Tétra Pristella (Pristella maxillaris)

Le Pristella maxillaris
Le Tétra Pristella ou Chardonneret d’eau

Pristella-maxillaris

Photo source

Son habitat naturel..

Originaire des eaux côtières du Venezuela, Guyana, Suriname, Guyane française et le nord du Brésil.
Vous avez peu de chances de voir un poisson sauvage en vente en magasin d’aquariophilie.
En raison de sa popularité, il est commercialement reproduit en grand nombre pour le commerce.

Pendant la saison sèche, il habite les ruisseaux et les affluents d’eau claire. Lorsque les pluies arrivent, il se déplace dans les zones inondées de la savane où il se reproduit, dans la végétation submergée.

Description 

Il mesure adulte environ 4 à 4,5 cm. Il fait partie de la famille des Characidés.

Adultes, les femelles sont généralement plus grandes et nettement plus trapues que les mâles.
C’est un poisson très vendu pour l’aquariophilie, on le retrouve dans beaucoup de magasins spécialisés.
Il est de nature calme.
On retrouve actuellement une sélection produite par l’homme qui est de couleur « or ». C’est souche disponible qui est en fait un poisson semi-albinos. Les soins sont sensiblement les mêmes que pour la forme standard.

Actuellement, les seules espèces dans le genre sont parfois vendues sous différents noms communs comme : « Tétra Pristella » ou encore « chardonneret d’eau ».

Sa robe est plutôt translucide, jaunâtre, il possède des nageoires de couleurs noires et jaunes et sa nageoire caudale est rouge.

Maintenance

A partir d’un volume de 54 litres pour le minimum.
Minimum par 8 ou 10 spécimens.
Température : de 22 à 28 degrés (attention à ne jamais les maintenir à long terme dans les deux extrêmes)
pH : 6 à 7,5
GH : de 5 à 8

Idéalement on peut le maintenir avec d’autres espèces sud-américaines, comme d’autres petits tétras, des poissons crayons, des cichlidés nains comme ApistogrammaCorydoras et petits Loricaridés.
Dans un plus grand bac communautaire, il peut être combiné avec des petits Rasborasdes viviparesloches,Anabantidés et cichlidés nains ouest-africains tels que des Pelvicachromis.

Pour un biotope idéal..
Le sol du bac sera constitué d’un sable de rivière (genre sable de loire) on pourra ajouter quelques branches de bois flotté. Quelques poignées de feuilles séchées (feuilles de hêtre séchées est un bon choix ou feuille de Catappa ou encore, feuilles de chêne séchées) qui viendront reproduire un peu le biotope naturel dans lequel se trouve le Pristella maxillaire.

Les plantes aquatiques ne sont pas une caractéristique de cette espèce dans la nature où il est retrouvé. Mais évidemment pour le côté esthétique on peut toujours en rajouter. On va alors privilégier les plantes à feuilles fines.

Un chaussette de tourbe peut être ajoutée à la filtration afin d’aider à la simulation des conditions d’eau noire retrouvé dans son espace naturel. l’Éclairage sera assez faible. Dans ces conditions, toute la beauté de cette espèce sera révélée.

Alimentation

Dans la nature il est micro-prédateur, il se nourrit principalement de petits invertébrés. Dans l’aquarium, il s’avère qu’il mange de tout.
Il faudra alors le nourrir avec un mélange de flocons séchés et granulés, ainsi que de petites nourritures vivantes et congelées telles que les daphnies ou Artemias .
L’important étant, et nous le répétons à chaque fiche, de diversifier la nourriture, et de donner une nourriture de qualité !

Reproduction

Il se reproduit pendant la saison des pluies quand l’eau est naturellement plus douce et plus acide, donc une valeur vers inférieure dans la fourchette, est préférable si vous essayez de le reproduire.

L’eau doit idéalement être douce et acide avec un de pH 5.5 à 6.5.
Filtrer l’eau avec de la tourbe est utile pour la reproduction, tout comme l’utilisation de l’eau osmosée et une petite filtration dans un bac de reproduction pour avoir plus de chance de réussite.

Les adultes mangent les oeufs, on doit donc retirer les parents dés que les œufs sont vus dans le bac de reproduction.
Ceux-ci éclosent en 24-36 heures, les alvins ont une nage libre 3 à 4 jours plus tard.
Ils seront nourris par infusoires dans un premier temps et ensuite on pourra donner des nauplies d’artémias.
Attention, les deux œufs et alevins sont sensibles à la lumière dans les premiers stades de la vie. Le bac d’élevage doit être maintenu dans l’obscurité totale si possible.

Dans un bac communautaire il y a moins de chance de réussite mais, il est toutefois possible de voir un alvin se balader qui a échappé à toute prédation du bac, c’est loin d’être impossible d’ailleurs.

