Gastromyzon Punctulatus (Loche ponctuée)

Gastromyzon punctulatus
La Loche ponctuée

Merci à jeely et PhotoJP pour les photos du petit Léon

 

Son habitat naturel..

D’origine de Bornéo.
On le retrouve dans des rivières à cascades dans les collines des montagnes contenant de l’eau claire saturée en oxygène.
Endémique de Brunéi Darussalam.

Gastromyzon (1)Photo source google

Description

Il fait partie de la famille des Balitoridés.

Adulte environ 6/6,5 cm.
Il est quasiment impossible de distinguer les sexes.
La face ventrale est blanche/transparente, on peut d’ailleurs y voir son coeur battre. Ses Yeux sont assez haut sur la tête entourée d’un cercle jaune irisé.
Sa robe est plutôt beige recouvert de petits points noirs. Au moindre stress, il peut changer de couleur et foncer par exemple la couleur de sa robe.
Les nageoires pectorales et pelviennes sont reliées et se chevauchent. Elles sont également une sorte de ventouse autour du corps, ce qui lui permet dans le fond des rivières de bien se plaquer, et ne pas se laisser emporter avec un débit d’eau important.

Il est important de savoir que Gastromyzon punctulatus ne va pas vous faire des vitres propres que vous n’aurez plus jamais à nettoyer.. Il est souvent vendu à tort comme « laveur de vitre », hors, il ne faut pas rêver, vous ne verrez pas trop de différence à la propreté de vos vitres..
Il doit être acheté pour l’envie de l’aquariophilie à le maintenir, un coup de coeur tout en respectant ses besoins, et non pas pour une quelconque commodité utopique, qui est juste un argument typiquement commercial de la part des vendeurs.

Maintenance

Température : de 22 à 25 (idéalement 23/24 degrés)
Attention c’est un poisson qui souffre des températures élevées, donc si vous ne disposez pas d’un système de refroidissement pour l’été, vaut mieux ne pas choisir cette espèce.
De plus, une température élevée réduit la présence d’oxygène dans l’eau ce qui est un aspect particulièrement délicat et parfois fatal pour ce poisson.
pH : 6 à 8,2
GH : 6 à 15
Une bonne filtration est importante, on peut même rajouter un bulleur sans problème en plus du filtre et de la pompe de brassage.

Ce poisson mérite toute votre attention sur sa capacité à respirer. Il est profondément adapté à l’environnement naturel d’origine, ce qui conduit souvent à la mort de l’animal dans les aquariums traditionnels.
Vous devez absolument lui installer un environnement qui est approprié à ses besoins respiratoires.
Cela nécessitera d’utiliser une pompe de brassage pour déplacer l’eau, de manière à créer un courant durable, qui imitera un peu son habitat naturel et qui est nécessaire à sa respiration.

Le fond de l’aquarium sera caractérisé par du gravier grossier (uniquement du gravier rond afin de ne pas blesser le poisson) et des cailloux arrondis (ne pas utiliser de sable ou du gravier fin). Il faudra laisser les algues investir les cailloux cela lui fera une nourriture qui sera la bienvenue.

Les rivières où vivent les Gastromyzon ne montrent pas de végétation flottante ou submergée, cependant, pour des raisons esthétiques, on peut insérer des plantes rustiques comme des Anubias dont les feuilles seront utiles pour soutenir la croissance des algues ou Microsorium. L’éclairage doit être moyen à fort, afin de favoriser la croissance des algues et la micro-faune dont les Gastromyzon sont friands.

Il est complètement indifférent aux autre habitants du bac.

Il présente cependant un comportement territorial agressif envers ses congénères. Malgré ce dernier aspect, Gastromyzon se trouve dans la nature en groupes, donc il sera toujours plus à l’aise dans aquarium avec au moins 80 cm de façade et minimum 30 cm de hauteur (72 litres ou 80 litres), où il y aura bien plus d’espace et de cachettes.
On pourrait alors le mettre par 8 sujets (si il n’y a que eux pour le fond, bien entendu).
On ne le maintiendra jamais en-dessous de 4 spécimens.

