Les Crevettes n’aiment pas

Les Crevettes n’aiment pas

 

On est souvent tenté d’utiliser pour traiter l’eau, les plantes, les algues ou les poissons, nombre de produits pour lesquels on se demande si oui ou non les crevettes vont les supporter.

Au hasard de mes lectures, j’ai pu glaner quelques informations dont voici une synthèse.

Pour ce qui concerne les médicaments des nos écailles

Non tolérés :

Chez JBL (http://jbl.de/?lang=fr) :
oodinol (parasites intestinaux),
furanol (affections bactériennes intestinales ou non, pourritures des nageoires et de la bouche),
ektol fluid (affections bactériennes intestinales ou non, pourritures des nageoires et de la bouche),
fungol (affections de type mycose)

Chez Sera : (http://www.sera.fr/c_produits.htm#traitements)
mycopur ( vers des branchies et peau, mycoses),
oodinopur (points blancs, oodinium, maladie de peau)

Chez zoomedica (sous marque de tetra ??) :
exrapid (traitement polyvalent contre les points blancs et les infections bactériennes et mycosiques.)

Chez tetra (http://www.tetrafrance.com) :
Fungistop (les mousses et fungus,les infections bactériennes cutanées et les plaies. Principe actif: argent colloïdal)

Chez esHA :
eSHa 2000 (maladies bactériennes, mycoses … contient du cuivre)

Preis aquaristik (http://www.preis-aquaristik.de/fra/index2.html)
j’ai rarement trouvé leur produits en dehors des frontières allemandes, mais sur le net oui… alors sait on jamais :
Prebac (Agit seul contre toutes les maladies bactériennes, inflammations des écailles dues au transport, morsures et coupure)… pour celui là, le fabricants le dit inoffensif… mais pas les témoignages du net
Preis Cryptan (contre oodinium, points blancs, maladie de peau et vers intestinaux en aquarium d’eau douce et d’eau de mer) contient du cuivre, donc attention aussi pour les « poissons chats » d’après le fabricant
Preis Néosal poudre : (traitement des pourritures) le fabricant ne dit rien… mais pas les témoignages du net. A noter que la forme liquide pour eau de mer n’est pas contre indiquée pour les invertébrés marins.

Chez Aquarium-Münster (http://www.aquarium-munster.com/)
Furamor B… le remède miracle si on en croit le site (serait indiqué pour points blancs, autre affections cutanées, oodinium, pourritures et mycoses), mais un site allemand spécialisé en crevette le contre indique.
Odimor & Odimor-P : (oodinium, maladie de peau… maladie du velours) idem

Chez Vitakraft :
Antimaladin liquide N (affections cutanée, points blancs, oodinium, vers des branchies)
Salufit N (affection cutanées en général, vers intestinaux, et branchies

Produits sûrs :

JBL :
Punktol (le simple : points blancs)
Furanol 2 : le produit (furanol) a été modifié dans sa composition, suite à une loi sur le médicament. il contient actuellement du nifurstyrenate de sodium. il serait mieux toléré et plus efficace que les antibiotiques. Il est du coup « indiqué pour la plupart des crevettes, et des crabes » (citation de « l’aquarium à la maison »,oct/ nov 2009, n°76, page 62)

Sera :
Bactopur (maladie bactérienne, pourriture)
Ektopur (points blancs, affections cutanées, oodinium)
Costamed (points blancs)

Tetra : 
contralk (maladie des points blancs),
general tonic (infections bactériennes, les mycoses, les maladies parasitaires – Action préventive en cas de blessures.)

Preisaquaristik : 
preis coli (parasites, vers)

Aquarium munster :

Faunamor (points blancs)

pour les autres produits, car la liste n’est bien sur pas exhaustive… prudence
Exemple :
Temerol de chez aquascience (maladies bactériennes Columnariose, pourriture des nageoires, ulcère, hydropisie) : rien d’indiqué du tout par les fabricants, mais de mauvaises expériences sur le net

Concernant les engrais…

Vaste sujet…
Par nature, les crevettes sont sensibles à tous les métaux lourds : plombs ( accroché aux plantes pour qu’elles coulent), cadmium, mercure (gare aux contaminations…) etc

Elles craignent le cuivre : vérifiez que l’engrais que vous allez acheter n’en contient donc pas. Mais attention l’eau de conduite traversant les tuyauteries souvent en cuivre, se charge en ions cuivre… surtout si on utilise de l’eau chaude
Idem pour le chrome

Donc NE PAS UTILISER N’IMPORTE QUEL ENGRAIS et JAMAIS D’EAU CHAUFFEE DANS VOS CONDUITES

Le fer.

Pour ce qui est du fer il semble que ce soit le fer métal, oxydable donc (qui va rouiller), qui soit en cause et pas le fer ionisé, qu’on retrouve d’ailleurs dans la composition des sols noirs dennerlé.
Pour autant soyez prudent en achetant un sol noir.

Il semble que les tests ne permettent pas de doser le bon fer, celui que la plante va absorber (vérifié chez moi, en le dosant après avoir mis la dose adéquate dans un de mes bacs…il était toujours à 0).
Si vous avez un sol nutritif, il y a tout ce qu’il faut dans le sol… n’en rajoutez pas. Dans l’idée si vous utilisez des engrais à mettre aux pieds des plantes… il y a ce qu’il faut dedans.

Les anti algues :

Autres vastes sujet… sujet à contestations aussi…
Le pb réside encore et toujours dans la difficulté de trouver les notices avec la composition.

La notice de Protalon indique une réserve en cas de présence de détritivores et autres mangeurs d’algues … mais il y a des cas ou il ne se passe rien. Contiendrait du cuivre

je ne trouve pas de mention spéciale concernant les effets sur les crevettes en consultant les fiches des anti-algues
Le mieux est de trouver un moyen de les éviter

Les conditionneurs d’eau.

