Tétra Empereur (Nematobrycon Palmeri )

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Un mâle

Photo source

Habitat Naturel..

Il est d’origine d’Amérique du Sud. Endémique des bassins fluviaux de San Juan et d’Atrato en Colombie, avec une localité  type qui est  «Condoto, Río Condoto et Novita, Río Tamana, sud-ouest de la Colombie»

On le retrouve principalement dans les sections des rivières, des affluents mineurs et des marigots.

Description et comportement

Il fait partie de la famille des characidés. Il a un corps comprimé mais assez haut.
Sa robe est brune à la base avec une raie de couleur bleue-nuit irisée qui sépare le corps de l’opercule jusqu’à la caudale. Ses nageoires sont transparentes et aux extrémités de couleur jaune citron.

Adulte il mesure de 3.5 cm à 6/7 cm pour les plus grands mâles.

Les mâles sont plus gros, plus colorés et développent des nageoires dorsales , anales et caudales très étendues à mesure qu’ils deviennent adultes. C’est l’une des rares espèces de characin dans laquelle le rayon central de la nageoire caudale s’allonge également. Les mâles ont aussi un iris bleu, alors que celui des femelles est vert.

Il est parfois confondu avec N. lacortei , qui est actuellement la seule autre espèce du genre . Ils peuvent facilement être distingués en regardant l’œil du poisson en question, car le mâle N. lacortei a un iris rouge vif par opposition à l’iris bleu chez le mâle N. palmeri .
Egalement confondu de temps à autre avec l’Inpaichthys kerri  quand ils sont petits, mais la différence est que ce dernier ne possède pas un appendice au bout de la caudale et les couleurs sont un peu différentes.

Maintenance

Un bac de 80 litres au minimum pour un banc de 6 (attention de prendre un  seul mâle pour 5 femelles étant donné que  les mâles ont un comportement intraspécifique. Si il y a trop de mâles par rapport au ratio femelles il y aura des conflits certains au sein du banc.

L’idéal serait de le maintenir au minimum avec un banc de 10 ou 12 sujets dans un bac de 120 litres ou plus.

Température de 23 à 27 C°
pH : 5 à 7.5
GH : Idéalement on le maintiendra à 5/6 (sachant qu’on ne dépassera jamais les 8 )

Il est important d’aménager le bac avec de nombreuses cachettes, surtout si on y introduit plusieurs mâles et il faudrait alors, un bac bien plus grand que 80 litres dans ce dernier cas. Cela permet aux femelles également d’aller se reposer et éviter de se faire harceler par les avances du mâle.

On fera également attention aux habitants du bac, on ne les mettra pas par exemple avec des poissons aux longues nageoires. De petits cichlidés d’amérique du Sud peuvent convenir, on peut aussi le mettre avec d’autres Characidés, rasbora, ou poissons crayon et des Loricariidés pour le fond..

Nourriture

Dans la nature il se nourrit de petits crustacés, de larves de moustique,  de vers de vase..

Il est omnivore, mais l’important est surtout de bien varier la nourriture avec des aliments secs , des artémias vivants par ex, ou congelés.  Il est également préférable de donner des aliments de très bonne qualité, il vous le rendra bien avec ses jolies couleurs clinquantes qui seront le signe de bonne santé et de bonne reproduction.

Reproduction

Il vaut mieux laisser faire la nature, car il faut un ratio mâles /femelles par aquarium à respecter, afin d’éviter les soucis d’agressivité au sein du banc. A moins, qu’on puisse les donner ou les vendre. (l’agressivité entre-eux n’est que superficielle pour impressionner l’autre mâle si il y en a un autre, et que le bac n’a pas assez de cachettes)

Sinon il est possible de les reproduire en introduisant un mâle qui affiche ses plus belles couleurs et une belle grosse femelle dans un petit bac de 20 litres rempli à moitié avec quelques végétations et les laisser frayer (en principe si on les introduit un soir, le lendemain matin on peut voir des oeufs) dés que les oeufs sont là, il faut retirer immédiatement le couple (ils risquent de les manger) et attendre 24 à 36 H avant qu’ils n’éclosent. Les alevins atteignent le stade de la nage libre 4 à 5 jours après. On pourra alors les nourrir avec des infusoirs et environ deux semaines plus tard on pourra donner des nauplies d’artémias.

 

©AQUA débutant

Tétra de Rio (Hyphessobrycon flammeus)

Voici un poisson qu’on pourrait qualifier de « facile » à maintenir !
Il est de petite taille, coloré. Pourtant, il est assez méconnu et rarement mis en valeur dans les bacs de vente .