©Texte : AQUA débutant

Tétra Cristal Rouge (hyphessobrycon haraldschultzi)

Hyphessobrycon-Araguaia-HJ-Chen

Photo source

Son habitat naturel..

Endémique de Araguaia de rio, le principal affluent du rio Tocantins dans le bassin inférieur Amazone au Brésil central et occidental, bien que les informations recueillies pour les endroits répertoriés de l’espèce complète ne sont pas encore tout à fait claires.

On sait que son endroit type est Ilha do BananalGoiazBrésil, en référence à l’île de Bananal, la plus grande île fluviale du monde, qui est formée à partir de la dichotomie de l’Araguaia dans l’état du Tocantins sud-ouest.

Très peu d’informations semblent exister pour son lieu d’habitation précis, mais il habite probablement des affluents mineurs, des mares et des bras morts de lacs plutôt que les principaux lits des rivières.

Dans le bassin Araguaia ces habitats contiennent généralement de l’eau douce, légèrement acide avec un substrat recouvert d’une couche de feuilles et de branches tombées qui forme une sorte de litière sur le fond de l’eau et donne une colonie de microbes très intéressante pour la nourriture des alvins.

Ilha do Bananal à Rio Araguaia
Rio-Javaes-Araguaia-Tocantins-Arthur-Verser

Description et comportement

Il fait partie de la famille des characidés. Adulte il mesure 2 à 2,5 cm. Les femelles sont plus un peu plus rondes et plus grandes que les mâles.
Il est de nature très calme. Il est mieux de le maintenir aux côtés de characidés de même taille qui demandent les mêmes paramètres et pas de Cichlidés prédateurs surtout. C’est un poisson grégaire. Il est d’un rouge très intense après quelques semaines de maintenance dans l’aquarium et d’une bonne acclimatation. Il est du plus bel effet dans un bac amazonien .

On le retrouve commercialisé sous le nom de Tétra cristal rouge, ou red crystal, ou encore H. sp. Rouge Araguaia, ou H. sp. Araguaia ou encore le Tétra de Schultz.
Il est parfois confondu à tort avec le Tétra fantôme rouge (Hyphessobrycon sweglesi) ou le Tétra Serpae(Hyphessobrycon eques).

Maintenance

A partir d’un volume de 54 litres minimum pour 8 à 10 sujets. Si on souhaite partir sur 15 ou 20 sujets pas moins 96/100 litres pour le volume du bac.
On ne les maintiendra pas en dessous de 8 à 10 sujets, au plus grand nombre ils seront, au mieux ce sera pour eux et pour nous en tant que aquariophile également. En effet, le comportement sera intéressant à observer car plus naturel.

Température : 20 – 28 °C
pH : 5 à 7
GH : 2 à 10

Pour un bac idéal, le maintenir avec un sol de « sable de Loire » par exemple, des racines et du bois flotté.
Il peut également être dans un bac bien planté, on y introduira quelques feuilles séchées de catappa, chêne ou fruits d’aulne qui en se décomposant vont provoquer une colonie de microbes. Ces micro-organismes vont fournir une source de nourriture secondaire précieuse pour les alevins, et de plus, les substances humiques libérées par les feuilles en décomposition sont également considérées comme bénéfiques.
Une filtration douce à moyenne est recommandée même si un certain degré du mouvement de l’eau est acceptable .

Alimentation

Omnivore : petits invertébrés, crustacés, algues filamenteuses, les fruits tombés, ce type de nourriture dans la nature.

Dans les aquariums, on peut donner de la nourriture sèche, mais comme la plupart des poissons le mieux étant de diversifier la nourriture, et cela est plutôt indispensable même, si on veut voir des poissons en bonne santé, avec de jolies couleurs.
Offrir une nourriture variée avec en plus de la nourriture sèche : des larves vivantes, et congelées vers de vases, les larves de moustiques, daphnies artémias, etc

Reproduction

Les adultes peuvent frayer dans un aquarium mature et lorsqu’ils se sentent tout à fait à l’aise et bien acclimatés, il est alors possible que un petit nombre d’ alevins peut apparaître sans aucune intervention de l’aquariophile.

Sinon il faut intervenir avec un aquarium à part avec de l’eau mature également, la même que celle du bac principal et y placer un groupe d’adulte, l’aquarium sera faiblement éclairé (les larves ne supportant pas la lumière), pour le fond du bac on y placera une sorte de tapis en maillage afin que les œufs puissent tomber à travers, mais assez petit le maillage, pour que les adultes n’arrivent pas les atteindre pour les dévorer.
Il est avantageux de remplir une grande partie de la cuve avec une plante à feuilles fines comme le Taxiphyllum spp.