Dans un plus grand bac on pourra les maintenir avec TanichthysDanioDevario et Rasbora, des petits gobies : RhinogobiusSicyopterus et Stiphodon.

Alimentation

Il doit se nourrir d’algues présentes dans votre bac, on pourra lui donner aussi quelques légumes pochés dont il appréciera tout particulièrement cette distribution régulière.
Il apprécie également des cachets pour poisson de fond et n’hésitera pas, à consommer quelques artémias congelés (à donner décongelés et bien rincés). Il mangera aussi des restes de paillettes tombées sur le sol de l’aquarium.
L’important étant toujours nous le répétons, de diversifier, et de donner une nourriture de qualité à vos poissons !

Reproduction

Il est ovipare. C’est une espèce dont la reproduction est particulièrement difficile en aquarium.
Il va donc falloir pour une reproduction en aquarium, stimuler l’instinct de reproduction, afin de simuler la saison des pluies. Ceci, en faisant progressivement descendre le pH de l’eau (avec de l’eau osmosée)afin d’arriver un pH d’environ 6, et également légèrement plus fraiche, de manière à abaisser la température de 2 à 3 degrés, sans tomber en dessous de 20 degrés.
Pendant la parade nuptiale, les mâles nageront autour de la femelle. les œufs seront pondus dans une sorte de trous qu’ils vont faire dans l’aquarium, à moins que vous leurs avez prévu des endroits de pontes. Les parents ne mangent pas les petits. Mais tout cela n’est pas gagné non plus..

Ne vous lancez pas dans une reproduction de Gastromyzon en changeant les paramètres de l’eau si vous êtes débutant vous pourriez faire mourir vos animaux, il faut un peu d’expérience en reproduction pour pratiquer cette méthode.

©Texte : AQUA débutant
©Photos du petit Léon : jeely et PhotoJP

 

 

Schistura pridii

Schistura pridii

schistura-pridii

Photo source

Son habitat naturel..

Cette petite loche de la famille des Balitoridés, vit dans les petits torrents montagneux affluents de zones de rivières situées dans une réserve naturelle protégée de la Thaïlande.
Six populations sont connues à ce jour, la majorité se trouvant à l’intérieur du Sanctuaire de Doi Chiang Dao wildlife.
Elles vivent généralement à moins de 1 mètre de profondeur avec un substrat composé de graviers, de roches et de rochers. Le débit de l’eau varie avec les saisons.

Devario-maetangensis-schistura-pridii-biotope

Photo source

Certains de ses habitats sont menacés par le sur-pâturage, la déforestation, les incendies de forêt délibérés, et de la collecte pour le commerce des aquariums. Il est donc considéré comme en voie de disparition.

Description

Petite loche mesurant à peine 4 cm, elle possède un corps anguiliforme.
Les femelles sont un plus larges que les mâles. La robe est blanche avec des tâches noires régulières.
Les nageoires pratiquement incolores. L’oeil est petit et sa bouche est ornée de fins barbillons.

Maintenance

A l’acclimatation, cette petite loche est assez farouche et se cache où elle peut dans le décor du bac (prévoir des cachettes)
Elle est à maintenir en groupe de 4 ou 5 spécimens.
La qualité de l’eau doit être alcaline et dure.
Le pH entre 7 et 8,5
le GH entre 8,5 et 14
La température idéale se situe à 23/24 degrés (sinon supporte entre 15 et 25 degrés)
Il faudra placer de nombreuses cachettes, racines, pierres.. avec des plantes à accrocher au décor tel-que : Microsorum, Bolbitis ou Anubias spp.
Un changement d’eau de l’ordre de 30% par semaine est recommandé. L’eau doit également être bien brassée et oxygénée, on peut y rajouter un bulleur sans problème dans le bac.

Attention à ce qu’elles se nourrissent bien car elles peuvent maigrir rapidement si l’alimentation et les soins sont insuffisants. Ne pensez surtout pas qu’elles vont manger les déchets des autres.. vous les feriez mourir..