On est pour ou on est contre…
Compte tenu de la présence possible de métaux lourds (… normalement il n’y a pas de raison d’en trouver dans l’eau de conduite, mais bon), ou non… je dirais pour, dans l’optique de bloquer ces métaux.. Dennerlé et JBL en produisent juste pour les crevettes et ou les invertébrés… mais un classique fait l’affaire.

Dans le doute, éviter aussi les produits chimiques pour corriger des paramètres qui vous échappent

En dehors des produits chimiques divers et variés

Elles n’aiment pas non plus :
– les changements brutaux de température
– le GH trop bas (pas top pour muer correctement!)
– une acclimatation trop brusques… qui va piano, va sano
– les excès de nitrites ou de nitrates
– les excès de nourriture… enfin si justement, elles adorent… beaucoup beaucoup trop… elles meurent de trop manger…

nota : concernant les produits et marques cités si dessus, il est évident que certains auront pu essayer tel ou tel produit sans effet négatif sur leurs habitants à carapaces. il n’en demeure pas moins qu’à la lecture des forums et sites spécialisés, on retrouve souvent les mêmes produits incriminés dans des drames aquariophiles. Ce que j’ai essayé de faire savoir ici.

© Texte : jeely pour AQUA débutant

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L’acclimatation des Crevettes

L’acclimatation des Crevettes

red.ch

 

Vos crevettes viennent juste d’arriver chez vous, elles sont encore dans leur paquet de transport, ne les mettez surtout pas directement dans l’aquarium.. Il y a une période d’acclimatation à respecter, c’est à dire une adaptation progressive à l’eau de votre bac, cette étape est vraiment indispensable pour leur survie. Voyons pourquoi..

L’acclimatation est l’étape essentielle afin de réussir à maintenir vos crevettes. En effet, le transport est souvent éprouvant pour nos animaux et les crevettes sont très vulnérables, elles se retrouvent avec un système immunitaire affaibli dû à ce chamboulement.
Les plonger directement dans votre aquarium serait pour la plupart d’entre-elles une mort presque inévitable, non seulement dû à la différence de la température de votre bac, la température et la qualité de l’eau du sachet avec celle de votre bac qui est très certainement bien différente que celle de l’animalerie où vous êtes allez les chercher (pH, KH et GH).

Vous aurez donc compris pourquoi il est important de ne pas passer à côté de cette étape qui est le temps d’adaptation à ces changements et surtout cruciale à leur survie dans votre bac.

L’acclimatation classique..

Méthode plutôt réservée aux espèces robustes et dans le cas d’un transport long (3 à 5 jours par ex). Il sera alors mieux d’éviter de prolonger le séjour des crevettes dans l’eau du sachet devenue sale et procéder à une acclimatation plutôt rapide et classique.. seulement dans ce cas-ci et uniquement avec les espèces plutôt costauds.

1) – Placez le sac dans l’aquarium, il va flotter, afin de réchauffer à la température du bac de l’aquarium.
2) – Videz le sac avec l’eau dans un récipient : saladier, bol etc.. (assurez-vous que aucune crevette n’est restée dans dans le sac, avant de jeter le support mis dans ce sac pour le voyage, car parfois il peut en rester une accrochée à ce support.
3) – Enlevez environ 10% d’eau du récipient et ajoutez petit à petit l’eau de l’aquarium, répétez plusieurs fois l’opération tous les 10 à 15 minutes et cela pendant une heure voir deux heures..

Les crevettes se seront progressivement habituées à l’eau de l’aquarium et sont prêtes pour faire le grand saut dans le bac.

4) – Attrapez-les délicatement avec une petite épuisette en faisant bien attention qu’elles ne sautent pas du récipient par peur, vous pouvez les mettre dans votre bac.

Attention une fois l’épuisette mise dans l’eau du bac contenant les crevettes, laissez-les sortir tranquillement même si cela prend un peu de temps avec l’épuisette dans l’eau, surtout ne pas secouer l’épuisette pour les sortir, il faut tout comme pour les poissons, leur laisser le temps d’en sortir elle-même afin d’évitez un stress inutile, surtout à cette étape de l’acclimatation ce serait dommage.

L’acclimatation au goutte à goutte dans l’idéal..

La solution idéale car l’acclimatation se fait en douceur sur plusieurs heures..

1) – Après avoir installé un fin tuyau en plastique sur le rebord de votre aquarium (style type de tuyau pour pompe à aire ou C02), et videz le sac des crevettes dans un récipient en retirant un peu d’eau.
2) – Laissez les crevette pendant plusieurs heures dans le récipient le temps qu’elles s’adaptent tout en douceur à leur nouvelle eau.
3) – Placez l’autre bout du tuyau dans le récipient où se trouvent les crevettes. Aspirez l’eau tout doucement, afin que l’eau du bac coule lentement dans le récipient, goutte à goutte. Si le débit est trop fort, pincez le tuyau avec une pince à linge ou bien même, faites un noeud sur le tuyau.
4) – Au bout de 3 à 4 heures, vous pouvez enfin attraper vos crevettes, mais après avoir passé autant de temps dans un environnement peu stimulant, elles sont peut-être, un peu endormies. Procédez alors très délicatement à la capture afin de ne pas leur donner un stress inutile.

Attention une fois l’épuisette mise dans l’eau du bac contenant les crevettes, laissez-les sortir tranquillement même si cela prend un peu de temps avec l’épuisette dans l’eau, surtout ne pas secouer l’épuisette pour les sortir, il faut tout comme pour les poissons, leur laisser le temps d’en sortir elle-même afin d’évitez un stress inutile, surtout à cette étape de l’acclimatation ce serait dommage d’accélérer les choses après toutes ces heures de patience.

Pour info..

