Nombreux sont ceux qui viennent partager la passion des aquariophiles les plus acharnés en débutant avec un ou deux poissons rouges… Ces derniers ont en effet pour leur grand malheur la faculté de survivre à des conditions largement inadaptées, et les médias contribuent, ente autres, à diffuser l’intolérable image du poisson rouge dans sa boule. Les préjugés ont la vie dure… Vous comprendrez très vite, en vous donnant la peine de poursuivre votre lecture, qu’il mérite bien mieux que cela.
Vous ne trouverez pas dans cet article un catalogue des (nombreuses) variétés du Carassius Auratus qui, rappelons-le, a été „domestiqué“et sélectionné depuis plus de 2500 ans, mais un certain nombre d’informations qui ont pour but de mieux le connaître dans son ensemble et donc mieux le respecter.
L’origine du poisson rouge est sans nul doute asiatique, mais il a colonisé des biotopes entiers au détriment des espèces locales grâce à ses facultés d’adaptations ! C’est un proche cousin de la carpe, de laquelle on le différencie par l’absence de barbillons chez le poisson rouge.
Maintenu dans des conditions adéquates, il peut vivre une vingtaine d’années, certains spécimens ayant plus de 40 années de vie à leur actif ! Vous comprendrez pourquoi les personnes qui se targuent d’avoir gardé en vie un poisson rouge pendant 4 ou 5 ans dans une boule sont loin de s’imaginer avoir fait subir un calvaire à leur animal… Parfois par manque d’informations, parfois par manque de respect total pour le poisson en lui-même (et oui, ça existe…). De même, sa taille plus que respectable lorsqu’il est maintenu en bassin comparé à sa taille en aquarium suffit à nous persuader de la nécessité d’un litrage bien plus conséquent que celui que l’on veut bien lui attribuer en général… Du simple au double !
A ce genre d’évidences, on oppose encore bien trop souvent des arguments du type „il grandit en fonction de l’aquarium, donc si le bac est petit le poisson restera petit « sous-entendu » « il suffit d’un petit volume puisqu’il ne grandira pas“ . Or des poissons dont la croissance est tronquée voient leur espérance de vie diminuer d’autant… Et cela n’est pas sans rappeler, il n’y a pas si longtemps encore, ces pauvres Chinoises de certaines régions, dont on bandait les pieds pour stopper leur croissance : on peut assimiler cela à de la mutilation.
Ce que l’on voit encore trop souvent !
Du fait de sa rondeur même, la boule est à proscrire pour toutes les écailles : c’est extrêmement stressant pour le poisson de pouvoir être vu de tous côtés.
Les très faibles volumes, boules comme petits aquariums, ont en commun un équilibre plus que précaire : les températures varient trop vite, la moindre pollution extérieure (nicotine, pulvérisations de produit etc…) peut avoir des conséquences dramatiques, et les pollutions internes (déchets des poissons, nourriture) s’accumulent si vite qu’elles n’en sont pas moins graves. Qui plus est, beaucoup plus grave encore, la faible surface de l’eau rend les échanges gazeux quasi inexistants, limitant l’oxygène alors que le poisson rouge en a grand besoin…
Est-il utile de revenir sur le problème de la taille du bocal par rapport à celle du poisson rouge adulte ? Imaginez-vous dans des chaussures de pointure 23 depuis votre plus jeune âge… vous comprendrez aisément où je veux en venir.
