Le Corydoras Ephippifer

Le Corydoras Ephippifer

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Photo source

Habitat naturel..

Originaire du Brésil.
Soit disant originaire de l’État d’Amapá, le nord du Brésil, bien que des observations détaillées sont rares, voire inexistantes même.
Sa localité type est Cachoera Creek la rive droite du Rio Amapari, 4 km en aval de la Casa do 7, l’état d’Amapa, au Brésil.

Type d’habitat
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Description et comportement

Il fait partie de la famille des Callichthyiidés.
Il mesure adulte 6 cm. Les femelles sont un peu plus grandes et plus grosses que les mâles surtout quand on les regarde du dessus.
Quand les femelles sont sexuellement matures, elle seront nettement plus rondes et plus grosses que les mâles.
Leur taxonomie peut être source de confusion avec de nombreuses espèces non décrites.

Les épines des nageoires pectorales raides sont capables de percer la peau humaine et une donner une piqûre qui peut être très douloureuse en effet. Attention lors de leur manipulation si des soins doivent être fait.
On pense même que les sécrétions des glandes axillaires à la base de chaque colonne vertébrale peuvent être légèrement toxiques ou venimeux.

Maintenance

A maintenir par 6 sujets de la même espèce, c’est un poisson grégaire et plutôt paisible dans un aquarium de 80 litres au minimum.
Température : 24 idéalement. (sinon de 22 à 27 C°)
pH : 6,5 idéalement. (sinon de 6 à 8 )
GH : 8 idéalement. (sinon de 2 à 20 )

Idéalement il faut utiliser un substrat de sable fin, bien que le gravier arrondi est une alternative acceptable à condition qu’il soit conservé bien propre.
Le bac sera pourvu de cachettes. En effet ils sont de nature un peu craintif, il sera alors important pour leur éviter un stress trop grand, qu’ils puissent se sentir en sécurité et à l’abri de tout danger. Des pierres placées pour leur offrir une grotte, des racines par ex, et surtout une importante végétation est également à privilégier.
On pensera aussi à une bonne filtration, les Corydoras aiment une eau vive et remuante. Ils sont à maintenir avec des petites espèces calmes (tétra, rasbora etc..) demandant les mêmes paramètres et la même température.

Alimentation

Ils doivent obtenir une nourriture régulière et adaptée à leur besoin. En aucun cas, il faut les considérés comme des nettoyeurs, vous seriez très déçu. En effet, ils ne nettoient rien du tout, et peuvent mourir de faim si ils ne sont pas nourris correctement (comme toutes les espèces de Corydoras d’ailleurs). Ils ont besoin d’une nourriture régulière choisie pour eux et ne mangent pas comme on entend dire, juste le reste des autres tombés sur le sol, cela les feraient mourir de faim.

Il est omnivore et acceptera la plupart des aliments séchés, des cachets pour poissons de fond, ainsi que les petites variétés vivantes et congelées tels que Vers de vase , Tubifex, Artémias etc..
L’importance étant de surtout bien varier la nourriture pour les garder en bonne santé.

Reproduction

Comme pour toute autre espèce de Corydoras, il suffit parfois d’un changement d’eau pour déclencher une parade amoureuse et une ponte, et parfois sans même intervenir.

© Texte : AQUA débutant

 

Hypancistrus sp. L454

Hypancistrus sp. L454

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Photo source

Son habitat naturel..

l’Hypancistrus sp. L454 fut découvert dans la rivière Atapabo en Colombie.
Atabapo est une rivière du Venezuela et de la Colombie. Elle constitue la frontière internationale entre les deux pays pendant la majeure partie de sa longueur et fait partie du bassin de l’Orénoque.

Elle abrite de nombreux poissons qui sont conservés par des millions d’aquariophiles du monde entier.

On retrouve Hypancistrus L454 dans l’eau ambrée (appelée en réalité « des rivières d’eau noire ») mais sans vase, donc assez limpide (couleur thé) avec une eau très douce et acide (pH de 4,5). La température de la rivière est à 30 degrés. On les retrouverait uniquement dans les zones de fort courant à proximité du rivage.
On retrouve l’endroit entremêlé de racines et de bois flotté, ainsi que de petites pierres qui forment de petites grottes, mais peu de plantes sont présentes à cet endroit.

Rivière Atabapo
Atabapo
Description

Il mesure adulte entre 12 et 13 cm.
A partir de 10 cm il est très facile de voir la différence entre mâle et femelle.
Les mâles adultes ont une tête plus large que les femelles. Cela est encore plus flagrant, si on est en présence d’un mâle mature, il présente alors des excroissances semblables à des aiguillons sur les plaques osseuses de presque tout le corps appelées : des Odontodes.
Les femelles matures sont plus larges au milieu du corps par rapport aux mâles ( elles sont plus rebondies au niveau du ventre) et possèdent une tête plus courte et plus pointue.

Maintenance

A partir de 96 litres pour un couple (attention il se reproduit facilement…) sinon pour 4 adultes on va dire que 180 litres devient convenable.
La conductivité est de 300 à 450 µS/cm en aquarium sans soucis.
Une température de 26/27 degrés et un pH de 6,5 à 7,5 sont des valeurs acceptables pour une maintenance en aquarium.

