Boraras Maculatus

boraras

Tout petit cyprinidé connu également sous les noms de Rasbora maculata , ou de Rasbora pigmée, rasbora tacheté.
Le B. Maculatus est originaire de Malaisie, Indonésie et de Sumatra.
Dans la nature, il habite les eaux stagnantes et herbeuses en lisière de forêt, dans lesquelles l’oxygène dissous est en très faible dose : il occupe alors les zones supérieures proche de la surface. Il fait souvent de même en aquarium.
Il s’agit d’un poisson très beau en banc et lorsqu’il est à l’aise dans un aquarium planté.
Ils sont souvent confondus Boraras merah, et Boraras brigittae

Conditions de maintenance 

Température 25 °C à 28 °C, 26 °C pour la reproduction
pH 6.0 à 7.0
GH 1 à 8, 2 pour la reproduction
Bac bien planté doté de cachettes, des racines et d’un espace libre pour la nage. En bac spécifique rien pour lui ou en compagnie d’espèces calmes de petite taille.

Zone de vie

Surface et Milieu

Description

Petit poisson brun – rouge, virant à l’orange sur le ventre, possédant des tâches noires : une tache arrondie sur les flancs (qui les distingue des mérah et des brigittae), ainsi que deux points noirs, souvent un seul chez la femelle à la base de la nageoire anale, ainsi qu’une tache juste à la base du pédoncule caudal ponctuent un corps brun-rouge.
La bouche est petite et orientée vers le haut.

Dimorphisme
Mâle plus svelte, plus petit et plus vivement coloré. La femelle a une ligne abdominale arrondie.

Taille 
Mâle : 2.5 cm, Femelle : 2.5 cm

Espérance de vie
2 ans

Comportement 

Il s’agit d’un poisson paisible et très sociable, qui doit être maintenu en banc de 10 individus au minimum. (54 litres pour 10 individus)
On peut remarquer que souvent les mâles paradent nageoires toutes déployées et couleurs éclatantes.
Poisson « minuscule », à ne pas faire cohabiter avec de grosses espèces pour éviter qu’il ne devienne une proie…

Alimentation

Dans la nature, ce sont des poissons insectivores.
Ils acceptent la nourriture congelée ou vivante de petite taille (daphnies, artémias et nauplies, vers de vase, larves d’insectes), les aliments lyophilisés et secs

Reproduction

Réalisable dans des bacs de très petit format (15L), en eau acide (pH = 6) et très douce (Gh = 2) avec une grille sur le fond car les parents mangent volontiers leurs oeufs, avec une végétation dense, T° 24-28°
Bien nourrir les géniteurs durant la période du frai puis les retirer du bac d’élevage.
Les jeunes éclosent au bout d’environ 24-36 heures. Leur élevage pose des problèmes de nourriture car ils sont très petits. (infusoires puis nauplies)

© Texte : jeely pour AQUA débutant
© Photo : jeely pour AQUA débutant

Barbus à Carreaux (Puntius oligolepis)

Le Puntius oligolepis
Le barbus à carreaux

Puntius-oligolepisPhoto source

Son habitat naturel..

Il est en principe endémique de Sumatra mais l’origine exacte de cette espèce n’est pas claire. MalaisieIndonésie..

Sa Localité type est le Lac Meninju, de Sumatra, en Indonésie qui semble correspondre à un lac de cratère maintenant dénommé Maninjau dans l’ouest de l’île.

Le lac est drainé par la rivière Batang Antokan qui est barrée dans sa partie supérieure. P. oligolepis se retrouverait soi-disant, dans la rivière ou dans les drainages environnants, sans réelle certitude.
Un peu confus et pas très clair à l’heure actuelle.. à suivre..

Apparemment il est retrouvé plus fréquemment à des altitudes plus élevées, mais peu d’informations précises sont disponibles.

Tous les poissons disponibles dans le circuit aquariophile sont élevés en captivité sur une base commerciale.

Description

Il mesure adulte entre 4 et 4,5 cm.
Il fait partie de la famille des cyprinidés spp. (nains).
Les mâles adultes sont nettement plus petits, plus minces et plus colorés que les femelles, surtout en période de frai.
Sa couleur de fond va de l’ocre au brun rouge. Les écailles ont quelques reflets argentés et forment un damier de losanges noirs. Les nageoires sont orangées et un liseré borde les nageoires impaires.