Vers une meilleure maintenance du poisson rouge
La cuve
Elle ne doit pas faire moins de 100l pour deux à trois poisson rouges, selon les variétés, ni même pour un seul car ils ont besoin d’un espace de nage minimum. Je vois déjà les réfractaires ricaner en lisant cela… Développons, alors : le poisson rouge atteint la taille de 18 cm en moyenne en aquarium, contre près de 40 cm en bassin, de la tête à la base de la queue, sans compter la queue elle-même! Eh oui, nous parlons bien de ce petit mignon que animaleries ou foires vendent dans les 4-5cm…
C’est un poisson qui a besoin de nager et qui, sociable, se sentira mieux en groupe à défaut d’être véritablement grégaire. En outre, comme il s’agit d’un poisson à dominante herbivore, c’est un gros pollueur. Qui dit pollution dit nitrates, donc mort certaine à plus ou moins long terme dans des petits volumes qui plus est bien souvent mal équipés. Il est donc nécessaire de prévoir un minimum 50l par poisson, selon l’espèce. CQFD
La température
Elle se situe idéalement autour des 18°, même si le poisson rouge supporte quelques pics à 25° maximum. Dans ce cas, il est absolument nécessaire de disposer d’un aérateur pour augmenter le taux d’oxygène dans le bac (voire dans le bassin pendant les périodes de canicules que nous commençons à connaître en France).
Rappelons d’ailleurs que le poisson rouge le moins „évolué“/sélectionné passe sans problème l’hiver dehors pour peu que le bassin ait une profondeur suffisante (100cm) pour rester hors gel au fond. Les poissons japonais ou à voiles, doivent, eux, passer l’hiver à l’intérieur vers 12-15°. Comme tous les poissons, il est sensible aux chocs thermiques, et les changements d’eau doivent se faire à une température proche ou au goutte à goutte (cf article sur l’acclimatation et les changements d’eau dans la rubrique eau)
La dureté
La dureté et le pH importe peu au poisson rouge qui ‘adapte aisément si l’acclimatation est faite correctement ( nous y reviendront ou lien vers le paragraphe ? ). Il apprécie cependant une eau plus dure que acide.
L’éclairage
Surtout précieux pour les plantes, l’éclairage est aussi nécessaire aux poissons pour marquer des rythmes jour/nuit. Sa puissance en watts a moins d’importance que la quantité de lumens (cf article sur l’éclairage) qu’il fournit, car pour le même nombre de watt, les lumens varient sensiblement.
Néanmoins, le calcul des watts par litre d’eau permet d’avoir une idée approximative. Sa puissance dépendra des exigences des plantes, pouvant varier de 1w/2l d’eau (éclairage intense) à 1w/4l d’eau (éclairage faible), sur une durée de 12h par jour consécutives sous peine de voir apparaître des algues ou de troubler les poissons.
La filtration
Elle se doit d’être conséquente : pour des poissons tropicaux dits „d’ornementt“, on parle de 3 fois le volume du bac/ heure. Pour le poisson rouge, il doit être d’au moins 4 à 5 fois le volume/heure !
La nourriture
Il est bon de nourrir en très petites quantités, plusieurs fois dans la journée, avec des jours de diète salvatrice. Cela, associé à une alimentation adaptée, évite bien des soucis de vessie natatoire.
Bien que omnivores, ce sont avant tout des brouteurs d’algues. Cela leur a valu une autre triste réputation : celle de ne pouvoir être maintenus qu’avec des plantes artificielles… car dévoreurs et destructeurs de vraies !
Pourtant, ils en ont un réel besoin nutritionnel, et une simple mais régulière distribution de concombres, laitue bouillie, épinards, petits pois ou flocons pour poissons végétariens permet de conserver des plantes dans le bac…
Les plantes
Indispensables à l’esthétique du bac, ainsi que pour leur rôle non négligeable qui fait office de cachettes, de dénitrateurs anti-algues naturels, de l’oxygène qu’elles apportent dans une faible mesure (et dans certaines conditions), elles ne conviennent évidemment pas toutes pour le bac de poissons rouges, ne serait-ce qu’en raison de la température.
On évitera aussi les plantes trop tendres ou fragiles, et on privilégiera les plantes qui ne puisent pas leur nourriture dans le sol afin d’éviter d’installer un sol nutritif qui pourrait être balayé par les poissons rouges.