L’aquarium devra contenir des roches, des racines, un peu de plantes mais qui n’est pas la priorité.
On peut toujours ambrer l’eau avec de la tourbe, toutefois ce n’est pas obligatoire, il se plait également dans les eaux claires et limpides.
Il est cependant préférable de placer dans le bac un bulleur ou voir une pompe de brassage pour recréer un courant un peu fort et donner une bonne oxygénation de l’eau.

Nourriture

Contrairement à l’opinion populaire de nombreux autres loricariidés, l’Hypancistrus est plus carnivore que les mangeurs d’algues. Cette hypothèse est renforcée par une petite bouche légèrement dentée qui indique qu’ils sont en réalité, de faibles gratteurs d’algues.
On pourra distribuer des aliments comme de la nourriture sèche variée avec des vers de vase, des artémias, daphnies, cyclops, mysis ou chair de crustacés et poisson, accepte aussi les comprimés de fond mais cela n’est pas l’aliment de base.
Surtout, l’important est de varier l’alimentation pour une bonne hygiène alimentaire et surtout une bonne santé physique également.

Reproduction

La reproduction est assez facile. Le mâle prenant soin des oeufs est facilement reconnaissable, il bouge alors beaucoup, et approvisionne en permanence la ponte avec de l’eau fraiche en agitant les nageoires.
On peut compter entre 40 et 50 oeufs à chaque ponte. Les oeufs sont un peu jaunes au départ et d’un diamètre de 3,5 à 4 mm.
A 26 degrés il faut compter environ 6 jours pour l’éclosion.
Les alvins qui éclosent avec leur sac vitellin, sont déjà assez grands. Ils resteront encore avec leur père quelques jours jusqu’à ce qu’ils puissent nager eux-même.
Il est conseillé de changer très souvent l’eau et veiller à un apport de nourriture régulier afin que les juvéniles puissent manger à leur faim.
A deux semaines, on peut déjà voir ses couleurs définitives sans qu’elles soient encore complètement organisées au niveau des rayures. A trois mois le jeune L454 commence à bien ressembler aux parents.

©Texte : framboizz pour AQUA débutant

Yaoshania pachychilus (Loche panda)

La Loche Panda
Yaoshania pachychilus

loche-pandaPhoto source

On peut la retrouver depuis peu dans le commerce, il s’agit de spécimens juvéniles vendus sous l’appellation bien imagée de « Loche panda » anciennement appelée « Protomyzon pachychilus ».

Habitat naturel..

Elle est originaire du sud-est de la Chine, en provenance de la région montagneuse autonome du Guangxi qui borde la frontière avec le Vietnam.
On la retrouve principalement dans les cours d’eau de la montagne de Dayao Shan. Le nom du genre Yaoshania est tiré de cet endroit. A l’heure actuelle, le genre n’héberge qu’une seule espèce, à savoir Y. Pachychilus. Dans ce dernier cas on dit que le genre et monotypique.

Dans la région du Guangxi le climat est subtropical. La température de l’eau n’excède pas les 25 degrés.
Son habitat naturel est dépourvu de plantes aquatiques. On y retrouve principalement des roches, une sorte de gravier et du sable.

Type d’habitation de l’espècedayao-shan

Description

La robe change avec l’âge. Chez les jeunes sujets, les bandes sont bien déterminées, mais cela évolue avec le temps (les motifs ont tendance même à se mélanger).
Elle fait partie de la famille des Balitoridés.
Taille adulte : 6 cm environ

La couleur de la robe se mélange avec le temps..panda-lochePhoto source

Maintenance

Volume de minimum 96 litres est recommandé pour 5 sujets. Ils sont grégaires, pas moins de 5 sujets.
Au dessus de 5, on les maintiendra dans un volume supérieur.
Température idéale pour une maintenance à long terme : 23 C° (entre 19 et 25 C°)
pH : 6.5 à 7.5
GH : 2 à 15
On le maintiendra donc avec des espèces qui demandent la même température (un bac plutôt géographique, voir même monospécifique pour certains amateurs de l’espèce).

Un fort brassage de l’eau est recommandé pour la maintenance à long terme. L’espèce apprécie bien le courant. La filtration sera en conséquence assez puissante avec une hygiène parfaite.
On peut rajouter un bulleur sans problème dans ce genre de bac.
L’aquarium sera fermé car l’espèce peut passer par dessus très facilement.
La loche panda supportera exceptionnellement une hausse de température l’été (si la puissance du filtre est à la hauteur de leurs besoins). Si nous somme en présence d’une canicule durant l’été, on pourra réduire l’éclairage d’autant que le biotope pour l’espèce, n’a pas vraiment besoin de plantes aquatiques.

Alimentation

Apprécie les cachets de fond en aquarium.
En captivité, elle accepte des aliments déshydratés de bonne qualité et les nourritures vivantes ou congelées comme les vers de vase, artémias etc.. il faudra faire très attention, la loche penda pourrait souffrir de problèmes internes si le régime contient des protéines excessives.

Reproduction

Aucune information sérieuse à ce jour sur la reproduction en aquarium.. à suivre car cela permettrait d’éviter les prélèvements intensifs dans la nature et de surtout préserver l’espèce.