Maintenance

A partir d’un volume de 54 litres pour une maintenance spécifique au nombre de 7 individus.
Si l’on souhaite mettre un banc en plus grand nombre et faire un bac communautaire biotope, étant donné la facilité de cette espèce à cohabiter avec d’autres espèces, il faudra alors prévoir beaucoup plus de volume avec un minimum de 96 à 120 litres.
Température: 20 à 25 degrés
pH : 6 à 7.5
GH : 2 à 12 (5 pour l’idéal)
L’espérance de vie est de 4 à 5 ans maintenu dans de bonnes conditions.
Sachant que l’on ne prend jamais les valeurs extrêmes proposées.

Pour sa maintenance en bac communautaire il peut être colocataire avec la plupart des poissons comme : d’autres petits Cyprinidés ainsi que des petits Tétras, des Vivipares, des Gouramis nains et des petites Loches.

Le bac peut être bien planté et une filtration moyenne sera idéale.

Alimentation

Dans la nature, il se nourrit de : diatomées et d’autres algues, de petits insectes, de vers, crustacés et autres zooplancton.
En aquarium l’important étant de diversifier la nourriture et surtout de qualité.
On lui proposera alors du congelé et du vivant comme des vers de vase , daphnies, artémias, aux côtés de flocons séchés de bonne qualité, des granulés etc..

Reproduction

Il est possible qu’un petit nombre d’alevins peuvent apparaître sans aucune intervention de notre part, si le bac est bien planté.

Nous avons indiqué « à partir de 54 litres », c’est possible mais alors, uniquement pour cette espèce sans aucune autre dans le bac.
Étant donné sa facilité à cohabiter avec d’autres espèces, il est préférable si l’on souhaite par la suite rajouter une autre espèce, de fond ou de milieu, ou encore mettre un banc d’une quinzaine d’individus (ce qui donne un comportement plus naturel et plus rassurant pour le banc) il sera indispensable de démarrer au minimum avec un volume de 96/100 litres, car le Barbus à carreaux est excellent nageur.

©Texte : AQUA débutant

Barbus Gelius (Puntius gelius)

Le Puntius gelius
Le Barbus gelius

Puntius-gelius-ZHLe Barbus gelius, un des plus petits barbus..
Photo source

Son habitat naturel..

Il est retrouvé dans les étangs et les fossés du nord du Bengale, et généralement considéré comme originaire du Gangeet du Brahmapoutre dans le nord de l’Inde, au Népal et également au Bangladesh.

Aujourd’hui, on affirme le retrouver sur un territoire beaucoup plus vaste, dans l’Etat du Tamil Nadul’Inde du Sud, et la région du Delta Irrawaddy River, Myanmar.

Ses habitation ont souvent une eau plutôt très trouble dans les zones marginales des fleuves et rivières et de leurs affluents qui comportent des substrats de boue ou de limon¹ .

Dans l’État du Bengale-Occidental par exemple, il est généralement trouvé dans les ruisseaux lents peu profonds qui traversent les terres cultivées telles que, les champs de riz et certains endroits qui contiennent, ou pas, de la végétation aquatique.

Beaucoup de ces habitats, sont soumis à des variations saisonnières dans la profondeur de l’eau, le débit et la turbidité.

india_subramaniaPhoto source

Description

Les femelles ont le ventre plus arrondi et sont plus grandes que le mâle.
Adulte il mesure 3 à 4,5 cm. Il fait partie de la famille des cyprinidés.

L’aspect de sa robe et sa morphologie peut varier suivant sa localité.
La forme la plus courante et retrouvée en magasin d’aquariophilie, est l’espèce qui comporte des marques éminentes sombres, ils sont recueillis dans l’État du Bengale occidental, tandis que les poissons de l’Assam montrent des motifs plus discrets.

Une autre variante connue pour se produire à proximité de la ville de Muzaffarpur dans l’Etat du Bihar est plus grande que les autres formes, elle affiche également une coloration d’un rouge-foncé tout comme le Puntius ornatus de (Vishnawath & Laisram, 2004) à Manipur semble également très similaire.

P. canius (Hamilton, 1822) du nord-est du Bengale est actuellement considéré comme un synonyme junior de P. Geliusmais peut se révéler être distinct.

Il existe une variante de P. Gelius qui continue à être vendue dans le commerce comme Puntius canius ou Puntius caninus.
Cyprinus canius (Hamilton 1822) et C. Gelius ont tous deux décrit dans le même journal, mais l’ancien est actuellement considéré comme un synonyme plus récent de ce dernier.

Les deux formes présentent quelques différences marquées à distinguer :
P. canius possède des marques noires supplémentaires dans les nageoires ventrales, un profil plus pointu de la tête, et il a un corps moins translucide et un motif de couleur d’ensemble bien plus défini par rapport à la forme normale de P. Gelius.

