afin que les poissons puissent tout de même bien respirer.

Comment choisir sa pompe à air ?

Il faut tout d’abord que votre pompe à air ait le débit au minimum de « une fois le volume brut » de votre aquarium.
Exemple : un aquarium de 100 litres aura besoin au minimum d’une pompe à air qui débite 100L/h.
Il est cependant plus intéressant de prendre un débit supérieur au volume brut de l’aquarium surtout si la pompe est munie d’une molette de réglage du débit.
Le problème récurant de ces pompes c’est le bruit…. Il est dû au vibrations de la pompe.
Pour le diminuer, veillez à bien fixer la pompe sur un support stable en plaçant des ventouses sur le dessous de l’appareil.
Vous pouvez également placer votre pompe sur une petite mousse par exemple ou un morceau de polystyrène bien stable.

Certaines marques de pompes sont réputées pour leur côté silencieux : Sera Air plus, Aquarium systems Newair, JBL ProSilent, Tetra APS, Eheim Air Pump, Mars fishcare Rena Air.
Attention les pompes chinoises sont peu onéreuses, mais la qualité des plastiques laisse très souvent à désirer… A vous d’en juger.
Je dirais que le prix d’une bonne pompe à air silencieuse et de bonne marque à la date où j’écris cet article est d’environ de 20 à 30/35 euros.

Ça s’installe comment ?

Attention à bien suivre la notice donnée avec l’appareil car l’installation nécessite quelques précautions afin que le système fonctionne de manière optimale.
Placez la pompe à air au dessus du niveau de l’eau de l’aquarium. Si il vous est impossible de l’installer de manière surélevée, il faudra alors surtout utiliser le clapet anti-retour qui empêchera l’eau de remonter dans le tuyau et de noyer la pompe.

Conclusion

Il vaut mieux prendre une pompe à air de bonne marque pour le côté sécurité, vérifier qu’il y a un clapet anti-retour ce qui permet de l’utiliser à la hauteur que l’on veut, ou en rajouter un soi-même.
Ne pas utiliser ça dans un bac avec injection de C02, l’utiliser en cas de traitement est très utile également en cas de canicule également, dans un bac d’eau froide avec des poissons rouges, il est possible de la mettre la journée et la nuit..

© Texte : framboizz, sur quelques informations reprises du magazine : L’aquarium à la maison n°91

Le distributeur automatique de nourriture

Le distributeur automatique de nourriture est une bonne solution, afin d’éviter de mettre vos poissons au régime si vous n’avez personne dans votre entourage d’un peu expérimenté en aquariophilie, pour venir leur donner à manger chaque jour.

En principe, nos poissons nous les nourrissons chaque jour, et pour certains aquariophiles avec un jour de jeûne une journée par semaine, jusque là, tout est normal.
Il est toutefois possible de laisser ses poissons jeûner une bonne semaine, mais au delà, cela devient un peu plus difficile..

Que faire lorsque vous allez partir en vacances pour nourrir vos poissons ?

Si vous partez en vacances plus d’une semaine et que personne dans votre entourage peut s’occuper de nourrir vos poissons, un distributeur automatique de nourriture peut être une bonne solution.

Oui mais.. comment ça marche ?

Le distributeur automatique de nourriture est programmable et fonctionne sur piles ou sur secteur (Grässling Rondomatic 400). La plupart sont sous piles, ce qui demande de ne pas oublier de changer les piles avant de partir.

On remplit le réservoir soit de flocons ou de granulés, puis on programme l’appareil, afin de distribuer une ou deux fois par jour une ration de nourriture.
Attention toutefois à ne pas sur-nourrir afin d’éviter une sur-pollution du bac. Tout doit être mangé dans les deux à trois minutes après la distribution de la nourriture.

Oui mais.. comment choisir mon distributeur de nourriture ?

Certains appareils ont des petites séparations individuelles afin de placer la ration quotidienne.
Certains autres appareils, et pour la plupart, la ration se fait par une ouverture plus ou moins importante à régler, une sorte de trappe.
Il faudra bien faire attention, car certains modèles, le réglage de l’ouverture de cette trappe n’est pas vraiment précis et cela peut entrainer une variation dans la quantité de nourriture qui sera distribuer par l’appareil.
Si on choisit un appareil avec une trappe, il sera important et nécessaire, de faire plusieurs essais avant votre départ en vacances afin de donner la bonne quantité de nourriture.

Réglage de la fréquence de distribution..

L’équipement minimum est une horloge de type programmateur sur laquelle vous indiquez l’heure à laquelle vous souhaitez distribuer la nourriture.
Certains modèles présentent des horloges numériques, plus précises et d’autres, proposent jusqu’à 4 distributions par jour.