Infos pratiques

De la famille des Characidés, il vit dans les environs du Rio de Janeiro.
Il demande une eau ayant une température comprise entre 22 et 28 degré, une dureté allant de 3°d GH à 14°d GH ainsi qu’un pH allant de 5,8 à 7,8. Il peut vivre jusqu’à 5 ans.

Différences mâle et femelle : le ventre est plus plat chez le mâle, sa nageoire anale est rouge vif et bordée de noir, son corps et ses nageoires sont rouges sang. La femelle est moins colorée et sa nageoire anale est plus concave.

Comportement : vif, dynamique. Ce poisson a une énergie débordante. Ils se poursuivent entre eux, font du sur place pour tout à coup repartir à l’autre bout de l’aquarium. Je conseille donc un minimum de 80 cm de long pour qu’ils puissent laisser libre court à leur énergie. Il est toujours très content de voir quelqu’un s’approcher de l’aquarium sachant que ça signifie souvent : manger ! Il accepte les flocons et raffole des vers de vase congelés.

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Maintenance

Pour maintenir dans de bonnes conditions ce sympathique poisson, je conseille de le maintenir soit en mono-spécifique (seule espèce de l’aquarium) soit en présence d’espèce pacifique et de petites tailles étant donné qu’il mesure entre 3,5cm et 4cm.

Ce poisson grégaire forme facilement un banc mais quand il est vraiment détendu, le banc se disloque. A mettre par 10 minimum.

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La reproduction

L’aquarium doit comporter une touffe de plantes flottantes. Le tétra de Rio fraie en couple ou en groupe, à proximité de plantes à feuilles fines. Les oeufs sont transparents et l’éclosion a lieu 48 à 72 heures après dans une eau de 25°C. L’alevin s’accroche aux plantes et aux parois et la nage libre apparaît au bout de 5 jours.

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Sychriscar Pour AQUA débutant

Guppy (Poecilia Reticulata)

Poecilia Reticulata

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C’est le Docteur R.Guppy qui le découvrit en 1859 dans les petites Antilles. Localisation : Venezuela, Guyane, La Barbade Trinité, Bassin de l’Amazone. Ces poissons sont de grands dévoreurs de larves de moustiques, l’homme les a introduit dans de nombreuses régions infestées par ces insectes, sa répartition actuelle dépasse donc largement sa répartition d’origine. Le guppy que l’on trouve aujourd’hui dans le commerce n’a plus rien à voir avec ses parents sauvages, il est le fruit de nombreuses sélections génétiques. 

Bac bien planté où les femelles peuvent se soustraire à la cour incessante des mâles.
Température = 20 à 27°C, pH = 6,5 à 8.
Maintenir une eau bien propre.

Autres noms : Guppy, Million fish, Lebistes reticulatus

Mâle 2 à 4 cm; femelle 5 à 7 cm.
Les guppys mâles possédent différentes formes de nageoires caudales : la queue ronde,l’épée haute et l’épée basse,la double épée,la queue en pelle,le delta voile,la queue-de-lyre et la queue de voile.
Les femelles sont moins éclatantes que les mâles et leurs nageoires plus modestement développées que les mâles.
Il n’existe pas deux guppys mâles semblables.

Pacifique, toujours en mouvement. Le guppy vit en groupe, au moins 3 femelles pour un mâle, tant les ardeurs de ceux ci épuisent leurs compagnes.
Veiller au choix de ses compagnons d’aquarium : éviter les poissons trop agressifs qui pourraient mordiller les nageoires caudales en voile des mâles.

Omnivore. Accèpte les aliments industriels (paillettes) mais aussi la nourriture congelé, laitue boullie, concombre, courgette, épinard …

Reproduction facile. Ovovivipare, le poisson garde ses oeufs dans une poche spéciale et met au monde des petits entièrement formés. La gestation peut durer de 4 à 6 semaines selon la température. A 24°C, la gestation dure environ 30 jours, elle est beaucoup plus rapide avec une élévation de la température. Une femelle adulte peut donner naissance à 30 alevins, qui nagent dés la naissance.
La nageoire anale (gonopode) chez les mâles devient très allongée et pointue à la maturité du poisson (3 mois), elle devient alors l’organe copulatoire, qui est orientable.
Les mâles sont très ardents, poursuivent les femelles d’une cour assidue, qui sont fécondées pour plusieurs portées au cours d’un acte très bref.

Dans l’aquarium les jeunes constituent des proies faciles pour les autres poissons, prévoir une végétation du type Cabomba, Myriophylle où ils peuvent se cacher.

