Poissons d’élevage ou poissons sauvages ?

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Il vaut mieux acheter des poissons d’élevage ou des poissons sauvages ? Les deux comportent des avantages et des inconvénients..

Vous seriez peut-être intéressé lorsque vous achetez un poisson exotique, de savoir si il est d’origine d’élevage ou si il a été prélevé dans la nature. C’est d’ailleurs souvent une information inconnue des distributeurs qui vous le vendent.
Dans le commerce des poissons d’eau douce, 90% des espèces proviennent de fermes d’élevage situées partout dans le monde.

Les poissons d’élevage protège l’espèce..

Depuis environ 50 ans, l’élevage s’est imposé pour répondre aux besoins de l’aquariophilie et de son marché.
Cette production intensive n’est pas sans problèmes de qualité pour les poissons courants. Elle a toutefois permis de garantir des connaissances sur la reproduction des espèces classiques, mais aussi de nouvelles variétés découvertes dans les habitats naturels.

Certaines espèces se sont raréfiées dans leur milieu naturel et sont d’ailleurs presque éteintes. Le commerce aquariophile alors garantie lui leur stock d’élevage. Nous dirons alors que grâce à l’élevage, nous protégeons donc certaines espèces de poissons dans nos aquariums..

Les poissons les plus courants et classiques, comme les Tanichthysles Platysles Guppysles Tétras, les Rasborasles Daniosles Barbusles Combattants, les Colisa et les Gouramis sont élevés en Asie du Sud-est et en Indonésie, sont exportés de Singapour et de Thaïlande.

Des éleveurs plus spécialisés en Europe, élèvent des espèces un peu plus délicates, comme les Discusles Scalairesles Ancistrus classiques et dorésles Rasboras de sélection bleues ou rosées, certains Invertébrés etc..

Les locaux vivent des captures..

Certaines espèces ont des besoins ou des modes de reproductions un peu complexes. Très appréciés des aquariophiles, elles sont origninaires surtout de l’Amérique du Sud, ou d’ Afrique mais également d’Asie avec quelques exportateurs spécialisés en élevage et aussi en capture.
Néons rouges, Cardinalis, Poissons hachettes, Corydoras spp., Otocinclus spp., et beaucoup de Nez rouges sont présents dans le commerce depuis environ 60 ans et n’ont toujours pas disparus. En effet, leur milieu est préservé par les pêcheurs locaux qui vivent de cette ressource abondante (biomasse). Nos aquariums permettent de faire vivre des communautés entières de pêcheurs et évitent que l’élevage intensif ne les rende plus chers et plus fragiles.

Les deux sont en fait utiles voyons pourquoi…

Les poissons d’élevages..
Les animaux d’élevage sont sélectionnés et produits afin d’améliorer à la base les coloris et les formes du poisson, malgré certaines aberrations qui on été faites à ce niveau et sont donc à proscrire, car ce n’est pas le but de l’élevage à la base.

En étant débutant il est toujours plus facile d’acclimater un poisson d’élevage plutôt que un poisson sauvage, un poisson d’élevage est depuis plusieurs générations habitué à vivre en aquarium.
Mais… au niveau des inconvénients il y a bien entendu les maladies chroniques, des formes qui s’éloignent de l’espèce originale et parfois même des difficultés à reproduire car la génétique des parents est déjà devenue très mauvaise.

Les poissons sauvages..
Ils ont l’avantage d’être une espèce d’origine, d’avoir un comportement naturel, permettent aussi aux éleveurs de renouveler leurs souches afin de leur garantir un élevage toujours correct.
Par contre au niveau des inconvénients, il y a aussi l’acclimatation, ils sont beaucoup plus sensibles à la qualité de votre eau, mais cela permet aussi à l’aquariophile de se dépasser dans ses connaissances afin de s’adapter aux besoins de l’animal.

Il est donc bien utile pour nous aquariophiles, d’avoir ces deux sources d’approvisionnement en poissons d’ornements afin de protéger l’environnement naturel des espèces, mais aussi pour la protection des espèces, car ne l’oublions pas, certaines espèces sont sauvées et existent encore grâce aux aquariophiles !

