Puntius semifasciolatus

Puntius semifasciolatus
« Barbus Shuberti »

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Généralités :

Très facile à maintenir, sociable, bien coloré, plus connue sous le nom de « Barbus Shuberti », c’est une espèce très facile pour se lancer dans la reproduction.
La variété jaune, est la plus jolie, c’est une création d’élevage issue de sélections dont l’origine n’est pas déterminée exactement, même si nous sommes bien certain que la parenté avec l’espèce sauvage ne fait aucun doute.

Cette espèce est parfaite pour un bac communautaire ou un bac dédié à l’Asie dont elle est originaire.
Ce barbu fait parti de l’espèce des Cyprinidés et à toute les qualités pour satisfaire un aquariophile qui cherche un poisson robuste, coloré, sociable et très facile à reproduire.

Dans le commerce ils font en général 2 ou 3 cm pas vraiment plus, ce sont des poissons grégaires.
Ils ont besoin d’une cuve de 300 litres avec minimum 1,20 m de façade.
Ce sont de très gros mangeurs, donc pollueurs également et on besoin d’espace pour s’épanouir.
Adultes ils feront environ 8 à 10 cm.

Ils vont apprécier bien-entendu une eau proche des 7 de ph, mais ne vous tracassez pas trop sur les paramètres, ils s’habituent également et très facilement à une eau plus dure. Ils sont très costauds à ce niveau.
La température sera par-contre entre 23C° et 24C° pas plus !

Après quelques mois, trois à quatre, ils deviendront adultes et pourront se reproduire, on pourra donc différencier également le sexe, les plus petits et plus sveltes seront donc les mâles. La différence dans les couleurs va également s’accentuer à partir de là, pour devenir pratiquement définitive.
La teinte qui restera bien dominante sera évidemment le jaune avec des marbrures noires.
Les femelles seront très faciles à repérer, elles ont un ventre bien plus rond et sont plus grande également que les mâles.
Les mâles auront une couleur plus spécifique : un jaune doré marbré d’un vert un peu métallique et d’un large liseré rouge bien plus accentué pendant la parade nuptiale.

L’aquarium :

Il sera planté par des Vallisnéria spp. ou des Echinodorus spp. en arrière plan, des plantes à feuillage fin comme Limnophila spp. sur les côtés et le milieu sera dégagé, de manière à laisser un espace de nage suffisant sans entraves.

Ils vont se sentir en toute sécurité si c’est pour un bac communautaire, avec des Danio spp., Rasbora spp., Trigonostigma Heteromorpha ou d’autres Barbus également feront bonne entente.
A évitez le surpeuplement du bac, car ce sont de grand mangeurs et si votre bac est surpeuplé, ça peut vite être la catastrophe au niveau des nitrates et de la pollution du bac. Attention également à ne pas les sur-nourrir, car ils vont toujours vous réclamer à manger quand ils vont vous voir.
Faites un bon changement d’eau hebdomadaire de l’ordre de 20 à 30% pour éviter un pollution et une monté de nitrate.

Alimentation :

La nourriture sera constituée de paillettes, de nourriture maison si vous pouvez, des flocons d’avoine (excellent pour leur transit) daphnies, artemias congelées, vers de vases le moins souvent possible c’est un peu indigeste pour nos barbus.
Comme dit toujours sur AQUA débutant variez les nourritures le plus possible si vous pouvez, ceci est valable pour la plus part des espèces de poissons.

Reproduction :

Les mâles n’ont de cesse de pourchasser les femelles à travers le bac et les plantations.

Les mâles se collent contre la femelle, donnent des coups de tête sur les flancs pour l’inciter à s’accoupler. Les oeufs tombent au fond, se collent aux végétaux.
Une femelle peut émettre plusieurs centaines d’ovules qui seront tous presque fécondés, ce qui veut dire des alvins affamés.
Il est bon donc de prévoir de grands volumes ou plusieurs bacs si on veut garder les progénitures. Par contre, dans le bac communautaire, les parents n’hésiteront pas à manger les oeufs ce qui limite un peu la reproduction.
Sinon au bout d’une trentaine d’heures environ, les larves commencent à frétiller et 24H après, elles peuvent commencer à se nourrir : nauplies d’artémias éclosent fraichement, ou microvers ou encore paillettes broyées ou nourriture pour alvins, attention toute pollution intempestive dans le bac ou montée de nitrite leur serait fatale.

© Textes : framboizz pour AQUA débutant
© Photo source : aquariumhome

Molly

Nom commun : Molly
Nom latin valide : Poecilia
Variétés : Sphénops, latipinna, velifera, et moins connues, salvatoris, chica, petenensis …

Habitat source : Mexique jusqu’au sud des USA selon les sous-espèces. Attention, la forme sélectionnée est très vraisemblablement un hybride sans aucune relation avec la souche-mère.