Romeo2000 (RIP) © Pour AQUA débutant

Tétra Cardinal ( Paracheirodon axelrodi)

Le Cardinalis

De son vrai nom : Paracheirodon axelrodi

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Un poisson magnifique dans un aquarium amazonien, il possède un corps fusiforme dont la partie inférieure est d’un rouge vif et le ventre blanc, sur la partie supérieur une bande brune, ensuite, une bande d’un bleu vert électrique qui réfléchie la lumière et nous renvoie une couleur d’ensemble magnifique pour les yeux.
A ne pas confondre surtout avec le le Paracheirodon innesi (le néon) qui lui a la bande rouge qui s’arrête au milieu du corps, et qui ne demande d’ailleurs pas la même température de maintenance.

Comme tous les tetra, il est grégaire, donc il vit en banc, minimum 10 cardinalis pour qu’il se sente en sécurité, il lui faut également un bac bien adapté car il est très bon nageur malgré sa taille raisonnable et aime se déplacer, d’un côté à l’autre du bac.
Je dirais un bac d’un mètre de façade étant l’idéal pour un beau banc de Cardinalis, et le minimum je dirais un bac de 80 cm de façade.
L’espérance de vie se situe entre 2 et 6 ans environ dans un espace adapté et bien sûr, avec les paramètres dont il a besoin.
Il mesure entre 5 et 6 cm.

Ces besoins sont : un ph de 5 à 7, un gh de 1 à 8, sachant que la reproduction qui est assez rare en aquarium se fait aux alentours de 2 gh.
La température idéale pour le Cardinalis se situe entre 25 et 30 degrés maximum, autour de 23 degrés pour la reproduction.

Il aime une eau ambrée également, donc la tourbe lui convient tout à fait, un bac bien planté évidemment, attention au stress, car si il est placé en petit nombre, cela peut vite tourner en catastrophe avec les maladies, (maladie du néon, maladies des points blancs, champignons etc..)
Il fait toujours autant le bonheur visuel des aquariophiles dans un bac sm;

©Texte et Photo : AQUA débutant

Nez Rouge du Rio Negro (Hemigrammus bleheri)

Hemigrammus bleheri
Le Nez Rouge du Rio Negro

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Habitat naturel..

On le retrouve au Rio Meta et Rio Negro, en Colombie et au Brésil.
Son habitat est : les rivières d’eau noire et les affluents. L’eau de ces biotopes est généralement ambrée, avec des tanins dû à la décomposition de la matière organique des végétaux, ce qui la rend effectivement très acide.

Rivière d’eau noire de Rio Negro
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Description

Il fait partie de la famille des characidés.
Adulte il mesure environ 4 à 5 cm, les femelles sont plus rondes que les mâles une fois adulte.
Hemigrammus bleheri est l’espèce la plus couramment vendue sous le nom de nez rouge.

Attention il y a des espèces également qui ont été produites par les éleveurs commerciaux et que l’on retrouve de temps en temps dans les commerces mais qui ne ressemble pas tout à fait à la forme originale, exemple le Hemigrammus bleheri var. « Golden » qui parfois est vendu simplement sous le nom de Hemigrammus bleheri mais même adulte n’aura jamais les couleurs attendues par l’aquariophile.

Attention à ne pas confondre avec Hemigrammus rhodostomus ou encore Petitella georgiae car la forme naturelle est très similaire.
H. bleheri est le seul, où la couleur rouge du nez s’étend au-delà de la branchie..
Le montant de la coloration rouge sur les 2 autres espèces est comparable, même si il a tendance à être un peu plus léger dans le ton sur l’espèce : P. georgiae. Ce facteur seul, ne peut pas être utilisé pour identifier avec certitude une espèce.
Cependant, si les poissons ne sont pas en bon état de santé, ou sont en état de stress, ​​la couleur rouge peut s’estomper considérablement. Cela est particulièrement vrai pour H. bleheri .

La deuxième chose à bien observer est le pédoncule caudal des poissons, en effet, les 3 espèces possèdent une tache sombre au-dessus du pédoncule caudal , mais seuls, les Hemigrammus en possèdent une en bas. Si la tache de fond est absente, vous êtes probablement en présence de Petitella.

La troisième chose à bien observer, est la ligne s’étendant latéralement à partir du centre de la nageoire caudale, elle représente une sorte de bande dans le corps du poisson. Cela est assez large pour P. georgiae , étroite pour H. rhodostomus et quasi non-existante pour notre H. bleheri .
Par une combinaison de ces facteurs et surtout de la patience et de l’observation, vous devriez être en mesure d’identifier H. bleheri. Les espèces se distinguent aussi d’autres manières comme par exemple : la structure de la nageoire caudale un peu différente, ainsi que celle de l’anale qui se termine plus fine par exemple..