Quelques espèces très connues d’élevage : le Platy perroquetle Guppyle Barbus cerisele Melanotaenia boesemani, et bien d’autres espèces encore etc..
Quelques espèces très connues sauvages : le Corydoras elegans du Pérou et d’autres corydoras, le Tetra empereur multicolor, le Tetra coeur saignant et bien d’autres espèces encore etc..

Comment choisir sa population

Puisque vous êtes déjà sur un forum aquariophile, cela signifie que vous vous posez des questions, c’est déjà un bon point
Mais comment définir sa population quand on est devant les batteries de poissons, dont certains très colorés attirent si bien l’oeil… de deux choses l’une, soit on hésite, on flâne et on craque en se disant « on verra bien », soit on hésite, on flâne… et on pose des questions.
Devinez pour quelle solution mon coeur balance…

Sans forcément se casser la tête (l’aquariophilie doit rester un plaisir), il faut retenir tout de même quelques facteurs de choix simples et assez logiques :

La capacité réelle du bac.

Le volume brut se calcule simplement en multipliant la longueur x largeur x hauteur/1000. Mais ce calcul ne prend pas en compte le volume occupé par le filtre, le sol, la déco etc… en règle général, on ôte 10% à la valeur obtenue en litrage brut.

Les aquariums « standards » conviennent en général à une bonne partie des poissons couramment proposés en animalerie (dits d’ornements), mais certains poissons demandent plus de longueur et de largeur que de hauteur, ou inversement.
Ainsi, par exemple, les poissons inféodés au substrat (qui vivent la majeure partie du temps au sol, comme les corydoras, ou les cichlidés nains d’Amérique du Sud) n’auront pas besoin de beaucoup de hauteur mais d’une bonne surface au sol si on souhaite voir cohabiter différentes espèces de même comportement. D’où l’intérêt de connaître un peu le poisson .

Pour les poissons dits « d’ornement » de moins de 4-5 cm (guppys, néons etc…), on peut considérer que la règle de un centimètre de poisson adulte pour un litre d’eau est « viable » à condition bien entendu ! de prendre en compte l’espace de nage que l’espèce a besoin, et ce n’est pas parce que c’est un petit poisson qu’il n’a pas besoin de beaucoup d’espace de nage, donc à bien vérifier ce point avant l’achat par rapport au volume du bac que l’on possède.
Pour les poissons plus grands, ou territoriaux, ou encore pour les gros pollueurs (qui sont souvent grands et territoriaux ) comme les poissons rouges, les grands cichlidés, cette règle ne convient pas, et on table plus entre 1 cm pour 2l voir 3 ou 4 l selon l’agressivité par exemple.
Mais tous les poissons ont besoin d’une surface de nage minimum qu’il ne faut surtout pas négliger et ce n’est pas toujours les plus petits qui ont besoin de moins d’espace…

un petit exemple assez simple :

¤ prenons un 120l (108l nets) de 100 x 30 x 40 et d’un aquariophile qui veut à tout prix se lancer dans le discus… Il faut savoir que le discus a besoin d’un bac d’une certaine hauteur (60-70 cm) et d’au moins un mètre de façade, soit un STRICT minimum de 240l. Or même s’il disposait d’un bac de 240l, cela ne pourrait pas convenir parce que le discus vit en banc… et que l’on compte environ 60 à 70l par poisson ! Je vous laisse deviner la suite….

un autre pour le plaisir ?

¤ le classique du poisson rouge dans 20 litre d’eau (et encore., sachant que ce poisson atteint des records de 40 cm en bassin, et qu’il fait partie des très gros pollueurs du fait de son régime végétarien, il est bien malheureux de le voir survivre 5 ou 6 ans (bien souvent beaucoup moins, alors qu’il peut vivre jusqu’à 30 ans !), nanifié dans un volume ridicule et pollué…

Raison de plus de connaître un peu le poisson 

D’une manière générale, même la plupart des poissons dits d »ornement » a besoin d’un minimum de 80l environ (80x30x35).