Cela ne veut pas dire que l’espèce avec des taches noires sur les nageoires ventrales représente P. canius d’où la difficulté à bien les différencier.

Les seules différences perceptibles dans les descriptions des deux espèces de Hamilton sont que P. Gelius est « jaune » et possède 8 rayons à la nageoire anale alors que P. canius est « rouge » et a 9 rayons à la nageoire anale.

Le fait que P. canius est dit être « rouge » dans la description, cela semble également écarter P. canius du commerce de l’aquariophilie, étant donné que les espèces devrait être revalidées, un poisson de couleur rouge négocié comme P. gelius peut également correspondre à la forme sauvage du Bihar.

Un peu compliqué tout ça pour être certain d’avoir la bonne espèce, les différences ne sont pas évidentes à retrouver et encore moins pour un aquariophile débutant, d’autant plus que rien n’est vraiment clair pour l’instant, attendons que les scientifiques nous renommes tout cela.. A suivre..

Maintenance

Température : 18 à 24 degrés
pH : 6 à 7
GH : 1 à 10

A partir d’un volume d’au moins 54 litres en bac spécifique uniquement (7 à 8 sujets), sinon il faudra prévoir plus grand si d’autres espèces cohabitent ou, si l’on souhaite maintenir un groupe à un nombre supérieur.

Il est très bien seul dans un bac biotope, ou encore en communautaire si le volume du bac le permet, on pourra l’associer avec d’autres petites espèces telles que : MicrodevarioTrigonostigma, petits Danio, Loches Lepidocephalichthys et des crevettes dans le genre Caridina et Neocaridina.

Alimentation

Dans la nature c’est un microprédateur d’une alimentation de petits insectes, vers, crustacés et autres zooplancton.
Dans l’aquarium, il acceptera des aliments déshydratés d’une taille convenable, mais ne doit pas être alimenté exclusivement de nourriture sèche.

Il faudra lui offrir des repas quotidiens avec des aliments vivants et congelés tels que : les daphnies , artémias , etc.. avec flocons et granulés de bonne qualité et cela se traduira par une magnifique coloration et encouragera les poissons à se reproduire. C’est très important la nourriture variée et de qualité pour tous les poissons !

Attention il y a parfois une période d’acclimatation dirons-nous, à la nourriture, quand ils sont d’origines sauvages et parfois, ils se nourrissent uniquement si ils sont seuls dans le bac, sans aucun autre concurrent. Il faut donc être vigilant pour s’assurer qu’ils mangent bien et de tout.

Reproduction

Il est possible de voir quelques alvins dans un bac bien planté sans aucune intervention de l’aquariophile.
Ils pondent des oeufs qui vont éclore dans les 24 à 36 heures avec des alevins qui auront une nage libre après 3 à 4 jours.

Ils seront nourris avec des infusoires pour les premiers jours jusqu’à ce qu’ils acceptent les micro-vers, nauplies d’artémias etc..

¹ : Un ensemble de particules de terre mêlées de débris organiques qui se trouve au fond des étangs, des fossés, ou encore entraîné par les eaux courantes dans les parties déclives des terrains.

©Texte : AQUA débutant

Pseudosphromenus Dayi (Macropode de day)

Le Pseudosphromenus dayi
Le macropode de day

Pseudosphromenus dayi

Photo source

Trop rare dans nos aquariums, Pseudosphromenus dayi est un labyrinthé qui mérite cependant que l’on s’y intéresse..

Son habitation d’origine..

Ses origines sont assez confuses et on retrouve divers versions sur le net ainsi que dans la littérature.
Il viendrait probablement, des canaux, petits ruisseaux aux courts lents, ou dans les berges et serait d’origine de l’inde, et toujours à l’abri d’une plantation dense.

Description

Il mesure adulte pour le mâle 7/7,5 cm environ et la femelle 5/6 cm, filaments de la caudale compris.
Il a pendant longtemps été confondu avec le Parosphromenus deissneri, et rappelons nous aussi que Pseudosphromenus dayi était dans le passé importé sous le nom de Macropodus cupanus dayi (on pensait alors qu’il était une sous-espèce de Pseudosphromenus cupanus à dominante rosée), ce qui n’a vraiment plus aidé à sa localisation géographique..

Ovipare, de la famille des Osphronemidés, c’est un constructeur de nid de bulles en surface, au milieu, ou sous une grotte..
La femelle est plus trapue, la dorsale et l’anale sont courtes. Attention car parfois les gens pensent repérer une femelle grâce à la caudale qui présenterait une petite pointe, mais parfois les filaments sont presque aussi longs que ceux du mâle, ce qui explique que un couple parfois ne pondra jamais…
Le mâle est en général plus lumineux et coloré que la femelle.

