Echinodorus parviflorus var. « Tropica »

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Description

Plante crée par l’homme pour la rendre plus petite que l’originale, donc d’origine horticole. Elle fait partie de la famille des
Alismataceae.
Echinodorus parviflorus ‘Tropica’ été nommée d’après Tropica en 1985 par le danois Jacobsen botanistes Niels et Lauritz Holm-Nielsen.
Petite par rapport à sa cousine la parviflorus qui elle est à placée en arrière plan et peu atteindre 45 cm.
Ici la Tropica atteindra maximum les 15/20 cm.
Très jolie à placer autour de pierres par exemple.

Maintenance

Température de 21 à 28 °C
pH de 5 à 8
GH ?
Lumière faible à moyenne.
Sol nutritif obligatoire.
La croissance est assez lente, de l’ordre de quelques feuilles par mois.
Dans la pénombre la plante reste tout à fait petite et sa taille dépendra de la luminosité de votre bac.

Conclusion

Très joli plante à placer derrière ou sur le côté de racines ou encore autour de pierres.
Donne un très jolie effet.

Plante facile à cultiver si il y a un sol nutritif.

©Texte : AQUA débutant

Fontinalis antipyretica

fontinalis-antipyretica

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Description

Elle fait partie de la famille des Fontinalacée. Elle est d’origine de l’Europe, d’Asie, d’Afrique, d’Amérique.
C’est une mousse de fontaine commune, qui doit être utilisée en eau froide à tempérée. Elle subit d’importantes variations en fonction des conditions du milieu, présentant des morphes géantes, ténus ou graciles.

Elle se présente sous la forme d’une touffe dense très ramifiée présentant des tigelles fibreuses couvertes de petites feuilles ovales vert foncé.
Sa croissance est lente, mais continue. Elle a la faculté de se dessécher par manque d’eau pour reverdir ensuite en gonflant ses tissus et continuer son expansion dés que l’eau revient.
Taille de la plante : de 25 à 50 cm

Maintenance

Elle a une croissance assez lente
Température de 15 à 20 degrés
pH de 6 à 7,5
Un GH de 3 à 10
Un KH de 2 à 4
Un éclairage faible
On l’utilise sur tout type de support

Elle est souvent présentée à la vente en barquette prête à l’emploi. Elle peut être utilisée libren coincée entre deux roches par exemple, ou encore fixée sur un support. Elle apprécie le courant de l’eau qui passe au-dessus de son emplacement ce qui la débarrasse de ses éventuels dépôts.

Lorsque la touffe devient conséquente, la multiplication se fait par bouturage de la partie inférieure de la tige portant quelques ramifications. La bouture est fixée sur un support à l’aide d’un lien peu serré (par exemple : du fil de pêche en nylon). Sa fixation naturelle intervient sur plusieurs semaines.
Il faut parfois couper les pieds qui noircissent avec le temps par soucis uniquement d’esthétique.

Conclusion

Mousse assez facile de maintenance, n’exige rien pour pousser mais attention elle est très sensible aux algues vertes et surtout aux algues filamenteuses, c’est pour cette raison qu’il serait préférable de la mettre dans un bac bien rodé.

Plante peu exigeante à cultiver.

©Texte AQUA débutant

Zosterella dubia

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Description

Appelée communément « Herbe Étoile » à cause des petites fleurs jaunes en forme d’étoiles dans la version plante immergée.
De la famille des Pontederiaceae, on la retrouve surtout au Nord et en Amérique centrale, dans des ruisseaux, sources ou bourbiers.
Plante avec des feuilles un peu éparses, ce qui en fait une plante assez originale, elle a une petite ressemblance avec Heteranthera zosterifolia mais pousse bien plus haute et surtout plus facile d’entretien.
Était un peu disparue de la vente pendant quelques temps, mais on la retrouve dans divers site de VPC de plantes d’aquariums.