les besoins divers

Est-il besoin de rappeler que les poissons choisis devront être adaptés à la qualité de l’eau du bac (ou l’inverse, plus délicat pour le débutant ) … On prendra soin, donc d’éviter de mélanger des poissons d’eau dure avec des poissons d’eau très douce voire acide. L’un des deux en pâtira forcément, avec tous les risques que cela entraîne.. (cf. l’article sur les tests colorimétriques). Encore une raison de s’informer avant …

le comportement social et incompatibilités

Et oui, nos petites écailles ont aussi une vie sociale, et pas question de la négliger sous peine de fragilité future…
Certains poissons vivent seuls, définitivement seuls (betta splendens), d’autres sont absolument grégaires et dépérissent à moins de 5-6 individus…(botias, discus, néons etc…), d’autres encore sont fidèles à leur premier amour (ils se choisissent parmi un groupe, comme chez beaucoup de cichlidés) alors que certains sont polygames (guppys, certains cichlidés également…)

De même, il est bon de garder à l’esprit que vouloir à tout prix maintenir ensemble deux poissons dont l’un est assez petit pour la bouche de l’autre n’est pas forcément partir gagnant (même si cela peut parfois très bien se passer )

Ne vous affolez pas, on apprend très vite ! encore une raison ?

L’alimentation

La grande majorité des poissons dits « d’ornement » accepte tous types de nourritures, des paillettes lyophilisées aux proies vivantes, mais certains ont des particularités et ne peuvent être nourris que de certaines façons (ex herbivores ou carnassiers…)… Donc cela peut être une question de plus à poser au vendeur (en espérant qu’il soit honnête et compétent 🙄 )

Conclusion…

Tout simplement … poser des question sur le poisson, sa taille adulte, ses exigences d’eau, de volume, son comportement social, bref… s’informer quoi !

Et pour cela… prendre son temps, éviter les jours de grosse affluence si possible, ne pas hésiter à feuilleter les ouvrages aquariophiles forcément présents dans le rayon ou pas loin…

L’achat des poissons en animalerie

Si les multiples bacs de vente vous laissent rêveur, ne vous précipitez pas pour autant : une petite observation s’impose… Ouvrez grands vos mirettes, et partez à la recherche d’indices de qualité ou de signes d’un manque d’hygiène ou de maladie :

L’eau doit être claire, cristalline, sans déchets apparents (nourriture en surplus par ex). Il se peut que certains bacs ne soient pas beaux, cela arrive malheureusement, même aux meilleures animaleries. Il ne faut pas oublier que les vendeurs sont à la merci des fournisseurs, et que si ces derniers livrent des poissons de mauvaise qualité le vendeur ne peur rien y faire. Néanmoins, dans ce cas, le bac doit être éteint et considéré en traitement donc pas de vente

Idem, il peut arriver qu’il y ait un cadavre de poisson dans le bac. Cela doit être exceptionnel car si des poissons meurent (cela arrive), ils doivent être retirés des bacs très rapidement.

Les poissons doivent être en apparente bonne santé : nageoires intactes (pour les cichlidés il arrive cependant qu’elles soient abîmées, les volumes des bacs de vente étant très restreints, entre eux ils ne se font pas de cadeau), les ventres ne doivent surtout pas être creux, la nage doit être normale et évidemment pas de trace de mousse blanche sur eux, ou de points blancs… . Les poissons doivent être vifs, ils ne se laisseront pas facilement attraper à l’épuisette d’ailleurs

Le nom des poissons doit être clairement indiqué, et complet afin de pouvoir se renseigner correctement AVANT l’achat, et des livres doivent être consultables sur place pour palier à une lacune du vendeur (ou s’assurer qu’il ne raconte pas n’importe quoi).

Ne vous attardez pas sur les poissons trafiqués (colorés artificiellement au péril de leur vie par injection, sélectionnés au point d’avoir des difficultés à nager comme le molly ballon ou les voiles anormalement long, hybride…)

Ne vous fiez jamais à la taille du poisson dans le bac de vente, petit poisson devient parfois très, très grand… même si le vendeur vous affirme que dans votre bac il ne grossira pas (quelle horreur !