Maintenance

A partir de 54 litres pour un bac presque spécifique, on pourrait par exemple rajouter quelques otocinclus si vraiment on ne veut pas faire un spécifique.
pH de 6,5 à 7
GH de 5 à 15
La température du bac sera entre 22 et 24 degrés en idéal (un peu au-dessus de 25 degrés pour la reproduction)
Un aquarium bien planté et une petite grotte en noix de coco est parfait pour son habitat
Il accepte toutes sortes de nourriture étant de régime omnivore

Reproduction

Aisée, il faut avoir une zone bien planté dans le bac et s’assurer que la zone est calme (au niveau des remous de l’eau), sinon le mâle ne construira pas son nid et il faudrait alors lui mettre une grotte.
Des feuilles d’anubias, cryptocorynes, ou encore des grottes comme des demi noix de coco etc.

L’éclosion des oeufs à lieu au bout de 2 jours à 25/26 degrés, mais on attendra encore deux jours avant de voir les les petits nager.
On pourra donner comme nourriture aux alvins de la poudre d’alvins ou des cachets écrasés en poudre pendant 4 jours et ensuite on pourra passer aux nauplies d’artémias et flocons broyés..
Attention à ne pas déranger les parents après la ponte, sinon ils vont dévorer la ponte.
Une fois les alvins libres de nager, il est mieux si l’on veut garder des petits, de les séparer des parents sinon vous verrez de jour en jour, leur nombre diminuer, car ces derniers les mangeront petit à petit..

Espérons le rencontrer plus souvent chez les aquariophiles, c’est un poisson magnifique et de maintenance plutôt facile..
N’hésitez pas à le commander à votre magasin aquariophile préféré car vous le rencontrerez peu en exposition dans les bacs de magasins, tout du moins très rarement; en bourse on peu parfois se le procurer, presque plus facilement..

©Texte : framboizz pour AQUA débutant

Le Neolebias powelli

powelliPhoto source

Origine d’Afrique de l’Ouest
Endémique du delta du Niger au Nigeria.

Le delta est formé essentiellement par le fleuve Niger et son affluent le Bani. On y trouve aussi le canal du Sahel. Il s’étend sur 390 kilomètres entre Djenné et Tombouctou avec le lac Débo en son centre. Le delta est en fait un énorme réseau de canaux, de marécages et de lacs. Il se trouve dans une cuvette plane et sablonneuse située à 250-270 mètres d’altitude environ. Jadis lors d’une période plus humide, il constituait un vaste lac alimenté par le haut Niger.

De nombreux lacs sont présents dans la région : le lac Korientzé, le lac Débo (et Oualado-Débo), le lac Niangay, le lac Do, le lac Garou, le lac Haribongo, le lac Kabara, le lac Tanda, le lac Fati, le lac Horo, le lac Télé, le lac Kamango, et le lac Figuibine.

Chaque année les crues simultanées des deux grands cours d’eau inondent de vastes surfaces de cet énorme delta, le niveau de l’eau augmentant, suivant l’intensité des crues, de 4,5 à 7 mètres par rapport à l’étiage. On estime que le maximum annuel des surfaces inondées varie entre 35 000 km2 en année humide et 7 000 km2 en année sèche.

Le delta du Niger est aussi une zone pétrolière qui se trouve à l’embouchure du fleuve Niger au Nigéria (Afrique de l’Ouest). Cette zone est riche en matières premières, et détient notamment du pétrole de très bonne qualité. De ce fait là beaucoup d’entreprise internationales exploitent coûte que coûte cet or noir.
C’est une zone dangereuse du fait que le pétrole est en jeu.

La qualité de son habitat continue malheureusement à décliner en raison des activités d’exploration pétrolière. L’espèce est évaluée comme en danger critique d’extinction.
Reconnaissable à ses trois tâches sur les côtés qui sont du noir au vert émeraude et sous la lumière la couleur est magnifiquement irisée.
Il existe aussi des spécimens avec des nombres différents de points verts (1,2,3 et 4 points sont possibles)
Il mesure 1,6 cm mâle comme femelle.

Maintenance

pH 6,5
GH jusque 10 maxi
Température de 22 degrés à 27 (idéale pour la maintenance : 24 degrés)
10 ou 15 spécimens dans un bac de 54 litres

L’aquarium doit être planté à forte densité afin d’avoir de nombreuses cachettes. Un sol sombre et une lumière tamisée sont très appréciés.
Un changement d’eau régulier est nécessaire.
Pas vraiment facile de garder ce poisson.
Attention à la nourriture qui doit être adaptée et de qualité car il est très sensible à la maladie du velours ou aux parasites.
De plus il ne supporte pas très bien les médicaments non plus, il vaut mieux alors utiliser dans ce dernier cas, une lampe UV pour éradiquer le parasite dont il est très sensible.