Une fois bien acclimatées elles se montrent très résistantes.
L’espèce est en parfaite harmonie maintenue avec des Microdevario dans le bac par exemple.
Le Schistura pridii est territorial, il est donc préférable de le maintenir comme seule espèce de fond dans un petit bac de 60/80 litres par exemple, mais l’agressivité reste tout de même bien limitée.

Nourriture

Il est important de varier la nourriture et comme il s’agit encore de sujets sauvages, les premiers jours on apportera une nourriture vivante très fine de type daphnie, cyclops et larves de moustiques. Une nourriture congelée peut convenir également à condition qu’elle soit aussi assez fine. Après l’acclimatation on pourra distribuer de la nourriture sèche et des cachets de fond qui seront alors appréciés.

Reproduction

Aucune information à ce jour existe concernant leur reproduction..

N’hésitez pas à les commander dans votre magasin d’aquariophilie préféré, ou vous pouvez parfois aussi, le retrouver dans les bourses aquariophiles.. elle est assez rare à retrouver actuellement car en voie de disparition et à été importée en Europe depuis seulement 2011.
Si vous en trouvez, n’hésitez pas pour un petit bac asiatique l’espèce est parfaite pour le fond

©Texte : framboizz pour AQUA débutant

Sewellia lineolata (Loche léopard)

Sewellia lineolata
Loche léopard

Merci à Katiaska pour les photos de l’article

Son habitat naturel..

D’origine du Vietnam, il est connu particulièrement dans les provinces de Thua Thien-Hue  » la rivière Huong », Quang Nam « la rivière Thu Bon », Quang Ngai, et Binh Dinh « la rivière An Lao ».

Rainboth en 1996 a indiqué qu’il se retrouve dans les chutes de Khone sur la rivière Mékong au Laos, près de la frontière du Cambodge, et il peut également être trouvé dans certains cours d’eau de montagne de cette région.

On les retrouve dans des endroits peu profonds au courant rapide, avec des cours d’eau supérieurs hautement oxygénés et leurs affluents sont caractérisés par des étendues de radiers qui brisent parfois les chutes d’eau. On le retrouve également sous, ou entre des cascades sur certains sites.
Le sol que l’on retrouve, est généralement composé de roches, sable, gravier grossier avec des petites roches, on y retrouve tout autour de ces endroits, une végétation riveraine très dense; par-contre, les plantes aquatiques sont totalement absentes de l’habitat de Sewellia lineolata.

Les habitats où l’on retrouve le plus Sewellia lineolata contiennent de l’eau claire, saturée en oxygène qui, allié avec le soleil, facilite le développement des algues et d’une micro-faune sur les surfaces submergées dont Sewellia lineolata va s’en délecter.
Pendant les périodes de fortes précipitations, certains cours d’eau peuvent être temporairement turbides en raison des matières en suspension. Ces dernières, seront alors délogées par une augmentation du débit qui est parfois même, torrentielle.

chutes de khone

Photo source

Description

Il fait partie de la famille des Balitoridés.
Dans la nature on peut retrouver des couleurs différentes de la robe suivant la localité.
Les caractéristiques les plus évidentes sont la forme de la tête et le corps sur une vue de dessus. Les femelle sont une un corps large et un museau un peu pointu.
Les mâles sont plus petits et le museau est beaucoup plus carré que les femelles.
Adulte l’espèce mesure environ 4,5 à 6 cm.
Dans la nature, Sewellia lineolata. a tendance à se produire en très grands groupes.

Des batailles de position dominante sont divertissantes à regarder et se déroulent souvent dans une position ventre contre ventre. En effet, les poissons élèvent leurs organismes du substrat, dans une position quasi-verticale pour faire une sorte de face à face.

Il est difficile de se tromper avec une autre espèce, grâce aux motifs et couleurs de sa robe, si particulière à Sewellia lineolata.

sewellia2

Maintenance

Température : 20 à 24 degrés
Il peut tolérer des températures un peu plus élevées à condition que ses besoins en oxygène sont maintenus, mais évitons sur le long terme.
pH : 6 à 7,5
GH : 5 à 10

Une bonne filtration est importante, on peut même rajouter un bulleur sans problème en plus du filtre et de la pompe de brassage.