Quelques exemples :
la cérotophyllum démersum, sans système racinaire, qui peut s’utiliser comme rideau ou comme plante flottante et qui se plie à toutes nos volontés ou presque.
les anubias, rarement « goûtées » par le poisson rouge car plante dure (attention, le rhizome ne doit jamais être enterré),
les élodées,
quelques crypto parmi celles qui résistent à l’eau froide (affinis par ex)
Cette liste est bien évidemment non exhaustive et vous trouverez sur le site de tropica.com un catalogue des espèces aquatiques avec leurs exigences (T°, éclairage etc…)
Le sol
Installer un sol nutritif de type terreux sous le gravier serait passer outre le comportement fouisseur des poissons rouges qui passent une grande partie de la journée à retourner le gravier. A moins de prévoir un grillage en plastique pour retenir le sol nutritif, c’est la meilleure solution pour retrouver son bac totalement noir et boueux en rentrant le soir…
Le sable, ou gravier, doit être de granulométrie moyenne, il est bon d’éviter au maximum les couleurs artificielles et les quartz qui ont tendance à être coupants. L’idéal est le gravier de Loire par ex .
L’entretien courant
Rien de très compliqué, tout se jouant (ou presque) dans la régularité :
Quotidiennement, observation surtout au nourrissage, pour le plaisir avant tout mais qui permet également de déceler des individus à comportements suspects, possibles symptômes de maladie.
Changements d’eau hebdomadaires, au maximum deux fois par mois, allant du 10ème au tiers du bac, le tout selon la densité de population.
Nettoyage des masses filtrantes tous les deux mois environ, sauf si encrassement précoce (dans ce cas, chercher la cause : surpopulation, sur-nourrissage ?)
De temps à autre, tester les nitrates (avant l’introduction d’un nouvel arrivant, par ex).
Elobulle pour AQUA débutant
AQUA débutant 
Bonjour, je vous remercie pour cet article instructif. Savez vous si un empoisonnement à la nicotine (environnement de fumeurs) peut provoquer des symptômes tels que des sortes de crises où le poisson rouge (environ 14 ans) se laisse aller au courant du filtre tête inclinée vers le bas avec tremblements de la tête ?
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Bonjour,
Non ce n’est pas la nicotine qui fait ça, bien que ce n’est pas terrible d’avoir un environnement enfumé pour n’importe quel animal, terrestre ou aquatique 😉 C’est je pense d’après les symptômes que vous décrivez un problème d’hydropisie voir ici : https://aquadebutant.com/2018/03/03/hydropisie/
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Merci pour la rapidité de votre réponse 😊
Je ne crois pas que ce soit cela car aucun changement d’aspect des écailles ni abdomen gonflé ni désintéressement de la nourriture et pas de problème de nage. Jonas est vieux, dans une cuve nue de 100l avec sable et filtre neptus in 800 depuis 9 ans environ. Il a grandit en bassin en passant les hivers dans cette cuve. L’aquarium n’est pas planté mais quelques racines aériennes de pothos y sont immergées. Un copain comète qui est là depuis 5 ans qui va très bien. Ils mangent une pincée de paillettes le matin et légumes verts pochés le soir (petits pois, courgette, concombre ou salade), 1 jour de jeûne et des vers de vase 1 fois par semaine. Changement d’eau de 10 à 15 litres par semaine (reposée 24 à 48h puis conditionnée).
J’ai beaucoup cherché sur internet et j’ai trouvé ça :
La trypanoplasmose : elle se caractérise par un amaigrissement et par une inclinaison du corps la tête dirigée vers le bas et tient son origine dans une infection par Trypanoplasma qui détruit les globules rouges. Le pronostic est sombre.
Le probleme c’est qu’il n’y a pas assez d’info pour établir un diagnostic et soigner en conséquence donc je ne fais que le regarder faire ses « crises » qui ressemblent à des pertes de connaissance. Quand je fais du bruit avec mon doigt à la surface de l’eau, c’est comme s’ il se réveillait, reprenait conscience et il reprend sa nage et sa fouille du sable comme si de rien n’était.
Que pensez vous de tout ça ? Votre avis m’intéresse beaucoup car cela dépasse mes connaissances.