©Texte : AQUA débutant

Erromyzon Sinensis

Erromyzon sinensis

Erromyzon_sinensis_01.jpgPhoto source

Habitat naturel..

D’origine de Xi Jiang (Ouest de la rivière système) dans le sud de la Chine, le principal affluent de la grande Zhu Jiang(Pearl rivière ) de type de localité telle que : «West River, Lonsheng XianXian Lipu et Jinxiu Xian, province du Guangxi, en Chine. Il est également connu au He Jiang bassin qui se trouve un peu plus à l’est.

La majorité de sa gamme, tombe ainsi dans les limites de la région autonome du Guangxi bien qu’il est aussi fort possible d’être retrouvé dans le Guangdong et éventuellement les provinces du Hunan.

Les endroits où on le retrouve le plus souvent, sont peu profonds mais à courant rapide. Les cours supérieurs sont hautement oxygénés et les petits affluents sont caractérisés par des étendues de radiers ainsi que des pistes très abîmées par des piscines et cascades à certains endroits.
Les Substrats sont normalement composés de petites roches, de sable et de gravier, ici par là de petits rochers. La végétation vient surtout des berges et provoque une sorte litière de feuilles submergées. Ce sont les caractéristiques communes des endroits où il est possible de retrouver E.Sinensis.
Les plantes aquatiques ne sont pas habituellement présentes dans ces endroits.

Les habitats les plus favorables contiennent de l’eau claire saturée en oxygène et alliée avec le soleil, facilite le développement d’un biofilm riche.
Pendant les périodes de fortes précipitations, certains cours d’eau peuvent être temporairement troubles en raison de la matière en suspension délogée par une augmentation (parfois torrentielles), du débit et la profondeur de l’eau.

Xian lipulipu county.jpg  La province du Guangdong est le centre des exportations de poissons d’ornement chinois.Plusieurs espèces occupent des habitats similaires exportées du Xi bassin tels que : Beaufortia kweichowensis , Liniparhomaloptera disparis, Pseudogastromyzon myersi , Sinogastromyzon wui , Vanmanenia pingchowensis et Rhinogobius duospilus .

Description et comportement

Il fait partie de la famille des Balitoridés. Adulte il mesure environ 5 cm.
Le corps est aplati et cylindrique. E. sinensis se distingue par ses nageoires pectorales et ventrales éloignées. La couleur de fond est marron avec des striures dorées régulières. Les nageoires sont striées et légèrement colorées. Deux yeux surmontent la tête trahissant la curiosité du poissons. La bouche infère est adaptée au raclage des algues et des invertébrés microscopiques.

Plutôt placide, E.sinensis se déplace sur les roches et gros cailloux par saccade au rytme de la succion des algues. Il se détache de sa position et ondule à travers l’eau avec une grande rapidité pour se fixer sur un autre support.
Il ne touche pas aux plantes, racle juste les algues sur les grandes feuilles plates. Il n’est pas trop territorial, mais parfois de petites poursuites entre individus peuvent être observées.

Maintenance

A partir de 96 litres pour un petit groupe en étant les uniques habitants du fond. Sinon prévoir 150 litres minimum si d’autres habitants de fond.
Pour le succès à long terme et ne pas les voir mourir un par un dés l’achat, il est préférable de fournir un aquarium mature avec une offre abondante d’algues, et de roches couvertes par un biofilm.
Attention à ne pas le placer dans un bac ouvert, il pourrait s’en échapper.

Température : 18 à 24 C°
pH : 6 à 7,5
GH : 3 à 10 (sachant que 5 à 7 serait l’idéal)

L’eau du bac doit être propre et l’eau bien oxygénée, ne pas hésiter à surdimensionner le filtre, voir même à rajouter un bulleur.
On placera comme substrat principal, un sable ou gravier (voir même un mélange des deux). Le bac sera composé de petites roches, de cailloux de différentes tailles, placés un peu partout dans le décor.
Bien que leur milieu naturel on ne retrouve aucune plantes aquariophile, on pourra en aquarium, afin de favoriser l’arrivée d’algues dont ces petites loches en sont friandes, placer quelques plantes faciles comme : Microsorum , Crinum et Anubias spp. Ces dernières sont particulièrement utiles car leurs feuilles ont tendance à attirer la croissance des algues dont elles pourront se délecter et fera également une sorte d’abri.

D’autres espèces vivants dans des eaux semblables sont : Barilius , Garra , Devario , certains Rasbora , Rhinogobius Sicyopterus et Stiphodon gobies, plus les poissons-chats comme Glyptothorax, Akysis et Oreoglanis .
Attention E.sinensis est grégaire et ne doit jamais être placé dans un aquarium à moins de 4 sujets.

Alimentation

Une grande partie de l’alimentation naturelle devrait être composée d’algues ainsi que de micro-organismes qui seront râpés des surfaces solides (cailloux, pierres, branches). Des cachet à base de spiruline peuvent aussi être distribués.
En aquarium il accepte des aliments déshydratés de bonne qualité, aussi le vivant ou congelé : vers de vase, artémias etc.. Mais attention, il peut souffrir de problèmes internes si le régime contient des protéines en quantité excessive.