La soufflerie afin de sécher la nourriture..

Certains modèles ont intégré une soufflerie pour garder la nourriture bien sèche et éviter qu’elle puisse se colmater à l’intérieur du distributeur avec la condensation et l’humidité du bac.
Le prix est effectivement un peu plus élevé, mais cela est tout à fait justifié du fait que le distributeur est placé en milieu humide.

Fixer le distributeur..

Les positions sont multiples et variées : il est possible de le placer sur les rampes d’éclairage, sur l’encadrement de l’aquarium, l’adapter aussi au système d’ouverture du couvercle de l’aquarium (sur la petite trappe par laquelle on nourrit les poissons). A bien choisir selon vos besoins, et prendre en compte ce critère par rapport à votre bac.

Toutefois il est important et conseillé de tester votre distributeur avant de partir en vacances et d’adapter au mieux le réglage aux besoins de vos poissons.
Retenez, qu’il vaut mieux donner moins de nourriture que trop, afin de ne pas trop polluer l’eau pendant votre absence.

Quelques marques à conseiller..

Eheim, Hobby, Grässlin ou encore Sera. Entre 20 à 70 euros suivant les modèles (prix 2013).
Pour un Betta, il y a également un distributeur de nourriture qui obtient de bons résultats d’après les tests fait par les aquariophiles voir ici : le distributeur spécial betta.

©Texte : AQUA débutant

Apport de dioxyde de carbone

Injection de C02

Nos plantes aquatiques mettent à contribution le carbone issu du dyoxyde de carbone (CO2) capté dans l’eau pour synthétiser leurs tissus organiques en exploitant l’énergie lumineuse.
Dans les aquariums dédiés aux paysages (aquascaping), habituellement ce sont des bacs très plantés, l’insuffisance de cet élément constitue souvent le principal facteur limitant la croissance des végétaux au profit de celle des algues.

Dans ce genre de bacs donc très plantés il faudra nécessairement passer par un apport de carbone dans l’eau en supplément.

Plusieurs méthodes efficaces de diffusion 

La diffusion de C02 représente une méthode couramment utilisée pour enrichir l’eau en carbone. Cependant quelques contraintes de discipline nous impliquent de choisir le matériel avec attention.
Il existe de nombreux kits prêts à l’emploi qui doivent au minimum comporter, une bouteille sous pression, un détendeur, un compte bulle, un tuyau étanche au C02 et un diffuseur.
Cependant tous les kits ne se valent pas…
L’efficacité de l’ensemble repose essentiellement sur le système du diffuseur dont le rôle est de permettre une excellente dissolution possible du C02 dans l’eau pour éviter premièrement, le gaspillage du gaz C02 et deuxièmement, pour garantir une croissance optimale des plantes de votre aquarium.

— Le flipper et la spirale sont indéniablement représentés sur les kits disponibles, mais se retrouvent avec une efficacité limitée, (on les appelle dans le jargon du commerce aquariophile : du consommable) et ne sont pas esthétiquement non plus très jolis, surtout dans un bac paysagé ou l’esthétique prime avant tout.

— Il y a d’autres systèmes qui ont fait leurs preuves : les diffuseurs en verre et les atomizers, munis d’une céramique micro-poreuse sont relativement discrets, mais sont surtout remarquablement efficaces à condition cependant d’adapter la taille du modèle à celle de l’aquarium.
Leur principe est d’augmenter la surface de contact du gaz avec l’eau pour améliorer sa dissolution en diffusant des bulles les plus fines possible. Faut-il aussi bien choisir l’endroit dans le bac pour le placer, afin d’augmenter le temps de contact des microbulles avec l’eau.
Le soucis majeur avec ce genre de diffuseur est que la céramique s’encrasse très rapidement et perd donc rapidement toute son efficacité, et cela est encore amplifié si le diffuseur n’est pas nettoyer régulièrement.

— Les diffuseurs externes représentent également un système très efficace : Ils se branchent sur le filtre externe (la tuyauterie) et n’affectent donc pas l’esthétisme du bac.
On peut aussi les placer dans le meuble pour un modèle « réacteur externe ».
Leurs actions sont multiples.
En général, ils augmentent la fragmentation des bulles pour une obtenir une excellente surface de contact eau/gaz.
Ils allongent également la durée de contact de manière significative durant la traversée du circuit de la filtration externe jusqu’au rejet de l’eau dans le bac.
On retrouve des modèles très abordables maintenant, le petit soucis de ce genre de diffuseurs est souvent le léger bruit qu’ils peuvent occasionner tout comme les réacteurs externes d’ailleurs, qui sont souvent munis de bio-balles pour certains d’entre-eux d’où un léger bruit également lors du passage du gaz et de l’eau à travers celui-ci, mais cependant ils sont d’une excellente efficacité de diffusion du C02.