Quand les poissons adultes sont prêts pour frayer, (un seul couple ou un groupe comprenant un ou deux mâles et plusieurs femelles) peuvent alors être introduits dans la cuve de reproduction mise en place, il faudra les laisser en place jusqu’à ce que les œufs sont détectées (généralement le lendemain matin).
Ensuite on retirera les géniteurs.

Pas évident de réussir leur reproduction même avec toute cette mise en place et surtout pour un débutant, autant laisser faire la nature et parfois.. elle nous réserve d’agréables surprises..

©Texte : AQUA débutant

Tétra Menthe (Serrapinnus Sterbai)

Le Serrapinnus Sterbai
Le Tétra menthe

serrapinus-sterbai

Photo source

Habitat naturel..

Il est originaire du bassin Araguaia/Tocantins dans le Brésil central. Il fut importé pour la première fois en Mai 2011 en Allemagne par Aquarium Glaser.
Il aurait été retrouvé dans les rivières du bassin.
Pas d’infos précises sur les endroits exacts retrouvés..

Description

Il fait partie de la famille des characidés.
Adulte il mesure pas plus de 3/4 cm.

On observe sur le corps une bande noire qui part de l’oeil jusque la base de la nageoire caudale et juste au-dessus de cette dernière,on retrouve une fine ligne d’un jaune/vert irisé qui reflète sous les lumières du bac. A la base de la nageoire caudale, on peut observer également deux petites tâches de couleur jaune/vert irisé de chaque côté de la bande noire, plus ou moins voyantes, mais visibles nettement après une bonne acclimatation et sous les lumières du bac.

Il est possible de reconnaître facilement les mâles car eux seuls, possèdent les sept premiers rayons dur de la nageoire anale sans tégument entre les rayons.
Le Tétra menthe est de nature très calme mais encore trop rare à se procurer et trop peu observé en captivité..

Maintenance

Volume minimum pour 10 sujets : 54/60 litres
Comme il est de nature plutôt calme, on le maintiendra avec des espèces calmes comme lui dans un bac plus important si plusieurs espèces sont maintenues ensembles.
Nous n’avons que peu d’informations sur sa maintenance, hors, on connait les paramètres de l’eau de l’endroit où il vient, « à vérifier » avec le temps son habitation précise dans le bassin Araguaia/Tocantins. A suivre..

« Température : 24 – 28 °C »
« pH : 5 à 7 »
« GH : 2 à 10 »

Alimentation

On sait qu’il est Omnivore donc cela veut dire qu’il mange de tout, l’important comme toute espèce maintenue est de surtout de diversifier la nourriture avec du sec, vivant et congelé..

Reproduction

Pas assez d’infos précises sur sa reproduction pour le moment, « mais très certainement comme tous les autres characidés de l’espèce.. A suivre de près.. »

 

Texte  : AQUA débutant

Nez Rouge asiatique (Sawbwa resplendens)

Le Nez Rouge asiatique
(Sawbwa resplendens)

sawbwa-resplendens

Son habitat naturel..

Sawbwa resplendens est endémique du lac de montagne isolé de Inle et ses environs : des bassins versants dans l’État Shan, dans l’est du Myanmar.

Le lac se situe dans une vallée karstique près de 900m d’altitude, dans la région du Plateau Shan et abrite de nombreuses espèces endémiques, dont neuf espèces de poissons et de nombreux gastéropodes.
L’eau du lac Inle est clair, peu profond (2-3 mètres de profondeur dans la plupart des endroits) et possède une terre très fertile riche en terreau, qui forme le substrat.
On y retrouve dans cette eau cristalline de la Ceratophyllum demersum et de l’Elodée.

L’eau est neutre à légèrement alcaline avec de l’eau le pH de valeur variant entre 7,5 à 8,0. Son principal débouché est un cours d’eau saisonnier connu sous le nom Chaung Balu qui inonde à certains moments de l’année permettant le transfert des poissons de bassins et étangs à proximité de Loi Kaw.

Lac-Inle

Photo source

Description

Sawbwa resplendens mesure adulte environ 3,2 cm pour le mâle et 2,5 cm pour la femelle. C’est un Cyprinidé.
Une espèce très calme envers les autres espèces, mais assez vifs entre-eux. Il y a souvent de petites rivalités entre mâles qui peuvent parfois paraître assez agressives (une question de dominance).
Il faudrait pour éviter cette agressivité, pouvoir acheter 1 mâle pour 4/5 femelles. (difficile à trouver plus de femelles que de mâles car les mâles sont plus colorés et donc plus importés pour être vendus).
C’est toutefois un poisson grégaire, donc à maintenir en bon nombre, et surtout pas en petite communauté.