Eau :
Température : chaude, allant de 26 à 30° selon les espèces (entre autre le Véliféra)
Paramètres : eau très dure, très alcaline, avec possible ajout de sel de mer à raison de 5g pour 10l réels.

taille : 6 à 20 cm selon les sous-espèces

Capacité du bac : 300l MINIMUM, 600 étant bien plus enviable pour eux ! Sous peine de malformation, de mycose, d’arrêts de croissances et j’en passe…

alimentation : herbivore

comportement : paisible et sociable, les mâles ont des postures d’intimidations intéressantes.

reproduction : très prolifique leur reproduction ne pose pas de problème si le litrage est correct. Les petits se nourrisent d’algues, ou de nauplies. La température pourrait être responsable de la proportion mâles/femelles…

formes abhérantes à proscrire : le molly ballon.

– Il ne s’agit ni plus ni moins que d’un poisson malformé vendu à prix d’or… Leur colonne vertébrale présente un gros défaut, très handicapant pour nager ainsi que pour une croissance normale. La nageoire dorsale est également déformée…
Boycottez cette arnaque ! Pitié pour lui…

petit plus et autre arnaque

le Black molly n’est pas une espèce à part entière, même pas une forme morphologique type ! Ce n’est rien d’autre qu’un molly noir :sm:

Elobulle © pour AQUA débutant

Barbus Cerise (Puntius Titteya)

Famille : Cyprinidés

Nom scientifique: Puntius Titteya

Origine: Sri Lanka

Taille : 5 cm

Description :
Le mâle possède sur tout le corps une livrée rouge grenadine très attrayante, tandis que chez la femelle, plus ronde et dont le ventre est clair, une large bande brune surmontée d’un liseré doré va de l’œil jusqu’à la nageoire caudale. Il est donc facile de différencier les deux sexes.

Aquarium :
Il est possible de le maintenir dans un bac relativement petit (je dirais au minimum 60L); néanmoins, le mieux pour lui permettre de vivre en groupe en bac communautaire est un aquarium d’une centaine de litres, bien planté et avec un sol sombre de préférence (cela le rassure et met le rouge vif du mâle en valeur).

Paramètres de l’eau :
S’acclimate à beaucoup de types d’eau, mais préfère un pH entre 6 et 7 et un dGH faible; température entre 22 et 26 °C.

Alimentation :
Omnivore, il se nourrit de tout et accepte sans problème les aliment secs; le mieux est (comme toujours) de varier son alimentation. Les miens apprécient beaucoup les artémias, mysis et daphnies congelés, par exemple.

Comportement :
Poisson vif et sociable, cependant, les groupes de titteyas sont beaucoup moins cohérents que ceux des autres barbus. Il ne dérange pas les autres habitants du bac comme le tetrazona, et les miens n’ont jamais eu de problèmes avec des poissons calmes comme les Gouramis leeri. Les mâles ne sont pas agressifs ni entre eux, ni avec les femelles, même si il leur arrive de «jouer» en se poursuivant.

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Reproduction :
C’est une espèce ovipare, plutôt facile à reproduire. Le couple doit être introduit dans un petit aquarium (30 à 50L) avec une touffe de mousse de Java, une eau acide (entre 6 et 6,5 de pH) et douce. Le mâle est assez agressif pendant sa cour. Les œufs doivent être mit à l’abri de leurs parents pour éviter qu’ils ne les mangent. Ils éclosent une trentaine a une quarantaine d’heure après la ponte. Les alevins doivent être nourris aux infusoires, puis aux nauplies d’artémias dès qu’ils ont la taille suffisante (au bout de 5 jours).

Conclusion :
Ce barbus est une espèce idéale pour les débutants, ainsi que pour ceux voulant se lancer dans la repro d’ovipares. Je trouve que dans un aquarium sombre et richement planté, sa livrée chatoyante et sa vivacité sont un plaisir à regarder!

© Textes et Photos de Pleco3 pour Aquadébutant

Le Tyttocharax Tambopatensis

Le Tyttocharax Tambopatensis

Le Tétra Colibri bleu Azul

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Photo source

Habitat naturel..

Il est d’origine d’Amérique du Sud : Manu et Tambopata, bassins des fleuves au Pérou.

Il vit dans les petits ruisseaux d’eau noire dans les zones boisées de palmiers Maurita flexuosa . il se reproduit généralement dans les zones de forêt de petites piscines et de petits cours d’eau de 2 à 4 m de large tout au plus. La profondeur de l’eau où cette espèce se retrouve, est généralement pas plus de 20 à 60 cm avec un courant lent. Le fond est généralement de sable, mais on peut également retrouver des galets et des débris de la forêt. On les retrouve couramment près de la rive, un endroit qui lui procure une protection contre les prédateurs grâce à la végétation dense. Ils nagent souvent près de la surface de l’eau par banc de 20 à 80 sujets.

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Description et comportement

Tétra colibri bleu du Pérou.
Adulte il mesure 2,5 à 3 cm environ.
Le mâle a le corps un peu plus haut et plus coloré que la femelle. Il a le même comportement que le Tyttocharax madeirae son cousin.
Les deux espèces se confondent avec T.cochui reconnaissable par ses nageoires transparentes.