Pour la recharge de bouteille, concernant le prix, cela est généralement identique, qu’il s’agisse d’une bouteille de 500 gr ou une bouteille de 2 ou 5 kg.
Il donc intéressant si la place est possible d’investir dans un modèle de bouteille de grande contenance, qui sera donc rechargée moins souvent et intéressant financièrement par la même occasion.

Autre chose utile et et source d’économie par la même occasion, c’est l’électrovanne afin de pouvoir couper l’injection de C02 la nuit, au moment où les plantes n’en profitent plus et n’en ont plus du tout besoin.
L’électrovanne permet également de réduire les risques d’acidose (chute du taux du pH, phénomène mortel pour tous les habitants du bac).

Un taux correct de C02 dans l’aquarium

Le C02 réagit avec l’eau pour former de l’acide carbonique, qui tend à acidifier le milieu de façon parfois brutale surtout si l’eau de votre aquarium est très douce.
Durant la période d’éclairage de votre bac, le taux de C02 dissout doit donc se situer dans une fourchette comprise entre 15 et 35mg/L en dessous de laquelle il n’y a plus aucun gain de croissance pour les plantes et au-delà de laquelle, il existe alors un réel risque d’acidose.
Ceci est bien entendu théorique, car il est assez difficile d’évaluer précisément le bon taux de C02 à injecter.
Il est donc intéressant de se procurer « un test permanent » à placer dans l’aquarium pour s’en faire une idée.
Ce test se base sur le KH (TAC, titre alcalimétrique complet) et le pH de l’eau. Son réactif indiquera en permanence, par des couleurs précises, si l’eau contient pas assez, trop ou suffisamment de dioxyde de carbone (C02).
Il sera remplacé chaque mois.

Le débit de C02 à injecter sera très différent d’un bac à l’autre car il va dépendre de l’intensité de l’éclairage, des paramètres de l’eau (GH, KH, pH) de la densité des plantes dans le bac et également du modèle de diffuseur que vous utilisez, du volume du bac…

Le compte-bulles permet d’évaluer ce débit, en nombres de bulles par seconde (à mesurer sur au moins dix ou vingt secondes). Suivant les bacs il y aura entre 1 bulle toutes les 3 ou 4 secondes et 4 bulles par seconde.
On commencera toujours à régler en commençant par un très faible débit que l’on ajustera progressivement à la hausse si nécessaire en fonction de la couleur du test permanent, il faudra donc être patient et attendre au moins une demi-journée avant de modifier, et le faire surtout de façon très progressive.. encore une fois la patience sera de mise pour avoir un résultat parfait et correct d’injection pour votre bac.

Une photosynthèse (une myriade de bulles de dioxygène qui se forme à la surface des feuilles de vos plantes) constitue une bonne indication sur le fonctionnement correct de votre injection de C02 dans votre bac.

Pour de jolis bac plantés….

©Texte: framboizz pour AQUA débutant

Les supports bactériens de filtration

la filtration n’est pas seulement utile pour piéger les micro-particules présentes dans l’eau juste pour avoir une eau claire et esthétiquement parlant limpide, mais elle sert surtout pour pour veiller sur le cycle de l’azote. Il est important de savoir que les feuilles en décomposition, la nourriture qui n’est pas consommée etc.. vont polluer durablement le milieu et en se transformant, vont également augmenter le taux de nitrate et de phosphates, ayant pour conséquence une détérioration de l’équilibre biologique de l’aquarium.

Les plantes, plus ou moins et selon les espèces, grandes consommatrices de phosphates et nitrates, contribuent aussi à ce maintien.
Le siphonnage des déchets et les changements d’eau réguliers, sont particulièrement efficaces contre cette dégradation.

Mais ces actions ne doivent pas être les seules. En effet, une fois ces particules de taille intermédiaire à supérieure capturées par le courant optimal généré par la pompe motrice du filtre, seront partiellement ou intégralement transformées par les divers groupes de bactéries : Nitrosomas qui convertit ammoniaque en nitrite, ensuite, Nitrobacter qui convertit nitrites en nitrates et sont présentes dans certaines masses filtrante de la filtration.