Les mâles sont plus colorés et possèdent une pointe rouge sur le nez et la nageoire caudale et on aussi en plus, un reflet bleu sur les flancs.
Les femelles sont beaucoup plus claires avec un motif de couleur brunâtre uniforme olive/pastel, sauf pour un marquage sombre juste en avant de la nageoire anale, et semblent nettement plus rondes surtout au moment du frai.

Maintenance

A partir d’un volume de 54 litres minimum pour une maintenance spécifique (60 cm de façade).
Il faut le mettre minimum par 10 sujets.
Température : 20 à 24 degrés
pH : 7 à 8
GH : 12 à 20
La filtration sera plutôt légère et non agressive. On évitera de mettre de la tourbe dans ce bac.

Maintenu dans une eau légèrement basique, Sawbwa resplendens arbore des couleurs intenses et magnifiques.
De préférence le maintenir avec un sol plutôt sombre, un bac bien planté, avec en décor des racines, serait l’idéal pour sa maintenance.

On peut le maintenir pour faire un vrai biotope, avec Danio erythromicron , Devario auropurpureus, Parambassis lala et Yunnanilus brevis, si le volume du bac le permet.

Alimentation

Susceptibles de se nourrir de petits invertébrés, algues et autres zooplancton dans la nature.
En aquarium, il accepte des aliments déshydratés d’une taille convenable, mais ne devraient pas être nourris exclusivement avec de la nourriture sèche.

Les repas quotidiens devrait fortement variés avec du vivant et du congelé de petite taille comme les daphnies, artémias qui permettront non seulement d’obtenir des poissons d’une très jolie couleur, mais aussi, les inciter à se reproduire.

L’important étant toujours nous le répétons, de varier la nourriture. Ceci vaut pour toutes les espèces de poissons.

Reproduction

Sawbwa resplendens dépose naturellement les oeufs dans la végétation aquatique et parfois même sur des algues filamenteuses si vous en avez dans votre bac.
Attention, ils ont la fâcheuse tendance à manger leur oeufs.

©Texte : AQUA débutant

Rasbora rubrodorsalis

Rasbora-rubrodorsalis-2

Photo source

Son habitat naturel..

Originaire du Bassin du Mékong en Asie. Il aurait été identifié, mais sans certitude, au Laos et au Cambodge.
Il vit dans les cours d’eau lents ou l’eau est plutôt claire dont les marécages, les marais. Il est également connu pour se déplacer dans les zones temporairement inondées pendant la saison des pluies.

rubrodorsalis-habitat-Kud-Tung-Thailand

Photo source

Description

Il fait partie de la famille des Cyprinidés.
Cette espèce est parfois vendue sous le nom erroné R. Beauforti ou encore, sp. ou cf. Beauforti.
Adulte il mesure de 3 à 4 cm. Le mâle est légèrement plus petit et plus fin que la femelle.
Le Rasbora rubrodorsalis possède un liseré noir le long du flanc avec un reflet jaunâtre irisé au-dessus et en-dessous de ce liseré. La nageoire dorsale et caudale, sont ornées de rouge à la base. La nageoire abdominale, pectorale et ventrale, sont transparentes.

Maintenance

Un volume de 60 litres pour 10 individus. (Ne surtout pas le maintenir en-dessous de 10).
Son maintien en nombre décent, permettra non seulement aux poissons d’être moins nerveux et craintifs, et ils vont afficher un comportement plus naturel. Les mâles vont également afficher leurs plus belles couleurs, étant donné qu’ils sont en concurrence avec d’autres pour attirer l’attention des femelles.

Température de 24 à 28 degrés
pH : de 6,5 à 7,0
GH : de 2 à 10

Une espérance de vie d’environ 5 ans dans une maintenance adéquate.
La filtration ne sera pas forte.
L’aquarium sera bien planté, on va privilégier des plantes à feuillage fin.
La cohabitation se fera avec des poissons calmes, tels que : les Boraras, danio, raboras, pangio (si le bac est d’au moins 180 litres), ou quelques crevettes (Red cherry par-ex).

Alimentation

On va privilégier de la nourriture vivante à l’acclimatation, et on pourra passer à la nourriture congelée ainsi que de la nourriture sèche.
L’important étant surtout, de varier la nourriture des poissons le plus possible pour leur santé, la reproduction et leurs plus jolies couleurs !

Reproduction

Ils pondent des oeufs. Ils se reproduisent souvent, et dans un bac densément planté et mature, il est possible que un petit nombre d’alevins peuvent commencer à apparaître sans intervention de l’aquariophile.