Maintien

Hauteur 60 cm environ
Température de 15 à 28 degrés
pH de 5 à 8
GH de 10 à 30
A juste besoin d’une lumière moyenne à forte pour croître correctement.
Il est préférable de la planter en groupe et si le sommet devient trop grand, on peut alors la pincer et la replanter dans le sol.
Attention à ne pas écraser la tige lors du repiquage, sinon elle va pourrir et ne reprendra pas.

conclusion

Une bonne plante pour débuter en aquariophilie, pas trop exigeante et à pousse assez rapide.

Plante peu exigeante à cultiver.

©Texte : AQUA débutant

Vallisneria spiralis

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Description 

La vallisnérie spiralée (Vallisneria spiralis) est une plante aquatique de la famille des Hydrocharitaceae. Elle est très utilisée en aquariophilie. Elle se reproduit par stolon. Sa croissance est très rapide.
Également connu sous le Vallisneria droite , l’herbe de bandes ou de zostères est une commune d’aquarium plantes qui préfèrent une bonne lumière et une riche en éléments nutritifs du substrat . Dans la nature, elle peut être trouvée dans les régions tropicales et sub-tropicales du monde et devenue d’ailleurs cosmopolite.

Taille 20.0 cm à 80.0 cm

Maintien

Vallisneria spiralis est une plante qui ressemble fortement à Vallisneria americana.
Elle se différencie par sa taille plus petite avec des feuilles moins larges. Sa couleur verte est aussi plus claire. Sa culture et sa maintenance sont identiques.
L’apport d’engrais n’est pas nécessaire, mais souhaitable. Elle pousse très vite et forme un buisson de verdure compacte.
l’Intensité lumineuse recommandée est de 1700 Lux.

Température 16 °C à 31 °C
PH : 6.50 à 8.00
Dureté : 2 °d GH à 15 °d GH
Substrat : Sable
Éclairage : Intense
Croissance : rapide
Pas obligatoirement besoin d’un substrat, mais préfère un ajout d’engrais ou la présence d’un sol nutritif.

On la place en général à l’arrière du bac ou pour cacher un filtre, ou alors en plante flottante.
Elle est très efficace pour cacher les alevins de guppys par exemple, si l’on possède plusieurs pieds.

La reproduction se fait par stolon. Avant de séparer les jeunes
poussent du stolon, il est nécessaire d’attendre qu’ils atteignent 20 cm
de long avec un minimum de 5 à 6 feuilles.

Conclusion 

Bonne plante pour débutant avec un beau volume, surtout en hauteur de bac, et attention à ne pas enterrer le pied trop profond et faire ressortir la collerette, sinon la plante va jaunir et mourir.

Plante assez facile à cultiver

©Texte : AQUA débutant

Sagittaria subulata

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Description

Plante d’origine des Etats-unis, appelée flèche d’eau.
De la famille des Alismataceae.

Maintien

Hauteur jusque 30 cm environ
Température : 16 à 26 °C
Ph de 6 à 9
GH de 2 à 30
Pas obligatoirement besoin d’un sol nutritif
Éclairage moyen
On peut tout de même lui apporter un peu de fertilisation de temps à autre pour éviter que ses feuilles ne jaunissent par manque de fer.
Attention aussi à ne pas enterrer le collet sous peine de la voir périr rapidement.
Elle peut habiller l’avant d’un bac.
Attention si il y a du C02 plus un éclairage intense et un sol nutritif elle peu atteindre la surface de l’eau.
Il est possible alors de la placer contre la vitre arrière, mais très souvent elle ne pousse plus si haut à l’arrière du bac.

Conclusion

Plante idéale pour les débutants, n’a pas beaucoup d’exigences, par contre sous éclairage intense avec un sol nutritif sa croissance est assez rapide tout de même.
Attention à l’envahissement, si elle se plait elle fera des stolons partout dans le sol de l’aquarium pour le tapisser.

Plante peu exigeante à cultiver.

©Texte : AQUA débutant

Fougère de java

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Description 

Cette plante est une fougère amphibie de couleur vert foncé, dont le rhizome rampant s’accroche à tous les supports. Les feuilles sont lancéolées jusqu’à 15 cm de long pour 2.5 cm de large. Chaque feuille pousse à l’extrémité d’une tige partant du rhizome. Sa croissance est lente. Le rhizome s’attache à tous les supports, aux roches et aux débris de bois, grâce à des fines et nombreuses racines noires adventives.

