Les vers ancres

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Les vers ancres ne sont pas compliqués à repérer sur un poisson. En effet ils sont visibles à l’oeil nu.
On les retrouve encrés dans la peau des poissons surtout dit « d’eau froide », mais il devient très fréquent de les retrouver notamment sur les vivipares dont ils parasitent la peau et parfois même les branchies.

Le « ver ancre » regroupe les espèces de copépodes hautement spécialisées qui possèdent un appendice ressemblant à une ancre de bateau afin de se fixer sur leur hôte.

Les maladies causée par les parasites du groupe des copépodes sont en augmentation en eau froide et de plus en plus fréquente en eau douce. Ce qui n’était pas le cas il y a encore quelques temps, on retrouvait ces parasites surtout en bassin d’eau froide.

Mais qu’est-ce que c’est des copépodes ?

Des copépodes sont de petits crustacés, généralement de taille microscopique et ils appartiennent soit au plancton, soit aux groupes d’organismes mobiles liés au fond des eaux (cyclops, gammares, nauplii de petites crevettes).
Si la moitié d’entre eux nage librement et appartient au zooplancton, d’autres sont d’une morphologie très modifiée et sont surtout parasitaires.

On les retrouve principalement sur la peau, plus rarement sur les branchies. Certains peuvent aussi pénétrer dans organes internes comme le foie et même le coeur et parfois même, pénétrer dans l’œil du poisson et provoquer la cécité.

Leur classification se fait d’après la forme de leur région buccale. On dénombre ainsi trois genres de copépodes  » les Cligidae, les Etrgasilidae et les Lernaea« .

Les Lernaea sont ceux, fréquemment retrouvés dans nos bacs..

Parasite de la peau des poissons, le ver ancre appartient au genre Lernaea dont les principaux représentant sont :
Lernaea carassii et Lernaea cyprinacea : vers longs de forme cylindrique minces avec deux paires de crochets en forme d’appendices à l’extrémité. Ils mesurent entre 9 et 22 mm.

Vers Lernaeavers ancres

 

Les copépodes ont un cycle de vie typique :

– Une phase nauplius libre
– Une phase copépodite libre infestant
– Une phase chalimus « fixé à l’hôte par un filament frontal »
– Une phase pré-adulte
– Une phase d’adulte
Ce cycle de vie s’accélère avec une hausse de la température.

Après plusieurs stades non parasitaires, la phase terminale du copépode est l’accroche au poisson, il s’accouple, puis le mâle meurt. La femelle pénètre alors sous la peau du poisson et se différencie en adulte.

Comment s’en apercevoir ?

Il est aisé pour l’aquariophile de s’en apercevoir, le parasite est en effet visible à l’oeil nu.
Nous allons plus souvent le retrouver à la base des nageoires ou sur le dos du poisson. Ce sont les femelles que l’on observe, car à maturité sexuelle, les segments génitaux sont très développés et les sacs ovigères longs et fins.

On peut également voir les symptômes suivant :

– Les poissons se frottent au sol et sur les décors du bac.
– Ils adoptent un comportement de plus en plus craintif.

Les lésions provoquées par ces parasites sont importantes, car les prolongements céphaliques sclérifiés (durcis) pénètrent très profondément dans la musculature du poisson et ses vaisseaux sanguins.
Les hémorragies au niveau du site d’encrage sont fréquentes. Parfois, une fibrose se développe au niveau de ce site et persiste même après la mort du parasite.
Lors d’infestations importantes, les poissons sont anémiés et maigrissent fortement.

Comment allons nous traiter cette maladie ?

Les formes adultes fixées (femelles) doivent impérativement être retirées manuellement avec une petite pince (à épiler par exemple). Même si la tête reste ancrée, le parasite va mourir.
Les plaies doivent être désinfectées avec un antiseptique de type solution idodée- « Vétédine ND solution », voir même de la « Bétadine » par exemple. En effet, il y existe souvent des infections secondaires bactériennes ou fongiques aux points d’ancrage des parasites.

– L’eau doit être ensuite traitée avec du métrifonate (organophosphoré), mais de nombreuses préparations ont été retirées du marché car le principe actif est toxique.

– Des bains courts de sel de cuisine (20g/L pendant 10 à 20 minutes). Nous savons maintenant que Lerneae cyprinaceaest inhibée par le sel.

– Le Diflubenzuron. Ce principe actif est moins toxique pour les poissons et très efficace. De plus il n’est pas inactivé à haute température comme les organophosphorés. Mais à ne pas utiliser en présence d’invertébrés. Le traitement est difficile, car on observe de plus en plus souvent des problèmes de résistance.
De plus il n’est pas rare que les récidives surviennent après ce type de traitement.

Un vide sanitaire complet..

Faire une réfection du bac complet, bien nettoyer les décors et les désinfecter également.
Retirez tous les supports de filtration et les changer complétement sera bien souvent préférable (efficace et rapide pour se débarrasser de ces parasites).
Le vide sanitaire offre des résultats plus fiables dans le temps.

Mais mais… Attention au pic de nitrite également qu’il pourrait y avoir de retour après une réfection et le changement de masses filtrantes.
L’idéal serait de redémarrer avec les masses filtrantes d’un ami aquariophile qui n’a lui aucun soucis de maladie évidemment, et ceci afin d’éviter un pic de nitrite qui serait alors évidemment fatal pour nos habitants déjà bien fragilisés.
N »hésitez pas non plus à rajouter des vitamines dans le bac si vous pouvez.

Quels sont les poissons les plus sensibles ?

Les poissons d’eau froide et les Cichlidés sont les espèces les plus sensibles à ce parasite.
Pourtant il n’est plus rare de les retrouver sur les vivipares (platys, guppys).
Les Lernaea spp. sont trouvés le plus souvent en été. En effet, on sait que Lernaea cyprinacea ne se reproduit pas lorsque la température baisse au-dessous de 14 degrés.
Alors qu’à une température optimale supérieure à 25 degrés, une seule femelle peut produire plusieurs centaines de larves chaque deux semaines environ.