Des aliments faits maison en utilisant un mélange d’ingrédients naturels liés avec de la gélatine s’avèrent bien utiles car ils peuvent être adaptés pour contenir une proportion élevée de légumes frais, lié à la spiruline et d’autres ingrédients similaires.

Reproduction

Des parades nuptiales ont été observées : Les mâles étant sur une paroi qu’ils ont défendu contre tout rival, une femelle réceptive entre sur ce territoire temporaire, s’en suit une série complexe de mouvements de communication et se terminant dans une position en forme de «T», où a été vu un poisson stimuler la zone génitale de l’autre en utilisant les pièces buccales.

Au cours de la ponte même, les deux poissons insèrent la partie arrière du corps et la nageoire caudale dans le substrat jusqu’au point où les oeufs sont libérés et fécondés simultanément.
Mais actuellement, bien que quelques comportements de reproduction ont été observés, aucune ponte n’a pu aboutir à terme. En effet, les oeufs où même les alvins meurent un par un, peut-être en raison de températures de l’eau trop élevées dans nos bacs où nos pièces à vivre et la lumière qui atteint des alvins (ils seraient extrêmement photophobes au départ de leur vie). A suivre..

Bon a savoir..

Magnifique poisson et très intéressant quand on le trouve, il est dommage qu’on a encore du mal à le trouver en commerce, soit il faut le commander (et encore ça dépend des fournisseurs de magasins).

On les trouve parfois dans les bacs des magasins très émaciés (amaigris) ce qui est difficile ensuite de corriger. Un bon vendeur aurait fait quelque chose avant de les proposer à la vente, mais malheureusement on retrouve souvent ces espèces dans cet état lamentable de sous-nutrition. Si toutefois, vous les prenez tout de même, ils vont d’abord avoir besoin d’une source constante d’aliments appropriés et surtout être en l’absence de concurrents de fond. Ils seront alors placés dans un bac bien mature où ils peuvent retrouver des algues un peu partout… Si,il est encore possible de les récupérer et leur refaire une santé..

Mais ne soyons pas d’humeur pessimiste, il y a de très bons magasins d’aquariophilie qui existent encore et prennent soin de leurs habitants temporaires. Il est juste bon de le savoir pour faire la différence à l’achat, et pouvoir maintenir nos habitants à long terme et fuir les magasins dont les soins de nos futurs animaux laissent à désirer.

©Texte : framboizz pour AQUA débutant

Le Corydoras Loxozonus

Le Corydoras Loxozonus

corydoras_loxozonus_3Photo source

Le Corydoras Loxozonus poisson tropical d’eau douce appartenant à la famille de Callichthydés. Il provient des eaux intérieures dans l’Amérique du Sud , et se retrouve dans « Le río Meta » qui est une rivière de Colombie et également le principal affluent Colombien de « l’Orénoque ».
A l’heure et la date où j’écris cet article, nous ne connaissons toujours pas avec précision les détails de son habitat naturel…

Description

C’est un corydoras magnifique et très élégant.
Sa robe est un fond blanc bien brillant avec un trait noir discontinu en forme d’arc de cercle.
Son corps est ponctué de points noirs disposés de façon très esthétique. Une strie noire occulte l’oeil, soulignée par un reflet vert irisé. La base de la dorsale est teinté de noir.

Il mesure adulte entre 5 et 5,5 cm environ. Un bac à partir de 100 litres est recommandé pour maintenir un groupe de 6/7 sujets. C’est un poisson grégaire.

Maintenance

A l’acclimatation il se montre particulièrement farouche, il se cache sous les plantes ou sous des racines ou encore des roches. Ce Corydoras apprécie les zones d’ombres et peut être maintenu facilement en bac d’ensemble avec des petits Tétras, Cichlidés nain ou encore dans des grands bacs à Scalaire ou Discus..
La qualité de l’eau sera douce et acide, la température est de 24 degrés à 32 degrés pour le maximum.
Comme toute espèce de Corydoras, il faudra maintenir l’eau très propre; en effet, ils sont très sensibles aux déchets organiques surtout pendant la période d »acclimatation au bac.
Ensuite l’espèce se montre très résistante une fois bien à l’aise dans le bac.
pH de 6,5 à 7,5
GH de 5 à 15

L’alimentation

S’agissant pour la plupart du temps (du moins pour l’instant) de sujets sauvages, il est nécessaire d’apporter les premiers jours une nourriture congelée de type larves noires de moustiques, blanches ou rouges, daphnies, cyclops et artémias.
Après leur acclimatation, on pourra distribuer de la nourriture sèche et des pastilles de fond.

Reproduction

Comme pour tous les autres corydoras, si l’on veut une réussite plus ou moins, il faudra récolter les oeufs pour les mettre à part dans un autre bac aux même paramètres, et à la même température de celui des parents. Pour éviter que les autres habitants et voir même les parents ne puissent pas manger les oeufs fécondés.

Conclusion

Encore assez rare dans nos bacs pour l’instant car il est importé pour la première fois de Colombie en Allemagne par Aquarium Glaser via Challet-herault en France en Juillet 2012 et se retrouve encore sous divers dénominations : « C79 », « C82 », et « C83 »..