Comme tous les Hemigrammus, le statut taxonomique de l’espèce est actuellement « Sedis Incertae », ce qui signifie « incertain ». Le genre est actuellement utilisé comme une sorte de « fourre-tout » pour plus de 70 espèces de petits characidés. La plupart des experts s’accordent à dire qu’une révision complète est nécessaire.
A l’issue de cette révision, il est fort probable que de nombreuses espèces seront placées dans de nouveaux, ou différents genres. A suivre…

Maintenance

A partir d’un volume de 100 litres minimum (avec 100 cm de façade) pour 10/12 sujets, car c’est un très bon nageur.

C’est un poisson grégaire, il est à maintenir par 10 sujets minimum, pour voir le banc qui se déplace ensemble du plus bel effet, d’avoir un comportement plus naturel de l’espèce, des poissons en meilleurs santé qui sont moins stressés que maintenus en un plus petit groupe.

pH: 5,5/7,0 (attention au-delà les couleurs du poisson risquent de se décolorer)
GH : 3 à 8
Température : 23 à 26 degrés
Espérance de vie : 4/5 ans environ

Attention aussi à la propreté de l’eau, ils sont très sensibles aux nitrates et donc le bac à impérativement besoin d’un renouvellement de l’eau chaque semaine de l’ordre de 10 à 20%, afin de diluer les nitrates accumulés au long de la semaine.

Pour un biotope parfait, utilisez un sable de Loire ou de rivière, ajoutez quelques branches de bois flotté, quelques racines.
On peut également pour simuler l’habitat naturel, ajouter quelques poignées de feuilles séchées (Hêtre ou des feuilles de Chêne ou encore de Catappa, mais n’oubliez pas de les retirer avant qu’elle ne pourrissent et souillent l’eau de votre bac).
Un bac bien planté est également rassurant pour cette espèce.

Il est recommandé d’ajouter un peu de tourbe dans la filtration pour ambrer un peu l’eau, afin de récréer un peu le milieu naturel.
L’éclairage demandé pour cette espèce est faible.
Avec toutes ces conditions réunies, votre banc de Nez Rouge de Rio Négro, vous rendra toute sa beauté..

C’est une espèce très tranquille qui ne rivalise pas bien avec des poissons remuants. C’est donc à éviter.

Idéalement, il préférable de les maintenir avec d’autres espèces du Sud-Américains, telles que : d’autres Hemigrammusou Hyphessobryconpoissons crayon, cichlidés nains comme les ApistogrammaCorydoras et petits Loricaridés. Dans un plus grand bac communautaire ,on peut aussi combiner avec des petits Rasboras, des Anabantoïdes et cichlidés nains ouest-africains tels que les Pelvicachromis.
De nombreux amateurs de Discus combinent leur population avec un banc de Hemigrammus bleheri pour le rendu esthétique de l’aquarium.

Nourriture

Omnivore il accepte tous les aliments qu’on lui offre.
Il ne faut pas oublier cependant qu’il a une petite bouche et donc les aliments doivent être petits.
Un mélange de paillettes et granulés secs, et de petits aliments vivants et congelés sont acceptés.
Nous le répétons à pratiquement chaque fiche, mais l’important, est de donner une nourriture de qualité mais surtout, de varier la nourriture pour leur santé et leurs couleurs.

Reproduction

Les adultes mangent leurs oeufs, il est toutefois possible de les reproduire, mais alors il faut le faire dans un bac séparé.

Il peut arriver d’avoir un ou deux qui soit sauver dans un bac communautaire, c’est assez rare. Dans le bac communautaire les adultes pondent sur des plantes assez fines. Pour réussir réellement une reproduction il faut la provoquer.

Il faudra vous choisir un groupe de reproducteur de 5 ou 6 sujets. Les placer dans un bac de 60 à 80 litres avec de la mousse de Java, un éclairage plutôt très faible au départ.
Après la ponte, il est impératif de retirer les adultes du bac. Laisser incuber les œufs dans l’obscurité totale sinon il n’y aura pas de naissance et les oeufs vont pourrir car ils sont sensibles à la lumière.
Il faudra éclairer le bac à nouveau, au bout de 30 à 35 heures environ après la ponte.