Demandez au vendeur combien d’oscars (astronotus ocellatus) pouvez-vous mettre dans un 200l (sachant qu’ils sont en général vendus à la taille de 5-6 cm) et qu’il vous répond plus d’un, changez de poissonnerie. Autre question possible : banc de scalaires dans 120 l, ou combien de discus…  Pour faire simple, essayez de vous rendre compte des compétences du vendeur. Attention, un vendeur sûr de lui n’est pas forcément compétent, il vaut mieux parfois avoir affaire à quelqu’un qui vous dit « je ne sais pas »  Il faut en effet accepter aussi que le vendeur ne sache pas tout sur tout, et que certains ont leur spécialité.

Ce qui est normal, par contre, de la part d’un vendeur compétent, est de vous poser des questions en retour : sur le volume disponible, sur la population présente etc… Il prendra même parfois les devants en vous voyant convoiter un poisson totalement inadapté à votre bac, prendra le temps de vous expliquer le démarrage du bac sans tenter de vous vendre des poissons en plein pic de nitrite.

Mon porte-monnaie me souffle encore un trait à souligner : le prix !  A moins d’être les dignes héritiers de Crésus, vous remarquerez bien vite qu’acheter des poissons revient cher, d’où l’intérêt de visiter différentes animaleries car les prix varient parfois du simple au triple selon les localisations…

L’idéal serait ensuite de repartir avec, dans la poche, la liste des noms de poissons qui vous ont plu, et de rechercher des infos à leur sujet à tête reposée… via les moteurs de recherche par ex, ou les forums.

Mais comme, malgré tout, nous sommes parfois pires que des gosses devant ces beaux poissons, plutôt que de faire une craquante regrettable, pensez à jeter un oeil sur les livres présents en magasins…

L’aquarium, les poissons et la compatibilité

La taille de l’aquarium 

Souvent résultant du budget ou de la place disponible, c’est toutefois un critère important.
D’ une part, c’ est la limite sur la quantité de poissons :

Un aquarium n’ est pas extensible, et il existe des règles fixant la quantité MAXIMUM de poissons que l’on peut introduire. Il faut également tenir compte de la zone de nage, Les règles sont uniquement indicatives et ne doivent pas être prises à la lettre. Un peu de bon sens s’impose à l’aquariophiliste, il faut également respecter le volume minimum correspondant à la maintenance correcte d’une espèce.
On compte
1l d’ eau pour 1 cm de poisson (taille adulte) pour les poissons jusqu’à 5 cm
2l d’ eau pour 1 cm de poisson (taille adulte) pour les poissons entre 5 cm et 15 cm
3l d’ eau pour 1 cm de poisson (taille adulte) pour les poissons de plus de 15 cm

Retenons toutefois, qu’il ne faut pas dépasser 1 cm de poisson (taille adulte) par litre d’eau effectif dans l’ aquarium.
D’ autre part, l’inertie chimique et thermique seront directement liées au volume d’eau. Sachant que les variations rapides sont facteurs déclenchant de maladies, on comprend que plus l’aquarium est grand, plus il est facile de contrôler l’équilibre.

Les types d’ aquariums

Aquarium communautaire : c’est celui qui héberge différentes espèces de poissons, de provenance et de milieu biotopes souvent différents. Il nécessitera des compromis.
Aquarium spécifique : il héberge une seule famille ou espèce de poisson.
Aquarium géographique : il héberge des poissons et des plantes provenant d’une même zone géographique (continent, pays, région, voir rivière ou lac)
Aquarium « hollandais » : paradoxalement, cet aquarium est spécifique pour les plantes, le poisson n’est qu’un accessoire pas indispensable.