Si vos crevettes sont dans un sac appelé « sac respirant », ne le placez pas dans l’eau de l’aquarium afin de les habituer à la température de ce dernier. Ce sac est fait pour laisser rentrer l’oxygène et évacuer le dioxyde de carbone à travers ses parois. Si le sac est dans l’eau, l’échange de gaz ne se fait plus et vos crevettes risquent fortement de toutes mourir asphyxiées, étant donné que ce genre de sac ne contient pas de poche d’air..

Il sera donc impératif de faire de suite le goutte à goutte comme méthode d’acclimatation, sans jamais placer le sac contenant les crevettes dans l’eau du bac.

©Texte : AQUA débutant sur base d’un article paru dans l’aquarium à la maison N°107

Les poissons rouges en général

Les poissons rouges – Carassius auratus auratus

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Les variétés : :

Le poisson rouge, dont le vrai nom est carassius auratus auratus, comprend plusieurs variétés. Il s’agit effectivement d’une unique espèce, qui par sélection de certaines caractéristiques, a donné de multiples variétés.

Les plus connues sont les suivantes :

– Le poisson rouge commun, au corps allongé et aux nageoires courtes.
– La comète, avec une nageoire caudale plus allongée
– Le ryukin a un corps ramassé et le dos voûté, la tête plutôt pointue, une nageoire dorsale très haute, et une queue double.
– Le queue de voile à des longues nageoires, surtout la queue, qui a la forme d’un rideau plissé.
– Le queue en éventail a une très longue queue quadruple entièrement fendue.
– Le poisson œuf a un corps de forme arrondie et n’a pas de nageoire dorsale
– L’oranda a un corps massif, une tête ronde surmontée d’une protubérance (tumeur bénigne), des nageoires de petites tailles.
– Le tête de buffle et le tête de lion sont 2 variétés très proches. Ils ressemblent à l’oranda, mais n’ont pas de nageoire dorsale.
– Le « tête de lion » a le dos droit et la queue dans le prolongement du dos, alors que le tête de buffle a le dos rond, et la queue plus basse.
– Le télescope se reconnaît à ses yeux protubérants et dirigés vers les côtés. Il est à noter que ce poisson est quasiment aveugle.
– Le céleste est une variété très ressemblante, mais les yeux sont dirigés vers le haut.
– L’uranoscope (appelé aussi bubble eyes) a sous les yeux d’impressionnantes poches remplies de liquide, et au fur et à mesure que les poches se forment, les yeux se dirigent vers le haut. Il a un corps allongé, un dos plat, et n’a pas de nageoire dorsale. Les poches, si elles sont percées ne repoussent pas
– Le perlé a un corps très rond et une petite tête pointue. L’impression de perles est donnée par des écailles bombées. Si certaines écailles sont abîmées, elles repoussent plates.

Plusieurs variétés peuvent se retrouver chez un poisson car tous les croisements sont évidemment possibles.

Les poissons appelés poissons japonais dans beaucoup d’animaleries sont souvent des poissons à voiles, dont les formes ne sont pas assez affirmées pour être appelés ryukin ou queue de voile ou queue en éventail.

La couleur :

Le poisson rouge peut être rouge, orange, jaune, noir, blanc, calico (rouge, blanc et noir), argenté, bronze, incolore….

Si vous achetez un poisson de couleur avec les nageoires ou le bout des nageoires de couleur noire, méfiez-vous, il peut s’agir d’un poisson qui n’a pas encore sa couleur définitive et le noir laissera la place à une autre couleur. Effectivement, le poisson rouge naît de couleur grise, puis il devient noir, puis ce noir s’éclaircit progressivement, du ventre vers les nageoires.

L’ACHAT :

Lorsque vous achetez votre poisson rouge, choisissez le vif, dans un bac qui ne comprend pas de poisson malade (ni mort, bien entendu). Vérifiez qu’il n’a pas tendance à remonter à la surface quand il s’arrête de nager (problème de vessie natatoire) ou, qu’il ne passe pas du temps sur le sol (poisson malade). Ses écailles ne doivent pas présenter de blessure. Son ventre ne doit pas être creusé.

Si vous avez déjà d’autres poissons dans votre bac, gardez les nouveaux arrivants dans un bac de quarantaine pendant environ 3 semaines, afin de pouvoir vérifier leur bonne santé

LE POISSON ROUGE EN COMMUNAUTE :

N’achetez jamais un poisson rouge seul, il faut au minimum un duo. Il supporte très mal la solitude et aime vivre en groupe.
Les poissons rouges communs et les comètes sont des poissons très vifs, qu’il ne faut normalement pas faire cohabiter avec des variétés fragiles comme par exemple les télescopes, uranoscopes ou orandas, surtout dans un bac de taille petite ou moyenne. Effectivement, les poissons plus fragiles ou malhabiles seront stressés par ceux beaucoup plus vifs, et seront plus sensibles aux maladies. Ils peuvent aussi être blessés dans les courses-poursuites que les premières espèces citées affectionnent.

Pensez aussi que lors des distributions de nourriture, les poissons n’auront pas tous la même facilité à accéder aux aliments. Ne faites pas non plus cohabiter des poissons rouges avec des poissons d’eau chaude. Ils souffriraient de la température.

L’AQUARIUM :

Le poisson rouge est souvent le premier poisson que l’on possède ou que l’on offre à nos chères têtes blondes. Et nous avons tous en tête l’image du poisson rouge dans son bocal et qui demande peu d’entretien.

Le poisson rouge est effectivement peu exigeant quant aux qualités chimiques de l’eau (pH et dureté). Seulement, si nous voulons offrir à ce poisson un bac dans lequel il puisse vivre correctement, nous ne pouvons nous contenter de ce petit bac, trop exigu et trop vite pollué (nitrites, nitrates).

La taille du bac :

Un poisson rouge peut vivre 15 ans et atteindre une taille de 15-20 cm en aquarium (plus en bassin). Il a donc besoin de place pour pouvoir grandir normalement.

L’équipement :

Votre aquarium doit être équipé d’un bon filtre, car le poisson rouge est un gros pollueur.