Nourriture

Les aliments doivent de préférence de très petites nourritures vivantes comme les nauplies artémias ou congelés.
La nourriture sèche est également accepté à force d’essayer.

Reproduction

La reproduction dans l’aquarium n’est pas bien connue. Les œufs sont pondus entre les plantes à feuilles, tels que la mousse de Java.
Les larves éclosent après 24-36 heures. Une fois que les alvins nagent librement, on pourra donner des infusoires
tel que des cachets en poudre par exemple ou poudre pour alvins en très petites quantités.

©Texte : framboizz pour AQUA débutant

 

Endler (Poecilia wingei)

poecilia wingei
Le Endler

Endler est un terme commercial pour nommer des souches qui peuvent être des Poecilia wingei ou des hybrides deP.wingei et P.reticulata, les souches que l’on retrouve dans le commerce ne sont pas toujours des Poecilia wingei, même si elles sont appelées « Endler »

Poecillia wingei est un petit Poecillidé, ovovivipare, extrêmement populaire que l’on retrouve aujourd’hui disponible en commerce d’aquariophilie dans de nombreux coloris, tout comme c’est le cas pour le Poecilia reticulata.
Il existe aujourd’hui une forme colorée totalement dépourvue de motifs noirs, mais également des P. wingei « Tiger »« Scarlet » et « Red Chest ».

Au cours des dernières années, les Poecilia wingei ont connu un tel succès en aquariophilie, qu’il semble même déjà détrôner les formes guppy, Poecilia reticulata connues depuis longtemps.
Ce phénomène est très certainement dû en partie au fait que ces petits ovovivipares ont des couleurs extraordinaires.

Description

l’Espèce Poecilia wingei est décrite en 2005 par Poeser, Kempkes & Isbrücker.
Le spécimen qui a servi à la description provenait des lagunes Campoma et Buena-Vista du Venezuela.
Nous connaissons désormais aujourd’hui cette espèce en d’autres endroits et savons que les P.wingei de la lagune de los Patos, par exemple, ont un aspect différent, de sorte que l’on devrait peut-être même, parler de P. cf. wingei.
D’ailleurs, la population que l’on retrouve dans la plupart des aquariums aujourd’hui et disponible, s’est dans doute développée à partir d’individus capturés en 1975, dans la région de la ville de Cumana, au Venezuela.

La coloration des mâles de cette population est très intense et contrastée, ce qui malgré leur petite taille, les rends très attrayant.
En outre, la répartition des couleurs est sensiblement la même pour tous les mâles.
On rencontre toutefois quelques spécimens dont les motifs sont plus ou moins marqués : on rencontre parfois des mâles dont la coloration rouge de la nageoire caudale est parfois incomplète sur les bords supérieur et inférieur.

Les nouvelles formes sont désormais présentes

Sans motif noirs 

En 2008, une revue spécialisée allemande avait déjà publié un article sur des P. wingei « clairs », dépourvus de motifs noirs.
A partir de ces spécimens, avait été élevée une lignée avec des mâles et des femelles dorées, dont les couleurs les plus marquantes sont le rouge et le vert des P.wingei connus jusqu’alors. Les mâles de ce type présentent toutefois des motifs très variables, parfois même un appendice xiphoïde ou un prolongement des nageoires. La taille et les proportions des mâles comme des femelles sont toutefois identiques à celles mesurées chez les lignées connues de P. wingeid’aquarium. Les femelles ce cette forme d’élevage, que l’on peut qualifier de robuste, féconde et douée d’une excellente capacité d’adaptation à son environnement sont d’ailleurs toutes dorées.

Une coloration Tigré 

Une seconde forme prétendument obtenue à partir de l’élevage de P.wingei « Tigrés », c’est en tout cas appellation sous laquelle les animaleries en 2010 la dénommait.
Les spécimens alors vendus dont les mâles ne présentaient aucun prolongement des nageoires ni d’appendice xiphoïdes.
Malgré la petite taille le choix restait très limité.
L’absence de coloration rouge chez les mâles est flagrante mais les motifs foncés sont prédominants.
Caractéristique du Endler: la fine bordure de la nageoire caudale, le mince contour foncé sur les bords supérieur et inférieur de l’arrière du corps et la couleur verte irisée qui s’étend jusque dans la nageoire caudale et qui est interrompue par quelques taches et bandes noires. L’effet « Tigré » résulte donc à partir de ces bandes verticales.