On les retrouve actuellement en vente : sauvages uniquement. Il fut importé pour la première fois dans les années 1970, et ensuite réimporté en Janvier 2012 en Allemagne par Aquarium Glaser.

Maintenance

Pas moins d’un volume de 54 litres, pour pouvoir maintenir un banc de 30 individus en spécifique ou un volume plus important pour une communauté de poissons variés et compatibles..
Ils se comporteront alors, bien mieux que si ils sont en nombre réduit dans un nano bac de 30 litres avec 10 individus par ex (certains aquariophile le font, mais c’est dommage). C’est pour cette raison que je ne les place pas dans la liste des poissons nano bac, car leur comportement est bien plus intéressant par gros bancs et plus rassurant pour eux, résultat : moins de stress, et de plus jolies couleurs également.
A maintenir au minimum par 20 individus au minimum, c’est un poisson grégaire.
Température : 23 à 26 C°
pH : 6 à 7
GH : 5 à 8
Une filtration pas trop puissante. Les changements d’eau seront réguliers afin de maintenir une eau propre car ils sont assez sensibles à la qualité de l’eau, ils n’aiment pas trop les nitrates.
De préférence les maintenir avec de petites espèces naines comme : le Microdevario kubotai, le Corydoras Hastatus, le Corydoras Pygmaeus ou le C. hasbrosus) ainsi que le genre Otocinclus.
L’aquarium sera bien planté, ils aiment beaucoup un bac planté, un rayon de soleil sur l’aquarium fera ressortir ses magnifiques couleurs.

Nourriture

Il est omnivore. l’important étant de surtout bien varier la nourriture. Etant sauvages à la vente, dans un premier temps il sera important de donner de la nourriture vivantes ou congelée de qualité et de varier les menus.

Reproduction

Pas d’information fiable à ce jour sur la reproduction de T.Tambopatensis. A suivre..

 

©Texte : AQUA débutant

 

 

 

 

Le Colisa lalia

Il est coloré, il a un caractère on ne peut plus paisible, les formes de sélections sont variées et ils se reproduisent très facilement. Une bonne résistance si l’hygiène du bac est respectée et vous obtiendrez un partenaire assez sympathique dans votre bac d’ensemble.

Le Colisa lalia est un habitant du bac bien apprécié par les aquariophiles. Ce petit « Osphronemidé » originaire du nord-est de l’Inde nous vient plus précisement du BanglaDesh et de l’Assam, des bassins hydrographiques du Gange et du Brahmapoutre, où il vit dans des zones inondées, des mares ou des bras de rivières à courant lent, on le retrouve également dans les canaux d’irrigation où il rencontre parfois C.fasciata et C. sota.

Il est présent dans les zones calmes, peu profondes et très ensoleillées avec une végétation abondante. La pluviométrie est importante entre 11 000 et 17 500 mm, ce qui provoque de fréquentes inondations propices aux poissons qui voient ainsi l’élargissement de leur habitat.

L’eau est douce, légèrement acide à neutre et richement variée en nourritures fines, insectes divers, algues, donc la prolifération est due au fort ensoleillement du milieu.

Un organe à part…

Comme toutes les espèces de la famille, le Colisa lalia est doté d’un organe annexe de respiration : Le labyrinthe. Ce dernier est composé de nombreux replis membraneux vascularisés. Il se situe dans une cavité présente au dessus du crâne.
A quoi cela lui sert-il ?
Cet organe permet tout simplement au poisson d’absorber le dioxygène de l’air atmosphérique afin de complémenter sa respiration branchiale.
Cet artifice naturel lui permet de vivre dans des milieux turbides et peu oxygénés.

Description du Colisa lalia

Le Colisa lalia atteint la taille moyenne de 5 à 6 cm en aquarium, la femelle est un peu plus petite que le mâle.
Le corps est trapu, de forme ovoïde et légèrement comprimé. Il est recouvert de petites écailles ctènoïdes¹ bien alignées.
La bouche est petite, l’oeil noir est cerclé d’un fil or puis rouge, barré d’un trait vertical sombre.

Les nageoires pelviennes réduites à un seul rayon, ressemblent à de longs filament orangés. Elles servent principalement d’organes tactiles indispensables dans des eaux troubles ou boueuses.
Chez le Colisa lalia c’est le mâle qui est le plus coloré.
La couleur de base est brun rouge, avec des bandes légèrement obliques et zébrées bleu-vert couvrant tout le corps.
Cette même couleur rehausse la gorge et les opercules du mâle.
Les nageoires impaires sont constellées de points brillants et bordées d’un liseré rouge.
La nageoire dorsale du mâle se termine légèrement en pointe alors qu’elle est arrondie chez la femelle. Cette dernière à un patron plus terne de couleur gris argenté et se reconnaît à son abdomen plus rebondi lorsqu’elle est gravide.

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La femelle

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Comportement

Le Colisa lalia est un poisson peu exigeant. Un aquarium de 54 litres est suffisant pour la maintenance d’un couple sans aucune autre espèce dans ce volume. Sinon il faudra prévoir plus grand évidemment.
Attention le Colisa lalia réagit aux perturbations extérieures, il est émotif et timide, il lui faut un peu de temps pour s’adapter, mais une fois bien acclimaté à son nouvel environnement, ça se passe en général plutôt bien.