© Parties de textes reprises du magazine l’aquarium à la maison n°95 et framboizz pour AQUA débutant

Troubles de la vessie natatoire

Des difficultés à nager et surtout dans l’équilibre du poisson est un signe de problème au niveau de la vessie natatoire qui est l’organe qui régule sa position dans l’eau.
Nous retrouvons plus souvent cette perturbation chez les poissons d’eau froides.

Qu’es-ce que la vessie natatoire ?

La vessie natatoire ou la vessie gazeuse est un diverticule de l’œsophage.
Elle permet de réguler la flottabilité du poisson.
La quantité de gaz présent dans cette vessie natatoire peut être régulée par le poisson, ce qui lui permet d’adapter sa position dans l’eau selon les conditions du milieu.

Les échanges entre le sang et la vessie se font par des capillaires très fins appelés retia mirabilia, du sang vers la vessie, et une structure appelée l’ovale de la vessie vers le sang.
Une vessie natatoire doit être blanche, élastique et entièrement recouverte de veines.

En cas d’infection, elle peut contenir un liquide purulent et sanguin que l’on met en évidence lors d’une autopsie.

Les symptômes

Le poisson atteint de troubles de la vessie natatoire présente une nage anormale.
Il n’arrive pas à conserver une hauteur précise et va soit couler au fond, soit flotter en surface.
On peut aussi l’observer parfois la tête en bas, nageant la queue en l’air ou nager de biais en basculant sur le côté et virevolter sur lui même pour essayer de se déplacer.
Ces troubles peuvent être transitoires, le plus souvent après un repas, ou chroniques.
Il y a parfois le ventre qui apparait légèrement ou fortement gonflé.

Les causes les plus probables 

— Certains poissons (les japonais tout particulièrement) ont des troubles chroniques de la vessie natatoire en raison de leur forme inhabituelle.
En effet, leur vessie natatoire peut être comprimée.

— Ceci peut… Mais ce n’est pas non plus toujours la cause, résulter d’un poisson qui a survécu à un pic de nitrite mais avec des séquelles non négligeables telles que.. ces problèmes de vessie natatoire…
En effet, il est allé prendre l’air pendant des jours complets à la surface de l’eau pendant ce pic, afin d’essayer d’échapper aux grosses bouffées d’ammoniaque que doit respirer un poisson si il est présent dans le bac alors que le cycle de l’azote n’est pas terminé, très difficile alors pour lui de réchapper à la mort…

— Variations brutales et répétitives de températures notamment quand le poisson s’est retrouvé pendant un temps dans une boule avec des changements d’eau intempestifs qui conduisent à des chocs thermiques répétés…

— Les poissons en s’alimentant avec certaines paillettes peuvent ingérer de l’air en même temps et cette nourriture va gonfler dans l’estomac et l’intestin, ce qui produira un trouble transitoire, mais récurrent de la vessie natatoire, il vaut mieux des granulés qui coulent au fond de l’eau, surtout pour les poissons d’eau froide, on évitera absolument les paillettes.

— La constipation provoque également un soucis de vessie natatoire, on peut pour y remédier, donner plusieurs fois par semaine des légumes pochés (quelques minutes dans l’eau bouillante et laisser refroidir) tel que : salade, courgette, petit pois sans la peau, chou etc…

Essayons de le soulager le plus possible..

Compte tenu des cause qui semblent les plus probables, il est conseillé de leur offrir une alimentation coulante de haute qualité pour éviter que le poisson n’avale de l’air à la surface de l’eau en allant chercher sa nourriture.

On peut temporairement aussi le mettre en bac hôpital peu profond pour éviter de fatiguer le poisson qui doit faire des efforts pour nager afin de s’alimenter.
Augmenter un peu aussi la température afin de renforcer sa résistance en ajoutant du gros sel de Guérande, 3gr par litre d’eau net à verser d’un seul coup afin de créer un soulagement osmotique et en cas de constipation, on peut donner un peu d’huile de Ricin avec un compte goutte, sans trop le stresser non plus.

Certains d’entre-nous plus expérimentés utilisent une aiguille fine afin de piquer le poisson au niveau de la vessie natatoire et faire s’échapper l’air, il vaut mieux être très expérimenté ou demander à un véto expérimenté en aquariophilie pour réaliser cela et ne pas se rater, sous peine de faire mourir son poisson.. très peu d’aquariophiles procèdent cette méthode qui doit être réalisée avec une grande précision, mais qui peut bien soulager le poisson, ce qui ne veut pas dire non plus qu’il en sera guéri, parfois cela revient si le poisson en est atteint de manière chronique..

Conclusion

– Donnez souvent des légumes pour le transit de vos poissons d’eau froide et parfois même les poissons exotiques aiment ça aussi, surtout les poissons de fond.
– Respectez bien le cycle de l’azote avant d’y mettre âme qui vive dans votre aquarium…
– Ne donnez pas de paillettes à votre poisson d’eau froide et donnez plutôt des granulés qui coulent il s’en portera nettement mieux.
– Respectez bien les changements d’eau de votre aquarium pour éviter la pollution par les nitrates, c’est important qu’il y ait un respect de l’hygiène de leur habitation.
– Offrez lui également le volume dont il a besoin, afin que ses organes puissent se développer correctement et ne restent pas comprimés.

©Textes repris du magazine l’aquarium à la maison n°88 et framboizz

Hydropisie

Petites recherches sur le sujet… n’hésitez à rajouter des choses!!!!

L’hydropisie est une maladie « fréquente » des poissons. Elle est caractérisée par un gonflement du ventre des poissons, ainsi que des yeux,un hérissement des écailles. Le poisson a ainsi du mal à nager. Au bout de quelques jours ou de plusieurs semaines, le poisson meurt .

Symptômes :
– excréments blancs en début de maladie (retrouvé une seule fois dans mes recherches)
– écailles hérissées
– yeux gonflés
– abdomen gonflé

Les poissons les plus souvent atteints : labyrinthidés, poissons rouges. Cependant toutes les espèces de poissons sont susceptibles de la contracter, surtout les plus agés.

Causes : 
– Virale
– Bactérienne (le plus souvent)
– Mauvaises conditions de maintenance, alimentation inadaptée (la maladie serait plus fréquente dans les bacs trop ou mal nourris) ou stress permanent

Les autopsies ont montré un épanchement de liquide dans la cavité abdominale, parfois du gaz et plus rarement du sang.