Ce poisson mérite toute votre attention sur sa capacité à respirer. Il est profondément adapté à l’environnement naturel d’origine, ce qui conduit souvent à la mort de l’animal dans les aquariums traditionnels.
Vous devez absolument lui installer un environnement qui est approprié à ses besoins respiratoires.
Cela nécessitera d’utiliser une pompe de brassage pour déplacer l’eau, de manière à créer un courant durable, qui imitera un peu son habitat naturel et qui est nécessaire à sa respiration.

L’aquarium sera composé d’un gravier grossier, il sera composé de multiples pierres avec un éclairage intense afin que les algues puissent s’y installer.
Dans la nature nous ne retrouvons pas de plantes aquatiques dans leur habitat, mais on pourra tout de même y mettre quelques Microsorium, et Anubias spp. pour le côté esthétique du bac.

Il présente un comportement territorial un peu agressif envers ses congénères. Malgré ce dernier aspect, Le Sewellia lineolata se trouve dans la nature en groupes, donc il sera toujours plus à l’aise dans aquarium avec au moins 80 cm de façade et minimum 30 cm de hauteur (72 litres ou 80 litres), où il y aura bien plus d’espace et de cachettes.
On pourrait alors le mettre par 8 sujets (si il n’y a que eux pour le fond, bien entendu).
On ne le maintiendra jamais en-dessous de 4 spécimens.

Dans un plus grand bac on pourra les maintenir avec TanichthysDanioDevario et Rasbora, des petits gobies : RhinogobiusSicyopterus et Stiphodon.

Alimentation

Il doit se nourrir d’algues présentes dans votre bac, on pourra lui donner aussi quelques légumes pochés dont il appréciera tout particulièrement cette distribution régulière.
Il apprécie également des cachets pour poisson de fond et n’hésitera pas, à consommer quelques artémias congelés (à donner décongelés et bien rincés). Il mangera aussi des restes de paillettes tombées sur le sol de l’aquarium.
L’important étant toujours nous le répétons, de diversifier, et de donner une nourriture de qualité à vos poissons !

Reproduction

Sewellia est sans doute la plus facile de toutes les espèces de loches à se reproduire dans les aquariums.
Il faudra que le graviers soit bien arrondi et non coupant, afin que les coins et nombreux recoins qui ont été crée par l’espèce, puissent permettre aux œufs de se développer à l’intérieur sans y être mangé par les adultes. Ils serviront notamment de refuge pour les alvins, jusqu’à ce qu’ils puissent s’échapper à la prédation qui est importante.
Les détritus du sol, permettront également d’offrir une nourriture aux petits.

Par la suite une fois que les petits font 5 mm, il n’y pas plus de problème de prédation, on peut les laisser alors, avec les parents.

©Texte : AQUA débutant
©Photos de Swellia lineolata : Katiaska

Le Serpenticobitis octozona

Le Serpenticobitis octozona

Serpenticobitis-octozona.jpg

Photo source

Son habitat naturel..

On retrouve cette petite loche bicolore dans le bassin de la rivière Sekong au Laos.
Elle est retrouvée dans de petits ruisseaux torrentueux.
Les substrats de l’habitat sont normalement composés de petites roches, de sable et de gravier, il y a également de la végétation riveraines avec des feuilles submergées.

Les habitats les plus favorables contiennent de l’eau claire, saturée en oxygène qui, alliée avec le soleil, facilite le développement d’un bio-film riche de surface. Pendant les périodes de fortes précipitations certains cours d’eau peuvent être temporairement troubles en raison de la matière en suspension délogée par une augmentation (parfois torrentielles) débit et la profondeur de l’eau.

Description

Le genre contient actuellement que trois membres qui sont tous connus seulement du Mékong bassin. S. octozona sont les types d’espèces, et séparés des autres principalement par la structuration du corps qui se compose de 7-8 barres foncées sur chaque flanc, s’étendant sur ​​toute la profondeur du corps entre de petits intervalles clairs. Le ventre lui reste blanc. Les nageoires sont ponctuées de petits traits marron. L’oeil est petit et la bouche ornée de fins barbillons. Une double barre noire part de l’oeil vers la bouche.