N’hésitez pas à le commander dans vos magasins d’aquariophilie préférés si cette espèce vous plaît, il est vraiment très très joli..

©Texte : framboizz pour AQUA débutant

Le Corydoras Panda

Le Corydoras Panda

Panda

Poisson de la famille des Callichthyidés également nommé comme poisson-chat Panda ou Panda Corydoras originaire d’Amérique de sud (Pérou).

Condition de vie :

Dés 100 litres pour la maintenance
T°: 22°C à 25°C (22°C pour la reproduction)
Ph: 6 à 7
Gh: 1 à 8
Espérance de vie: 4-5 ans

Morphologie :

Taille Mâle: 4 cm Taille Femelle: 6 cm
Le corps est constitué de plaques osseuses articulées. Sa bouche est encadrée de barbillons et ses nageoires pectorales et dorsales sont munies d’épines. La robe est blanche ou beige rosé avec une tache noire sur l’œil, une autre sur la nageoire dorsale et la dernière sur la caudale d’où son nom.

Ces Corydoras sont légèrement plus petits que les autres.

Dimorphisme :

La femelle est plus grande et plus arrondie que le mâle dont les nageoires pectorales sont plus pointues.

Comportement :

Poisson grégaire, à maintenir impérativement en groupe de 6 au minimum.
Ce petit omnivore fouille le sol à la recherche de nourriture, ce qui donne l’impression qu’il ne cesse de faire le pitre entre deux période de calme.
Très pacifique avec les autres occupants de l’aquarium. Il les ignore en fait.

Alimentation :

Le Corydoras panda est omnivore, à la fois carnivore, herbivore et détritivore. En fait, il est herbivore pour les infusoires et autres animalcules qu’il va trouver sur cette verdure. En aquarium, Corydoras panda se satisfera d’à peu près tout, mais si on lui offre des vers de vase vivants, ce sera jour de fête… Sinon, paillettes et pastilles de fond feront un excellent aliment de base. Pensez surtout à varier le menu, avec du congelé ou des mixtures maisons à base d’épinards et de d’artémia, krill, mysis, morceaux de crevette broyée, etc.

Reproduction :

Comme les autres Corydoras avec un stimulus : changement d’eau ou de température avec nourriture vivante. Attention ! Les oeufs sont déposés dans les plantes plutôt que sur une vitre du bac.

©Texte : Airbus380 pour AQUA dbt
©Photo : Merci à pierre-yves pour la photo de l’article

Le Pangio Kuhlii

Le Pangio Kuhlii

pangio-khuliiPhoto source

Appelé communément « la loche serpent » ou « loche épineuse ».

Son habitat Naturel..

Actuellement on le retrouve en Malaisie péninsulaire, la Grande île de la Sonde de Sumatra et de Bornéo, mais la véritable région d’origine n’est pas très claire dans la réalité.

Le type de localité est donné en Malaisie (Malacca, Johor) qui correspond à ce qui est maintenant couramment appelé le district Mawai.
La configuration de couleur est variable à l’intérieur des populations et les espèces seront probablement tournés pour représenter un ensemble de taxons étroitement lié avec au moins 3 lignées génétiques déjà identifiées.

Le plus souvent on le retrouve dans des eaux peu profondes, des cours d’eau forestiers lents ou d’autres habitats calmes tels que les marécages, ruisseaux etc..
Beaucoup de ces environnements contiennent de l’eau noire, bien qu’on le retrouve également dans des eaux claires qui peuvent ou pas, être teintées par le tanin dans une certaine mesure.

Ces habitats sont généralement abrités du soleil par une végétation marginale ainsi qu’une canopée dense au-dessus.

L’eau a généralement une teneur en minéraux dissous négligeable. Elle est également mal tamponnée et le pH peut être aussi faible que 3,0 ou 4,0 en raison de la libération progressive des tanins et des déchets organiques acides à partir de matière végétale en décomposition.

Selon la région, le substrat est composé de tourbe où la boue et le sable, est généralement abondant dans des tas de feuilles mortes.

Endroit où l’on retrouve Pangio kuhlii à Bornéo
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Description et comportement

Il fait partie de la famille des Cobitidés.
Les femelles adultes sont généralement plus costauds et plus lourdes et même un peu plus grandes que les mâles.
Le corps est jaune/orangé avec des bandes verticales noires descendant jusqu’au ventre d’un côté à l’autre et ceci, de la tête à la queue. Il possède trois paires de barbillons au niveau de la bouche ce qui lui permet de fouiller le sol afin de trouver sa nourriture.
Il possède également au niveau des yeux, une sorte de membrane qui filtre la lumière pour lui éviter l’éblouissement.
Ses nageoires pectorales se retrouvent sous le corps, la dorsale et l’anale se trouve à l’arrière du corps, les pelviennes au niveau du ventre.