Il y a un dysfonctionnement du foie et des reins, responsables des épanchements.
Ce dysfonctionnement peut être lié à une alimentation trop importante, ou trop pauvre en fibre et trop riche en protéines, ou aux microbes, ou à des toxiques dans l’eau.

Contagion : j’ai trouvé tout et son contraire, mais de manière générale : c’est contagieux !

Traitement : 
– traitement curatif pour le malade : maladie difficile à soigner.
Antibiotiques à larges spectres.
Plusieurs produits sont proposés : Temerol 2 (Aquascience), Bactopur direct (sera), Furanol (JBL)
– Traitement préventif pour les autres:
*Il faut en profiter pour augmenter la fréquence des changements d’eau et limiter les excès de nourriture.
*Difficile de savoir en lisant les notices des produits s’il faut isoler ou non les malades…
Temerol peut être utilisé en demi dose pour prévenir toute infestation du bac… donc là on sépare malade et pas malade.
*Quoi qu’il en soit il faut augmenter l’oxygénation du bac. L’adjonction de sel de guérande permet de soulager un peu les reins… et donc d’améliorer leur fonctionnement… en plus d’avoir un effet délétère sur les bactéries.
*Apporter des fibres à l’alimentation des poissons : vrais légumes, granulés pour vivipare ou PR riches en fibres, vraies plantes.

Attention : le baktopur direct est contre indiqué pour les invertébrés marins sur la notice. le furanol également, avec un doute pour les invertébrés d’eau douce.
pour le témérol, rien n’est indiqué sur le flacon, mais sur divers forum on retrouve la notion que les escargots d’eau douce (physe etc ) n’ont pas supporté le traitement.

© jeely AQUA débutant

Les planaires dans l’aquarium

Les planaires sont des petits vers plats de la famille des plathelminthes. Selon l’espèce (il y en a plusieurs), on peut les retrouver en eau douce comme en eau salée.
Ils mesurent entre 0.5 et 3.5 cm, suivant l’espèce. Leur taille varie également en fonction de la richesse (en nourriture) de leur environnement.

Leur tête est triangulaire. Leur couleur varie selon l’espèce… et la situation : on peut les voir blanchâtre dans le bac, et brun-marron une fois péchés, un peu rosé selon ce qu’ils ont mangé…
Ils sont hermaphrodites, mais ne peuvent pas s’autoféconder (c’est toujours ça de pris !). La repro est facilité lors de la baisse des températures (soit l’automne…gardons donc un chauffage dans nos bacs pour éviter les trop grosses variations…). Ils pondent des œufs sur le substrat qui éclosent qq mois plus tard quand les conditions sont meilleures (printemps).

Ils s’invitent dans votre bac à la faveur de l’introduction d’une plante ou d’un décor contaminés… ou de l’eau de transport contaminée (vraiment, il vaut mieux éviter de mélanger cette eau avec celle de votre bac …)

Ils possèdent une capacité de régénération étonnante. En effet, à moins de les couper en un endroit stratégique, les planaires régénèrent à l’identique les tissus manquants, quels qu’ils soient. Ils font l’objet d’étude scientifique.

Néanmoins, à moins d’être chercheur… en trouver dans son bac n’est pas une bonne nouvelle. En effet ces charmantes bestioles raffolent des petits invertébrés (miam, mes bébés crevettes !!!!) qu’ils emprisonnent garce aux cils qui couvrent leur corps et tuent grace à des sucs digestifs… elles pourraient selon des témoignages retrouvés le net, et à condition d’être en nombre suffisant, s’en prendre même à des invertébrés adultes… Par ailleurs, ces petits vers peuvent jeuner très longtemps… voire jouer les charognards…
En fait les crevettes, adultes et bébés, se laissent approcher facilement par ces bestioles au déplacement lent… et se font piéger ! D’après des lectures sur le net, les adultes pourraient pondre sur les crevettes adultes…à l’éclosion les minis vers rongeraient les crevettes de l’intérieur… ce qui suppose que les crevettes ne muent pas dans l’intervalle…
Les planaires s’attaquent également aux alevins et aux œufs, mais pas aux poissons adultes.

… Comment on s’en débarrasse ????

** l’économie de nourriture, la chaleur ne font que limiter la prolifération des bestioles.

** le sel est inefficace.

** l’introduction de prédateurs est le moyen de plus écologique (les Gourami, les Combattants, les Pelvicachromis pulcher, les Epalzeo siamensis, les Dario dario … et meme les brigittae… mais pas les galaxy, ça c’est sur !!!!). Sauf que ce sont des prédateurs pour les crevettes aussi pour la plupart… pas les brigittae bien sur…

** Le moyen radical, mais pas écologique du tout, serait le « Fluvermal ». Vermifuge humain, flubendazole pour les intimes, qu’on trouve en comprimé et en sirop. On trouve sur le net 1 cp pour 100 litres. Attention les escargots ne supportent pas le traitement, a priori les crevettes juvéniles non plus.

Il y a aussi le « Dolthene » (vermifuge pour chiens), mieux tolérés par les escargots : 2ml par jour sur 3 jours d’après ce que j’ai trouvé sur le net. Avec des réserves quant à l’efficacité…

Plus écologique, parce qu’à base d’herbe, « No planaria », serait l’idéal, efficace en 72 heures.

Bien sur, il faut faire gaffe aux nitrites et aux nitrates après le traitement parce que les planaires meurent puis se décomposent dans le bac! Prévoir de bon changement d’eau!
éventuellement prévoir une filtration sur charbon, mais ces produits n’ont pas d’incidence sur les bactéries du bac… c’est plus pour supprimer le contact entre les locataires et les produits…

** le retrait à l’épuisette… c’est long…et puis surtout la majorité des planaires échapperont toujours à l’aquariophile…

** le piège à planaire. J’ai trouvé ça sur les crevettes.com… j’ai un peu amélioré… ça marche… ça n’élimine pas tous les planaires, mais une bonne partie y reste sans trop de fatigue pour l’aquariophile…

Le matériel (le tout bien nettoyé bien sur) :
un capuchon de stylo

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une feuille de cellophane alimentaire

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et une boite en plastique avec un bouchon (ici un pot à analyse d’urine… mais tout peut faire l’affaire)

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Etape 1 : faire un trou dans le couvercle de la taille du capuchon de stylo :

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Etape 2 : poser le film alimentaire sur le bouchon et le trouer avec le capuchon :

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Etape 3 : rabattre l’excédent de film, et fermer…. C’est tout !!!!