Au Laos les autres espèces peuplant ces biotopes sont nombreuses en cyprinidés et loches de genres tels que : Annamia, Balitora et Sewellia .

Adulte il mesure environ 8 cm. il fait partie de la famille des serpenticobitidés.

Maintenance

A maintenir au minimum dans un aquarium de 80 litres.
Température : 23-26 ° C
pH : 6,0 à 7,5
GH : environ 8 à 9

On vous conseillera de les maintenir avec divers roches de tailles différentes, de sorte à reproduire un ruisseau qui coule, et un sol de gravier plutôt épais, ainsi qu’une partie de sable de loire par exemple. On pourra également rajouter quelques branches de bois flotté pour l’aspect naturel du biotope.
Une filtration assez forte et pourquoi pas le rajout d’une pompe à air (bulleur).

Attention ils sont très sensibles aux nitrates et aux bacs pollués, ils ont vraiment besoin d’un changement d’eau hebdomadaire d’environ 30%.
Une fois bien acclimaté, ils se montrent résistants mais ils peuvent maigrir rapidement si l’alimentation et les soins sont insuffisants.
Leur agressivité reste assez limité.

Alimentation

S’agissant souvent de sujets sauvages, dans un premier temps il sera nécessaire d’apporter une nourriture vivante très fine : daphnies, cyclops et larves de moustiques. Une nourriture fine congelée de très bonne qualité peut également convenir.
Aprés l’acclimation cette loche accepte la nourriture sèche, donnez également de la nourriture à base de spiruline ou quelques légumes pochés de temps à autre. L’important nous le répétons à chaque fiche, étant de varier un maximum la nourriture et surtout qu’elle soit de bonne qualité…

Reproduction

A l’heure actuelle, nous n’avons aucune donnée fiable de reproduction en aquarium.. A suivre..

L’importation de cette espèce a eu lieu en 2012 en Europe chez Aquarium Glaser, en France chez Challet-Herault.
Il est encore rare d’en trouver, mais en passant commande, il est possible de s’en procurer dans certaines animaleries.

©Texte : AQUA débutant

Yaoshania pachychilus (Loche panda)

La Loche Panda
Yaoshania pachychilus

loche-pandaPhoto source

On peut la retrouver depuis peu dans le commerce, il s’agit de spécimens juvéniles vendus sous l’appellation bien imagée de « Loche panda » anciennement appelée « Protomyzon pachychilus ».

Habitat naturel..

Elle est originaire du sud-est de la Chine, en provenance de la région montagneuse autonome du Guangxi qui borde la frontière avec le Vietnam.
On la retrouve principalement dans les cours d’eau de la montagne de Dayao Shan. Le nom du genre Yaoshania est tiré de cet endroit. A l’heure actuelle, le genre n’héberge qu’une seule espèce, à savoir Y. Pachychilus. Dans ce dernier cas on dit que le genre et monotypique.

Dans la région du Guangxi le climat est subtropical. La température de l’eau n’excède pas les 25 degrés.
Son habitat naturel est dépourvu de plantes aquatiques. On y retrouve principalement des roches, une sorte de gravier et du sable.

Type d’habitation de l’espècedayao-shan

Description

La robe change avec l’âge. Chez les jeunes sujets, les bandes sont bien déterminées, mais cela évolue avec le temps (les motifs ont tendance même à se mélanger).
Elle fait partie de la famille des Balitoridés.
Taille adulte : 6 cm environ

La couleur de la robe se mélange avec le temps..panda-lochePhoto source

Maintenance

Volume de minimum 96 litres est recommandé pour 5 sujets. Ils sont grégaires, pas moins de 5 sujets.
Au dessus de 5, on les maintiendra dans un volume supérieur.
Température idéale pour une maintenance à long terme : 23 C° (entre 19 et 25 C°)
pH : 6.5 à 7.5
GH : 2 à 15
On le maintiendra donc avec des espèces qui demandent la même température (un bac plutôt géographique, voir même monospécifique pour certains amateurs de l’espèce).