Les alvins vont commencer à manger vers le 5e jour. On peut donner des infusoires, ou encore de la poudre pour alvins, puis on passera aux nauplies artémias. Les couleurs vont apparaitre au bout d’un mois environ et la maturité sexuelle est atteinte vers l’âge de 6 à 8 mois.

©Texte : AQUA débutant

 

Poissons Arc-en-ciel (Melanotaenia)

Melanotaenia
Les Poissons arc-en-ciel

poisson arcencielPhoto source

Les poissons arc-en-ciel, comme leur nom l’indique, sont des poissons très colorés, vifs et peu farouches
Créer un biotope pour cette espèce est l’idéal pour obtenir un bac esthétique et bien coloré..
A maintenir uniquement dans des bacs à partir de 350 litres brut sachant bien que au plus le volume est grand, au plus les possibilités sont nombreuses.
Suivant l’espèce de poisson arc-en-ciel, ils mesurent entre 9 et 17 cm pour les plus grandes d’entre-eux

Les différentes espèces

On le retrouve en Australie ou Nouvelle-Guinée..
Dans la nature Australienne, la quantité de pluie qui tombe durant l’année peut être très importante et par la même occasion, causer des variations rapide de la dureté et du pH de l’eau, qui diffère aussi selon le terrain et la saison.
Les paramètres du terrain peuvent varier d’un pH de 6 à 8, et la dureté peut aussi être comprise entre 8 et 18 de GH et, selon la saison le température ambiante varie entre 18 et 30 degrés, c’est dans ces cours d’eau que l’on retrouve, Melanotaenia splendida, Melanotaenia maccullochi, Cairnsichthys rhombosomoides, Melanotaenia nigrans, Melanotaenia trifasciata, ainsi que Iriatherina sp.

Dans l’est de l’Australie, la plupart des cours d’eau ont une eau claire, un sol sablonneux et un courant assez important.
Dans ces eaux, vivent Melanoteania duboulayi et Melanoteania trifasciata.
D’une rivière à l’autre, la robe des mêmes poissons présente une grande différence au niveau des couleurs.

En Europe l’eau de conduite est généralement dure et présente dans la plupart des cas un pH proche de 7.
Les poissons s’y adaptent très bien et s’y reproduisent facilement ce qui évite de toucher aux paramètres de l’eau.

La plus grande partie de la Nouvelle-Guinée est couverte par des forêts tropicales humides et les rivières qui coulent sous les arbres présentent très souvent une eau chaude et acide.
Dans les rivières qui descendent à la mer l’eau est plus froide et légèrement alcaline. Il y a de nombreux lacs, des ruisseaux, des marais herbeux.
La majeure partie des poissons arc-en ciel vit en Australie, mais les Melanoteania boesemani sont originaires de Nouvelle-Guinée ainsi que les Melanotaenia Lacustris.
Ils habitent des cours d’eau et des lacs où l’eau est peu profonde et claire, avec une végétation abondante.
L’eau des lacs est alcaline avec un pH proche de 8.
Ces espèces s’adaptent aisément à divers milieux et sont capables de subir sans trop de dommage les variations de ces eaux.

Le maintien

Le bac doit être densément planté, mais un large espace libre doit être prévu afin de permettre aux poissons de nager librement à leur aise.
Une température de 26 degrés est souhaitable pour le maintien de ces espèces.
On y placera un sol nutritif et un sable de Loire comme sol.
Ils sont d’excellents nageurs et seront toujours en mouvement.
Un éclairage même faible convient tout à fait au bac avec des plantes faciles, par exemple : Vallisnéria gigantea, Cryptocoryne wendtii brown en buisson, Crytocoryne wendtii green, Crytocoryne becketii, Ceratophyllum demersum, Hygrophila sp. aussi des Hydrocotyle leucocphala.. sont des exemples de plantes pour le biotopes des Poissons arc-en ciel.

Les poissons seront nourris tous les jours, avec des artémias congelés, larves de moustiques, paillettes.. il faut varier un peu.

La cohabitation peut se faire suivant le volume du bac évidemment, avec des ancistrus sp., des tateurndina ocellicauda, et des pseudomugil connieae, Glossolepis sp, Cairnsichthys rhombosomoides, Iriatherina sp…

©Texte : framboizz pour AQUA débutant
Quelques infos sont reprises du Magazine : L’aquarium à la maison

Tétra Cuivré (Hasemania nana)

Le Tétra Cuivré
Hasemania nana

hasemania_nanaPhoto source

Habitat d’origine..