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Il restera, le soir venu, à mettre un peu de nourriture des poissons dans la boite, remplir d’eau du bac, fermer… et poser sur le sol du bac (je stabilise avec un caillou).
Les bestioles se trouvant en grandes partie sur /dans le sol, attirées par la nourriture elles rentrent dans la boite… et n’en sortent pas…

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Le film c’est mon idée… parce que sans, promis, elles ressortent par le moindre orifice (mais pas par le capuchon, aller comprendre…) notamment les interstices autour du capuchon…
On voit bien les orifices possibles de sortie ici :

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D’ailleurs voilà ce que ça donne quand on retire le pot du bac le lendemain matin :

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© texte et photos : Jeely avec la participation technique de PhotoJP pour AQUA débutant

Mes poissons respirent difficilement…

Plusieurs facteurs peuvent provoquer une respiration difficile chez un poisson : un déficit en oxygène, des parasites, une intoxication..
Dans tous les cas, il faut agir très vite afin de trouver la cause.

Un respiration qui vous parait anormal chez votre poisson, ne doit pas être pris à la légère, c’est souvent une urgence d’action de votre part afin de pouvoir les sauver.
La respiration anormal d’un poisson est une fonction vitale qui en jeu et à laquelle on retrouve plusieurs cause.

Le déficit en oxygène

Si la diminution de l’oxygène dans le bac est brutale, elle risque fortement de provoquer une mortalité immédiate de l’ensemble de votre population.
c’est facilement visible par l’aquariophile : les poissons montent en surface pour « piper » l’oxygène » (l’air).
Ils tentent simplement de respirer à l’endroit où la concentration en O² dans le bac est la plus élevée.
Les poissons alors meurent très rapidement avec la bouche grande ouverte et les opercules en hyper extension.
Ces symptômes Post-mortem sont caractéristiques.

Plusieurs facteurs peuvent faire chuter le taux d’oxygène disponible dans l’eau
L’augmentation de température ou de la salinité, la baisse de l’agitation de l’eau ou encore celle de la pression atmosphérique (orages).
En été, il faut donc rester vigilant en période orageuses, car il est possible que, très localement bien-sûr, et pendant un laps de temps très court (le temps que l’orage passe), les concentrations en oxygènes dissous dans l’eau soient largement inférieures aux besoins des poissons.
Nous avons déjà vu des bacs entiers de poissons périr pendant un gros orage, en quelques minutes.
Ce risque reste cependant accru pour les poissons d’eau froide (bassin) qui sont gros consommateurs d’oxygène.

Dans un bassin, il est recommandé surtout pour l’été d’y installer un équipement de brassage de l’eau, légèrement même surdimensionné et assurer une maintenance rigoureuse du matériel.

Intoxication aux nitrites

Le mécanisme toxique chez le poisson est un transport de nitrites à travers les branchies qui viennent se fixer sur l’hémoglobine des globules rouges pour former une molécule de méthémoglobine, rendant le transport d’oxygène impossible.

Lors d’une montée de nitrites, les poissons sont dyspnéiques. Ils ont des mouvements respiratoires très rapides (ouverture et fermeture des opercules très rapides et très saccadés).
Ils ont tendance à monter aussi en surface pour trouver des zones où la concentration en oxygène dissous est maximale.
C’est uniquement la mesure du taux de nitrites (les N02) au moment de ce symptôme qui va vous aiguiller sur le diagnostic.
Il doit être à zéro, le seuil maximum tolérable est de 0,3 mg/L, et l’on considère que le taux doit toujours être à zéro.
Si la valeur est supérieur, il faudra apporter des corrections : surtout éviter la surpopulation et aussi la suralimentation, privilégier une nourriture non-polluante, faire de bons changements d’eau, ensemencer avec des bactéries nitrifiantes (bactéries vivantes : Bacnet, Denitrol etc..), oxygéner un maximum le filtre biologique, on peut donc dans ce cas, mettre un bulleur à fond ou remonter le rejet du filtre à la surface de l’eau afin de bien brasser l’eau sur la surface.

Si cela arrive d’un seul coup et que l’on a rien à la maison sous la main en bactéries vivantes, afin de limiter le passage des nitrites sur les poissons on peut rajouter < 50 mg/L d’eau net, de sel de guérande (non iodé surtout le sel), cela limite les effets des nitrites sur les poissons.
Attention ! ce n’est pas non plus la solution magique.. il vaut mieux utiliser les bactéries vivantes si possible..

Intoxication au chlore

Le chlore peut provoque des lésions aux branchies et modifier la composition de l’hémoglobine.
Les signes typiques d’une telle intoxication sont : une respiration accélérée, une nage en surface et saccadée, des sauts en dehors de l’eau, une intensification des couleurs des poissons due au stress ou au contraire un pâlissement suivant l’espèce, une mortalité qui fait suite à une nage complètement instable.

En utilisant un conditionneur d’eau, nous allons éliminer complètement cette cause.
Il est également possible de tirer l’eau 24 à 48 heures avant de faire le changement et la laisser reposer afin que le chlore s’évapore.

Intoxication à l’Acidose ou Alcalose

Dans un bac, la tendance naturelle est à l’acidification du milieu. Ce sont des variations brutales de pH qui est trop acide ou trop basique, les poissons « pipent » en surface, présentent un brunissement au niveau des branchies, des inflammations de la peau, des nageoires en lambeaux, et une forte sécrétion de mucus.
On teste certes le pH, mais aussi et avant tout le KH qui est le seul paramètre témoin de la stabilité chimique de l’eau de votre bac.
Un KH inférieur à 2°, on peut s’attendre à des variations brutales de pH.
Il faut donc le remonter.
On peut alors fortement brasser l’eau afin d’évacuer un maximum le C02 dissout. Une forte activité de photosynthèse provoque alors une acidose, il faut donc augmenter la minéralisation en utilisant du calcaire ou du sable de corail, coquille d’huître dans le filtre etc..