Toutefois, plusieurs espèces sont confondues et tout cela n’est pas encore très claire actuellement.
Nous n’allons donc pas nous attarder sur les différentes espèces du genre qui se ressemblent fortement, retrouvées ou pas au même endroit; bref, il y aurait beaucoup à dire et les informations sont bien trop contradictoires à ce sujet et peu fiables, car on peut lire un peu tout et n’importe quoi aujourd’hui sur les loches Kuhlii.
Il également envisageable qu’un certain nombre non identifié de populations d’aspect semblable existe, en particulier à Bornéo, dont certaines, sont déjà même probablement introduites et vendues dans le commerce aquariophile sans qu’on se rende compte.

Maintenance

Pour plusieurs sujets, au minium prévoir un bac de 180 litres.
Il est effectivement préférable de le conserver par 5 à 8 sujets pour une maintenance correcte de l’espèce.
Évitez de les faire cohabiter avec d’autres espèces de fond.
Température : 21 à 26 degrés
pH : 5 à 7
GH : 3 à 10

Utiliser un sable de loire est préférable car cette espèce aime creuser et tend à consacrer une partie de son temps complètement enterrée. Si le gravier est trop gros ou grossier le Pangio kuhlii peut devenir stressé ou même se blesser et le comportement alimentaire pourrait être également inhibé.

Quelques racines et des branches de bois flotté, placées de telle manière que beaucoup d’endroits ombragés sont formés, peuvent être utilisés pour ajouter de la structure au décor. L’ajout d’une litière de feuilles séchées (chêne, ou cattapa) permet de fournir une couverture supplémentaire et de l’aide à simuler les conditions naturelles de son environnement.

L’éclairage du bac peut être tamisé cela est d’ailleurs préférable. On utilisera alors des plantes aquatiques du genre MicrosoriumTaxiphyllum et Cryptocoryne qui seront bien appropriées à ce type d’éclairage.

Une filtration douce offrant un peu de remous en surface sera préférable à un gros débit.

Il faudra faire également attention à ce que les petits ne se coincent pas dans la filtration, et également prévoir un bac couvert surtout au départ de l’introduction de l’espèce, car à ils peuvent parfois sauter du bac dû au stress du nouvel environnement.

Alimentation

Principalement un micro-prédateur dans la nature, il va tamiser par la bouche et les branchies, le sable à partir duquel les larves d’insectes, les petits crustacés, sont extraits avec une proportion susceptible de comporter quelques détritus organiques ainsi que des détritus végétaux.

Dans l’aquarium, il accepte facilement les aliments déshydratés, mais il faudra offrir des repas réguliers avec du vivant et congelé au menu tel que des : daphnies , artémias , vers de vase , micros-vers, vers grindal, etc..
L’important nous le répétons est de diversifier la nourriture le plus possible afin de garder vos espèces en bonne santé et d’offrir une nourriture de qualité.

Reproduction

Aucune information précise à ce sujet, bien qu’il n’est pas rare de retrouver quelques sujets supplémentaires dans le bac sans aucune intervention. Il semblerait que ce soit un géniteur de nature saisonnière..

©Texte : AQUA débutant

Le Corydoras Trilineatus

Souvent confondu visuellement avec la variété Julii, le Corydoras Trilineatus fait parti des Corydoras commun (on le trouve en magasin parfois sous l’appellation Julii d’ailleurs).

Corydoras Julii 
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Corydoras Trilineatus
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Infos pratiques

Comme tous les Corydoras, il vient d’Amérique du Sud. Plus précisément du nord-est du Brésil, du Pérou et on le trouve aussi en Equateur.
Il est assez exigeant quant à la qualité de l’eau.
Il préfère un pH allant de 6 à 7,2, une dureté allant de 5°d GH à 15°d GH et il aime une température allant de 22 à 26°C. Une maintenance dans un bac de 120 litres est recommandé.
Il vit entre 3 et 6 ans.

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Dimorphisme mâle et femelle : Les mâles sont plus sveltes que les femelles qui sont légèrement plus rondes.

Comportement : L’instinct grégaire est important chez les Corydoras. Un groupe de 6 est un minimum.
Il est très discret, même craintif si on s’approche trop rapidement de l’aquarium.
Mes observations m’indiquent qu’il sort surtout la nuit et il se cache dans les plantes ou les roches et racines du bac. Je n’en possède hélas que 3 individus (ça fait un an que j’en recherche 3 autres, je ne trouve pas, mais depuis l’arrivée des Schwartzi, ils sortent plus souvent comme s’ils étaient rassurés. Mais le mélange de plusieurs espèces n’est pas en principe dans leur nature.

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Maintenance

Il mesure de 4,5cm à 6cm. Attention à ne pas avoir de sol coupant, ses barbillons sont fragiles. Il aime l’ombre et se cacher donc prévoir une plantation touffue ou alors des cachettes comme des racines ou des roche.

Reproduction

N’ayant toujours pas tenté la reproduction de Corydoras, voici ce que préconise le site Aquabase pour faire reproduire cette espèce :

Placer deux mâles et une femelle gravide dans un bac de reproduction de 60 à 100 litres sans sable, équipé d’un filtre efficace avec quelques pierres lisses sur le fond, des plantes à grandes feuilles en pots ou en petites jardinières.
Température entre 22 et 24 °C.
GH inférieur à 11°d et pH neutre ou situé entre 6,7 et 7,5.
Pour simuler la saison des pluies, on effectue un changement d’eau de 50% avec une eau plus fraîche de 2 ou 3°C. On retire les géniteurs après la ponte.
Pour combattre la moisissure, on peut ajouter de l’acriflavine ou du bleu de méthylène.
Juste avant la nage libre, abaisser le niveau de l’eau pour que les nouveau-nés baignent dans la nourriture. Distribuer de la poudre pour alevins, plancton, microvers, nauplies d’artémia.
Siphonner les déchets chaque jour et changer l’eau prudemment en augmentant le niveau d’eau en rapport avec la croissance.