Il est d’origne d’Amérique du sud : Bassin de l’Amazone et de l’Orinoco, le Sud du Brésil – rio San Francisco

Il a tendance à habiter les ruisseaux et les affluents à l’écart des principaux cours d’eau des canaux. Apparemment, il se trouve dans un environnement d’eau claire, mais on le retrouve dans les eaux noires également.

Description

Il fait partie de la famille des characidés.
La taille du Tetra cuivré mesure adulte entre 4 et 5 cm. Son corps est allongé et comprimé latéralement.
La couleur dominante est le jaune brillant tirant sur le cuivré. La nageoire adipeuse caractéristique des Characidés est le plus souvent absente ou assez réduite.

L’espèce présente un léger dimorphisme sexuel : les mâles sont plus sveltes et leurs couleurs sont plus vives. Les femelles ont le ventre plus rebondi et sont plus pâles.

Maintenance

Un volume de minimum 70 litres pour une bonne maintenance.

C’est un poisson chahuteur voir même agressif avec les autres habitants et envers sa propre espèce, uniquement si il est maintenu en trop petit banc ou dans un faible volume. Il faudra obligatoirement le mettre au minimum par 10 individus, ou plus de préférence, pour observer un comportement non agressif.
On peut choisir comme cohabitants du Tétra cuivré : les vivipares, danios, rasboras, tétras et comme habitant de fond, des corydoras.
Il vit environ 5 ans.
La température se situe entre 23 et 28 degrés
Un pH de 6 à 8
un GH de 5 à 20

Nourriture

Facile à nourrir. Il acceptera volontiers à peu près tout ce qu’on va lui offrir.
Comme pour toutes les espèces, offrir des repas réguliers de petits aliments vivants, congelés tels que vers de vase , daphnies et artémias , avec flocons séchés et granulés sera l’idéal. L’important est d’offrir des repas de qualités et variés.

Reproduction

On préféra un bac de reproduction d’environ 50 litres. un éclairage faible et tamisé. Un mop, ainsi que des plantes flottantes sont utilisables comme substrat de ponte. On peut utiliser aussi une solution en faisant un maillage de sorte que les oeufs tombent à travers, mais bien évidemment, en évitant que les poissons puissent passer à travers du maillage.
Afin de déclencher une ponte, il est indispensable de bien nourrir avec du vivant ou du congelé de très bonne qualité.

Les œufs font 1millimètres de couleurs très foncés et sont collants.
l’ Éclosion à lieu au bout de un ou deux jours.
Le corps de l’alvin est complètement transparent et on peut apercevoir le sac vitellin, qui est lui foncé.
La nage libre à lieu au bout de 3 à 4 jours. On peut alors donner aux alvins des infusoires ou encore daphnies, nauplies d’artémia, cyclops etc..
Les œufs et les alevins sont sensibles à la lumière dans les premiers stades de la vie et le bac doit être maintenu aussi faiblement éclairé que possible.

©Texte : framboizz pour AQUA débutant

Tétra Amande (Hyphessobrycon amandae)

Hyphessobrycon amandae
Le Tétra amande

Hyphessobrycon_amandaePhoto source

Son habitat naturel..

L’espèce est d’origine d’Amérique du sud, plus précisément H.amandae vit au Brésil, dans le Rio das Mortes qui côtoie l’eau noire en période de saison sèche.
On estime que le Rio das mortes traverse d’ouest en est, de grandes parties du Mato Grosso, et fini par se jeter dans le Rio Araguiaia.
Le H.amandae habite les affluents tranquilles à l’écart des principaux cours d’eau des canaux, lagunes et bras morts des lacs, dans des zones peu profondes.

Son biotope naturel : est sableux, présente très peu de pierres mais surtout des masses de racines, des plantes immergées et des plantes flottantes. on y retrouve à cet endroit : des Otocinclus, des Corydoras et bien d’autres poissons-chats qui se partagent le même habitat.
Paramètres retrouvés dans son habitat naturel : un pH 5,7 à 6,2; une conductivité de 19-29 µS/cm; des températures variant en été de 26 à 28°C mais tombe à 19-15°C au cours de la saison hivernale.

Rio das MortesPhoto source

Le climat de Mato Grosso est typique de la forêt amazonienne, très humide et tropical. Dans le cerrado du sud, le climat est plus sec. Il y a également une saison sèche dans le Pantanal qui s’assèche alors presque complètement.

Description

Il fait partie de la famille des characidés.
Les femelles sont plus trapues que les mâles et c’est encore plus visible en période de frai.
Ce petit poisson de 2 cm parait souvent bien terne dans les bacs de magasins d’aquariophilie. Cependant une fois bien acclimaté, il est d’un orange magnifique si la qualité de l’eau de votre bac est adaptée à ses besoins.