Dommage, les Rasboras rubrodorsalis sont rares sur le marché de l’aquariophilie, il faut souvent faire les bourses pour le trouver, ou encore le commander dans les magasins d’aquariophilie, et toutefois ce n’est pas gagné par ces biais là.. malheureusement il se fait plutôt rare et compliqué à trouver..

©Texte : AQUA débutant

Rasbora Paucisqualis

Rasbora-paucisqualis.jpgPhoto source

Petit poisson importé par par Aquarium Glaser pour la première fois en 2013, via Challet-Hérault en France.

Son habitat naturel..

On dit qu’il se reproduirait actuellement dans une grande partie de la Malaisie péninsulaire dans les États de Johor, Pahang, Selangor, Kelantan et de Terengganu.
Il est retrouvé dans la nature en grand bancs de plusieurs centaines d’individus.

Type d’habitation de l’espèce
Songgaria-river-Thailand
Description

Il mesure entre 3 et 4 cm adulte. Il fait partie de la famille des Cyprinidés.
Le corps est allongé avec une robe légèrement rosée qui présente une ligne violacée plus prononcée à l’arrière du corps. Après une bonne acclimatation les nageoires se teintent d’un orange pâle.

Maintenance

A maintenir dans un volume de 54 litres minimum en banc de 15 spécimens.
Au début ils vont vous paraitre peureux, mais une fois bien acclimatés, ils seront bien plus à l’aise dans le bac.
Ce sont de bon nageurs qui vont rechercher les courants de la surface. Ils apprécient donc un courant plutôt fort au niveau de la filtration.
Il conviendra bien entendu de veiller à la qualité de l’eau et l’adapter pour une maintenance à long terme afin d’obtenir des poissons en bonne santé !

Température de 22 à 26 degrés
pH : entre 6 et 7,5 (6,8 est parfait)
GH : entre 4 et 7
Ils aiment également les aquariums bien plantés.

Alimentation

Les premiers temps, il faudra leur donner une alimentation congelée de très bonne qualité comme des daphnies, cyclops et nauplies d’artémias.. Ensuite, il sera tout à fait possible de varier avec des nourritures sèches.
L’important, nous le répétons à chaque fiche, étant de varier le plus possible la nourriture de vos poissons !

Reproduction

Aucune information sérieuse à ce jour concernant la reproduction en aquarium.

©Texte : AQUA débutant

Rasbora Spilocerca (Rasbosoma spilocerca)

Rasbosoma spilocerca
Le Rasbora spilocerca

Rasbora-spilocercaPhoto source

Origine et habitat naturel

Originaire du bassin inférieur du Mékong à la rivière du Laos, en Thaïlande et au Cambodge. En Thaïlande, il est limité à la partie orientale du pays et a été enregistré à partir Sirindhorn qui est le bassin dans la province de Ubon RatchathaniBung Khong Long (lac) dans la province de Nong Khai et également à un autre endroit non-nommé dans la province de Nakhon Phanom. Une localité intéressante de collecte qui est en effet, une zone de terres humides appeléeKud Ting dans Nong Khai où il vit en sympatrie avec le Rasbora rubrodorsalis et les micros BORARAS. En 2008, le gouvernement thaïlandais a proposé que Kud Ting soit désigné site protégé en raison de la diversité des espèces qui s’y trouvent. Une importante population au Cambodge peut être trouvée dans le grand lac de Tonlé Sap et les marécages environnants.

Il vit dans des endroits où l’eau est peu profonde tels que les marécages, les marais, les plaines inondables et les bassins. La végétation submergée prospère abondamment dans ces eaux claires mais, le Rasbora Spiclocerca est également connu pour se déplacer dans les zones temporairement inondées pendant la saison humide.

Rasbora-spilpocerca-rubrodorsalis-Kud-Tung-ThailandPhoto source

Description

Les mâles sont nettement plus petits et plus minces que les femelles. Ils ont tendance à être plus fortement colorés aussi. En cas de frai état ​​du corps du mâle prend une teinte rosée et les nageoire deviennent jaune.
La taille adulte est de 2.5 à 3 cm.

Maintenance

A maintenir à partir de 54 litres brut pour un petit groupe de 8 à 10.
pH : 6 à 7 (6.5 idéal)
GH : 2 à 10 ( 7 idéal)
Température de 22 à 26 (éviter les extrêmes)

Pour lui offrir un biotope ressemblant à son environnement naturel on pourra planter Hydrilla verticillata (ressemblant très fort à l’élodée) Cerotophyllum dermersum, Chara zeylanica et Blyxa echinosperma, Salvinia cucullata sont retrouvées flottantes à la surface et aussi, dulcis Eleocharis, Nelumbo nucifera, Lepironia articulata et Nymphaea lotus.