Il apprécie un bac bien planté sur les côtés et sur le fond de l’aquarium en laissant une zone de nage libre centrale par exemple et il n’hésitera pas à venir se faire admirer, avec par exemple des racines pour la décoration.
On peut ajouter des plantes de surface et sur la zone de nage libre centrale on peut y placer des plantes courtes ou encore des petits galets non calcaire avec des mousses par dessus pour un effet gazonnant.

La filtration ne doit pas être trop importante pour le maintien de cet espèce, on peut briser le jet de façon à ne pas troubler la quiétude des animaux et obtenir alors un léger courant qui sera suffisant pour homogénéiser les températures.

Un changement d’eau de 25 à 30% du volume par semaine est nécessaire, il faudra veiller à obtenir une eau de qualité irréprochable et égale au niveau des valeurs à chaque changement.
Le Colisa lalia n’est pas exigeant au niveau paramètres, un pH de 6,8 à 7,2, un Gh de 4,5 à 7 pour une température qui se situe entre 26 et 28 degrés.
C’est un poisson omnivore, il apprécie toutes les formes de nourriture.

Reproduction

Si la reproduction peut avoir lieu dans un bac communautaire, l’aquarium spécifique de 54 litres est plutôt conseillé.
Il sera rempli à une hauteur de 20 à 25 cm, ce qui laisse un espace d’air faisant office de tampon thermique. Un bonne couche de plante de surfaces, pas besoin de mettre du sable dans l’aquarium de repro, en principe dés le lendemain le mâle commence à s’agiter et va construire son nid de bulles. S’en suive une parade amoureuse, les oeufs seront lâchés dans le nid de bulle, le mâle s’en occupera et quatre jours plus tard, les alvins se disséminent dans le bac de ponte.

Conclusion

Magnifique poisson paisible à maintenir en couple, par contre attention à une seule chose : le changements d’eau hebdomadaire impératif à la bonne maintenance de l’espèce car il est très sensible aux nitrates, sinon il est très accessible et costaud si il se trouve dans un environnement sécurisant, propre surtout et non stressant, donc le Colisa lalia n’est pas à mettre avec des espèces un peu remuantes mais, avec des poissons très calmes et passifs comme lui….

¹ se dit des écailles dont la partie non recouverte présente une ou des rangées de spinules ou petites épines.

©Texte : framboizz pour AQUA débutant
© Photos : alex53 pour AQUA débutant (merci à toi alex)
Quelques infos sont reprises du Magazine : L’aquarium à la maison

Danio Nigrofasciatus


Danio-nigrofasciatus

Photo source

Habitat naturel..

Endémique au Myanmar, cependant il ne semble pas se retrouver dans le nord comme parfois rapporté, il semble plutôt limité aux parties centrales du pays dans les divisions de Yangon et Bago, ainsi que l’Etat Mon et enregistré à partir de Ayeyarwady / Irrawaddy et les rivières Sittaung et Bago.

Il a été apparemment recueilli dans deux localités : près de Mawlamyaing (anciennement Moulmein) ville Mon et près de Bago (anciennement la ville de Pegu) dans la division de Bago.

Il vit dans des ruisseaux, rivières mineures où encore des plans d’eau, y compris les étangs, les fossés et les rizières.

Tous les habitats du D.Nigrofasciatus sont de nature saisonnière. Myanmar est fortement affecté par les moussons saisonnières et connaît une période relativement fraîche et sèche entre Novembre et Avril, ensuite une période très chaude, la saison des pluies de mai à Septembre / Octobre.

De nombreux ruisseaux et rivières deviennent partiellement sec pour une partie de l’année.

Une enquête de Mars 2008 effectuée par une équipe du Musée suédois d’histoire naturelle a enregistré cette espèce dans plusieurs localités, dont l’une était le Dayame Chaung (stream Dayame), à proximité du canton de Daik-u, division de Bago.

A partir d’images, il semble bien que le courant subit un assèchement saisonnier et que de grandes partie boueuses sont exposées. Plusieurs espèces sont retrouvées sur la localité : Brachydanio albolineata (danio arc en ciel), Puntius sophore, Lepidocephalichthys guntea, Dermogenys pusillus (Dermogenys pusilla), Badis ruber et Colisa labiosa (Gourami à grosses lèvres) ainsi que Esomus et Microrasbora (probablement Microdevario ) spp.

Description et comportement

On l’appelle aussi parfois le Danio Nigrofasciata, Danio Tacheté en Français ou Dwarf Spotted Danio en anglais.
Il mesure entre 3 et 4,5 cm adulte.
Cette espèce fait partie de la famille des Cyprinidés.
Les femelles matures ont un ventre généralement plus rond que les mâles. Elles sont moins colorées et un peu plus grandes.
Les différences sont particulièrement plus visibles lorsque les poissons sont dans un état de frai et que les mâles intensifient leurs couleurs.