Attention Il existe deux formes de couleurs chez H.amandae, dont l’une est à dominante jaune, par opposition à la plus habituelle orange. Cela révèle qu’il y a différentes espèces, et les deux ne sont pas retrouvées aux mêmes endroits dans la nature, et apparemment, elles ne peuvent pas se croiser non plus.

Maintenance

Un bac pour 10/15 spécimens avec par exemple, 5 octocinclus et quelques 6 corydoras nains.. Ce bac serait d’un volume de 54 litres. Ils ont besoin de 60 cm de façade pour l’espace de nage même si ils sont petits, ce sont de bons nageurs.

C’est une espèce très pacifique, attention à ne pas le mettre avec plus gros que lui en bac communautaire, car il pourrait servir de casse-croute aux autres espèces comme par exemple des Gouramis ou scalaires..

L’idéal, serait, si l’on veut maintenir l’espèce en communautaire de les conserver avec d’autres Américains calmes du sud, comme les tétras, les petits poissons crayon, cichlidés nains Apistogramma, Corydoras nain et Otocinclus. Il pourrait également être combiné avec des petits Cyprinidés si la géographie de l’habitat naturel correspond évidemment.

Température de 24 à 28 C°
pH de 5,5 à 7,0
GH de 3 à 8
(attention à ne jamais viser le minimum ou les extrêmes des paramètres conseillés)

Dans ce bac on y mettra un sable de loire, des racines, on peut y rajouter des feuilles de chênes séchées ou quelques feuilles de Catappa, de la tourbe peut être ajouter à la filtration pour aider à la simulation des conditions d’eau noire, des plantes seront présentes et nombreuses dans ce bac, on peut également y rajouter des plantes flottantes pour recréer l’habitat naturel..
Et l’éclairage.. sera plutôt faible à moyen, mais par exemple tamisé par les plantes flottantes.

Nourriture

Pas du tout difficile, il accepte la nourriture sèche, si on veut le voir avec de superbes couleurs et évoluer correctement. L’idéal est évidemment de varier le plus possible sa nourriture.
Des flocons séchés et granulés mais de petits gabarits car la bouche est très petite, des aliments vivants et congelés assez fins doivent aussi être distribués.

Reproduction

Si l’on ne sépare pas les couples pouvant se reproduire à part dans un autre bac, il y a de grande chance que les parents mangent les oeufs.
En cas de reproduction le mâle arbore une couleur orange très vive, il faudrait alors mettre à part un beau mâle bien coloré avec une femelle bien grosse, et les transférer dans un autre bac prévu pour la reproduction. En principe le lendemain matin il y a une ponte, il faut impérativement retirer les parents, sous peine de voir la ponte dévorée complètement par ces derniers.
Les oeufs éclosent au bout de 24 à 36 heures après la ponte. Ils auront une nage libre après 3 ou 4 jours.
Il est alors important de nourrir par infusoires (nauplies d’artémias ou poudre pour alvins).

©Texte :  AQUA débutant sur base de quelques infos reprises de aquapresse-bleh

Tétra Rubis (Axelrodia riesei)

Axelrodia riesei
Le Tétra Rubis

axelorodia-rieseiPhoto source

Habitat naturel..

C’est un characidé, l’Axelrodia riesei est endémique du sud de la Colombie, bassin hydrologique supérieur du Rio Meta, Est de Villavicencio.
On pense qu’il est un habitant des eaux noires, mais nous avons pas assez informations détaillées pour l’instant afin de le certifier clairement.
On suppose également qu’il vit dans de petits affluents forestiers plutôt que dans les lits des rivières..

Description

Les mâles adultes sont légèrement plus petits et plus intensément colorés que les femelles.
La pigmentation rouge sur le corps peut varier à la fois en étendue et en intensité.

Mesure adulte : 2 à 3 cm maximum.

Maintenance

A partir de 60 cm de façade (54 litres) au minimum est recommandé pour cette espèce, et si l’on peut, 100 cm serait vraiment l’idéal car c’est un excellent nageur malgré sa petite taille.
C’est un poisson grégaire, il est donc préférable de le maintenir par 10 sujets au minimum.
Le bac idéal pour cette espèce serait : un substrat nutritif, du sable de loire, quelques racines et des branches de bois flotté.
Pour les plantes il est possible de composer le bac de Microsorum, Taxiphyllum ou Cryptocoryne spp. et Ceratopteris spp. pour un biotope idéal.