Tout d’abord il faut comprendre que les plus gros déchets sont stoppés par les plus grosses masses filtrantes (type : grosse mousse bleue à large alvéoles) ensuite, vient le perlon, qui va là encore sélectionner les matières dégradées, ces deux choses s’appellent « la filtration mécanique » en laissant passer les plus infimes assimilables par la colonne bactérienne qui est la « filtration biologique ».
Cette dernière n’est pas en eau libre, ni au niveau des mousses à larges alvéoles où les supports de fixations des micro-organismes sont très limités, mais bien là, où les éléments poreux et autres structures complexes sont stockés, c’est la dernière phase de la filtration.

Des matériaux de plus en plus innovants..

Les structures ont bien évolué, surtout ces dernières années.
Pendant des décennies, nous utilisions uniquement des « nouilles de céramique » et la pouzzolane, qui d’ailleurs cette dernière, à un prix de revient défiant toute concurrence.
Le principe étant d’obtenir un maximum de surface poreuse sur laquelle les bactéries vont pouvoir évoluer et prospérer suffisamment pour assurer correctement la filtration biologique de l’aquarium.

Les différents supports bactériens..

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♣ Nouilles de céramique

Les nouilles de céramique existent en diverses tailles, elles sont adaptées à l’ensemble des compartiments de filtration.
Elles sont biologiques, logées au fond du dernier compartiment avant le rejet de l’eau, mais elles peuvent aussi être en premier, l’important étant qu’elles ne prennent pas trop la lumière, car les souches de bactéries n’apprécient pas la lumière.

C’est une matière complètement neutre qui a une porosité idéale pour la colonne bactérienne. Cela fait de nombreuses années que divers marques la commercialisent. Elles transforment les matières azotées en nitrates.

♣ La pouzzolane

Certains aquariophiles utilisent la pouzzolane qui est une roche alvéolaire issue de projections volcaniques dont le pH est neutre. Toutefois, la qualité est différente suivant les marques. Il faut faire attention si il y a un important dépôt, il faudra l’éliminer pour éviter de se retrouver avec une surface poreuse obstruée complètement..
Pour garnir le fond d’un compartiment de filtre, on préférera une petite granulométrie (il en existent plusieurs).

♣ Le verre fritté

C’est un support particulièrement poreux qui offre une grande surface pour la colonisation bactérienne.
Les marques n’hésitent pas à vous indiquer la surface effective, très souvent allant de 450 à 1500 m2 par litre d’eau.
(ex : micro mec de chez JBL, biological de chez EHEIM SUBSTRAT etc..).
A placer en dernière étape du circuit de filtration.

♣ Les bio-balles

Elles sont souvent recommandées pour une action biologique. Elles auraient en effet la même action que les matériaux précedents.
Cependant, certains nous disent que avec une structure lisse comme le plastique, il n’est pas possible que les souches de bactéries puissent se nicher correctement. On la considère donc plus comme une filtration mécanique, mais toutefois bien efficace en tant que préfiltre. Ce n’est donc pas un matériau à banir, mais plutôt à mettre en préfiltration juste à l’arrivée de l’aspiration de l’eau.
(Je les utilise dans le même compartiment que ma mousse bleu à grosses alvéoles en préfiltration, je trouve ce matériau très bien).

♣ Les mousse synthétiques

Pour une filtration mécanique en général.
Toutefois, certaines mousses micro-alvéolées sont également adaptées maintenant pour une filtration biologique. En effet, elles sont facilement colonisées par les bactéries nitrifiantes grâce à leurs orifices de très petite taille.
On trouve sur le marché actuel, de plus en plus de mousses synthétiques différentes et proposées déjà découpées pour le panier du filtre type de la marque.
Elles sont utiles pour différentes étapes de la filtration et sont à placer aux endroits bien précis dans le filtre que nous indique bien souvent la marque.

Aprés il existe aussi bien moins cher : ce sont des grand carrés de mousses vendus en un seul gros bloc avec des alvéoles de différentes tailles. On doit alors découper soi-même dans ce bloc de mousse, afin d’adapter la dimension de la mousse à son propre filtre.

♣ La ouate perlon

Cette ouate synthétique filtrante est composée de fibres de perlon à fine structure. Ce perlon effectue une microfiltration mécanique. Il se place souvent en dernier, juste avant le rejet de l’eau dans le bac. Toutefois, il est possible aussi de le placer en préfiltration.
Son but est de retenir les impuretés (déchets organiques). Cette ouate protège aussi votre filtre pompe de gros débris qui endommageraient le rotor.
Attention cette ouate de filtration mécanique ne doit pas remplacer une filtration biologique bien qu’elle y participe un peu.
On utilise cette ouate de perlon en complément d’autres masses de filtration.
Il faut bien la rincer à l’eau tiède et ensuite à l’eau froide, la ouate de perlon s’adapte à tout type de panier de filtration ou même de boitier de décantation.