Cette espèce est très calme, mais en raison de sa petite taille et son comportement quelque peu timide. Il est largement préférable en aquarium d’être maintenu comme seule espèce ou avec d’autres petites espèces ne dépassant pas sa taille de micro Boraras.

Alimentation

Il se nourrit de petits insectes, vers, crustacés et autres zooplancton. Dans l’aquarium, il accepte des aliments déshydratés d’une taille convenable, mais ne devrait pas être alimenté exclusivement avec du sec. L’important comme pour toute espèce, est de varier la nourriture le plus possible avec des aliments congelés tels que les daphnies, artémias, vers rouge de temps à autre etc.. cela donne toujours de plus jolies couleurs aux poissons et une meilleure reproduction..

Reproduction

Quand ils ont un environnement adéquat à leur besoins ils se reproduisent assez souvent, principalement si l’aquarium est bien planté et bien rodé, il est possible de voir apparaître de temps à autre, quelques alevins sans aucune intervention.

l’incubation est de environ 24/36 heures avec une nage libre dans les 3 jours. ils ressemblent aux adultes 12 semaines après. Dans un premier temps évidemment nous les nourrissons avec de la nourriture pour alvins, micros vers, artémias, paramécie etc..

©Texte : AQUA débutant

Microrasbora Galaxy (Danio margaritatus)

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Le véritable nom de ce poisson est celestichtys margaritatus… et plus récement il est devenu danio margaritatus… si si…
Il a été décrit pour la première fois en 2006-7… très récent donc, par Roberts.

Les celestichtys margaritatus appartiennent à la famille de cyprinidés.
Ils sont originaires de Birmanie, enfin l’actuel Myanmar.
Leur petite taille, leur bouille sympa a failli conduire à l’extinction de l’espèce en milieu naturel, d’autant que pendant longtemps, on a cru n’en trouver que dans une seule zone du pays. Il se trouve qu’entre temps, d’autres poissons ont été trouvés dans d’autres endroits du pays.
De plus, la reproduction étant assez aisée en aquarium… inutile d’aller vider les réserves… à condition de s’assurer de l’origine « élevage » des poissons achetés.

Description : 
– Taille 1.5 à 2.5 cm
– le corps est bleu foncé à métallisé avec des tâches rondes, ovoïdes de coloration jaunâtre ;
– les nageoires pectorales sont presque incolore ;
– les nageoires pelviennes, anale et dorsale sont parcourues de bandes noires entouré par un rouge nettement plus marqué chez le mâle ;
– la nageoire caudale est séparée en deux partie avec de chaque côté deux bandes entourant un trait rouge avec au milieu de la nageoire une transparence rougeâtre.

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Dimorphisme : 
La femelle est nettement moins colorée que le mâle avec un corps plus jaune, elle est plus arrondie, avec les nageoires jaunes et transparentes.
Le mâle a les nageoires rouges avec des rayures noires, les couleurs sur le corps sont plus marquées.

En magasin, souvent les poissons vendus ne sont pas matures… et donc très difficiles a différencier. Les sujets jeunes sont fins … mais pas maigres, leurs corps n’est pas « arqué ».

Alimentation :
ils ont une petite bouche. Il faut favoriser des proies vivantes de petites tailles, des nauplies d’artemias, des petits granulés, ou des paillettes réduites en poudre le cas échéant.

Comportement : poisson très grégaire, très timide (surtout les poissons achetés en animalerie, les poissons nés dans le bac sont un peu moins craintifs), il aime se cacher. Il faut donc lui procurer des cachettes… mais pas trop sous peine de ne pas les voir souvent.
Un banc de 6 individus est le minimum pour le bien être des poissons.
Pacifiques, ils peuvent être associés à d’autres poissons de tailles similaires et calmes.
A l’intérieur du banc, on peut assister à des scènes d’intimidation entre 2 mâles avec grand déploiement de nageoires, sans blessure pour les protagonistes.
Aucun soucis avec les crevettes et les poissons de fond calme.

Attention : la cohabitation avec des microrasbora erythromicrons est déconseillée en raison d’une possible hybridation ( Ceci dit, je n’ai rien trouvé de très très évident dans mes recherches pour le moment, je ne retrouve cette notion que dans les forums, rien dans les articles déjà parus. Cela donnerait des galaxys bleus… donc des poissons viables, mais c’est dommage pour les souches winking ).

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Température 22 °C à 25 °C (24 °C pour la reproduction)

pH 6.0 à 7.5 (6.0 pour la reproduction )

Dureté 4 °d GH à 10 °d GH

Zone de vie Milieu

Habitat : volume minimum : 54 litres. Planté, avec de la mousse de java, des racines pour se cacher derrière. Éviter de disposer l’aquarium dans un coin super passant.