Ce poisson d’eau froide a besoin d’une eau très oxygénée, donc la sortie du filtre doit être dirigée vers le haut, afin de mieux brasser l’eau en surface.

De même, un bulleur n’est pas forcément un luxe, surtout en été quand la température de l’eau augmente et que la teneur en oxygène de l’eau se réduit.

Enfin, un thermomètre placé à un niveau intermédiaire dans le bac est très utile, voire indispensable lors des changements d’eau hebdomadaires.

Les plantes :

Le bac doit être planté. Pour plusieurs raisons : D’abord les nitrates sont utilisés par les plantes ce qui permet d’être moins envahi par les algues. Ensuite, les plantes oxygènent l’eau la journée. Enfin, certaines plantes tendres sont un complément alimentaire indispensable pour ces poissons.

Les plantes décoratives et non consommables par les poissons rouges sont l’anubia, la cryptocoryne, la ludwigia repens (très jolis massifs), la fougère de java, l’echinodorus, etc.

Par contre, l’elodea (ou egeria) densa est consommée par les poissons. Elle pousse très vite, et il suffit d’en replanter un petit bout pour voir repousser une grande tige.

Il est conseillé de ne pas mettre de sol nutritif dans un bac de poissons rouges car ils passent leur temps à chercher de la nourriture dans le sol. Mais avec un peu d’engrais, les plantes poussent très bien.

Pour que les plantes poussent correctement, un bon éclairage est nécessaire.

L’eau :

Comme cela a été précisé plus haut, le poisson rouge n’est pas très exigeant quant à la composition de l’eau. Il préfère tout de même une eau à pH entre 7 et 8, et à une dureté comprise entre 10 et 16TH.

La température idéale en aquarium est comprise entre 20 et 25°C, mais le poisson rouge peut supporter des températures plus hautes (en été) ou plus basses, du moment où le changement de température se produit progressivement.

Si la température augmente trop, veillez à ce que l’eau soit bien oxygénée.

Les renseignements donnés ici sont typiques des poissons rouges, mais ne peuvent dispenser de se renseigner sur le cycle de l’azote et la mise en fonctionnement d’un bac (dont nous ne parlerons pas ici), cette procédure étant la même quel que soit le type du bac

L’entretien :

L’aquarium de poissons rouges nécessite un entretien régulier car ces poissons produisent une grande quantité d’excréments, et de nombreux petits morceaux de plantes mâchés peuvent rapidement joncher le fond du bac.

Il est donc nécessaire chaque semaine de changer environ 30 % de l‘eau en siphonnant bien le fond pour récupérer le maximum de déchets. Parfois cela n’est pas suffisant car les poissons en fouillant le sol enterrent les déchets, et il peut être utile d’aspirer les déchets dans le sol avec un petit aspirateur d’aquarium.

Il faut régulièrement vérifier l’état du filtre, et rincer les mousses par moitié avec de l’eau du bac (pas d’eau du robinet, pour ne pas détruire les bactéries présentes dans le filtre).

Pensez évidemment à vérifier la température de l’eau de remplacement, et à la traiter avec un conditionneur ou à la laisser reposer 24h avant de la mettre dans le bac.

LA NOURRITURE :

Le poisson rouge est omnivore. Il ne peut se contenter de nourriture en paillettes ou en granules. Pour le nourrir correctement, vous devez lui donner régulièrement :

De la nourriture d’origine animale : :
Il s’agit d’artémias, des vers de vase, des tubifex, que vous trouverez congelés dans les animaleries (préférez les aliments congelés à ceux déshydratés).

Les daphnies sont très bonnes pour le transit et peuvent être aussi distribuées chaque semaine.

Les végétaux :

Ils sont très importants, d’autant plus pour certaines variétés à corps court dont le transit intestinal est mauvais. Vos poissons ont besoin de végétaux.

Les épinards congelés, coupés en tout petits bouts sont très appréciés. De même, la laitue, la courgette et le concombre sont de bons aliments. Ils sont pochés puis placés dans le bac. La laitue flotte, il est donc utile de la coincer sous un décor, sous peine de la voir boucher l’arrivée du filtre. Les restes d’aliments seront retirés du bac au bout de 24h.

De même, n’oubliez pas de planter dans votre bac de l’égéria densa. Ainsi, le jour où vous n’avez pas le temps de préparer des légumes pour vos écailles, elles pourront se servir par elles-mêmes.

La distribution :

Les poissons rouges n’ont pas d’estomac et leur donner une grosse quantité de nourriture quotidienne peut leur être très préjudiciable. Il est préférable de leur donner de petites quantités plusieurs fois par jour.

Toutes les variétés n’ayant pas la même mobilité, il est aussi impératif de vérifier que tous les poissons ont à manger. Les variétés les plus malhabiles prendront très vite l’habitude de demander leur nourriture en se tenant à l’écart des plus rapides.

Enfin, il est conseillé de laisser jeûner les poissons une fois par semaine. Si vous partez en vacances, évitez les blocs vacances. Ils sont très polluants, et les poissons rouges peuvent se rendre malades en essayant d’avaler le bloc. Vos poissons peuvent rester plusieurs jours sans manger, et si votre absence est trop longue, vous pouvez toujours investir dans un distributeur que vous remplirez de granulés (pas de paillettes, elles peuvent se coller avec l’humidité).

LA REPRODUCTION :

La différenciation sexuelle :

Elle est difficile à observer en dehors de la période de reproduction. Voici tout de même les différents critères :

La femelle a le corps plus arrondi que le mâle et des nageoires plus courtes.

La séparation entre le corps et la tête est marquée chez le mâle par un léger creux alors que chez la femelle, il y a une continuité de l’arrondi.

Au niveau de l’anus, on peut observer une (très) petite protubérance chez la femelle, et un (très) petit creux chez le mâle.