Sychriscar pour AQUA débutant

Acanthocobitis Zonalternans

Acanthocobitis Zonalternans

AcaPhoto source

Cette petite loche provenant de l’Inde ou de la Thaïlande fait partie de la famille des Balitoridés.
Elle mesure adulte et maintenue dans les conditions adéquates, 7 à 8 cm environ et vit au fond de l’aquarium.
Les mâles possèdent la nageoire dorsale plus lumineuse que la femelle.
La femelle, lorsque un couple se forme, se vérifie à son ventre bien rebondi.
A maintenir en groupe.

Elles aiment vivre sur un gravier simple type sable de Loire , graviers ou petit cailloux.
Cette espèce a besoin de beaucoup de cachettes composées de pierres, racines et d’un bac densément planté, surtout en bac communautaire.

Un filtre à bon débit leur convient parfaitement, voir rajouter une pompe de brassage si le filtre n’est pas trop puissant leur convient parfaitement.

La plupart des aliments est accepté par l’espèce, et ils ne rechignent pas non plus sur les vers de vases de temps à autre en nourriture congelée ,des artémias ou daphnies.
En légumes, on peut essayer la tranche de concombre ou courgette pochée et refroidie, voir, coincer une feuille de salade sous un décor, à retirer après 24h si tout n’est pas mangé pour ne pas polluer le bac.
Elle mange les escargots également comme la plupart des loches.

PH : de 6 à 7,5
GH idéal : 12, jusque 15
Température idéale : 25°C

maintenance à partir de 150 litres

Si quelqu’un d’entre vous possède cette espèce et souhaite mettre une photo dans cet article, veuillez me contacter.

©Texte : framboizz pour AQUA débutant

Le Corydoras Aeneus

Le Corydoras Aeneus

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Poisson de la famille des Callichthyidés également nommé Corydoras Métalisé, Corydoras Bronze
Bronze Corydors (Anglais)
Metall-Panzerwels (Allemand)

Condition de vie :

T° : 21°C à 27°C (22°C pour la reproduction)
Ph : 6 à 8
Gh : 1 à 8
Espérance de vie : 8 à 10 ans quelques fois 20 ans, record du monde à 27 ans

A partir de 120 litres (pour la maintenance)

Morphologie :

Taille : Mâle: 4/5 cm Taille Femelle: 6/7 cm
Le corps est constitué de plaques osseuses articulées. Sa bouche est encadrée de trois paires de barbillons et ses nageoires pectorales et dorsales sont munies d’épines. La robe couleur bronze lui à valu son nom.
Le Corydoras Aeneus possède une tache triangulaire noire assez marquée sur chaque flanc, d’autre espèces sont souvent confondues avec lui mais n’ont que des taches triangulaire plus diffuses, moins noires et leur couleur bronze moins marquée.
La maturité sexuelle peut varier d’un individu à un autre de neuf mois à deux ans

Dimorphisme :

La femelle est plus grande et plus arrondie que le mâle dont les nageoires pectorales sont plus pointues. Chez certaines femelles le dimorphisme est plus difficile, ceci est du à une maturité sexuelle plus tardive d’un individus à un autre.

Dans la nature :

On le sait peu, mais le Corydoras Aeneus est originaire de l’île de Trinité et Tobago. Mais il existe bon nombre d’autres espèces de Corydoras si ressemblantes à l’Aeneus, que finalement ces dernières ont été confondues. Par ce fait, l’aire de répartition du Corydoras Bronze est faussement localisée au Vénézuela. Les Corydoras microps originaire du Rio Branco (Mato Grosso, Brésil), Corydoras Venezuelanus originaire du Río Cabriales ( Venezuela), Corydoras macrosteusoriginaire du Rio Piracicaba (Brésil) et Corydoras Schultzei (originaire de l’Amazone ?) sont très souvent confondus avec le Corydoras Aeneus car ils leur ressemblent beaucoup pourtant ne sont en fait des espèces distinctes. Le corydoras Aeneus possède une tache noire triangulaire sur ses flancs dont les limites sont assez marquées alors que les espèces confondues avec C.Aeneus est moins marquée et sa couleur plus diffuse.
Dans son milieu naturel, le Corydoras Aeneus peut vivre dans des bancs de plusieurs centaines d’individus, ils peuvent aussi vivre en groupe mixte, avec d’autres races de Corydoras (Corydoras Habrosus). Ils vivent dans des étangs ou ruisseaux d’eau calme ou stagnante, dont le sol est souvent recouvert de déchets végétaux (feuilles et bois morts).