Les feuilles sont habituellement constituées d’une seule foliole, mais il arrive qu’elles soient trilobées.

La texture dure et fibreuse de la Fougère de Java rebute les poissons herbivores ou végétariens. Comme les Anubias, elle est donc fortement recommandé dans les bacs où les poissons dévorent les plantes.

Maintenance

La fougère de Java est une plante peu exigeante. Elle possède la particularité de s’adapter à des eaux dures ou saumâtres. Un éclairage fort est tout de même conseillé. Une température de l’eau entre 20 et 24°C, une dureté de 6 à 13 °dGH et un PH compris entre 5,5 et 7 sont favorables à sa croissance.

Le rhizome ne doit pas être enterré au risque de le voir pourrir, ce qui provoquerait la mort de la plante. Le rhizome peut être fixé sur un élément du décor comme une pierre ou une racine à l’aide d’un fil en nylon. Les racines en se développant vont alors s’accrocher au support.

Bien que capable de survivre dans de mauvaises conditions, la fougère manifestera ses carences par une petite taille des feuilles et des taches noires sur le feuillage (carence en fer).

Bien cultivée, les feuilles peuvent atteindre une grande taille (30 cm et plus).

Lorsqu’on achète les fougères en magasin, elles proviennent souvent d’une culture non totalement aquatique mais plutôt palustre (racines dans l’eau, mais feuillage à l’air libre), et il faut s’attendre à un changement d’aspect net pour les nouvelles feuilles.

Entretien et multiplication 

Il est recommandé de placer la plante à la sortie du système de filtration comme elle aime le courant. De temps en temps, il faut couper les feuilles noircies afin de fortifier la plante et éviter son pourrissement.
La multiplication se pratique par fragmentation du rhizome. Les fragments à l’origine de nouveaux plants doivent posséder au moins 5 ou 6 feuilles. Pour la fixer, il suffit d’utiliser un fil de nylon afin d’éviter d’enterrer les racines qui risquent de pourrir.

Des plantules se développent aussi sur les feuilles les plus vieilles. Elles peuvent être séparées de la plante mère une fois qu’elles ont développé quelques feuilles et racines.

Plante facile à cultiver.

© AQUA débutant

Egeria densa

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Description

Nom scientifique : Egeria densa souvent aussi appelée Elodea densa ou plus simplement Elodée.
Elle appartient à la famille des Hydrocharitaceae
Vient du continent américain (Argentine, Paraguay et Brésil)
Les tiges sont fragiles avec des feuilles de couleur vert clair.

C’est une plante d’eau froide qui est à croissance rapide, connue pour ses vertus oxygénante et contre la lutte des algues. Avec un apport d’engrais et de CO2, elle se développe rapidement et devient même très envahissante ce qui lui vaut le nom de « peste d’eau » dans certains pays.
Il faut entretenir et élaguer régulièrement les tiges qui atteignent la surface du bac.
Elle n’aime pas les températures supérieur à 25°C/26°C ce qui l’a ferait périr rapidement

Maintien 

De croissance : rapide de 10 cm par semaine.
L’eau : température de 15 à 25°C
pH de 6 à 10
GH de 8 à 20
Éclairage : moyen à intense
Emplacement : en arrière plan
Pas besoin forcément d’un substrat, elle pousse aussi bien dans un sable sans sol nutritif dessous.
Sa multiplication se fait par bouturage des tiges que l’on replante pour en faire un buisson.
Attention les poissons rouges adorent la grignoter une fois qu’ils y ont pris goût.
Pousse de 40 à 100 cm, on peut également la mettre en bassin ce qui oxygénera très bien le bassin et luttera contre les algues efficacement et de façon naturelle.

Conclusion
Plante facile pour débutant, attention toutefois à la température du bac, elle n’aime pas avoir trop chaud surtout.

Plante facile à cultiver et à reproduire.