Le dessin de l’avant du corps peut diffère aussi : sur la partie droite du corps, il forme une tache angulaire d’un seul tenant, qui de l’autre côté se réduit à une grande « tache scapulaire et à une petite « tache » ronde sur la nageoire anale.
Nous pouvons dire que cette forme semble également respecter les proportions du Poecilia wingei.
Il est toutefois possible que la taille des mâles soit légèrement inférieure à celle de la population P.weingei « classique ».

Le Scarlet

Il existe aussi aujourd’hui une autre forme d’élevage, commercialisée comme Poecilia weingi « Scarlet ». Chez celle-ci, les croisements ont abouti à la disparition totale du bleu de la nageoire dorsale et, dans une large mesure, à celle de la coloration verte du corps.
La nageoire dorsale reste donc entièrement transparente. Les zones rouges claires, en revanche sont plus étendues et sont devenues orange doré métallique sur la surface du corps (en anglais Scarlet veut dire « rouge écarlate »).
Une tache foncée peut toutefois se développer par la suite quand ils seront adultes.
Les premiers individus seraient arrivés selon les indications des membres de la DGLZ (Société allemande des Poecilidés), des Etats-Unis.
Cette forme d’elevage est par contre, assez bien éloignée des poissons connus chez nous comme P. wingei « classique ».
Les deux sexes sont légèrement plus petits et chez les mâles, à l’allure très menue, la morphologie semble également bien différente.
L’avant corps semble moins haut et l’arrière-corps plus allongé. Tout comme la lignée d’origine, les nageoires sont toutefois de forme « classique », sans prolongement ni appendices xiphoïdes.

Une forme Épée, la Red Chest

Une autre forme d’élevage également importée des Etats-Unis aurait été diffusée par la DGLZ : « Red Chest ».
Ce nom populaire anglais s’explique certainement par le fait que cette forme se soit développée aux Etats-Unis. (Red Chest signifie « Poitrail rouge ») et en effet , si les zones et taches rouges sont plus étendues, les zones vertes en revanche, semblent bien plus réduites.
Conserve cependant les caractéristiques du P. wingei : les bords supérieur et inférieur de la nageoire caudale rouge clair, parfois ourlés de noir qui, comme chez le P. wingei, ne sont pas continus en haut et en bas chez tous les mâles.
La forme et la position de la tache noire du corps s’est sensiblement modifiée. Elle est beaucoup plus avancée et apparaît comme une tache scapulaire ovale et plus étendue en hauteur. Les individus présentent en outre, une tache ronde et noire marquée sur le milieu supérieur de la nageoire caudale et la nageoire dorsale rouge vif est ourlée de noir. Chez presque tous les mâles, les rayons inférieurs de la caudale se prolongent en forme d’épée.
Pour ce qui est des proportions, cette forme correspond bien au P. wingei « classique », et ceci pour les deux sexes.
Toutefois les mâles comme les femelles restent apparemment plus petits.

Maintenance

Le fait est également qu’ils ont une petite taille ( 2 à 3 cm) et peuvent être maintenus dans des aquariums de petits volumes. Il est possible de maintenir quelques spécimens en nano-aquarium de 20/25 litres, mais il faut garder à l’esprit qu’ils sont très gros reproducteurs tout comme les guppy, ce qui revient à être rapidement dépassé par les nombreuses naissances.
Je conseillerai un 54 litres brut au minimum.
Ils apprécient également une eau très propre, non chargée en polluant et bien filtrée.
C’est toutefois au sein d’une importante population de 20 à 60 individus toutes générations confondues qu’ils se sentiront au mieux, ce qui suppose dans ce cas-ci un bac de 80 à 250 litres.
Un pH de 7 à 8,5, un GH de 8 à 18, et une température de 22 à 24 degrés (25 degrés pour la reproduction).
Un mâle et trois ou quatre femelles comme pour les guppy est recommandé.

© Texte : framboizz pour AQUA débutant sur infos d’un article paru dans le magazine : L’aquarium à la maison

Epiplatys fasciolatus

Mâle

epiplatys-fasciolatus-male

Photo source

Habitat naturel..

l’Epiplatys fasciolatus est originaire du nord-ouest de l’Afrique avec une gamme allant vers le sud de la Guinée-Bissau à travers des parties côtières de la Guinée et de la Sierra Leone aussi loin que l’ouest du Libéria, autour de la ville de Monrovia.

La localité typique qui est donnée serait « Sierra Leone » et « Haut-Nil« .
Cette espèce habite principalement les marais d’eau douce et affluents mineurs, mais les habitats varient considérablement avec des populations qui eux vivent dans la savane herbeuse et d’autres forêts tropicales.