Parasites branchiaux

Les signes ne sont pas visibles à l’oeil nu.
Les poissons atteints présentent des difficultés respiratoires et une hyper production de mucus.
Ils se grattent le plus souvent contre les décors.
Les poisson maigrissent et la mort survient en cas d’infestation massive.
L’évolution est en générale assez lente (sur plusieurs jours).
Dactylogyrus spp. (vers de branchies) et très souvent à l’origine de ces symptômes. C’est un vers plat d’une taille de 0,1 à 4 mm.
Si tous les résultats des paramètres du bac sont corrects, il faudra alors soit faire des bains d’eau salée pour les poissons d’eau douce ou encore traiter, avec du « Praziquantel » ou du « Mebendazole » qui peuvent aussi être utilisés avec pas mal de succès.

Conclusion

La respiration anormale d’un poisson n’est jamais un signe anodin. Il faut systématiquement et rapidement rétablir la situation au plus tôt, car le risque est toujours vital.
Première chose à faire avant tout : un changement d’eau de moitié du bac en utilisant bien entendu, la même température que celle du bac afin de ne pas provoquer non plus un autre choc.

© Texte : framboizz sur quelques infos du magazine l’aquarium à la maison

Mettre les poissons en quarantaine

 

Sans pour autant se passer d’une acclimatation minutieuse qui reste indispensable à faire, même à la mise en quarantaine des nouveaux poissons achetés, mettre ses poissons en quarantaine, ne comporte que des avantages quand nous avons la possibilité de le faire.

Même si un poisson vous semble en bonne santé, il est probablement porteur de maladies prêtes à se déclarer si l’opportunité se présente.
Exemple concret : le stress qui est causé par les différentes manipulations et changements d’environnement qu’il aura subit au cours de l’achat. Cette cause peut néanmoins facilement déclencher une ou voir plusieurs pathologies latentes.

De plus certains professionnels utilisent des médicaments et divers produits pour conditionner l’eau et parfois même, des stérilisateur d’UV pour éviter certaines pathologies chez eux, et donc un meilleur développement des poissons et moins de pertes également pour eux, uniquement à titre préventif.

Il est donc facilement compréhensible, d’imaginer ce qui arrive à ces poissons venant de tels milieux aseptisés et soumis à certaines substances médicamenteuses lorsqu’ils arriveront chez vous et changeront totalement d’environnement et de conditions de vie.

La mise en quarantaine est donc tout à fait adaptée et permet aux nouveaux arrivants de s’habituer à leur nouvel environnement et conditions de vie ( nourriture différente, qualité d’eau différente…) tout en évitant de contaminer un bac communautaire existant si une maladie venait à se déclarer quelques jours après leur introduction, ce qui pourrait effectivement contaminer les poissons présents dans votre bac et qui sont eux, en pleine forme, ce serait vraiment dommage.

Mise en place de l’aquarium de quarantaine

Pour mettre en place une quarantaine, vous devez disposer d’un aquarium supplémentaire dédié à cet usage, voir plusieurs, suivant les espèces de poissons que vous allez maintenir.
Une cuve de 60 litres tout équipée est adaptée pour des poissons de taille petite ou moyenne.
J’utilise aussi parfois mon 25 litres pour de très petits poissons, étant donné que c’est une période transitoire et non à long terme.
Après bien entendu, il faut adapter la taille du bac de quarantaine en cas de gros spécimens, mais il faut garder à l’esprit qu’il s’agit juste de pouvoir observer les poissons et éventuellement les traiter, tout ceci dans un temps limité, donc pas du tout indispensable d’avoir l’aquarium dernier cri…
Dans le cas d’une quarantaine le côté pratique doit prévaloir sur le côté esthétique.

Il est bon de savoir que une douzaine de poissons de taille moyenne (10 cm environ) peut très bien être en quarantaine dans un bac de 70 à 80 litres brut pendant un mois sans aucun problème.
L’aquarium sera bien évidemment dépourvu en principe de tout décor, à la rigueur on peut y mettre une petite couche de sable pour le fond et installer une petite plante que l’on pourra jeter par la suite pour rassurer les poissons mais rien de plus.

Le matériel de ce bac est en principe bien réservé pour celui-ci, et utilisé pour aucun autre bac de la maison (épuisette, tuyau de siphonnage, carte pour gratter la vitre etc..).
Ceci, afin d’éviter le transport d’éventuels agents pathogènes dans le bac communautaire.
N’oubliez pas non plus que l’hygiène est très importante en aquariophilie et d’autant plus lors d’une mise en quarantaine.

L’aquarium de quarantaine sera composé, d’un filtre bien entendu adapté au volume du bac, un chauffage réglé à la température demandée par l’espèce, un petit éclairage du bac pour bien observer, une pompe à air de brassage au cas où il faut bien oxygéner le bac si il y un éventuel traitement à faire.
Il faudra installer cet aquarium dans un endroit calme sans trop de passage pour ne pas stresser les poissons qui ne sont pas encore habitués à leur nouvel environnement.

Indispensable :
Le bac de quarantaine devra être complètement équilibré (cycle de l’azote terminé) et exempt de toute pathologie ou parasite qui pourrait être présent dans l’eau d’une précédente quarantaine.
Si possible, on va remplir ce bac de quarantaine avec de l’eau similaire à celle de leur futur bac.

Entretien du bac
L’entretien sera rigoureux, avec un changement d’eau hebdomadaire de l’ordre de 30% du volume avec l’ajout d’un conditionneur d’eau, il faudra aussi rigoureusement bien siphonner tous les détritus sur le sol, et inspectez bien aussi le filtre, un nettoyage doit être effectué si c’est nécessaire.

Les nouveaux poissons seront donc acclimatés et installés dans le bac de quarantaine afin d’y subir surtout une phase d’observation, le nourrissage des poissons devrait si aucune pathologie n’est détectée, être la seule intervention de votre part, hormis l’entretien rigoureux de ce bac de quarantaine.
Ne jamais traiter un bac en prévention d’une éventuelle maladie, c’est ce qui a déjà été fait par les professionnels et surtout vous rendriez de plus en plus résistants aux médicaments, vos futurs locataires.