©Texte : AQUA débutant

Echinodorus bleheri

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Description

Elle fait partie de la famille des Alismatacée.
Cette plante est originaire du bassin de l’Amazonie et plus particulièrement du Brésil.
D’une façon plus générale, L’Echinodorus bleheri, colonisera son environnement à l’aide de plantes adventives. Ces dernières vont pousser soit sur une hampe florale, soit directement sur le rhizome.
Dans ces deux cas, il sera recommandé de séparer les plantules de la plante mère, dés que possible, afin d’éviter que les jeunes pousses ne l’affaiblissent.

Maintien

Hauteur de 30 jusque 80 cm environ
Température de l’eau de 22 à 30 degrés
pH de 6 à 7,5
GH de 3 à 14
Pousse assez rapidement et correctement avec un apport de fer régulier.
Éclairage faible à intense.
Pousse très rapidement sous un éclairage moyen à intense avec un sol nutritif et du C02.

Pousse moins rapidement sous éclairage faible, sans sol nutritif et sans C02, mais il faut toutefois fertiliser pour la garder correctement, on recommandera tout de même un sol nutritif pour son bon développement.

Conclusion

Parfaite en plante de fond, pas trop trop exigeante si un apport de fer est donné afin de ne pas voir les feuilles jaunir et dépérir en devenant translucides.
Attention toutefois que la plante ne prenne pas la lumière aux autres plantes plus petites en poussant, car elle deviendra très imposante si elle se plait dans le bac.
Plante plutôt recommandée pour les bacs à gros volume.

Plante peu exigeante à cultiver si la présence d’un sol nutritif ou un apport de fer est donné régulièrement.

©Texte AQUA débutant

Anubias barteri var. nana

anubias barteri var nana

Origine et description

Anubias barteri var. Nana est une plante originaire des régions tropicales Afrique centrale et occidentale. Cette plante à croissance lente pousse principalement le long des rivières et des ruisseaux, mais elle peut également être trouvée dans les tourbières et les marais. Anubias barteri var. Nana est caractérisée par de larges feuilles épaisses et sombres qui viennent dans beaucoup de formes différentes. Cette plante est largement disponible dans les magasins d’aquariophilies et par les site de VPC.

Anubias barteri var. Nana fait aussi partie des variétés classées de « mini » ou « petite » plantes. Anubias barteri var. Nana ‘Petite’ est une mutation qui a paru dans la culture à la pépinière Aquarium Oriental à Singapour.

La plupart sinon tous, Anubias barteri var. Nana dans les cultures, est initialement émergée pour grandir. Les feuilles mères plantées dans l’aquarium et désormais en immergées, vont souvent mourir pour laisser place à de nouvelles feuilles.
Elle pousse à une hauteur maximale de 10 cm et avec des feuilles jusqu’à 6 cm de long et 3 cm de large.

La reproduction dans l’aquarium peut être accompli en coupant les pousses rhizome et secondaires. Il est également possible de se propager par les semences Anubias, mais cela est très difficile et pas une pratique courante chez les amateurs d’aquarium planté.

Conditions 

Elle est considérée comme peu exigeante et facile à cultiver. L’exigence de la lumière et des nutriments est faible, ce qui rend intense le taux de croissance de cette plante très lente et peu exigeante.
En de rares occasions, elle produira une belle fleur blanche avec un stigmate jaune au centre.

–Dureté de l’eau moyenne : un GH de 3 à 13
–Un PH de 6 à 8

La plupart des Aquascapers vont utiliser Anubias barteri var. nana au premier plan pour les bacs nano et en plante de milieu pour les bacs intermédiaires.
Elle est communément attachée à des pierres ou des branches. on utilise du fil de pêche pour l’attacher et la maintenir en place.
Ne pas enterrer le rhizome (tige horizontale dur) sous le substrat sinon la plante meurt. Les feuilles de cette plante sont sensibles aux algues en points verts et algues pinceaux.

Plante assez facile à cultiver.

©Texte : framboizz pour AQUA débutant

Les plantes sciaphiles

Très utilisées pour la pratique de l’aquascaping.

Les plantes d’aquarium ont besoin de lumière pour se développer, mais certaines d’entre-elles, dites « sciaphiles » sont bien moins exigeantes en luminosité, et se contentent d’un faible éclairage pour prospérer dans les zones ombragées de votre bac.

