Le Trigonostigma espei
Le Rasbora espei

Son habitat naturel..
On retrouve deux populations principales de cette espèce, l’une dans l’extrême sud-ouest de la Thaïlande, et l’autre dans le sud-est du pays autour de la frontière du Cambodge.
L’espèce est connue pour s’étendre au moins autant que sur le bassin du Tuk Sap Prek du fleuve près de la ville côtière de Sihanoukville dans le sud-ouest du Cambodge, alors que des rapports en provenance du Laos représentent probablement des cas d’erreurs. Plus récemment, une population a été découverte également sur l’île voisine de Phu Quoc au Vietnam.
Il habite le plus souvent des cours d’eau forestiers à faible débit et de leurs affluents où submerges des plantes aquatiques qui poussent abondamment. L’eau est parfois teintée légèrement brun/jaune en raison de la présence de tanins et autre décomposition de matière végétale organique. Le substrat est parsemé de feuilles mortes, de brindilles et de branches.
Ces environnements contiennent typiquement une eau douce et faiblement acide, et sont souvent faiblement éclairés en raison végétation dense et marginale, ainsi que par la canopée au-dessus de la forêt .
Dans la province de Krabi, la Thaïlande méridionale, on peut retrouver Trigonostigma espei vivant dans un domaine particulièrement karstique (calcaire) avec une eau de nature alcaline d’un pH de 7 jusque 7,4.
L’ habitat se compose d’une série de dolines calcaires profondes formant des petites piscines à la surface, plus un petit fossé qui agit comme un débordement de cette dernière.
L’eau est très claire et teintée d’une couleur bleu/vert claire grâce à la réflexion de la lumière, par rapport aux niveaux élevés de carbonate de calcium qu’elle contient.
Ces étangs/piscines sont également importants parce qu’ils représentent la seule localité connue où il y a également le Betta simplex qui peut être trouvée.
Description
Adulte ils mesure environ 3,5 cm, les femelles ont généralement un ventre plus arrondi et sont également un peu plus grandes que les mâles qui sont eux, plus colorés et plus minces.
T. espei peut être confondu avec l’aspect semblable de T. Heteromorpha et de T. Hengeli, il faut bien regarder, mais en réalité il est assez facile de les distinguer.
Explication pour les différencier..
La base de la coloration du corps de T. Heteromorpha est plus rosée. Il a le corps avec la caractéristique de marquage (tache noire) qui est plus large, mais aussi d’une forme plus triangulaire et de couleur plus foncé.
T. espei a généralement une robe d’un cuivré brillant/couleur rougeâtre avec un corps plus mince, alors que T. Hengeli est un poisson légèrement plus petit avec une couleur plutôt dans les gris/incolore pour l’aspect de la robe, et un éclair de pigmentation de couleur orange vif le long de la partie supérieure et antérieure de la virgule de marquage (tache noire).
Maintenance
Température : de 23 à 28 degrés
pH : 5,5 à 7,5
GH : 2 à 12
Pour un biotope idéal..
Pour la couleur du sol, c’est un peu au choix, sachant que un sol sombre fera ressortir ses couleurs.
On y placera des racines et des branches de bois placées de telle sorte que beaucoup d’endroits seront ombragés et formeront des sorte de petites grottes.
Des feuilles séchées de chênes, de hêtre ou de Catappa peuvent être placées sur le sol, ce qui aura l’avantage de mettre l’accent sur l’aspect naturel de son habitat. Les tanins et autres substances libérées par les feuilles en décomposition, aideront à simuler les eaux noires de son environnement naturel.
Un éclairage faible est idéal pour maintenir l’espèce que l’on associera avec des plantes qui aiment ce genre d’environnement telles que : Microsorium, Taxiphyllum, Cryptocoryne et Anubias. on pourra aussi pour parfaire le tout, en y ajoutant une touche de végétation flottante qui tamisera la lumière. T. espei vous offrira alors pour votre regard d’aquariophile, toute sa beauté.
On pourra le maintenir avec d’autres petits Cyprinidés ainsi que les Tétras, Vivipares, des Cichlidés nains, et des petites Loches.
Comme toujours, lors de la sélection d’une communauté compatible, il vous incombera de faire de la recherche approfondie sur les espèces de poissons, qui conviennent avec « Trigonostigma espei ». Cela est essentiel, étant donné sa petite taille qu’il faudra prendre en considération, pour le choix des autres habitants du bac.
Son maintien en nombre décent lui permettra d’être moins nerveux avec un comportement plus naturel.
Les mâles vont également afficher leurs plus belles couleurs, étant donné qu’ils seront en concurrence avec d’autres pour attirer l’attention des femelles. On choisira de les mettre au minimum par 10 spécimens.
Alimentation
Dans la nature c’est un micro-prédateur il se nourrit de petits insectes, vers, crustacés et autres zooplancton.
Dans un aquarium, il est simple à nourrir, mais pour le voir en très bonne santé avec de magnifiques couleurs, il vous sera indispensable, de lui offrir des repas réguliers de petits aliments vivants et congelés tels que : des vers de vase , des daphnies et artémias, aux côtés de flocons séchés de bonne qualité et des granulés.
Nous le répétons à chaque fiche, mais l’important est de varier les repas avec une nourriture de très bonne qualité !
Reproduction
Il est tout à fait possible de laisser faire la nature. Les oeufs sont attachés à la partie inférieure de larges feuilles de végétaux ou autres décors du bac.
Il est possible, qu’un petit nombre de jeunes peuvent commencer à apparaître sans aucune intervention de votre part si le bac est densément planté, car ils se reproduisent beaucoup.
Mais les adultes mangent les oeufs si ils les trouvent.
©Texte : AQUA débutant
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