En période de reproduction, le mâle présente des boutons de noces sur les opercules branchiaux et la base des nageoires pectorales. La nageoire dorsale peut devenir légèrement granuleuse.

La reproduction :

Il faut un aquarium de 150L minimum (le double pour les variétés de haut lignage), avec une eau très propre. Le bac doit être peu profond.

Pour simuler le printemps, la température peut être légèrement élevée (+3°C avec un maximum de 26°C) et la luminosité augmentée. Le bac doit contenir des plantes, de préférence à larges feuilles.

Il est préférable d’avoir 2 mâles pour 1 femelle car la femelle pond beaucoup d’œufs et un seul mâle peut ne pas suffire à les féconder.

La cour peut durer plusieurs jours. Le mâle poursuit la femelle en lui tapotant les flancs ou la pourchasse dans tout le bac.

La ponte a généralement lieu au petit matin, mais peut se prolonger sur plusieurs heures avec des épisodes de cour entre chaque ponte. Lorsque les œufs sont pondus et fécondés, les parents doivent être retirés car les œufs sont un repas très apprécié par les poissons affamés. Les œufs vont éclores au bout d’environ 6 jours.

Quelques jours plus tard, les alevins nagent, il faut alors penser à les nourrir, avec par exemples des nauplius, du jaune d’œuf réduit en poudre ou des infusoires. Il est important que les alevins aient à manger très souvent, mais une suralimentation entraînerait une pollution de l’eau. De toute façon une partie de l’eau doit être changée tous les jours. 2-3 jours plus tard, on peut passer à une nourriture légèrement plus grosse, en sachant que les aliments ne doivent pas dépasser en taille celle des yeux des alevins.

belphegor © AQUA débutant

Respect du poisson rouge

Nombreux sont ceux qui viennent partager la passion des aquariophiles les plus acharnés en débutant avec un ou deux poissons rouges… Ces derniers ont en effet pour leur grand malheur la faculté de survivre à des conditions largement inadaptées, et les médias contribuent, ente autres, à diffuser l’intolérable image du poisson rouge dans sa boule. Les préjugés ont la vie dure… Vous comprendrez très vite, en vous donnant la peine de poursuivre votre lecture, qu’il mérite bien mieux que cela.

Vous ne trouverez pas dans cet article un catalogue des (nombreuses) variétés du Carassius Auratus qui, rappelons-le, a été „domestiqué“et sélectionné depuis plus de 2500 ans, mais un certain nombre d’informations qui ont pour but de mieux le connaître dans son ensemble et donc mieux le respecter.

L’origine du poisson rouge est sans nul doute asiatique, mais il a colonisé des biotopes entiers au détriment des espèces locales grâce à ses facultés d’adaptations ! C’est un proche cousin de la carpe, de laquelle on le différencie par l’absence de barbillons chez le poisson rouge.

Maintenu dans des conditions adéquates, il peut vivre une vingtaine d’années, certains spécimens ayant plus de 40 années de vie à leur actif ! Vous comprendrez pourquoi les personnes qui se targuent d’avoir gardé en vie un poisson rouge pendant 4 ou 5 ans dans une boule sont loin de s’imaginer avoir fait subir un calvaire à leur animal… Parfois par manque d’informations, parfois par manque de respect total pour le poisson en lui-même (et oui, ça existe…). De même, sa taille plus que respectable lorsqu’il est maintenu en bassin comparé à sa taille en aquarium suffit à nous persuader de la nécessité d’un litrage bien plus conséquent que celui que l’on veut bien lui attribuer en général… Du simple au double !

A ce genre d’évidences, on oppose encore bien trop souvent des arguments du type „il grandit en fonction de l’aquarium, donc si le bac est petit le poisson restera petit « sous-entendu » « il suffit d’un petit volume puisqu’il ne grandira pas“ . Or des poissons dont la croissance est tronquée voient leur espérance de vie diminuer d’autant… Et cela n’est pas sans rappeler, il n’y a pas si longtemps encore, ces pauvres Chinoises de certaines régions, dont on bandait les pieds pour stopper leur croissance : on peut assimiler cela à de la mutilation.

Ce que l’on voit encore trop souvent !

Du fait de sa rondeur même, la boule est à proscrire pour toutes les écailles : c’est extrêmement stressant pour le poisson de pouvoir être vu de tous côtés.

Les très faibles volumes, boules comme petits aquariums, ont en commun un équilibre plus que précaire : les températures varient trop vite, la moindre pollution extérieure (nicotine, pulvérisations de produit etc…) peut avoir des conséquences dramatiques, et les pollutions internes (déchets des poissons, nourriture) s’accumulent si vite qu’elles n’en sont pas moins graves. Qui plus est, beaucoup plus grave encore, la faible surface de l’eau rend les échanges gazeux quasi inexistants, limitant l’oxygène alors que le poisson rouge en a grand besoin…

Est-il utile de revenir sur le problème de la taille du bocal par rapport à celle du poisson rouge adulte ? Imaginez-vous dans des chaussures de pointure 23 depuis votre plus jeune âge… vous comprendrez aisément où je veux en venir.

Vers une meilleure maintenance du poisson rouge

La cuve

Elle ne doit pas faire moins de 100l pour deux à trois poisson rouges, selon les variétés, ni même pour un seul car ils ont besoin d’un espace de nage minimum. Je vois déjà les réfractaires ricaner en lisant cela… Développons, alors : le poisson rouge atteint la taille de 18 cm en moyenne en aquarium, contre près de 40 cm en bassin, de la tête à la base de la queue, sans compter la queue elle-même! Eh oui, nous parlons bien de ce petit mignon que animaleries ou foires vendent dans les 4-5cm…

C’est un poisson qui a besoin de nager et qui, sociable, se sentira mieux en groupe à défaut d’être véritablement grégaire. En outre, comme il s’agit d’un poisson à dominante herbivore, c’est un gros pollueur. Qui dit pollution dit nitrates, donc mort certaine à plus ou moins long terme dans des petits volumes qui plus est bien souvent mal équipés. Il est donc nécessaire de prévoir un minimum 50l par poisson, selon l’espèce. CQFD

La température 

Elle se situe idéalement autour des 18°, même si le poisson rouge supporte quelques pics à 25° maximum. Dans ce cas, il est absolument nécessaire de disposer d’un aérateur pour augmenter le taux d’oxygène dans le bac (voire dans le bassin pendant les périodes de canicules que nous commençons à connaître en France).