©Texte : framboizz pour AQUA débutant, sur base d’un article paru dans Aquamag

L’éclairage

La première question qui s’impose lorsque l’on se penche sur le problème de l’éclairage de notre aquarium est : pour qui ?

En effet, s’il s’agit d’un aquarium de cichlidés par exemple, où les plantes ont peu de chances d’avoir leur place, il servira surtout à rythmer les journées et sera choisi pour son rendu visuel et pour le bien-être des poissons, qui adopte en effet un certain comportement en fonction de l’intensité de la lumière. Augmentée brutalement par exemple, elle peut déclencher le frai (la reproduction) de certaines espèces.

D’autres se sentiront plus à l’abri sous une lumière diffuse (zones d’ombres) etc etc…

S’il est question de faire pousser des plantes, comme dans un bac de type Amazonien, le problème est un peu plus complexe : les besoins des plantes et des algues en terme de lumière sont différents : les algues exploitent principalement le spectre bleu, alors que les plantes se servent de toutes les longueurs d’ondes, avec une préférence pour le rouge. Il faut en tenir compte si l’on veut obtenir une croissance correcte des plantes, et non pas des algues.

Quelques notions rapides :

L’IRC (indice de rendu des couleurs)

– L’IRC exprime la capacité d’une source lumineuse à faire ressortir l’ensemble des couleurs visibles pour un point donné (température de couleur), par rapport à l’émission que produirait le corps noir parfait de Planck, chauffé à la même température.
En d’autre terme, plus l’IRC d’un tube sera important, plus celui ci sera à même de restituer fidèlement les couleurs à une température de couleur (exprimée en ° Kelvin) donnée. On choisira donc des tubes ayant un IRC supérieur à 80 et une température de couleur entre 4000 et 7000 ° K maxi

Le spectre : 

Nos yeux sont sensibles principalement aux longueurs d’ondes vert-jaune qui compose le spectre de la lumière. Le spectre idéal pour beaucoup (tout est subjectif et dépend des préférences de chacun), doit être complet et riche en vert-jaune, du type daylight. Mais on peut préférer d’autres tubes qui mettront en valeur de poissons à dominante rouge ou bleue… (ex : triphosphore universel 10 000K). Mais à éviter pour l’aquariophilie d’eau douce en tout cas !
On préférera quand même les tubes daylight à 6000/6500 kelvin maximum pour éviter les poussées d’algues filamenteuses et il est possible, lorsqu’on a plusieurs tubes, de coupler les daylight, avec des tubes spéciales plantes qui eux auront entre 3000 et 4000 kelvin

Le spectre est en quelque sorte l’aspect qualitatif de l’éclairage. C’est une notion importante pour la croissance des plantes : si elles ne reçoivent pas le bon spectre, elles seront disharmonieuses et pousseront soit en hauteur, soit en largeur, ou présenteront des couleurs anormales.

Le flux lumineux 

Il s’agit là du rendement lumineux, donc de l’aspect quantitatif de l’éclairage. Si le bac n’est pas destiné à recevoir des plantes, ou uniquement des plantes de zones ombragées et/ou peu exigeantes en lumière (anubias par ex), un flux lumineux assez faible peut suffire… Dans le cas d’un bac planté d’espèces moyennement exigeantes, un rendement moyen, et dans le cas de plantes très demandeuses, un flux lumineux fort accompagné de tous les nutriments nécessaires aux plantes est obligatoire.

Mais comment défini-t-on cette quantité? 

En se basant sur la puissance en watt et en tenant compte de la diminution de l’efficacité lumineuse (qui varie selon les marques et correspond à la durée de vie d’un tube ou d’une ampoule en heures), on utilise ces valeurs :
1w pour 4 litres d’eau = éclairage faible
1w pour 3 litres d’eau = éclairage moyen
1w pour 2 litres d’eau = éclairage fort
1w pour 1 litre d’eau = éclairage intense

La durée

Elle est en rapport avec les conditions présentées sous les tropiques, et se règle entre 10 et 12 heures par jour, en continu, selon l’équilibre qui se met en place dans le bac (il suffit parfois d’augmenter ou de diminuer un peu cette durée pour voir apparaître/disparaître certaines algues).

Les U.V.