Un fort brassage de l’eau est recommandé pour la maintenance à long terme. L’espèce apprécie bien le courant. La filtration sera en conséquence assez puissante avec une hygiène parfaite.
On peut rajouter un bulleur sans problème dans ce genre de bac.
L’aquarium sera fermé car l’espèce peut passer par dessus très facilement.
La loche panda supportera exceptionnellement une hausse de température l’été (si la puissance du filtre est à la hauteur de leurs besoins). Si nous somme en présence d’une canicule durant l’été, on pourra réduire l’éclairage d’autant que le biotope pour l’espèce, n’a pas vraiment besoin de plantes aquatiques.

Alimentation

Apprécie les cachets de fond en aquarium.
En captivité, elle accepte des aliments déshydratés de bonne qualité et les nourritures vivantes ou congelées comme les vers de vase, artémias etc.. il faudra faire très attention, la loche penda pourrait souffrir de problèmes internes si le régime contient des protéines excessives.

Reproduction

Aucune information sérieuse à ce jour sur la reproduction en aquarium.. à suivre car cela permettrait d’éviter les prélèvements intensifs dans la nature et de surtout préserver l’espèce.

©Texte : AQUA débutant

Le Pangio Kuhlii

Le Pangio Kuhlii

pangio-khuliiPhoto source

Appelé communément « la loche serpent » ou « loche épineuse ».

Son habitat Naturel..

Actuellement on le retrouve en Malaisie péninsulaire, la Grande île de la Sonde de Sumatra et de Bornéo, mais la véritable région d’origine n’est pas très claire dans la réalité.

Le type de localité est donné en Malaisie (Malacca, Johor) qui correspond à ce qui est maintenant couramment appelé le district Mawai.
La configuration de couleur est variable à l’intérieur des populations et les espèces seront probablement tournés pour représenter un ensemble de taxons étroitement lié avec au moins 3 lignées génétiques déjà identifiées.

Le plus souvent on le retrouve dans des eaux peu profondes, des cours d’eau forestiers lents ou d’autres habitats calmes tels que les marécages, ruisseaux etc..
Beaucoup de ces environnements contiennent de l’eau noire, bien qu’on le retrouve également dans des eaux claires qui peuvent ou pas, être teintées par le tanin dans une certaine mesure.

Ces habitats sont généralement abrités du soleil par une végétation marginale ainsi qu’une canopée dense au-dessus.

L’eau a généralement une teneur en minéraux dissous négligeable. Elle est également mal tamponnée et le pH peut être aussi faible que 3,0 ou 4,0 en raison de la libération progressive des tanins et des déchets organiques acides à partir de matière végétale en décomposition.

Selon la région, le substrat est composé de tourbe où la boue et le sable, est généralement abondant dans des tas de feuilles mortes.

Endroit où l’on retrouve Pangio kuhlii à Bornéo
khulii-borneo

Description et comportement

Il fait partie de la famille des Cobitidés.
Les femelles adultes sont généralement plus costauds et plus lourdes et même un peu plus grandes que les mâles.
Le corps est jaune/orangé avec des bandes verticales noires descendant jusqu’au ventre d’un côté à l’autre et ceci, de la tête à la queue. Il possède trois paires de barbillons au niveau de la bouche ce qui lui permet de fouiller le sol afin de trouver sa nourriture.
Il possède également au niveau des yeux, une sorte de membrane qui filtre la lumière pour lui éviter l’éblouissement.
Ses nageoires pectorales se retrouvent sous le corps, la dorsale et l’anale se trouve à l’arrière du corps, les pelviennes au niveau du ventre.

Toutefois, plusieurs espèces sont confondues et tout cela n’est pas encore très claire actuellement.
Nous n’allons donc pas nous attarder sur les différentes espèces du genre qui se ressemblent fortement, retrouvées ou pas au même endroit; bref, il y aurait beaucoup à dire et les informations sont bien trop contradictoires à ce sujet et peu fiables, car on peut lire un peu tout et n’importe quoi aujourd’hui sur les loches Kuhlii.
Il également envisageable qu’un certain nombre non identifié de populations d’aspect semblable existe, en particulier à Bornéo, dont certaines, sont déjà même probablement introduites et vendues dans le commerce aquariophile sans qu’on se rende compte.