Les espèces de poissons sympatriques comprennent E. congénère njalaensis et scriptaphyosemion roloffi.

Description et comportement

Il fait partie de la famille des Notobranchidés. Adulte il mesure entre 9 et 10 cm.
Les allemands qualifient ce killi de petit brochet, en corrélation avec le corps fuselé qui en fait un redoutable nageur.

Le corps est rosé bleuté maculé d’une multitude de points bleu et rouge avec en alternance des barres transversales. Il possède des nageoires bleutées larges se terminant souvent par des filaments pour le mâle dominant. La femelle est nettement moins colorée et possède un corps plus ramassé.

Maintenance

A maintenir dans un aquarium de 72 litres au minimum pour un couple car c’est un bon nageur.
pH de 5,5 à 7,5
GH de 4 à 12
Température de 22 C° à 28 C°

On mettra des plantes de surface. Le bac sera bien planté également.
On réalisera un aquarium de style naturel comprenant un substrat de sable et quelques racines de bois flotté, et des branches.
L’ajout de litière de feuilles séchées donnera davantage l’accent sur l’aspect naturel et tout en offrant une couverture supplémentaire pour le poisson. Cette litière de feuilles apportera avec elle la croissance des colonies de microbes en se décomposant. Ceux-ci peuvent fournir une source de nourriture secondaire précieuse pour les alevins et les substances humiques libérées par les feuilles en décomposition sont également considérées comme bénéfiques.

Cette espèce semble se sentir bien mieux sous un éclairage assez faible. Mais toutefois il est possible d’ajouter des espèces de plantes aquatiques qui peuvent survivre dans ces conditions telles que Microsorum, Taxiphyllum ou Anubias spp., tout comme une végétation flottante telle que Ceratopteris spp., est également appréciée.

Alimentation

Dans la nature c’est un un prédateur se nourrissant d’invertébrés terrestres et aquatiques et autres zooplancton.
Dans l’aquarium, il acceptera les aliments d’une taille appropriée séchée, mais devrait également avoir de temps à autre, de la nourriture vivante et congelée telle que Nauplies d’artemias, daphnies, vers Grindal, etc.

Les petits insectes comme les grillons ou mouches drosophile, aussi des fruits sont également appropriés avec modération bien entendu.

Reproduction

Si il sont convenablement nourris, les parents ne s’attaquent pas aux alevins. L’eau sera de préférence douce et acide avec une température comprise entre 22 et 30 degrés.
Les oeufs sont de petite taille. Ils pondent sur les feuilles des plantes (de surface ou dans des mops).
L’éclosion se fait entre 2 et 4 semaines suivant l’incubation et ses conditions (à sec sur tourbe semi-humide ou en pleine eau).
On distribuera des infusoires au départ de la naissance des alvins. La croissance est assez lente, d’ailleurs, la taille adulte est atteinte vers un an seulement.

 

Texte : AQUA débutant

Boehlkea fredcochui

Tétra bleu de Cochublue-tetra

Photo source

Habitat naturel..

Le Boehlkea fredcochui, plus communément appelé Tétra azur, est un poisson tropical originaire d’Amérique du sud, dans bassin le l’Amazonie, plus précisément retrouvé dans la rivière Maranon, au Pérou.

Description et comportement

Il fait partie de la famille des characidés.
Taille adulte entre 3,5 à 4,2 cm
Il fut souvent confondu avec le Knodus borki, mais le corps de Boehlkea fredcochui est plus en hauteur que knodus borki, ça peut être un critère de différence.

Il possède un corps plutôt fin et allongé avec une ligne bleu-azur se dégradant vers l’arrière. Les nageoires sont transparentes sauf la caudale, qui présente chez certains spécimens mais pas tous non plus, un trait plus foncé qui s’estompe.

C’est une espèce très active qui a besoin un bon espace de nage malgré sa petite taille.

Maintenance

Pas moins je dirais pour la longeur du bac surtout : 120 litres brut
110 litres minimum si 1 mètre de façade pour un groupe de 10 spécimens.
On ne mettra jamais moins de 10 sujets, car ce sont des poissons grégaires (qui vivent en groupe).

Tempèrature : 24 à 28 degrés (25 idéalement)
pH : 5,5 à 7,5
GH : 4 à 15

Nourriture

Comme tous les tétra du genre, il mange de tout. L’important étant de varier souvent la nourriture et de lui proposer une gamme congelée ou mieux, du vivant de temps à autre. Il donnera de très belles couleurs si il a une eau plutôt douce et acide et une très bonne nourriture bien variée.