Merci
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La Trypanoplasmose le poisson maigrit vraiment beaucoup, il se creuse en fait, c’est le cas ? Pourtant cette maladie provoque aussi une perte d’appetit chez le poisson, une perte d’écailles dans l’avancement de la maladie, une respiration rapide et une perte de poids, mais bon ça dépend depuis combien de temps il est comme ça ?
Si oui, tu peux essayer de traiter avec soit JBL Ektol fluid ou amtra medic 4 ou Sera mycopur + Sera ectopur en suivant bien les notices 😉 de toute façon tu ne ferais pas de mal à essayer un traitement de la sorte… pour tenter de le sauver quoi.. Je croise les doigts pour lui..
En tout cas rien à dire sur la nourriture (paillettes c’est pas très bon, c’est mieux des granulés qui coulent au fond directement. On les trouve au rayon bassin souvent. Sinon tes changements on l’air bien aussi pour l’eau . Rien à dire t’en prends soin comme il se doit de toute façon 😉
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Bonjour,
Pardon pour la lenteur de ma réponse (période assez chargée).
Jones a ces « crises » depuis les grosses chaleurs de cet été et c’est le moment (que j’ai très mal choisis) où j’ai changé une des mousses du filtre car il devenait moins puissant.
Pas de perte d’écailles ni de respiration rapide. Pour l’amaigrissement, difficile à dire car j’ai l’impression qu’il perd au niveau de la tête (je peux peut-être t’envoyer une photo?), pas forcément au niveau du corps. En fait, il y a 2 ans, il a eu un problème aux yeux, on lui a fait un traitement du commerce à base de formaldéhyde mais il n’a pas du tout aimé (prostré au fond du bac hôpital, nageoires repliées, indifférent à la nourriture) alors on l’a sorti de là avant de le remettre dans l’aquarium 1 semaine après. Malgré ses yeux toujours blancs, il avait retrouvé appétit et vivacité alors on a pas osé lui infliger un autre traitement. Depuis, il a progressivement perdu la vue mais distingue encore la lumière et les ombres et connaît très bien son « terrain ».
Les paillettes c’est parce qu’avant c’est mon père qui s’ en occupait et comme Jonas n’a connu quasiment que ça avant, je souhaitais qu’il reste un minimum autonome. Sinon, les légumes sont coupés en petit morceaux avec une partie dans l’aquarium et l’autre pour nourrir Jonas à la main. Quand je donne les vers de vase, je suis contrainte d’en verser au dessus de lui pour qu’il les sentent et comprenne qu’il doit fouiller le sol sinon il attends sous la surface pendant que sa copine Comète se régale sans lui. Bref, je m’égare.
Mais un nouvel élément me force à baisser les rations : le taux de nitrates est impressionnant (nitrites à 0)! J’ai utilisé des tests en bandelettes qui ne me semblent pas précis du tout et très subjectif donc cette semaine je vais acheter un test en goutte pour vérifier ça parce que le taux est supérieur à 100.
Il est possible que ce soit comme ça depuis longtemps car nous n’avons jamais fait de tests auparavant. Est ce que ça pourrait expliquer son état ?
Dernier point, depuis environ 4 ans, sa tête se décolore. Nous avions mis ça sur le compte de « l’âge » mais peut être est ce important de le mentionner aussi…
Pas d’amélioration ni de dégradation de son état pour le moment mais l’espoir est là car il ne rate jamais un repas. Je n’ose pas lui donner des médicaments sans être quasi sûre de ce qu’il a mais comme tu as pu le constater (avec ce pavé, désolée pour le roman😉), il y a bien trop d’éléments afin d’y voir clair pour une novice comme moi.
Je prends note de tes conseils pour les granulés et te remercie beaucoup pour ta considération.
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Bon après c’est normal que les couleurs changent avec le temps, c’est pas ça le plus grave, tu parles de taux de de nitrate à 100 ? , nitrite à 0 c’est parfait ça, ce qui m’étonne c’est les nitrates, tu fais l’entretien de ton bac tout les combiens de temps ? (changement d’eau, aspiration du sol, nettoyage du filtre etc..) c’est quoi la marque de tes tests ? recommence encore pour être sûr..