Maintenance

Pour plusieurs sujets, au minium prévoir un bac de 180 litres.
Il est effectivement préférable de le conserver par 5 à 8 sujets pour une maintenance correcte de l’espèce.
Évitez de les faire cohabiter avec d’autres espèces de fond.
Température : 21 à 26 degrés
pH : 5 à 7
GH : 3 à 10

Utiliser un sable de loire est préférable car cette espèce aime creuser et tend à consacrer une partie de son temps complètement enterrée. Si le gravier est trop gros ou grossier le Pangio kuhlii peut devenir stressé ou même se blesser et le comportement alimentaire pourrait être également inhibé.

Quelques racines et des branches de bois flotté, placées de telle manière que beaucoup d’endroits ombragés sont formés, peuvent être utilisés pour ajouter de la structure au décor. L’ajout d’une litière de feuilles séchées (chêne, ou cattapa) permet de fournir une couverture supplémentaire et de l’aide à simuler les conditions naturelles de son environnement.

L’éclairage du bac peut être tamisé cela est d’ailleurs préférable. On utilisera alors des plantes aquatiques du genre MicrosoriumTaxiphyllum et Cryptocoryne qui seront bien appropriées à ce type d’éclairage.

Une filtration douce offrant un peu de remous en surface sera préférable à un gros débit.

Il faudra faire également attention à ce que les petits ne se coincent pas dans la filtration, et également prévoir un bac couvert surtout au départ de l’introduction de l’espèce, car à ils peuvent parfois sauter du bac dû au stress du nouvel environnement.

Alimentation

Principalement un micro-prédateur dans la nature, il va tamiser par la bouche et les branchies, le sable à partir duquel les larves d’insectes, les petits crustacés, sont extraits avec une proportion susceptible de comporter quelques détritus organiques ainsi que des détritus végétaux.

Dans l’aquarium, il accepte facilement les aliments déshydratés, mais il faudra offrir des repas réguliers avec du vivant et congelé au menu tel que des : daphnies , artémias , vers de vase , micros-vers, vers grindal, etc..
L’important nous le répétons est de diversifier la nourriture le plus possible afin de garder vos espèces en bonne santé et d’offrir une nourriture de qualité.

Reproduction

Aucune information précise à ce sujet, bien qu’il n’est pas rare de retrouver quelques sujets supplémentaires dans le bac sans aucune intervention. Il semblerait que ce soit un géniteur de nature saisonnière..

©Texte : AQUA débutant

Acanthocobitis Zonalternans

Acanthocobitis Zonalternans

AcaPhoto source

Cette petite loche provenant de l’Inde ou de la Thaïlande fait partie de la famille des Balitoridés.
Elle mesure adulte et maintenue dans les conditions adéquates, 7 à 8 cm environ et vit au fond de l’aquarium.
Les mâles possèdent la nageoire dorsale plus lumineuse que la femelle.
La femelle, lorsque un couple se forme, se vérifie à son ventre bien rebondi.
A maintenir en groupe.

Elles aiment vivre sur un gravier simple type sable de Loire , graviers ou petit cailloux.
Cette espèce a besoin de beaucoup de cachettes composées de pierres, racines et d’un bac densément planté, surtout en bac communautaire.

Un filtre à bon débit leur convient parfaitement, voir rajouter une pompe de brassage si le filtre n’est pas trop puissant leur convient parfaitement.

La plupart des aliments est accepté par l’espèce, et ils ne rechignent pas non plus sur les vers de vases de temps à autre en nourriture congelée ,des artémias ou daphnies.
En légumes, on peut essayer la tranche de concombre ou courgette pochée et refroidie, voir, coincer une feuille de salade sous un décor, à retirer après 24h si tout n’est pas mangé pour ne pas polluer le bac.
Elle mange les escargots également comme la plupart des loches.

PH : de 6 à 7,5
GH idéal : 12, jusque 15
Température idéale : 25°C

maintenance à partir de 150 litres

Si quelqu’un d’entre vous possède cette espèce et souhaite mettre une photo dans cet article, veuillez me contacter.

©Texte : framboizz pour AQUA débutant