Reproduction :
Assez facile, une fois les poissons matures, dans un bac qui leur convient. On peut avoir de la repro en bac communautaire. On peut aussi les isoler.
Il faut pour cela veiller à une bonne alimentation, dans une eau à 24° avec des paramètres un peu plus bas qu’à la normale ( cf ci-dessus).
Les mâles pourchassent les femelles… mais on est loin de l’acharnement des guppys… et quelques plantes et/ou cachettes permettront aux femelles de s’échapper 😉
Les femelles pondent peu d’œufs à la fois. Ces œufs ne sont pas adhésifs, ils éclosent en 2 jours. Les larves squattent les décors/vitres pendant 3 jours avant de nager. Elles grandissent rapidement les premiers jours puis leur croissance ralentit.
Les couleurs ne deviennent vives qu’au bout de 6 mois environ.
La présence de plantes en surface de mousse de java, offre une bonne cachette aux alevins qui se nourrissent de toutes petites proies, et autres micro-organismes qui se cachent dans ces plantes.

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Chez nous, les premières naissances ont eu lieu après introduction d’une belle portion de mousse de java… besoin irrépressible de la part des parents, ou juste bonne planque pour les larves qui leur a permis d’échapper aux prédateurs ( les galaxy et ou les sewellia qui vivaient avec eux alors) ?

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© Texte : Jeely pour AQUA débutant
© Photos : Jeely & PhotoJP

Rasbora Hengeli (Trigonostigma hengeli)

Trigonostigma hengeli
Le Rasbora Hengeli

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Le nom scientifique de ce petit poisson de 3 cm est Trigonostigma hengeli, c’est d’ailleurs sous ce nom que nous sommes supposés le trouver dans le commerce…

Le T. hengeli est originaire d’Indonésie, il appartient à la famille des Cyprinidés.
On le trouve à l’état naturel dans des cours d’eau avec un léger courant, sous couvert forestier
Il est souvent confondu avec le T. espei.
Il est un cousin du T. hétéromorpha qui est beaucoup plus grand.
Mâle et femelle mesurent 3 cm.
Il s’agit d’un poisson grégaire, à maintenir en banc de 8 à 12 individus, très calme.
Espérance de vie : 3 ans

Zone de vie : Milieu

Description :

Les T.hengeli, T.espei et T.hétéromorpha présentent une tache noire en « L » au milieu du corps. Chez le T. Hengeli, elle est surlignée d’un trait orange lumineux. Chez les T. espei par contre, la coloration du corps dans son ensemble est nettement moins vive.

Conditions de maintenance : 

T° 23-28°
pH 6 -7
GH 5 – 12… mais un GH bas est le mieux pour lui, surtout pour l’élevage.
Bon nageur, un bac de 60 cm de façade est nécessaire, même si il ne mesure que 3 cm!
Compte tenu de leur milieu de vie initial, outre le recours à des plantes aquatiques asiatiques, il faudra surement avoir recours à des plantes flottantes, lentilles, ou plantes à feuillage haut comme les nympheae lotus, pour diffuser la lumière.

Alimentation : 

Les T. Hengeli acceptent toutes les nourritures… avec une préférence pour le vivant. Une nourriture de bonne qualité est indispensable pour de belles couleurs, et la reproduction.

Reproduction :

Le rasbora hengeli semble être difficile à reproduire et cette espèce est peu prolifique. Pour tenter la reproduction, il faut un aquarium spécifique avec une eau légèrement acide, filtrée sur tourbe. Il faut également prévoir des plantes à feuilles larges comme les cryptocorynes, les œufs sont en effet pondus sur la face interne des feuilles.
Les parents doivent être richement nourris avec de la nourriture vivante ou congelée et on peut apporter un peu d’eau légèrement plus fraîche. Après la ponte les parents seront retirés. Les alevins naissent environ 24 heures plus tard et doivent être nourris avec des infusoires.

© Texte : jeely pour AQUA débutant
© Photo : PhotoJP

Rasbora Espei (Trigonostigma espei)

Le Trigonostigma espei
Le Rasbora espei

Trigonostigma-espei

Son habitat naturel..

On retrouve deux populations principales de cette espèce, l’une dans l’extrême sud-ouest de la Thaïlande, et l’autre dans le sud-est du pays autour de la frontière du Cambodge.
L’espèce est connue pour s’étendre au moins autant que sur le bassin du Tuk Sap Prek du fleuve près de la ville côtière de Sihanoukville dans le sud-ouest du Cambodge, alors que des rapports en provenance du Laos représentent probablement des cas d’erreurs. Plus récemment, une population a été découverte également sur l’île voisine de Phu Quoc au Vietnam.