L’ajout d’une sorte de litière de feuilles séchées, souligne en outre, la sensation naturelle tout en offrant une couverture supplémentaire pour le poisson, et apporte avec elle, la croissance d’une colonies de microbes lorsque les feuilles vont se décomposer.
Celles-ci peuvent fournir une précieuse source de nourriture secondaire pour les alvins. De plus, les tanins et autres produits chimiques libérés par les feuilles en décomposition, sont également considérées comme bénéfiques pour les poissons issus des milieux d’eaux noires.

Il va sans dire que cette espèce est sensible aux fluctuations des déchets organiques, et ne doit jamais être introduite dans des aquariums biologiquement immatures.

Idéalement, il devrait être maintenu en biotope comme seul espèce, possible aussi bien entendu en communautaire, mais alors avec des petits poissons non agressifs, comme des petits poissons-chats, des petits characidés demandant les mêmes exigences, corydoras ou encore des petits loricariidés.

pH de 4 à 7
GH de 8 environ
Température de 20 à 28°C
Éclairage : faible recommandé

Nourriture

C’est un microprédateur qui se nourrit de petits invertébrés et d’autres zooplancton dans la nature.
En aquarium il accepte en principe les aliments secs de petites tailles, mais il faut aussi offrir des repas composés de vivants et congelés, comme des nauplies d’artémia, daphnies, vers grindal, etc..

Reproduction

Il est possible qu’un petit nombre d’alevins apparaissent dans le bac naturellement sans aucune intervention de l’aquariophile.
Laissons donc faire la nature…

Texte : AQUA débutant

Hyphessobrycon peruvianus Le Tétra du Pérou

tetra perouPhoto source

Son habitat naturel..

On le retrouve entre Tabatinga et Iquitos, Haute-Amazone, l’état de Loreto au Pérou. Cette espèce n’est connue que dans la partie supérieure du bassin d’Amazone au Pérou, y compris la ríos Amazonas-Solimões, Marañón, Napo, Itaya, Tigre, Corrientes, et Ucayali.
Ils sont principalement retrouvés dans des affluents peu profonds appelés « Quebradas » au Pérou.

Quebrada-UcayaliPhoto source

Description

Environ 4 cm adulte, pour les deux sexes.
Il fait partie de la famille des characidés.
Les mâles adultes sont un peu plus colorés que les femelles.
Les femelles ont tendance à être un peu plus grandes et plus rondes, surtout quand elles sont gravides, il est alors plus facile de les reconnaitre.
Ils sont assez rares en magasins d’aquariophilie et souvent d’origine sauvage.
L’espèce est souvent confondue avec le H. Loretoensis et H. metae, mais le Tétra du pérou est l’espèce la plus allongée des trois.
Chez H. peruvianus la bande noire longitudinale s’étend loin dans la nageoire caudale. Au-dessus et au-dessous c’est couvert par des taches rouges.

Maintenance

A partir de 54 litres, pour le maintien de cette espèce.
A maintenir par 8 ou 10 minimum, c’est un poisson grégaire.
Température: 22 – 27 degrés
pH: 5,0 à 7,0
GH 5-10
Le bac sera avec un sol sombre et bien planté. On y rajoutera des racines pour faire une décoration plus naturelle et donner des endroits de repos aux poissons qui en ont besoin.
Il est toutefois possible de rajouter des feuilles de Catappa ou de chêne séchées, afin d’avoir une décomposition organique qui imite bien le biotope naturel. On peut aussi rajouter de la tourbe à la filtration afin d’assombrir un peu l’eau du bac.
Un éclairage faible est préférable, et donc pour les plantes, on les adaptera aussi à l’éclairage. On partira alors sur des plantes simples adaptées à une lumières plutôt faible, telles que : des Microsorum, Taxiphyllum, Cryptocoryne ou Anubias. Les plantes flottantes sont également possibles.

Attention, le Tétra du Pérou est assez exigeant sur la qualité de l’eau. En effet il ne supporte pas une eau polluée, il faudra bien respecter les changements d’eau.

Nourriture

Omnivore opportuniste par nature, il aime les artémias, les fruits tombés ou parfois encore une petite tranche de légume poché etc..
Il n’est pas très compliqué à nourrir, mais la meilleure condition de maintenance au niveau nourriture, est de lui offrir des repas réguliers de petits aliments vivants et congelés tels que : vers de vase, daphnies et artémias aux côtés de paillettes de bonne qualité ainsi que des granulés.

Reproduction

Réservés aux aquariophiles très avertis en la matière.

©Texte : AQUA débutant