Rappelons d’ailleurs que le poisson rouge le moins „évolué“/sélectionné passe sans problème l’hiver dehors pour peu que le bassin ait une profondeur suffisante (100cm) pour rester hors gel au fond. Les poissons japonais ou à voiles, doivent, eux, passer l’hiver à l’intérieur vers 12-15°. Comme tous les poissons, il est sensible aux chocs thermiques, et les changements d’eau doivent se faire à une température proche ou au goutte à goutte (cf article sur l’acclimatation et les changements d’eau dans la rubrique eau)

La dureté

La dureté et le pH importe peu au poisson rouge qui ‘adapte aisément si l’acclimatation est faite correctement ( nous y reviendront ou lien vers le paragraphe ? ). Il apprécie cependant une eau plus dure que acide.

L’éclairage

Surtout précieux pour les plantes, l’éclairage est aussi nécessaire aux poissons pour marquer des rythmes jour/nuit. Sa puissance en watts a moins d’importance que la quantité de lumens (cf article sur l’éclairage) qu’il fournit, car pour le même nombre de watt, les lumens varient sensiblement.

Néanmoins, le calcul des watts par litre d’eau permet d’avoir une idée approximative. Sa puissance dépendra des exigences des plantes, pouvant varier de 1w/2l d’eau (éclairage intense) à 1w/4l d’eau (éclairage faible), sur une durée de 12h par jour consécutives sous peine de voir apparaître des algues ou de troubler les poissons.

La filtration

Elle se doit d’être conséquente : pour des poissons tropicaux dits „d’ornementt“, on parle de 3 fois le volume du bac/ heure. Pour le poisson rouge, il doit être d’au moins 4 à 5 fois le volume/heure !

La nourriture

Il est bon de nourrir en très petites quantités, plusieurs fois dans la journée, avec des jours de diète salvatrice. Cela, associé à une alimentation adaptée, évite bien des soucis de vessie natatoire.

Bien que omnivores, ce sont avant tout des brouteurs d’algues. Cela leur a valu une autre triste réputation : celle de ne pouvoir être maintenus qu’avec des plantes artificielles… car dévoreurs et destructeurs de vraies !

Pourtant, ils en ont un réel besoin nutritionnel, et une simple mais régulière distribution de concombres, laitue bouillie, épinards, petits pois ou flocons pour poissons végétariens permet de conserver des plantes dans le bac…

Les plantes

Indispensables à l’esthétique du bac, ainsi que pour leur rôle non négligeable qui fait office de cachettes, de dénitrateurs anti-algues naturels, de l’oxygène qu’elles apportent dans une faible mesure (et dans certaines conditions), elles ne conviennent évidemment pas toutes pour le bac de poissons rouges, ne serait-ce qu’en raison de la température.

On évitera aussi les plantes trop tendres ou fragiles, et on privilégiera les plantes qui ne puisent pas leur nourriture dans le sol afin d’éviter d’installer un sol nutritif qui pourrait être balayé par les poissons rouges.

Quelques exemples :

la cérotophyllum démersum, sans système racinaire, qui peut s’utiliser comme rideau ou comme plante flottante et qui se plie à toutes nos volontés ou presque.

les anubias, rarement « goûtées » par le poisson rouge car plante dure (attention, le rhizome ne doit jamais être enterré),

les élodées,

quelques crypto parmi celles qui résistent à l’eau froide (affinis par ex)

Cette liste est bien évidemment non exhaustive et vous trouverez sur le site de tropica.com un catalogue des espèces aquatiques avec leurs exigences (T°, éclairage etc…)

Le sol

Installer un sol nutritif de type terreux sous le gravier serait passer outre le comportement fouisseur des poissons rouges qui passent une grande partie de la journée à retourner le gravier. A moins de prévoir un grillage en plastique pour retenir le sol nutritif, c’est la meilleure solution pour retrouver son bac totalement noir et boueux en rentrant le soir…

Le sable, ou gravier, doit être de granulométrie moyenne, il est bon d’éviter au maximum les couleurs artificielles et les quartz qui ont tendance à être coupants. L’idéal est le gravier de Loire par ex .

L’entretien courant

Rien de très compliqué, tout se jouant (ou presque) dans la régularité :

Quotidiennement, observation surtout au nourrissage, pour le plaisir avant tout mais qui permet également de déceler des individus à comportements suspects, possibles symptômes de maladie.

Changements d’eau hebdomadaires, au maximum deux fois par mois, allant du 10ème au tiers du bac, le tout selon la densité de population.

Nettoyage des masses filtrantes tous les deux mois environ, sauf si encrassement précoce (dans ce cas, chercher la cause : surpopulation, sur-nourrissage ?)

De temps à autre, tester les nitrates (avant l’introduction d’un nouvel arrivant, par ex).

Elobulle pour AQUA débutant

Corydoras Schwartzi

« Nettoyeur de fond », « femme de ménage », « poisson nettoyeur »… Ayant le même régime que la famille des Locaridés, le Corydoras a une réputation dure comme fer de poisson qui nettoie l’aquarium.

Mais, qui dit nettoyer, dit débarrasser des déchets, or le Corydoras n’est pas un détritivore. C’est un poisson comme un autre, ayant des besoins en nourriture normaux. Sa particularité est de vivre majoritairement dans le fond de l’aquarium, posé sur le sol ou des feuilles.