Très calme de nature mais cela n’en fait pas un poisson de communauté idéal en raison de sa taille adulte et de sa nature plutôt timide.
Il se sent alors bien mieux lorsqu’il est maintenu seul, ou avec des espèces de taille similaire qui bénéficient des conditions identiques.

D’autres petits poissons du Myanmar tels que Celestichthys choprae, Brachydanio aesculapii, Microdevario spp., Pethia phutunio, zonalternans Acanthocobitis , Yunnanilus et Akysis spp. en font d’excellents compagnons, et nous pensons qu’il pourrait également être aux côtés de certaines espèces normalement recommandées pour les non-communautaires tels que les aquariums avec des parambassis lala, Dario hysginon.

Maintenance

A partir de 54 litres minimum
Poisson grégaire donc à maintenir en groupe pour avoir un groupe au bon comportement.
(les poissons grégaire maintenus en trop petits groupe on un comportement trop timides et sont bien plus stressés que lorsqu’ils sont en groupe)
Température : de 18 à 26 degrés maxi (ne jamais prendre les paramètres extrêmes)
pH : 6 à 7,5
GH : 5 à 12

Il est conseillé de le maintenir dans un aquarium bien planté avec un substrat de roches de taille variable, du gravier et quelques pierres par exemple..
Un filtre supplémentaire peut être mis en place, mais attention aussi à laissez des zones sans courant pour les petits alvins.

Des racines, beaucoup de plantes aquatiques, avec des genres rustiques ex : Microsorum, Bolbitis ou Anubias seront parfaites, car elles peuvent être cultivées attachées à la décoration.

L’aquarium doit avoir un couvercle car ce sont de très bon sauteurs.

Nourriture

Dans la nature il se nourrit principalement de petites proies d’insectes et leurs larves . En aquarium, il est acceptera la plupart des aliments.

Comme toujours des repas surtout de bonne qualité sont recommandés, des paillettes ou granulés peuvent être utilisés, mais cela doit être complété par des repas réguliers en vivants ou congelés tels que vers rouges, daphnies, artémias, etc..
Une bonne nourriture et bien diversifiée apportent de sublimes couleurs, une bonne santé et une bonne reproduction.. N’hésitez plus donc à varier et ceci est valable pour la plupart des espèces.

Reproduction

Comme beaucoup de petits cyprinidés, cette espèce fait des oeufs mais ne présente aucun soin parental des petits.
En laissant faire la nature, il est fort possible que de petits nombres d’alevins peuvent commencer à apparaître sans intervention humaine si l’aquarium est adapté au mieux à leurs exigences (biotope d’origine ou tout du moins au plus proche).

@Texte AQUA débutant

Epiplatys fasciolatus

Mâle

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Habitat naturel..

l’Epiplatys fasciolatus est originaire du nord-ouest de l’Afrique avec une gamme allant vers le sud de la Guinée-Bissau à travers des parties côtières de la Guinée et de la Sierra Leone aussi loin que l’ouest du Libéria, autour de la ville de Monrovia.

La localité typique qui est donnée serait « Sierra Leone » et « Haut-Nil« .
Cette espèce habite principalement les marais d’eau douce et affluents mineurs, mais les habitats varient considérablement avec des populations qui eux vivent dans la savane herbeuse et d’autres forêts tropicales.

Les espèces de poissons sympatriques comprennent E. congénère njalaensis et scriptaphyosemion roloffi.

Description et comportement

Il fait partie de la famille des Notobranchidés. Adulte il mesure entre 9 et 10 cm.
Les allemands qualifient ce killi de petit brochet, en corrélation avec le corps fuselé qui en fait un redoutable nageur.

Le corps est rosé bleuté maculé d’une multitude de points bleu et rouge avec en alternance des barres transversales. Il possède des nageoires bleutées larges se terminant souvent par des filaments pour le mâle dominant. La femelle est nettement moins colorée et possède un corps plus ramassé.

Maintenance

A maintenir dans un aquarium de 72 litres au minimum pour un couple car c’est un bon nageur.
pH de 5,5 à 7,5
GH de 4 à 12
Température de 22 C° à 28 C°

On mettra des plantes de surface. Le bac sera bien planté également.
On réalisera un aquarium de style naturel comprenant un substrat de sable et quelques racines de bois flotté, et des branches.
L’ajout de litière de feuilles séchées donnera davantage l’accent sur l’aspect naturel et tout en offrant une couverture supplémentaire pour le poisson. Cette litière de feuilles apportera avec elle la croissance des colonies de microbes en se décomposant. Ceux-ci peuvent fournir une source de nourriture secondaire précieuse pour les alevins et les substances humiques libérées par les feuilles en décomposition sont également considérées comme bénéfiques.

Cette espèce semble se sentir bien mieux sous un éclairage assez faible. Mais toutefois il est possible d’ajouter des espèces de plantes aquatiques qui peuvent survivre dans ces conditions telles que Microsorum, Taxiphyllum ou Anubias spp., tout comme une végétation flottante telle que Ceratopteris spp., est également appréciée.