Les mousses des filtres toujours rincer dans l’eau du bac que tu retires, jamais sous le robinet ça fait partir les bonnes bactéries du filtre, mais bon comme tes nitrites sont à 0, c’est plutôt bon)
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L’entretien n’a pas été régulier cet été (aspiration du sol, nettoyage du filtre et des décors), en revanche les changements d’eau ont bien effectués (environ 15 litres par semaine, reposée 24h minimum puis conditionnée).
Je ne touche plus au filtre car j’ai changé la première mousse et elle est encore propre. J’aspire les gros déchets restés sur le sable tous les 3 jours avec un tuyau.
Dernièrement, j’ai changé l’eau plus souvent pour faire baisser les nitrates (10 litres tous les 2 jours) depuis 1 semaine environ mais les tests bandelettes « Tetra test 6 en 1 » ne sont pas faciles à interpréter. J’en fais tous les 4 jours environ et ça baisse un peu mais ce n’est pas très précis. Au premier test, le taux était proche de 250 selon les carrés de couleurs.
J’ai même testé l’eau du robinet dont je me sers, après décantation et tout à l’air ok :
No3 entre 25 et 50 mg/l
No2 à 0
Gh 8
Kh 10
Ph 8
Cl2 à 0
A part réduire la nourriture, changer un peu d’eau et siphonner régulièrement le dessus du sable, installer des plantes , y a-t-il autre chose que je puisse faire ?
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Oui filtrer sur résine anti-nitrate pour baisser le taux, ça marche.. mais si c’est des bandelettes qui t’ont donné ça, je pense que ce n’est pas juste du tout.. mais ça fait du bien oui tes changements d’eau, non tu ne peux rien faire d’autre tout m’a l’air correct, après tu peux tenter un traitement si tu n’as pas trop peur, il est vrai que parfois ça peut aussi être fatal.. tu devras juger de la nécessité ou pas d’un traitement suivant son état, toujours difficile à prendre comme décision.. de plus qu’il y a un copain dans le bac qui lui n’a rien..
les PR salissent vite un bac, donc un taux de nitrate à 25/30 c’est correct au-dessus de 50 là ça peut devenir dangereux pour sa santé..
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Ok je vais faire ça. Tu me rassure sur mes habitudes d’entretien. (J’ai beaucoup lu sur le net et c’est grâce à des gens comme toi qui partagent leur connaissance que mon niveau est acceptable 😉)
Tu fais preuve de beaucoup de patience et aussi d’une rare implication, je t’en remercie sincèrement.
Je reviendrai donner des nouvelles de Jonas dans quelques temps… 😊
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Oh tu sais c’est juste ma passion, Oui oui je veux des nouvelles de Jonas bien entendu.. 😉
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Vu le taux de no3 d’origine, moi déjà je mettrais pas ça dans mon bac…
No3 entre 25 et 50 mg/l
No2 à 0
Gh 8
Kh 10
Ph 8
Cl2 à 0
De plus ton eau est très très calcaire. Il me semble qu’il serait utile de couper à l’eau osmosée primo pour faire descendre les nitrates, secundo pour avoir une eau avec un ph proche de 7 et donc d’une dureté plus proche de la normale. Il faut savoir que peu de poissons vivent à un ph de 8. Enfin pour terminer, cela évitera de se ruiner en résines anti no3 car il faut savoir qu’une résine n’absorbe pour un poids donné qu’une certaine masse de no3. J’explique : tu achètes un litre de résine. La boîte précise par exemple que la totalité de la résine contenu retiré 500mg de no3. Ton bac faisant 10 litres a un taux mesuré de 100mg/ litres. La résine ne permettra donc de retirer que la moitié des no3 sans compter la production quotidienne car celle ci n’elimine pas la source de tes nitrates… Bref moi j’ai plusieurs idées pour ton poisson, mais ça demande du travail.
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