Le genre des Corydoras, comme n’importe quelle espèce de poisson, a certaines exigences pour le maintenir longtemps et dans des conditions optimales.
Le plus fondamental est sont instinct grégaire ! Un Corydoras seul est malheureux.
Et un groupe n’est la plupart du temps formé que par une seule espèce. Il vaut mieux donc 10 Corydoras de la même variété et non pas 2 Corydoras julii, 2 Corydoras panda et 2 Corydoras sterbai.

Leurs barbillons leurs servent à fouiller le sol à la recherche de nourriture. Ces derniers sont fragiles, il faut donc faire attention au sol que l’on possède pour qu’il ne soit pas coupant pour les barbillons.
En fouillant le sol, ils remettent certaines particules en mouvement on peut donc dire qu’effectivement, si ces dernières sont plus facilement aspirées par le filtre, ils ont un rôle intéressant mais ils ne nettoient pas réellement le fond.

Je vais parler ici plus précisément, de la variété Schwartzi.

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Infos pratiques

C’est une espèce qui s’adapte à tout type d’eau même s’il vient d’Amérique du Sud (eau douce et acide à neutre).
On peut donc les maintenir dans de l’eau ayant un pH allant de 6 à 8.
La dureté acceptée va de 2°d GH à 25°d GH et la température doit osciller entre 22° et 26°. En revanche cette variété n’aime pas l’eau trop chaude. Son idéal se situe entre 24 et 26° car une eau plus chaude accélère son métabolisme. Il peut vivre 7 à 8 ans

Différence male et femelle : Le mâle est plus petit et plus élancé.

Comportement : je possède un groupe de 9 individus dans mon 240 litres. Ils sont très foufous. Ils restent souvent par petits groupes de 5. Ils font du sur place juste au dessus du sol, ils sont bien dynamiques et très rigolos.

 

Maintenance
Il mesure de 5 à 6cm. Un groupe de 6 minimum est recommandé. Un aquarium ayant une bonne surface au sol est conseillé. Il faut donc un aquarium d’au minimum 100 litres pour au minimum 6 individus.

La reproduction

Selon Aquabase (je n’ai jamais tenté la reproduction des Corydoras), la femelle pond de 2 à 4 oeufs entre ses nageoires pelviennes où le mâle les fertilise pendant environ 30 secondes. Ensuite la femelle nage vers un support qui lui convient, où elle attache ses œufs. Le couple répète ce processus jusqu’à 100 œufs.
Les larves sont petites et translucides. Il faut alors les siphonner dans un autre bac dont l’eau à les mêmes propriétés que le 1er. Ajoutez une cuillère à café de sel non iodé (sel de guérande par ex) pour 10 litres d’eau et abaisser la hauteur d’eau de 1 à 2cm. Les 10 premiers jours, le risque d’avoir des pertes est réel. Une fois cette période passée on augmente progressivement la hauteur d’eau et les jeunes alevins se développent rapidement et sans souci, Il faut les nourrir avec de jeunes nauplies d’artémias.

Sychriscar pour AQUA débutant

Labéo Erythrurus

Nom scientifique : Labeo erythrurus

Nom commun : Labéo gris, labeo varié, petit Labéo (se qui est plus rare, car c’est la plus petite espèce de Labéo !) et Labéo a nageoires rouge.
Origine : Asie : Thaïlande principalement peut se situer autour de ce pays.
Taille : 12 à 14 cm, 15 cm étant le maximum pour cette espèce.
pH : de 6 à 7.5
 : 22 à 32 °C maximum !
TH : 10 à 24 °
zone : Fond

Volume : 150 litre étant un minimum pour 1 seul individu, 2 individus à partir de 200 litres.

Alimentation : Omnivore, mange tout ce qui est comestible et qui rentre dans sa bouche, il mange beaucoup, donc fournir de larges doses, il mange flocons qui coulent, nourriture vivante idéale : les alevins guppys et nourriture congelée, il préfère les vers de vase.

Comportement : Calme pas rapport à un bicolor, il est sociable, cohabite avec les espèces actives et non fragiles genre characidés, ancistrus ou autres genre cichlidés, actif le jour il peut-être aussi actif la nuit, ne vous inquiétez pas si il s’arrête tout à coup de nager et que son corps monte de 2 à 3 cm avec la queue qui touche un peu le gravier, ce comportement est normal, il peut très bien vivre seul ou en groupe !

Dimorphismes sexuels : Peu apparent ! Mâle plus svelte et nageoire anale bordée de noir.

Reproduction : Très difficile, les individus ayant un âge minimum de 1 ou 2 ans !!! Gros volume nécessaire, 400 litre pour 4 individus avec 1 seul mâle ! Il peut se reproduire en aquarium grâce à une manipulation génétique, en injectant des hormones sexuelles de carpe.

Autres : Les albinos ont un comportement encore plus calme et grossissent moins vite et une remarque a était faite a ce sujet, il est moins gros et ça, je ne sais pas pourquoi ?

Photos de mes albinos et erythrurus :

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Fiche de : characidé coco
© Textes et photos : characidé coco pour Aqua-débutant

Macrotocinclus affinis (ex Otocinclus) affinis

Macrotocinclus affinis (ex Otocinclus) affinis

Macrotocinclus Affinis (ex Otocinclus affinis) : Dwarf sucking catfish, Golden otocinclus, Midget Sucker Fish

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Poisson originaire du Brésil et de la région de Rio de Janeiro. Il vit dans de petits cours d’eau clairs et rapides.
Le genre Otocinclus comporte au moins 6 espèces, les plus usuelles étant l’affinis et le vittatus.
Ces petits poissons charmants, sont beaucoup plus jolis que tous les autres mangeurs d’algues.

Bac très planté avec zones d’ombres, roches, racine. Maintenir une eau bien propre.
Utilisez un sol non abrasif afin qu’il ne se blesse pas.