Reproduction

Il y a bien des parades dans le bac, mais il n’y a jamais eu de reproduction connue en aquarium.

©Texte : AQUA débutant

Tétraodon Salivator

Carinotetraodon salivato

Carinotetraodon.salivator

Photo source

Habitat Naturel..

Sa localité principale est «Sungai Bejit, l’état de Sarawak, Bornéo, Malaisie de l’Est.
Contrairement à la majorité des congénères, il existe des preuves indiquant que C. salivator à une préférence pour les endroits qui présentent des écoulements d’eau. En 1992, la localité type était un ruisseau d’environ 15 mètres de large avec des marges argileuses et abruptes bordées de racines et d’arbustes exposés. Les substrats variaient entre le limoneux doux et le sable ainsi que de la litière et des billes immergées, avec au moins un tronçonnage rocheux. L’eau dépassait deux mètres de profondeur par endroits, bien que C. salivator ait été prélevé dans des zones marginales moins profondes, en particulier parmi les litières et les racines submergées.

D’autres localités de collecte comprenaient une section d’un flux forestier avec de l’eau claire et rapide, et un courant d’eau noire (1,5 à 2 mètres) relativement rapide, qui coule rapidement et qui draine une zone de marécage de tourbe.

Les espèces de poissons sympatriques incluent des Rasbora cephalotaeniaHomalopteroides nebulosusNemacheilus spiniferusHemirhamphodon KuekenthaliDoryichthys deokhatoides et Luciocephalus pulcher.

Description et comportement

Adulte il mesure 4 à 5 cm.
Les mâles adultes possèdent des quilles dorsales et ventrales bien développées sur le corps, qui sont érigées lors des expositions de menace et de parade. En outre, la surface ventrale est rouge avec 3 à 5 croix antérieures chez les mâles, de couleur crème avec des rayures noires chez les femelles.

Maintenance

A maintenir si ils sont les seuls, dans minimum 54 litres brut (pour un bac spécifique et 6 sujets maxi sans autre espèce).
Moins agressifs que certains membres du genre mais pourtant mieux si ils sont maintenus seuls ou à côté d’un groupe de cyprinidés calmes et d’une taille suffisamment grande pour échapper à la prédation, mais assez petits pour qu’ils n’offrent aucune compétition ou menace pour les tetraodons et dans ce cas, il faudra prévoir un plus grand volume.
l’idéal est en bac spécifique pour éviter tout problème de cohabitation.

Il n’est que faiblement grégaire, les mâles en particulier sont plus territoriaux. Un groupe peut toutefois être maintenu à condition de disposer d’un espace suffisant.

pH de 5,5 à 7,5
GH de 5 à 20
Température de 22 à 28 °C (25 étant l’idéal pour du long terme)

Cette espèce nécessite un aquarium bien décoré avec des racines de bois flotté ou des branches. On y intégrera beaucoup de plantes aquatiques, dont les variétés flottantes peuvent être utilisées pour fournir une nuance supplémentaire. L’ajout de déchets de feuilles séchées (catappa, feuilles de chênes etc..) souligne encore la sensation naturelle et, tout en offrant une couverture qui apporte le développement de colonies de microbes qui peuvent constituer une source précieuse de nourriture.

Un degré de mouvement de l’eau peut également être apprécié, et des changements réguliers de l’eau sont recommandés car cette espèce est sensible aux déchets accumulés.

Alimentation

Les tétraodontidés n’ont pas de vraies dents à proprement dit.. La mâchoire elle-même étant modifiée en quatre structures fusionnées qui représentent des dents. Ceux-ci se développent continuellement à un rythme surprenant, afin d’offrir des repas réguliers d’invertébrés décortiqués tels que les escargots, les petites pattes de crabe, les coques, etc., afin de les maintenir à une longueur raisonnable (sinon ils ne pourraient plus manger et ils mourraient de faim). Il y a des preuves qui suggèrent que les autres formes, forment une proportion importante de l’alimentation naturelle, il est donc utile de permettre d’avoir une croissance des algues sur des objets d’un décor dur.

Les aliments additionnels peuvent inclure les coquillages hachés, les petites vers de terre et les larves de Chironomidés vivantes ou encore du congelé (vers rouges, Artemias, etc).Les produits secs ne doivent pas constituer le principal composant de l’alimentation, bien que les formats granulés avec une consistance très dure puissent s’avérer parfois utiles.

Reproduction

Pas encore connu. Cela devrait être nous pensons, comme son congénère C. lorteti qui est connu pour disperser ses œufs dans la végétation avec le mâle qui surveille la la nidification pendant l’incubation…

© Texte : AQUA débutant