Le nourrissage
Donnez de la nourriture de qualité pour le régime alimentaire de vos poissons en quarantaine et bien adaptée aux espèces maintenues.
Assistez toujours au repas, afin de vérifier que tous les poissons mangent correctement.
Observez également les excréments : ils seront sombres, solides sans être dur, mais surtout non filamenteux, sinon des troubles intestinaux seraient à soupçonner.

Fin de la quarantaine
Si au bout de trois à quatre semaines (délais minimum, car un bon nombre de parasites peuvent mettre plus longtemps pour faire leur apparition, ayant un cycle de vie plus long) aucune pathologie ne s’est déclarée, vous pouvez alors considérer que les poissons sont prêts à être transférés dans leur bac d’ensemble, en procédant une nouvelle fois à une bonne acclimatation.

Conclusion

Vous l’aurez bien compris, au plus la quarantaine est longue, au plus vous avez de chance de couvrir une période suffisante pour repérer et traiter d’éventuelles pathologies.
Encore une fois la « PATIENCE » est de rigueur et votre meilleure alliée pour réussir facilement en aquariophilie et avoir des animaux en pleine santé !

©Texte : framboizz pour AQUA débutant
Quelques infos sont reprises du Magazine : L’aquarium à la maison

Mesures d’hygiène à respecter en aquariophilie

Mesures d’hygiène à respecter en aquariophilie

A retenir..

 

Le matériel que nous utilisons pour entretenir un aquarium est susceptible de propager des éléments pathogènes.
De plus, lorsque nous possédons plusieurs aquariums, le risque de propager les pathogènes se multiplie.
Il y a donc quelques règles d’hygiènes toutes simples à respecter pour éviter les contaminations dans nos bacs.

Les aquariophiles plus avertis, connaissent bien le risque de contaminations indéniables qu’ils pourraient engendrer par leur matériel qui ne serait pas nettoyé tel que, les éponges, raclettes, épuisettes, tuyaux pour siphonner l’eau, les écouvillons etc….

De nombreux agents pathogènes peuvent en effet se loger dans la mousse des éponges, sur la paroi des tuyaux qui traineraient depuis un bout de temps et en profiteraient pour se réveiller à la prochaine utilisation, étant donné qu’ils se retrouveraient dans des conditions favorables pour reprendre leurs activités dans un milieu propice à un nouveau développement.

Pour toutes ces raison il est indispensable de respecter quelques règles d’hygiène élémentaires.

Bien désinfecter son matériel

Vous l’aurez compris qu’il est donc indispensable de désinfecter son matériel d’aquariophilie systématiquement après tout contact avec l’eau et les poissons, voir même, après avoir trainé plusieurs semaines dans un coin à la maison et cependant rangé comme il se doit.
Nous irons au principal matériel utilisé fréquemment : tuyaux pour siphonner ou d’acclimatation pour le goutte à goutte, raclettes, éponges, épuisettes..
Le principe est de faire une désinfection après chaque utilisation pour ne pas laisser de chance aux agents pathogènes de se développer.
on peut alors utiliser des produits aquariophiles de nettoyage et désinfection vendus en magasin spécialisés ils sont très corrects pour un bon nettoyage et une bonne désinfection du matériel. Plusieurs marques aquariophiles ont développé ce genre de produit pour votre matériel.
On peut aussi utiliser de la javel à un volume pour 10 d’eau, et bien rincer ensuite, sachant qu’il faut l’utiliser à l’eau froide sinon la javel ne fait pas effet. On peut aussi utiliser du Permanganate de potassium.

Le permanganate de potassium s’achète en pharmacie un sachet de 1 gr, le mélanger à 1 L d’eau. Une fois le produit bien dissous, prendre 5 ml de cette préparation avec une seringue, par ex. et les mélanger avec 1 L d’eau. Faire tremper épuisettes, raclettes, éponges, tuyaux etc… attention ce produit tache les habits très fortement.
On peut aussi l’utiliser pour nettoyer les plantes en les laissant quelques minutes dedans et en les rinçant bien avant de les mettre dans l’aquarium.

D’un point de vue logique, il s’avère que si le transfert de parasites ou micro-organismes pathogènes peut s’opérer entre deux entretiens, vous comprendrez de suite pourquoi nous recommandons de faire un nettoyage et une désinfection entre les différents bacs de la maison; où mieux si l’on a la possibilité, c’est d’avoir du matériel séparé pour chaque bac, afin de ne pas provoquer une même contamination d’un bac à l’autre.
Si nous avons un seul matériel pour tous les bacs, il sera alors indispensable de faire un nettoyage et une désinfection entre chaque passage d’un bac à l’autre.

Bien désinfecter ses mains !

Les mains et bien oui effectivement, c’est comme pour le matériel et peut être même pire, elles sont une source de contamination majeure.
Nous pouvons en effet par nos mains, véhiculer toutes sortes de pathogènes humains et animales et transférer des toxiques.
Les pathogènes peuvent, suivant les surfaces où nous posons nos mains être : bactéries, virus, protozoaires.. provoquer des maladies dans votre aquarium avec juste le fait d’y introduire les mains dans l’eau sans les avoir nettoyées et désinfectées.
Le risque peut être accru, suivant la durée depuis laquelle elles n’ont pas été nettoyées, la nature de la surface contaminées, l’origine de la contamination etc…
Il en est de même si vous introduisez vos mains dans un bac où vos poissons sont malades, vous oubliez de les désinfecter…
Vous introduisez ensuite vos mains dans un autre bac où les poissons sont sains et non malades, il y a de fortes chances que votre second bac sera contaminé lui aussi après quelques jours et que la même maladie s’y développera également, pourtant aucun poisson malade n’a été introduit dans celui-ci.

Conclusion, toujours bien se laver les mains ainsi que les avant-bras, ils sont également en contact avec l’eau du bac. Utilisez un savon domestique, cela fera très bien l’affaire et surtout bien rincer.