Quelques espèces assez connues dans le monde aquariophile et surtout de l’aquascaping (bac fortement planté) où elles offrent un avantage intéressant qui permet de végétaliser des zones plus sombres de l’aquarium, à l’instar des côtés, habituellement sous-éclairés ou encore dans certains paysages, à l’aplomb des grandes plantes et des décors verticaux.
De tels décors assombrissent une grande partie de la surface disponible au sol. Particulièrement les cuves hautes et étroites dans lesquelles les plantes sciaphiles occupent généralement une place importante.

• Quelques exemples de plantes sciaphiles : Anubias barteri var. nana, Bolbitis heudelotii, Fontinalis antipyretica, Microsorum pteropus, cryptocorynes, mousse Riccardia sp, Staurogyne repens, fougères, Lomariopsis lineata aussi Marsilea hirsuta et Eleocharis parvula en plantes gazonnante, etc…

Elles sont également incontournables pour orner les cuves faiblement éclairées avec lesquelles il est fréquent de débuter l’aquascaping.
Les hauteurs basses ou moyennes qui caractérisent la majorité des espèces sciaphiles disponibles dans le commerce, associées à leurs faibles exigences en terme de luminosité, suggèrent naturellement d’employer ces végétaux au niveau médian pour assurer la transition entre l’avant-plan et l’arrière-plan habituellement orné de sable décoratif et recouvert de gazonnantes, et l’arrière-plan, occupé par des espèces plus hautes et surplombantes.

l’intensité de l’éclairage..
La puissance cumulée de l’ensemble des sources lumineuses éclairant l’aquarium, rapportée au volume de la cuve, donne une idée de l’intensité lumineuse disponible pour les plantes.
En principe, on considère qu’un ratio d’ 1watt/litre correspond à un éclairage très intense et que 1 watt/3-4 litres représente un éclairage faible, sous lequel l’ensemble des plantes sciaphiles abordées dans cet article sont parfaitement capables de s’épanouir.

Une base décorative stable

Les besoins lumineux modérés de ces végétaux vont de paire avec une croissance relativement lente.
L’entretien qu’il convient de leur consacrer reste ainsi très limité. Cette particularité est d’autant plus appréciable qu’ils sont couramment implantés dans les endroits les plus inaccessibles du paysage aquatique : à la base des décors verticaux, sous les plus hautes plantes ou dans les angles de la cuve.
Cet entretien consiste, occasionnellement, à sectionner un petit nombre de feuilles abimées, colonisées par des algues ou débordant des limites qui leur ont été imparties. L’esthétique des massifs de plantes sciaphiles ne souffrent donc que très peu de ces interventions limitées.

Implantés au sol ou sur des éléments de décors inertes, au plan intermédiaire, ils permettent de conserver une base végétale assez harmonieuse et cela, même quand les plus hautes plantes à tiges de l’arrière-plan viennent de subir une taille franche dont elles doivent faire l’objet très régulièrement afin d’augmenter la densité de leurs massifs, mais aussi, pour en contenir la croissance vigoureuse.

En zone médiane..
Les plantes sciaphiles plantées en zone médiane permettent de camoufler efficacement les bases dénudées particulièrement inesthétiques de ces plantes à tiges.
Si ces espèces sont capables de s’épanouir sous une lumière tamisée, il est cependant tout à fait envisageable de les cultiver sous un éclairage intense. Leurs feuilles changent alors souvent de taille, de forme, ou même de couleur par rapport aux exemplaires cultivés à l’ombre, en adoptant notamment un port plus rasant et un feuillage plus dense.

Les plantes à racines souterraines

Le genre Cryptocoryne est sans conteste l’un des plus représentés parmi les plantes sciaphiles.
En revanche, seules les plus basses d’entre-elles sont utilisées en tant que telles : le plus souvent, pour meubler discrètement la base des décors surplombants.
Les plus courantes en aquascaping sont les différentes variétés de C. wendtii (« Green », « Brown », « Tropica », « Mi Oya »)dont les feuilles aux contours légèrement ondulés arborent des couleurs pouvant s’étaler du vert au rouge; mais également C petchii, donc il existe par ailleurs une variété naine; C.X willisii et aussi C. parva, caractérisée par une hauteur réduite et une croissance particulièrement lente.