Conseil d’achat :

Afin d’avoir un « vrai » Corydoras Aeneus vérifiez sa couleur bronze qui ne doit pas être trop pâle, le triangle sur ses flans doit être bien noir et bien marqué dans ses limites. Très souvent, les animaleries vendent de « faux » Corydoras Aeneus de races très proches (voir chapitre ci-dessous « dans la nature »)..
Evitez d’acheter des Corydoras aux nageoires endommagées, moins vifs ou pire encore, s’il y a un Corydoras mort dans le bac. L’Aeneus est assez résistant par contre si il existe un individus mort il y a un gros soucis!
Evitez encore les Corydoras dans des bacs avec un substrat gros ou coupant, certains de ses barbillons sont difficiles à voir compte tenu de leur taille et de la vivacité des Corydoras, une blessure pourrait facilement vous échapper.

Comportement :

Poisson grégaire, à maintenir impérativement en groupe de 6 au minimum.
Il cherche sa nourriture en fouillant le sol. Quand un groupe de Corydoras Aeneus est bien implanté dans un bac ils auront tendance à prendre possession des lieux. Chez le C. Aeneus, les femelles tiennent une place assez importante, sans pour autant dominer le groupe, l’une d’elle va avoir tendance à légèrement prendre le dessus sur le reste du groupe.
Comme tous les Corydoras, le C. Aeneus possède un système respiratoire annexe qu’il fait fonctionner en absorbant de l’air à la surface. Tous font des aller-retour rapides à la surface, souvent en sautant de l’eau. Dans un bac bien oxygéné chaque individu fera au moins, un aller-retour par heure ce qui donnera des « ploufs » réguliers provenant de votre bac. Si ces ploufs sont trop permanents ceci montrera un manque d’oxygène (au-delà de 75 par heure environ ce qui donne un bon nombre de « ploufs horaire » pour un groupe de six individus, soit une dizaine de ploufs par minute).

Le cas particulier du Corydoras Albinos

Bien souvent dans les animaleries nous pouvons croiser des variétés « Albinos » disponibles à la vente. Les « Albinos ont pour origine deux races de Corydoras : les C. Aeneus et C. Paleatus qui ont chacun leur variante Albinos. L’albinisme a deux origines:
– L’une naturelle, les individus naissant sans pigments, ils peuvent vivre une vie tout à fait normale, des études récentes ont mis en avant que les prédateurs rechignent à s’attaquer à des Albinos au profit d’animaux normalement colorés, les Albinos étant signe pour eux d’animaux malades, donc à ne pas consommer. Les éleveurs croisent massivement des Albinos ce qui entraîne une certaine faiblesse génétique.
– L’autre est artificielle, les oeufs sont exposés à des métaux lourds (arsenic, cadmium, cuivre, mercure, sélénium, zinc).

Quoi qu’il en soit, avoir des albinos dans son aquarium est risqué, quelle que soit l’origine de l’Albinisme, des faiblesses génétiques sont souvent au rendez-vous (stérilité, malformation, mortalité accrue), mais aussi, des empoisonnements aux métaux lourds. ils sont bien souvent naturellement aveugles (ce qui est du à leur Albinisme).

Alimentation :

Le Corydoras Aeneus est omnivore, il peut se nourrir de larves, de végétaux et peut quelques fois, se montrer nécrophage. Il n’est cependant pas « une femme de ménage » qui se contente des restes des autres habitants. Tout de même, il peut s’avérer utile au fonctionnement du bac, son habitude de fouiller le sol permet d’évacuer les poches de gaz toxiques et ses aller et venue à la surface, peuvent mettre en avant un manque d’oxygénation de l’eau, si ceux-ci sont beaucoup trop fréquents (au-delà de 75 aller et venue par heure). Pour le Corydoras Aeneus un sol composé type « sable de Loire » est très important pour lui et sa santé, en évitant ainsi des blessures aux barbillons. Il semblerait qu’un sol meuble est meilleur pour sa santé générale selon des études récentes. Pour son bien-être il est très positif de leur aménager des cachettes, les racines sont très importantes pour eux, leur apportant un peu de tanins, ils peuvent les « grignoter » à l’occasion. Une végétation d’Anubias apportera des cachettes et même des zones de vie très importantes pour eux. Pour autant ils ne pondent pas sur des feuilles d’Anubias, les femelles préférant des feuilles plus larges.

Reproduction :

La méthode standard de reproduction acceptée pour tous les Corydoras a été décrite sur le Corydoras Aeneus. Un afflux de nourriture couplé à une baisse de température provoque la reproduction. La femelle se montre agitée, elle sera poursuivie par plusieurs mâles. Le matin suivant, un mâle présentera son abdomen à la femelle, celle-ci absorbe par la bouche la laitance du mâle, celle-ci se dirige vers la poche ovarienne. Le couple prend alors une position en « T ». Lors de la ponte la femelle transporte ses œufs en joignant ses nageoires puis les dépose sur des feuillages ou les vitres de l’aquarium. L’éclosion s’effectue en fonction de la température (deux jours et demi à 24°c).
Il est préférable de nourrir les alevins isolés en pondoir par des infusoires, à l’age de un mois ils peuvent passer dans le bac et ne risqueront rien des autres occupants du bac.

@Texte et photo : gronlandia 79 pour AQUA débutant