On distingue trois catégories:

-UV A, qui entrent dans le processus de la photosynthèse des plantes et favorisent les cyanophycées (algues bleues), non nocifs

-UV B, absolument inutilisé aussi bien pour les plantes que pour les poissons (à la différence des reptiles), ils sont nocifs à forte dose et provoquent parfois des retards de croissance

-UV C , utilisés dans les stérilisateurs UV pour leur vertu germicide, ils sont extrêmement nocifs et ne doivent JAMAIS être utilisés en éclairage.

Le choix proposé:
Différents types d’éclairage

La plupart du temps ce sont les néons qui sont proposés pour les aquariums ne dépassant pas 60 cm de profondeur. Au-delà, l’intensité lumineuse des néon est trop faible et l’on doit envisager l’utilisation de spots avec des ampoules HQL ou HQI (surtout pour l’eau de mer).
Les tubes aquariophiles sont pour la plupart les mêmes que les tubes industriels, en beaucoup plus chers évidemment. Ces derniers se cherchent un peu (pages jaunes, électricité gle, matériel, détails, ou en demandant la liste des détaillants Philips ou osram).

La nouvelle technologie T5:

Il est intéressant de savoir que la puissance annoncé sur le tube fluorescent ne correspond pas à la puissance électrique consommée, en effet, 10% sont consommés par le ballast magnétique. D’autre part, le flux lumineux d’un tube est donné pour une température de 25 °C, ce flux diminue avec l’élévation de température.
Il existe depuis peu des tubes de technologie T5, leur diamètre passe de 26 mm à 16 mm, à longueur égale, ces tubes ont une puissance plus importante

EX:
tube T8(26 mm) en 1,20m = 36W
tube T5(16 mm) en 1m20 = 54W

Les tubes T5 nécessitent un ballast électronique pour fonctionner, ils chauffent moins et ont une durée de vie supérieure. Leur flux lumineux est donné pour une température de 35 °C qui correspond mieux à la température réelle dans la galerie de l’aquarium. Globalement, à luminosité égale, la consommation électrique diminue de 30% à 40%.

Conclusion :

Un spectre complet, avec UVA mais sans UV B (ou presque) et un rapport flux/litre suffisant est un bon compromis, en sachant qu’il est tout à fait possible de combiner différents types d’éclairage.
Entre autres, parmi les tubes T8 (diamètre normal) utilisés, nous avons parmi les moins chers:

OSRAM BIOLUX : Température : 6500°K, IRC=97, équivalent du philips TLD 965
OSRAM 11-860 : Température : 6000°K, IRC = 85, équivalent de sylvania daylightstar et du philips TLD865

et bien d’autres encore, évidemment.

Elobulle © AQUA débutant

Le thermoplongeur

Le chauffage de l’aquarium

Vous n’aimez pas plonger dans une eau trop fraîche à la piscine ou prendre une douche froide ? Vos poissons tropicaux n’aiment pas y vivre non plus…Nous allons donc parler un peu du thermoplongeur…Mais qu’est ce que c’est que ça ?

jager-eheim-chauffage.jpg

Dans chaque aquarium d’eau tropical, un système de chauffage est indispensable puisque à part quelques espèces, les poissons nécessitent une certaine température qui varie souvent entre 20 et 28 degrés(toujours selon les espèces).

Il est également important de choisir des espèces de poissons supportant la même température dans votre aquarium.
N’oubliez jamais que les différentes espèces vont vivre ensemble dans votre bac.
Leurs besoins doivent être à peu de chose prés identiques, dont la température de l’aquarium.

L’appareil le plus couramment utilisé pour réguler cette température est un thermoplongeur, souvent d’ailleurs livré avec l’aquarium acheté en kit (très souvent de sous-marque pas très fiable).
Il est important d’investir dans un bon thermoplongeur dés qu’on le peut, et conserver celui d’origine en cas de dépannage (si les moyens nous le permettent évidemment).

Quelle puissance prendre pour mon volume ?

La puissance du thermoplongeur, s’exprime en watt/litre.
Son choix dépend du volume de votre bac mais aussi de la température moyenne de votre pièce où se trouve votre aquarium.
Comptez en moyenne 1 watt pour 1 litre si votre température de pièce est normale, disons pièce à vivre (salon, salle à manger, chambre, hall d’entrée etc…
Si par-contre votre pièce est peu chauffée, prévoyez 1,5 watt/litre.
Attention toutefois à ne pas voir trop à la hausse la chauffage, car les poissons risquent de ne pas apprécier une surchauffe.

Le réglage

Le principe du réglage est le plus souvent, avec une molette à tourner pour régler la température voulue et indiquée sur le thermoplongeur.
Privilégiez ce type de réglage pour le thermoplongeur.