Alimentation

Dans la nature c’est un un prédateur se nourrissant d’invertébrés terrestres et aquatiques et autres zooplancton.
Dans l’aquarium, il acceptera les aliments d’une taille appropriée séchée, mais devrait également avoir de temps à autre, de la nourriture vivante et congelée telle que Nauplies d’artemias, daphnies, vers Grindal, etc.

Les petits insectes comme les grillons ou mouches drosophile, aussi des fruits sont également appropriés avec modération bien entendu.

Reproduction

Si il sont convenablement nourris, les parents ne s’attaquent pas aux alevins. L’eau sera de préférence douce et acide avec une température comprise entre 22 et 30 degrés.
Les oeufs sont de petite taille. Ils pondent sur les feuilles des plantes (de surface ou dans des mops).
L’éclosion se fait entre 2 et 4 semaines suivant l’incubation et ses conditions (à sec sur tourbe semi-humide ou en pleine eau).
On distribuera des infusoires au départ de la naissance des alvins. La croissance est assez lente, d’ailleurs, la taille adulte est atteinte vers un an seulement.

 

Texte : AQUA débutant

Boehlkea fredcochui

Tétra bleu de Cochublue-tetra

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Habitat naturel..

Le Boehlkea fredcochui, plus communément appelé Tétra azur, est un poisson tropical originaire d’Amérique du sud, dans bassin le l’Amazonie, plus précisément retrouvé dans la rivière Maranon, au Pérou.

Description et comportement

Il fait partie de la famille des characidés.
Taille adulte entre 3,5 à 4,2 cm
Il fut souvent confondu avec le Knodus borki, mais le corps de Boehlkea fredcochui est plus en hauteur que knodus borki, ça peut être un critère de différence.

Il possède un corps plutôt fin et allongé avec une ligne bleu-azur se dégradant vers l’arrière. Les nageoires sont transparentes sauf la caudale, qui présente chez certains spécimens mais pas tous non plus, un trait plus foncé qui s’estompe.

C’est une espèce très active qui a besoin un bon espace de nage malgré sa petite taille.

Maintenance

Pas moins je dirais pour la longeur du bac surtout : 120 litres brut
110 litres minimum si 1 mètre de façade pour un groupe de 10 spécimens.
On ne mettra jamais moins de 10 sujets, car ce sont des poissons grégaires (qui vivent en groupe).

Tempèrature : 24 à 28 degrés (25 idéalement)
pH : 5,5 à 7,5
GH : 4 à 15

Nourriture

Comme tous les tétra du genre, il mange de tout. L’important étant de varier souvent la nourriture et de lui proposer une gamme congelée ou mieux, du vivant de temps à autre. Il donnera de très belles couleurs si il a une eau plutôt douce et acide et une très bonne nourriture bien variée.

Reproduction

Il y a bien des parades dans le bac, mais il n’y a jamais eu de reproduction connue en aquarium.

©Texte : AQUA débutant

Tétraodon Salivator

Carinotetraodon salivato

Carinotetraodon.salivator

Photo source

Habitat Naturel..

Sa localité principale est «Sungai Bejit, l’état de Sarawak, Bornéo, Malaisie de l’Est.
Contrairement à la majorité des congénères, il existe des preuves indiquant que C. salivator à une préférence pour les endroits qui présentent des écoulements d’eau. En 1992, la localité type était un ruisseau d’environ 15 mètres de large avec des marges argileuses et abruptes bordées de racines et d’arbustes exposés. Les substrats variaient entre le limoneux doux et le sable ainsi que de la litière et des billes immergées, avec au moins un tronçonnage rocheux. L’eau dépassait deux mètres de profondeur par endroits, bien que C. salivator ait été prélevé dans des zones marginales moins profondes, en particulier parmi les litières et les racines submergées.

D’autres localités de collecte comprenaient une section d’un flux forestier avec de l’eau claire et rapide, et un courant d’eau noire (1,5 à 2 mètres) relativement rapide, qui coule rapidement et qui draine une zone de marécage de tourbe.

Les espèces de poissons sympatriques incluent des Rasbora cephalotaeniaHomalopteroides nebulosusNemacheilus spiniferusHemirhamphodon KuekenthaliDoryichthys deokhatoides et Luciocephalus pulcher.

Description et comportement

Adulte il mesure 4 à 5 cm.
Les mâles adultes possèdent des quilles dorsales et ventrales bien développées sur le corps, qui sont érigées lors des expositions de menace et de parade. En outre, la surface ventrale est rouge avec 3 à 5 croix antérieures chez les mâles, de couleur crème avec des rayures noires chez les femelles.

Maintenance

A maintenir si ils sont les seuls, dans minimum 54 litres brut (pour un bac spécifique et 6 sujets maxi sans autre espèce).
Moins agressifs que certains membres du genre mais pourtant mieux si ils sont maintenus seuls ou à côté d’un groupe de cyprinidés calmes et d’une taille suffisamment grande pour échapper à la prédation, mais assez petits pour qu’ils n’offrent aucune compétition ou menace pour les tetraodons et dans ce cas, il faudra prévoir un plus grand volume.
l’idéal est en bac spécifique pour éviter tout problème de cohabitation.