IMGP4465 copieSe colle facilement à la vitre de votre aquarium

Température : 21 à 28°C
pH : 6 à 7,2.
54 litres pour la maintenance au minimum

Taille entre 4 et 6 cm. Pas de différences sexuelles connues.
Corps recouvert de plaques osseuses. La bouche est située sous la tête et modifiée en suçoir. De couleur blanc argenté dans la région ventrale, brune sur le dos, une large bande noirâtre sépare le corps depuis la bouche jusqu’au pédoncule caudal, nageoires incolores, nageoire caudale ponctuée de marbrures noires.

Ce poisson paisible apprécie la vie en groupe(minimum 5 individus), peut être introduit dans un aquarium communautaire, mais évitez de lui adjoindre des compagnons trop agressifs.
Nage près du fond.
Sensible aux nitrates

Algues presque exclusivement, à défaut feuilles de laitue et d’épinard pochées.

La reproduction est rarement obtenue en captivité. Les oeufs adhésifs sont pondus sans organisation préalable, éclosent en 2 à 3 jours.

Romeo2000 (RIP) © de AQUA débutant

Erethistes jerdoni

Erethistes jerdoni
(ex Hara jerdoni)
Les scientifiques ne sont pas encore tous d’accord sur le genre à l’heure actuelle ou j’écris l’article, Hara ou Erethistes ?

Hara-Jerdoni

Photo source

Description 

Ce petit poisson-chat a les mêmes origines géographiques que Microphis deocata (les systèmes fluviaux du Gange et Brahmapoutre, dans les cours lents et au fond sablonneux).
Il mesure pas plus de 3,5 cm, 4 cm pour les plus grands spécimens.
Il est timide et très lent. Il sort plus souvent la nuit que le jour.
On le retrouve souvent caché dans les algues ou sur les décors du fond de l’aquarium.
On va donc prévoir un décor riche en plantation avec des racines, des feuilles de hêtre ou de chêne séchées, afin d’y reproduire le plus possible un environnent naturel.
Il apprécie de chercher sa nourriture (vivante si c’est possible), parmi les plantes et aussi, il semblerait qu’il aime grignoter les algues ou du moins y trouver un complément alimentaire.

Maintenance

A partir de 54 litres
On veillera particulièrement à ne pas introduire ce poisson dans un aquarium d’eau chaude, il apprécie uniquement les bacs d’eau plutôt froide et très bien oxygénés avec un maximum de température de 18 à 24 degrés. Ce qui peut donc en faire un compagnon pour les poissons rouges, comme poisson de fond.
Un pH de 6,0 à 7,2 maximum
Un GH de 5 à 18 maximum
Ils seront dans un aquarium parfaitement entretenu avec une eau très propre pour leur maintenance à long terme car ils sont très sensibles aux eaux polluées.
On peut les associer avec les Danio ou Dario sp.
Attention qu’ils se nourrissent correctement, car ils pourraient être rapidement morts de faim du fait de leur lenteur par rapport à d’autres espèces, donc attention aux espèces maintenus avec lui, qu’elles ne soient pas trop vives.
C’est un siluriforme nain totalement nocturne qui vit plutôt en groupe.

il se nourrit de petits granulés, vers de vase, tubifex, daphnies, vivants ou congelés, il vaut mieux donner à manger après l’extinction de l’éclairage pour éviter aux autres poissons de manger leur nourriture.

Reproduction

De très petits oeufs seraient pondus dans les plante, ou un « mop ». Les alvins doivent être nourris de paramécies pendant les premiers jours, puis de micro-vers, avant de pouvoir gober des nauplies d’artémias, daphnies et cyclops à l’âge de 2 semaines.

Si on opte pour ce poisson de fond dans l’aquarium, on veillera à ne mettre que lui comme espèce, et de le maintenir en groupe , il se sentira plus en sécurité à plusieurs.
Il faudra également bien respecter toutes les autres conditions afin le garder à long terme, c’est très important pour cette espèce que les conditions soient réunies.

© Texte : framboizz pour AQUA débutant

Les Corydoras nains : le corydoras hastatus

Les Corydoras nains : le corydoras hastatus

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Petit poisson de la famille des Callichthyidés également nommé Corydoras à croissant, originaire d’Amérique du Sud (Brésil, Paraguay).

Conditions de maintenance

Température 20 °C à 24 °C
pH 6 – 7
GH 3 – 10
Pour faciliter son alimentation, il est préférable de l’ introduire dans des aquariums matures bien pourvus en mousses ou autres plantes de ce genre, ainsi qu’en racines (la micro-faune qui s’y développe lui sert de nourriture).
Le sol doit être exempt d’arête qui peuvent blesser ses barbillons.
Volume mini 50 litres

Morphologie

Taille Mâle : 3.0 cm, Femelle : 3.0 cm
C’est un des plus petits Corydoras avec C. habrosus et C. pygmaeus.
Son corps est gris avec une tache noire plus ou moins arrondie, délimitée par deux taches blanches en haut et en bas, à la base de la nageoire caudale.

Dysmorphisme ????

la femelle serait plus grande que le mâle… moins « mignonne »

Comportement

très paisible avec les autres poissons et les crevettes, aucune agressivité entre eux, en revanche c’est un poisson assez vif.
A maintenir en groupe (6 minimum)

Zone de vie

Fond
Un des rares corydoras qui nage en pleine eau.

Alimentation

Les C. hastatus seraient difficiles, et n’accepteraient que la nourriture vivante… certes… mais il ne crache pas sur un bon cachet de fond 😉
Il apprécie la micro faune des aquariums (micro-organismes).

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Reproduction

Rare, mais déjà reproduit en aquarium. La fécondation a lieu en position perpendiculaire. Environ 30 oeufs sont déposés individuellement sur les éléments du décors et aux vitres.

© Texte : jeely pour AQUA débutant
© Photo : PhotoJP pour AQUA débutant