Le choix du thermoplongeur

Il est important si vous devez faire l’achat d’un thermoplongeur de privilégier une marque connue et reconnue pour sa fiabilité afin d’avoir un contrôle et un suivi de bonne qualité.

Un thermoplongeur défaillant on va dire qu’il est « collé « , concrètement ce terme veut dire : qu’il ne s’arrête plus de chauffer et la température de votre aquarium grimpe rapidement, ce qui vous le comprendrez, est mortel pour les habitants de votre bac !

Le prix moyen d’un bon thermoplongeur en 2012 est d’environ 25 à 30 euros.
Quelques exemples de bonne marques à privilégier qui ont fait leur preuve : Eheim, Jäger, Aquarium systems Newatt Pro, Tetra et Tetratec…

L’installer oui, mais où ça ?

Installez-le près de la sortie du filtre, là où l’eau est en mouvement (près du rejet de l’eau) il sera à cet endroit plus homogène.
Réglez votre thermostat, et après quelques jours, contrôlez la température et ajustez si besoin.
Il est possible qu’il y ait un écart de 1 ou 2 degrés entre la température annoncée par le thermostat et celle de votre aquarium en réalité.
Contrôler régulièrement la température de votre bac. Un thermomètre à mercure est l’outil de contrôle le plus fiable.

Attention ! le thermoplongeur reste un appareil électrique immergé, il est important de le débrancher avant d’y mettre les mains dans l’eau de votre aquarium.

Pour le sortir de l’eau il est important pour la plupart des thermoplongeurs, de l’éteindre 15 minutes avant afin de lui laisser le temps de refroidir.

Alors ne laissez plus vos poissons tropicaux mourir de froid…

©Texte framboizz pour AQUA débutant

Les différentes filtration

La filtration est un élément primordial dans l’équilibre d’un aquarium. Elle est chargée de récolter tous les déchets, débris et autres particules en suspension dans l’eau, assurant ainsi sa clarté. En dehors d’une épuration mécanique, certains filtres dits « biologiques » offrent un meilleur support pour les colonies de bactéries utiles (cf cycle de l’azote), et donc une stabilité plus grande au bac.

Le choix du mode de filtration dépend du litrage, du type de population souhaitée (très pollueuse ou pas, dense ou pas etc…) et enfin, d’une préférence strictement personnelle quant aux divers avantages et inconvénients qu’ils offrent.

Les modes de filtration internes

¤ le bac à décantation interne

:arrow: Il est composé d’une cuve collée dans le bac thermoformée noire dans le cas des aquariums clés en main, en verre ou en plexiglas dans le cas des cuves maison. Sa contenance doit être en relation directe avec le litrage réel du bac afin d’être suffisante, ce qui n’est pas souvent le cas dans les aquariums clé en main.

:arrow: Trois compartiments au moins le composent : l’un pour l’entrée de l’eau, où l’on installe en général la résistance chauffante, l’autre pour les masses filtrantes, le troisième enfin pour la pompe aspirante/refoulante.

:arrow: Il fonctionne sur le principe des vases communiquants, permettant à l’eau d’entrer dans le filtre par le premier compartiment, de passer dans le second par dessus la séparation, puis dans le dernier, sous la paroi cette fois, vers la pompe où elle est aspirée et rejetée dans le bac, filtrée…

:idea: C’est une excellente filtration biologique, si tant est qu’elle soit adaptée au litrage. Elle est pratique, simple et rapide à nettoyer car facile d’accès et d’extraction des masses filtrantes, offre une bonne visibilité de l’encrassement.

:!: Elle présente néanmoins des inconvénients : lors de l’entretien, de nombreuses particules de saletés s’en échappent et retournent dans le bac. Le désagrément n’est que provisoire, car elles sont rapidement aspirées à nouveau lors du redémarrage du filtre… L’inconvénient majeur, selon moi, est la place occupée dans l’aquarium. Et croyez moi, la place est chère quand on est passionné…

¤ Le filtre compact :

:arrow: e plus courant est un filtre cylindrique. Il est souvent réservé aux petits et moyens litrages, principalement en filtration mécanique. Certains ont également des compartiments pour installer du charbon et/ou des masses biologiques.

:arrow: Il en existe cependant des puissants (jusqu’à 2000l/heure si ce n’est plus), de principe très simple : des éléments emboîtables garnis de mousse et rehaussés d’une pompe aspirante de plus ou moins fort débit.