Il n’est que faiblement grégaire, les mâles en particulier sont plus territoriaux. Un groupe peut toutefois être maintenu à condition de disposer d’un espace suffisant.

pH de 5,5 à 7,5
GH de 5 à 20
Température de 22 à 28 °C (25 étant l’idéal pour du long terme)

Cette espèce nécessite un aquarium bien décoré avec des racines de bois flotté ou des branches. On y intégrera beaucoup de plantes aquatiques, dont les variétés flottantes peuvent être utilisées pour fournir une nuance supplémentaire. L’ajout de déchets de feuilles séchées (catappa, feuilles de chênes etc..) souligne encore la sensation naturelle et, tout en offrant une couverture qui apporte le développement de colonies de microbes qui peuvent constituer une source précieuse de nourriture.

Un degré de mouvement de l’eau peut également être apprécié, et des changements réguliers de l’eau sont recommandés car cette espèce est sensible aux déchets accumulés.

Alimentation

Les tétraodontidés n’ont pas de vraies dents à proprement dit.. La mâchoire elle-même étant modifiée en quatre structures fusionnées qui représentent des dents. Ceux-ci se développent continuellement à un rythme surprenant, afin d’offrir des repas réguliers d’invertébrés décortiqués tels que les escargots, les petites pattes de crabe, les coques, etc., afin de les maintenir à une longueur raisonnable (sinon ils ne pourraient plus manger et ils mourraient de faim). Il y a des preuves qui suggèrent que les autres formes, forment une proportion importante de l’alimentation naturelle, il est donc utile de permettre d’avoir une croissance des algues sur des objets d’un décor dur.

Les aliments additionnels peuvent inclure les coquillages hachés, les petites vers de terre et les larves de Chironomidés vivantes ou encore du congelé (vers rouges, Artemias, etc).Les produits secs ne doivent pas constituer le principal composant de l’alimentation, bien que les formats granulés avec une consistance très dure puissent s’avérer parfois utiles.

Reproduction

Pas encore connu. Cela devrait être nous pensons, comme son congénère C. lorteti qui est connu pour disperser ses œufs dans la végétation avec le mâle qui surveille la la nidification pendant l’incubation…

© Texte : AQUA débutant

Les Danio

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Merci à TiTane pour les photos de l’article

Le genre Danio comporte de nombreux petits poissons bien colorés et faciles à maintenir.
Pour débuter il peut être le poisson idéal et former un très joli banc dans un bac communautaire. De nouvelles espèces sont apparues ces dernières années….

Ces dernières années dans la famille des Danio, de bien jolies découvertes ont été faites.
En effet ces petits poissons bien sympathiques, faciles à maintenir pour un débutant et aux couleurs chatoyantes sont du plus bel effet dans un aquarium.

Effectivement ces dernières années nous avons eu beaucoup de chance en découvertes aquariophiles.
L’amazonie péruvienne, certaines îles Indonésienne (papouasie occidentale et Sulawesi essentiellement), mais aussi le Myanmar (ex Birmanie) nous ont offert de véritables découvertes.
Le Myanmar est un pays qui n’a que très récemment ouvert ses frontières, vient de nous livrer pas moins d’une dizaine d’espèces.
Parmi celles-ci, il en une qui n’aura échappé à personne : le Danio « galaxy » ou Danio Margaritatus, vraisemblablement la découverte aquariophile de la première décénie des années 2000 !

Le comportement paisible des Danio en fait un habitant idéal pour débuter dans l’aquariophilie.
Le sous-genre des Brachydanio a disparu, ses onze membres ayant été dispersés parmi les Danio, Divario, et Inlecypris.
Un grand nombre de membre de la famille ont été reclassés ailleurs (Devario, Inlecypris, Microdevario, Sundadanio..).

Pour la grande majorité d’entre eux, ils ne dépassent pas les 5 cm, et pour les plus petites espèces, elles n’atteignent pas plus de 2,5 ou 3 cm. Ce sont des poissons très vifs et très actifs pour la plupart et qui exploitent bien le bac.

Les espèces

Le Danio aesculapii a été décrit en 2009 et provient de l’état de Rakhine, au Myanmar.
Un petit Danio qui ne dépasse pas les 4 cm et présente de magnifiques taches dorées sur les flancs. Il est importé depuis 2005, il n’est pas très exigeant sur la qualité de l’eau et se reproduit assez facilement.

Le Danio Albolineatus est une des anciennes espèces du genre. Elle vient surtout de l’Asie du Sud Est, y compris le Myanmar. Cette espèce est aussi une des grandes espèces du groupe avec près de 6 cm maximum.
Ce Danio est facile à maintenir et sa reproduction est tout aussi simple. Il existe également dans cette espèce-ci, des mutations « dorées » et « voiles » qui sont obtenus surtout en captivité.