Pour le matériel, respectez bien les règles d’hygiène entre les différents bacs si vous en avez plusieurs.
Sachez que les « nettoyants désinfectant » aquariophile du commerce qui font très souvent tout en un, permettent une bonne marge de sécurité pour éviter toute transmission pathogènes qui serait dû à un manque d’hygiène de notre part…

© Texte : framboizz pour AQUA débutant

Les traitements anti-bactériens

Les traitements anti-bactériens

 

Comme tout écosystème, divers organismes microscopiques viennent coloniser l’aquarium sans qu’ils y soient invités.
Les Nitrobacter et autres bactéries épuratrices sont elles en revanche, les bienvenues dans votre aquarium.
Elles apporteront l’équilibre biologique nécessaire au cycle de l’azote.

Il en est cependant tout autrement des agents pathogènes responsables des maladies de vos poissons ou invertébrés.
Toutefois, il existe de nombreux produits qualifiés de « désinfectants généraux » qui permettent de lutter efficacement, à condition les employer à bon escient..

Un désinfectant général..

Un désinfectant général est un antiseptique à large spectre qui éliminera un bon nombre de micro-organismes, dont certains sont responsables de plusieurs maladies fréquentes en aquarium : la pourriture des nageoires, les mycoses, les virus, les nécroses etc…

Attention toutefois, cette polyvalence de médicaments, n’est pas toujours efficace envers les micro-organismes spécifiques qui vont requérir un traitement particulier tels que les parasites, dont divers « Protozoaires » la maladie des points blancs.

Mieux vaut prévenir que guérir..

La prévention est tout d’abord liée à l’environnent dans lequel évolue les poissons. Un aquarium très bien entretenu dont la filtration est nettoyée régulièrement où les changements d’eau sont suffisamment réguliers pour limiter toute pollution azotée (toujours propice au développement bactérien ainsi qu’aux algues d’ailleurs !), les animaux devraient être nettement moins sujets aux infections.

Dans de mauvaises conditions de maintenance (paramètres physio-chimique de l’eau incompatibles avec les espèces maintenues), changement d’eau irréguliers, température inadéquate, acclimatation non respectée des nouveaux habitants, animaux stressés (population non compatible, ou surpopulation, ou encore trop de passage devant le bac..) etc. autant de choses qui font baisser les défenses immunitaires des poissons, et offrent une magnifique occasion aux bactéries et parasites de s’inviter et prospérer sur les individus affaiblis.

Rappelons également que mettre un conditionneur d’eau (anti-chlore) qui propose une solution vitaminique et colloïdale destinée à protéger les poissons est recommandé lors des changements d’eau (surtout si on utilise de l’eau de conduite).

Une évidence indispensable..

Une nourriture variée et saine est une évidence indispensable que nous répétons sur pratiquement chaque fiche de poisson, car elle apportera les nutriments nécessaires à leur bon équilibre physiologique.

La quarantaine fait également partie de la prévention; effectivement les nouveaux arrivants devraient toujours être maintenus en observation, durant quelques jours voir quelques semaines avant leur introduction dans le bac communautaire, afin de s’assurer qu’ils n’amènent pas avec eux, des pathogènes contagieux.

Quand dois-je administrer un désinfectant anti-bactérien ?

Plusieurs marques aujourd’hui proposent des désinfectants généraux très efficaces qui sont à utiliser uniquement en présence d’une invasion de micro-organismes nocifs pour les poissons.
Cas typiques facilement reconnaissables :

♣ Présence d’un virus ou autre qui nécessite une réaction rapide avec l’administration immédiate d’un produit de traitement pour éliminer un maximum d’agents pathogènes.
Dans ce cas, un guide d’identification des maladies permet d’en savoir un peu plus sur l’infection et de choisir avec discernement le produit à utiliser : désinfectant général ou traitement spécifique (cas de parasites divers notamment)
On peut alors parfois avec une photo sur un forum spécialisé en aquariophilie identifier la maladie, on peut également consulter les sites internet de marques de produits aquariophiles qui aident à identifier certaines pathologies, tel que le site de JBL par ex.

♣ Dans le cas où la maladie soudaine est difficilement identifiable, on contrôle d’abord les paramètres de l’eau ainsi que la température. (à vérifier surtout les N02 « nitrite » et N03 « nitrate »).
Ce qui peut être considéré comme un virus peut s’avérer être un dysfonctionnement dans le cycle biologique de l’aquarium.
Inutile de traiter si un simple changement d’eau ou le remplacement d’une résistance chauffante défectueuse est suffisant à régler le problème.

Les différents produits..

Précautions d’emploi :

A noter que certains invertébrés (crevettes, écrevisses, mais également Gastéropodes), divers Characidés et même Callichthyidés (Corydoras..) sont sensibles à certains composés chimique présents dans les désinfectants généraux, à l’instar du bleu de méthylène ou autre. Voir ici un article sur ce sujet.
Il est donc impératif de bien lire la notice du médicament et suivre à la lettre le mode d’emploi et regarder les contre-indications si il y a, sous peine d’une forte mortalité dans votre bac.

D’une manière général on contrôle toujours le comportement des habitants lors d’un traitement.
Il faudra impérativement après un traitement et pour tout produit, même celui dit « naturel ».. filtrer sur charbon actif une fois le traitement terminé (48 heures au moins).
Attention avec certains produits il peut être nécessaire d’enlever la filtration temporairement le temps du traitement, et de la placer dans un autre aquarium ou dans un seau avec un petit filtre, pour éviter la destruction complète des bonnes bactéries utiles à l’équilibre de l’aquarium.
Indispensable..
Pensez toujours à réensemencer en bactéries vivantes après un traitement pour éviter un déséquilibre biologique dans l’aquarium.

API :

– Fish Bacter Stop : Traitement anti-bactérien naturel à base de Melaleuca cajeputi (arbre à thé), soigne plaies, ulcères, pourrissement des nageoires, mycoses.
– Fish Tonic : Sel 100% naturel (évaporation d’eau de mer) Améliore la fonction branchiale des poissons, réduit le stress et la perte d’electrolytes.
S’utilise en prévention contre les maladies parasitaires et bactériennes. En cas de maladie déclarée, renforce l’efficacité des médicaments.
– Fish Mycosis Stop : Traitement anti-mycosique naturel à base de Pimenta (bois d’inde).
Soigne tout type d’infections fongiques ainsi que certaines maladie bactériennes.

AQUASCIENCE :

– Temerol : Désinfectant polyvalent traitant les maladies d’origine bactérienne tout en autorisant la filtration.
Réensemencer en bactéries vivantes après le traitement.