La cohabitation 

Il ne s’agit pas d’installer n’importe quels poissons, dans n’importe quel bac.
Chaque espèces a ses particularités et ses exigences qu’il faudra respecter.
Citons :

La qualité de l’ eau (GH, PH, température)

Le PH, ne pas mélanger des poissons aux PH d’origine trop différentes, en aquarium communautaire, la neutralité est en général un bon compromis.
La dureté ( GH) , là également, il faut choisir des poissons dont la zone de tolérance à la dureté se recouvre.
La température, choisir également une température acceptable par tous les poissons

Le mode de vie (poisson isolé, poisson vivant en couple, poisson grégaire); ex : un seul Betta splendens mâle dans un aquarium sous peine de combat mortel.
Pour des Guppys, associer au moins trois femelles à un mâle.

Le comportement (poisson pacifique, poisson belliqueux)

Comportement social : un poisson peut être craintif, paisible, joueur, agressif. Ne pas associer de poissons ayant des comportements incompatibles au risque de voir une espèce disparaître prématurément de l’aquarium.
Comportement prédateur souvent, dans la nature les gros poissons mangent les petits. Attention à l’association de certaines espèces (scalaires et néons vont bien ensemble, sauf si on introduit des petits néons dans un aquarium contenant des scalaires déjà adultes, ils ne feront pas beaucoup de différence avec les vers de vase.)
La zone de nage (fond, intermédiaire, supérieure), ce paramètre intervient sur la quantité de poissons. En effet, on peut s’approcher plus facilement des limites de population si toutes les zones de nage sont occupées. A contrario, si tous les poissons occupent la même zone de nage, il faudra revoir à la baisse le chiffre de population maximale.

Choix, volume et emplacement de l’aquarium

Il s’agit de l’extrait de l’article.

Lorsque, enfin on se lance, version « ça y est, c’est décidé, on va avoir des poissons… »Image, la question qui se pose immédiatement c’est : que choisir comme aquarium ?

Hormis la question des finances qui peut être en partie résolue par l’achat de matériel d’occasion (deux de mes aquariums et une bonne partie de l’installation du troisième est d’occasion), se pose la question de l’emplacement disponible …

Vous êtes évidemment seuls juges, mais il est bon de garder en tête quelques petites choses

– Il est préférable de ne pas situer le bac en lumière directe, face à une fenêtre par exemple. Maintenant, quand on n’a pas le choix et que l’envie est là, cela signifie juste un risque d’algues et un entretien fréquent de la vitre frontale …

– Le support doit être solide, c’est une évidence, mais la solidité ne s’imagine parfois pas là où elle se trouve : dans les meubles en aggloméré vendus en aquariophilie, la solidité ne vient pas du bois en lui-même, mais de sa disposition en équerre. Vous remarquerez ainsi que le support du dessus repose sur plusieurs points afin de ne pas faire de pression unique et de répartir le poids de l’ensemble. C’est le principe qui doit être respecté concernant le choix du meuble…

– Il n’y a pas que des cuves aux dimensions standards ! Avec un peu d’imagination et beaucoup de bonne volonté, on peut installer des aquariums à des endroits impensables ! Je conseille tout de même de freiner cet enthousiasme et de penser surtout au facteur stress pour les poissons ainsi qu’à l’entretien courant de l’aquarium : si celui-ci devient fastidieux pour cause d’accès difficile (au filtre, à l’éclairage etc…), vous risquez d’abandonner assez vite. En dehors de ça, tout ou presque est possible : dans un mur, en séparation de pièce (à la condition d’un décor central afin de ne pas stresser les poissons) etc etc…

– Il est aussi bon de noter qu’un plus gros volume signifie aussi un meilleur équilibre : la température, le pH baissent et augmentent moins vite, évitant les chocs, la pollution a des conséquences moins dramatique que dans les trop petits bacs etc… Et même en disposant d’une longueur maximum, on peut jouer sur la hauteur et la profondeur, en veillant à le pas dépasser 60 cm de haut pour éviter les soucis d’éclairage (résolus par l’utilisation de HQL, cf article sur l’éclairage à venir)

– Pour finir, si vous êtes déjà tombés amoureux d’une espèce en particulier, réfléchissez votre bac en fonction d’elle : pour beaucoup de cichlidés, la largeur et la longueur importent plus que la hauteur, pour les discus et les scalaires, une certaine hauteur est nécessaire, pour les labyrinthidés, elle ne doit pas être trop grande etc…