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Le Danio Choprae bien que connu depuis 1928, il n’a fait son apparition dans nos bacs que très récemment. Ce qui peut s’expliquer par sa provenance (Nord du Myanmar), dont les frontières sont longtemps restées fermées.
Cette espèce reste toutefois assez petite (3,5 à 4 cm environ) et arbore des couleurs magnifiques. Se reproduit assez facilement.

Le dernier nouveau : Danio roseus bien que souvent confondu avec le Danio Albolineatus, il n’a pas lui, les bande oranges et bleu. Provenant de Thaïlande, du Laos et du Myanmar, cette espèce est une des grandes du groupe avec près de 6 cm. Sa maintenance est par-contre toute aussi aisée que les autres.

Pond sur des graviers

Le Danio Kerri est une des anciennes espèces de Danio, provenant de l’île de Koh Yao Yaï en Thaïlande ainsi que dans tout le sud du pays. Cette espèce peut atteindre les 5 cm et exhibe la même couleur que le Danio sp. « Hikari », du moins celle des mâles. La maintenance et la reproduction sont assez faciles, bien que cette espèce ne nécessite pas un bac fortement planté, mais va pondre directement sur un lit de gravier dans la nature.

Le Danio Kyathit est aussi une découverte récente faite au Myanmar. Magnifique espèce de environ 5 cm qui se décline en deux formes, l’une ponctuée et l’autre lignée. Ces deux espèces cependant ne se rencontrent pas aux mêmes endroits dans la nature. Leur reproduction est également très simple à obtenir : un bon changement d’eau fraiche suffit généralement à l’induire.

Les petites espèces

Le Danio erythromicron est également une autre ancienne espèce de Danio longtemps appelée Microrasbora. C’est une petite espèce qui mesure à peine 2 cm et nous vient de zones marécageuses du lac Inle, au Myanmar.
elle apprécie tout particulièrement les bacs fortement planté bien plus que les autres espèces du genre et l’eau peut également être un peu plus dure. Sa maintenance est assez facile à intégrer dans un bac de 54 litres en banc, c’est une espèce grégaire comme toutes les autres espèces du genre.

Le Danio sp. « hikari » est une espèce encore non décrite à l’heure ou cet article est créé, qui provient une fois de plus du Myanmar et découverte en 2002.
Ce poisson atteint une taille de 5 cm et arbore tout particulièrement un dimorphisme sexuel : l’avant du corps est bleu chez les mâles, et jaune verdâtre chez les femelles. Leur maintenance est toute aussi aisée et leur reproduction l’est tout autant.

Le Danio Jaintianensis provient des contreforts de l’Himalaya Indien, ce qui lui fait apprécier une eau bien plus fraiche que ses cousins. Il a été découvert que très récemment. Se montre plus délicat à se reproduire que les autres espèces du genre. Il est en tout cas très joli, traversé de part en part par une bande cuivrée magnifique.

Le danio rerio que l’on présente plus, tellement il est connu par les aquariophiles. Il reste une espèce emblématique et se rencontre sur une très grande partie du sous-continent indien et ne dépasse rarement les 5 cm. Utilisée à grand échelle pour la recherche, cette espèce à produit des formes « Gold », « Voile », »Frankei », ou encore « TK2 » ces fameux Daniorose fluo qui sont maintenant complètement interdit à la vente en Europe. C’est une espèce ovipare et très facile également à reproduire.

Le Danio tinwini plus connu sous le nom de Danio sp « Burna » ou sp « TW02 ». Cette petite espèce de à peine 3 cm vient une fois de plus du Myanmar. Sa découverte est récente et toute proche du Danio Kyathit qui s’avère être un challenge à reproduire.

Maintenance

Une autre raison qui en font les candidats idéaux, sont leur maintenance. En effet leur tolérance aux écarts de températures, même si ils préfèrent toutefois une eau fraîche (20/22 degrés). Ils peuvent supporter temporairementune eau jusque 25 degrés.
Il en va de même pour les autres paramètres de l’eau physico-chimiques en évitant toutefois les extrêmes évidemment.
Un pH de 7 et un GH de 10 à 12 peu tout à fait convenir pour une maintenance ordinaire.
Ils aiment également le courant de votre filtre où ils n’hésiteront pas à s’ébattre. Des changements d’eau réguliers hebdomadaire de l’ordre de 25% sont préconiser.

Attention cette espèce a toutefois besoin d’un grand espace de nage, nous dirons 100 cm de façade pour qu’elle soit bien heureuse et puisse s’épanouir en banc (pour la plupart d’entre eux, d’une taille d’environ 5 à 6 cm adultes).
Attention, il est important d’avoir un couvercle sur le bac sous peine de les retrouver sur votre sol.

Alimentation

Toutes les formes de nourritures sont acceptées : nourritures sèches (paillettes ou granulés), nourritures congelées, vivantes, peu importe ils s’adaptent, l’importance est comme pour toutes les espèces : varier la nourritures le plus possible.

©Texte : framboizz pour AQUA débutant
©Photos : TiTane
Quelques infos sont reprises du Magazine : L’aquarium à la maison