JBL :

– Ektol fluid : Contre les maladies bactériennes, telles que la pourriture de la bouche et des nageoires. Combat les infections bactériennes secondaires.
Ne contient pas de cuivre. Ne pas utiliser en présence d’invertébrés !
– Ektol bac : Efficace contre les bactéries Aeromonas, Pseudomas, Columnaris, Flexibacter et autres.
– Furanol : Sans cuivre. efficace contre Aeromonas, Pseudomas, Columnaris, Flexibacter, streptocoques et autres.
Recommandé en cas de lésions rouges ulcéreuses, d’excavations tissulaires en cratère, de plaies, de nageoires rongées, de gonflements etc.

SERA :

– Backtopur :Action désinfectante et favorise la guérison. Pour traiter les maladies bactériennes typiques, telle queColumnaris, pourriture des nageoires, pourritures des branchies ainsi que les infection par des bactéries Aeromonas, Pseudomas.
– Mycopur : Lutte efficacement contre les mycoses (par ex. Saprolegnia) et les moisissures du frai dans l’eau douce.
Peut être utilisé pour les blessures externes, vers de la peau, des branchies et des écailles. Les invertébrés ne supportent pas le produit.
– Omnipur : Conditionneur d’eau à large spectre qui agit rapidement en toute sécurité contre presque tous les agents pathogènes rencontrés dans l’eau douce.

TETRA :

– Tetra Medica Lifeguard : Traitement multi-usage. Il soigne les maladies bactériennes, virales, fongiques et parasitaires, dès les premiers symptômes.
– Tetra Medica GeneralTonic : Infections bactériennes comme la pourriture des nageoires et les mycoses de la bouche; affections ectoparasitaires, dégénérescence de la peau, par ex. Costia et Oodinium; parasites de la peau et des branchies; plaies et blessures; éventuellement en cas de champignons comme Saprolegnia et Achlya.

©Texte : framboizz pour AQUA débutant sur base d’informations reprises dans le magazine Aquamag N°17

l’Homéopathie et la phytothérapie pour soigner nos animaux..

l’Homéopathie et la phytothérapie pour soigner nos animaux..

Il y a également une alternative pour soigner nos animaux aquariophiles qui est non conventionnelle certes, mais qui peut dans certain cas bien aider, tout en étant plus naturelle que certains autres médicaments aquariophiles : la Phytothérapie et l’homéopathie…

Depuis quelques années maintenant, on retrouve des traitements dans les rayons de certain magasin d’aquariophilie qui sont à base de plantes. En effet les mentalités en aquariophilie évoluent à ce sujet, surtout depuis qu’il y a eu une modification de la réglementation de certaines molécules qui sont devenues interdites : les Biocides. Ces médicaments disparaissent peu à peu de nos rayons aquariophiles pour laisser place à des produits plus naturels à base de thym deMelaleucae ou d’aloé vera et certains aquariophiles ont ainsi recours à des traitements homéopathique pour soigner leurs poissons.

L’Homéopathie..

Une étude à été menée en 2008 sur le complexe homéopathique en milieu piscicole, elle a révélé que aucune influence ne jouait sur le ratio du sexe des poissons. Cependant, il a été constaté que les poissons traités par homéopathie étaient plus petits, mais possédaient un taux de mortalité plus faible que ceux qui ont été traités par médicaments chimiques.
Leur foie, significativement plus petit, comportait moins d’inclusions de lipides. C’est une première preuve scientifique que l’homéopathie peut être favorable pour la santé des poissons.

Ces études sont malheureusement encore bien trop rares et peu de données sont vérifiées, d’où la controverse encore actuelle sur l’efficacité des traitements homéopathiques en application curative.
Les traitements les plus employés sont: Euphrasia officinalis 9CH pour les affections oculaire ou Cina 9CH comme traitement antiparisitaire interne.

La phytothérapie..

Elle est utilisée en aquariophilie depuis déjà pas mal de temps avec plusieurs plantes.

– L’ail : qui est un des principes actifs des plus connus. Il est très employé chez les éleveurs de Discus et donné en astuce pour stimuler le système immunitaire de plus, possède une action antiparasitaire. En effet, il traite les troubles intestinaux et respiratoires, il a également une action antibiotique non négligeable en aquariophilie.

– L’aloé vera : En usage interne est reconnu comme fongicide, antiviral et bactéricide, cicatrisant, anti-inflammatoire, laxatif, et renforce le système immunitaire.
En usage externe est reconnu pour la revitalisation des tissus, et en aquariophilie est utilisé pour le renfort de la production de mucus protecteur, face aux maladies et possède un effet cicatrisant.

– Le Pimenta racemosa (bois d’Inde) : est reconnu pour ses propriétés antifongique.
– Le Melaleuca alternifolia (arbre à thé) : pour son action bactéricide.

Ainsi que les produits réalisés à partir des huiles essentielles de Sauge, de Thym, et d’Origan, agissent suivant leur composition, comme antiparasitaire, antibactérien et désinfectant.

Les feuilles de catappa..

Vous en avez déjà entendu parlé ou même utilisé ces feuilles en aquariophilie.
Elles viennent d’un arbre qui s’appelle le Terminalia catappa ou encore Badamier, qui pousse dans les régions tropicales et subtropicales. Ces feuilles possèdent de nombreuses vertus : fongicide, bactéricide, antiparasitaire, anti-stress, tannique, et légèrement acidifiante pour la qualité de l’eau. voir ici en détail son utilisation ainsi que les autres feuilles bénéfiques pour votre aquarium : les feuilles séchées dans l’aquarium..

Conclusion..

Avant d’utiliser des plantes pour soigner vos poissons, il est également important de bien vous renseigner car certaines plantes comme Euphorbia characias (utilisée pour la pêche illégale en Italie, Espagne et Grèce, avec des effets narcotiques sur le poisson, c’est plante est très toxique à éviter pour la santé des poissons) pourraient être tout le contraire et très toxique pour vos animaux. N’hésitez pas à vous renseigner auprès de votre vétérinaire pour en savoir plus si besoin et surtout attention à l’auto-médication..

©Texte : AQUA débutant sur base d’un article paru dans l’aquarium à la maison N° 107