Ces plante en rosette, sont très faciles à cultiver dès lors qu’elles ont passé le stade délicat des premières semaines, durant lesquelles il est courant de voir fondre littéralement la totalité des feuilles. Heureusement, un autre feuillage régnant dans l’aquarium, ne tarde généralement pas à faire son apparition.

• Contrairement aux Cryptocoryne, implantées dans le substrat au sol, les fougères et mousses, épiphytes, peuvent être fixées à n’importe quelle hauteur du moment qu’elles disposent d’un support.

Les plantes Epiphytes

La grande majorité des plantes épiphytes sont sciaphiles. Elles complètent parfaitement les autres espèces, puisqu’elles ont l’avantage de pouvoir être fixées dans les endroits dépourvus de substrat (roches, bois, décors artificiels) et à la hauteur souhaitée, à condition de disposer d’un support vertical.

Les mousses..

Les mousses en sont les principales représentantes, avec notamment les nombreuses variétés appartenant aux genres Taxiphyllum et Vesicularia (T. barbieri, V. ferriei, V. montagnei « Chrismas » etc.), mais aussi : Fissidens fontanus, Fontinalis antipyretica, F. hypnoides, Riccardia chamedryfolia et R. Graeffei.
Ces différentes espèces doivent être maintenues artificiellement sur leur support, le temps qu’elles parviennent à s’accrocher d’elles-mêmes. Pour cela, il est possible de les ficeler à ce dernier, soit à l’aide d’un fil de coton ou de nylon, soit grâce à une colle silicone ou cyanolite, ou encore avec une résine époxyde.

Une autre mousse sciaphile, Monosolenieum tenerum, s’avère en revanche incapable de s’accrocher d’elle-même sur un support inerte. Elle doit donc être retenue à l’aide d’un filet ou insérée dans des végétaux déjà encrés sur ce support et dans lesquels ses thalles très ramifiés s’emmêleront durablement.

Ce sont des mousses qui parmi, les plantes sciaphiles, réclament le plus d’entretien. En effet, à part pour les espèces du genre Riccardia qui, du fait de leur croissance extrêmement lente, ne nécessitent pratiquement aucune intervention, mieux vaut tailler régulièrement l’ensemble des espèces précitées pour éviter qu’elles ne forment un coussin trop épais à la base, asphyxiée, finirait par dépérir et se détacher du support.
Si on veut éviter une invasion, il est indispensable de récupérer, à l’épuisette ou les siphonnant, un maximum des fragments fraîchement sectionnés pour limiter leur implantation au sein des espèces voisines.

Les fougères.. 

Les fougères, sont également très utilisées. Particulièrement pour orner les pièces de bois, en plan médian, avec lesquelles elles forment un ensemble idéal pour camoufler les bases inesthétiques des plantes à tiges situées en arrière-plan.
Les nombreuses variétés de Microsorum pteropus ainsi que Bolbitis difformis, dont les frondes ne dépassent pas les 5 cm, sont pourvus de rhyzomes que l’on peut coincer entre les décors inertes ou fixer sur le support en employant les mêmes techniques que celles mis en oeuvre pour les mousses.

Une autre fougère, Lomariopsis lineata, dont l’apparence est relativement proche de Monosolenium tenerum, doit d’ailleurs être maintenue de la même manière sur les supports inertes. Cette fougère ne réclame aucun entretien, mais les autres espèces devront quant à elles de temps à autre, subir une légère taille destinée à supprimer les plus vieilles frondes et à sectionner les rhizomes s’écartant trop de l’espace imparti.

Enfin, avec l’avènement de variétés au feuillage miniature, les membres du complexe Anubias barteri sont toujours très sollicités dans la pratique de l’aquascaping afin d’occuper les espaces ombragés. Ils s’utilisent et s’entretiennent de la même manière que que les Microsorum et Bolbitis.

©Texte repris de Aquamag n°16 par framboizz pour AQUA débutant