:idea: Dans la même idée, la technique du bloc de mousse percé en son milieu et traversé d’une canne percée reliée à une pompe puissante est utilisée par les possesseurs de très grands bacs (y compris certains aquariums publics… Elle convient à tous les litrage et se fabrique très facilement. :D

¤ le filtre sous sable :

:arrow: Ici, c’est le sable de l’aquarium qui va servir de masse filtrante, ce qui induit une granulométrie supérieure ou égale à 2 mm pour ne pas compacter. Il est aussi impossible d’y associer un sol nutritif de type terreux ou sableux fin. En contrepartie, les déchets retenus par le sables servent d’éléments nutritifs aux plantes.

:arrow: Il se compose d’une sorte de grille légèrement surélevée, recouverte par le sable, et soit :

> d’un bulleur qui, en injectant de l’air, crée une aspiration vers le haut (principe de l’exhausteur), et qui convient aux petits litrages

>d’une pompe refoulante qui aspire directement l’eau pour un débit plus important.

:!: Ce type de filtration ne peut être que temporaire, car chaque nettoyage induit une réfection du bac. 🙄

¤ le filtre à exhausteur :

:arrow: Il fonctionne aussi sur le principe d’injection d’air dans un récipient, sous une masse filtrante simple (mousse). Le récipient est percé en haut et raccordé à un tuyau pour permettre à l’air et à l’eau filtrée d’en sortir.

:idea: Ce filtre est très peu coûteux, bricolable facilement et idéal pour les très petits bacs (alevins ou bettas par ex.)

Les modes de filtration externe

¤ La décantation externe semi-humide :

:arrow: Elle repose sur le principe du trop plein et nécessite le perçage du haut de l’aquarium : une cuve d’un litrage suffisant est placée sous le bac, recevant les masses filtrantes et la pompe de remontée. Celle-ci se charge de renvoyer l’eau vers le bac, qui déborde par le trop plein. L’eau en surplus s’écoule en cascade vers les masses filtrantes, quelle traverse avant de retourner dans le bac par le biais de la pompe etc etc…

:idea: Cette technique peut être adaptée en « filtre-gouttière“ au dessus de l’aquarium : l’eau passe dans une gouttière percée emplie de pouzzolane ou autre, et ressort en cascade dans le bac.

:idea: C’est un excellent moyen de filtration biologique, des plantes pouvant être installées dans une partie de la cuve de façon à assurer une fonction dénitratante (cf article) naturelle. Le volume plus important permet évidemment une filtration plus importante qu’une decantation interne.

:!: Néanmoins, on peut signaler quelques désagréments notoires …
> il faut pouvoir loger cet imposant volume sous le bac
> les différents essais ne sont pas parvenus à atténuer réellement le bruit de la cascade…très important…
> dans le cas d’une décantation sous le bac, une coupure d’électricité peut être dramatique…
> pour finir, le principe même de la cascade implique à la fois une très bonne oxygénation et un dégazage important du CO2, ce qui ne convient pas aux bacs très plantés mais correspond tout à fait aux besoins d’un bac de cichlidés africains des grands lacs.

¤ Le filtre compact extérieur :

:arrow: Il en est de même que pour les internes, en beaucoup plus efficace du fait de la taille de leur cuve. Autre avantage, il n’occupe pas de place dans l’aquarium… Ce n’est pas négligeable !

:arrow: L’eau entre par le bas, traverse les masses filtrantes en remontant vers la pompe et est refoulée dans le bac. Certains sont proposés en version semi-humide, afin de privilégier les colonies bactériennes et donc une dégradation plus rapide des déchets.

:!: Les inconvénients majeurs sont, selon moi,
> l’esthétique : le ou les filtres doivent trouver un logement sous l’aquarium
> le bruit de certaines (mais on s’habitue à tout)
> le manque de facilité (surtout dû au poids)
> pas de visualisation facile de l’encrassement, même s’il est facile de déterminer un rythme de nettoyage une fois la population stabilisée.

¤ Le filtre sur lit de sable fluidisé

:arrow: Ce type de filtre ne rend plus l’opération de nettoyage obligatoire : les déchets ne peuvent plus se colmater, car le quartz qui compose la masse filtrante est constamment en mouvement. Les déchets sont tout simplement détruits par abrasion… et les bactéries colonisent le sable de façon optimale .

:!: L’inconvénient de ce type de filtre, hormis son coût pour les petits litrages, est justement cette colonie bactérienne dense, car elle consomme énormément d’oxygène… Il faut donc absolument prévoir des pompes de brassage supplémentaires. Une coupure d’électricité prolongée serait aussi mortelle pour les bactéries… et donc pour les poissons.

Elobulle © AQUA débutant