Il habite le plus souvent des cours d’eau forestiers à faible débit et de leurs affluents où submerges des plantes aquatiques qui poussent abondamment. L’eau est parfois teintée légèrement brun/jaune en raison de la présence de tanins et autre décomposition de matière végétale organique. Le substrat est parsemé de feuilles mortes, de brindilles et de branches.

Ces environnements contiennent typiquement une eau douce et faiblement acide, et sont souvent faiblement éclairés en raison végétation dense et marginale, ainsi que par la canopée au-dessus de la forêt .

Dans la province de Krabila Thaïlande méridionale, on peut retrouver Trigonostigma espei vivant dans un domaine particulièrement karstique (calcaire) avec une eau de nature alcaline d’un pH de 7 jusque 7,4.
L’ habitat se compose d’une série de dolines calcaires profondes formant des petites piscines à la surface, plus un petit fossé qui agit comme un débordement de cette dernière.

L’eau est très claire et teintée d’une couleur bleu/vert claire grâce à la réflexion de la lumière, par rapport aux niveaux élevés de carbonate de calcium qu’elle contient.
Ces étangs/piscines sont également importants parce qu’ils représentent la seule localité connue où il y a également le Betta simplex qui peut être trouvée.

KrabiPhoto source

Description

Adulte ils mesure environ 3,5 cm, les femelles ont généralement un ventre plus arrondi et sont également un peu plus grandes que les mâles qui sont eux, plus colorés et plus minces.
T. espei peut être confondu avec l’aspect semblable de T. Heteromorpha et de T. Hengeli, il faut bien regarder, mais en réalité il est assez facile de les distinguer.

Explication pour les différencier..
La base de la coloration du corps de T. Heteromorpha est plus rosée. Il a le corps avec la caractéristique de marquage (tache noire) qui est plus large, mais aussi d’une forme plus triangulaire et de couleur plus foncé.

T. espei a généralement une robe d’un cuivré brillant/couleur rougeâtre avec un corps plus mince, alors que T. Hengeli est un poisson légèrement plus petit avec une couleur plutôt dans les gris/incolore pour l’aspect de la robe, et un éclair de pigmentation de couleur orange vif le long de la partie supérieure et antérieure de la virgule de marquage (tache noire).

Maintenance

Température : de 23 à 28 degrés
pH : 5,5 à 7,5
GH : 2 à 12

Pour un biotope idéal..
Pour la couleur du sol, c’est un peu au choix, sachant que un sol sombre fera ressortir ses couleurs.
On y placera des racines et des branches de bois placées de telle sorte que beaucoup d’endroits seront ombragés et formeront des sorte de petites grottes.
Des feuilles séchées de chênes, de hêtre ou de Catappa peuvent être placées sur le sol, ce qui aura l’avantage de mettre l’accent sur l’aspect naturel de son habitat. Les tanins et autres substances libérées par les feuilles en décomposition, aideront à simuler les eaux noires de son environnement naturel.

Un éclairage faible est idéal pour maintenir l’espèce que l’on associera avec des plantes qui aiment ce genre d’environnement telles que : Microsorium, Taxiphyllum, Cryptocoryne et Anubias. on pourra aussi pour parfaire le tout, en y ajoutant une touche de végétation flottante qui tamisera la lumière. T. espei vous offrira alors pour votre regard d’aquariophile, toute sa beauté.

On pourra le maintenir avec d’autres petits Cyprinidés ainsi que les TétrasVivipares, des Cichlidés nains, et des petites Loches.
Comme toujours, lors de la sélection d’une communauté compatible, il vous incombera de faire de la recherche approfondie sur les espèces de poissons, qui conviennent avec « Trigonostigma espei ». Cela est essentiel, étant donné sa petite taille qu’il faudra prendre en considération, pour le choix des autres habitants du bac.

Son maintien en nombre décent lui permettra d’être moins nerveux avec un comportement plus naturel.
Les mâles vont également afficher leurs plus belles couleurs, étant donné qu’ils seront en concurrence avec d’autres pour attirer l’attention des femelles. On choisira de les mettre au minimum par 10 spécimens.

Alimentation

Dans la nature c’est un micro-prédateur il se nourrit de petits insectes, vers, crustacés et autres zooplancton.
Dans un aquarium, il est simple à nourrir, mais pour le voir en très bonne santé avec ​​de magnifiques couleurs, il vous sera indispensable, de lui offrir des repas réguliers de petits aliments vivants et congelés tels que : des vers de vase , des daphnies et artémias, aux côtés de flocons séchés de bonne qualité et des granulés.

Nous le répétons à chaque fiche, mais l’important est de varier les repas avec une nourriture de très bonne qualité !

Reproduction

Il est tout à fait possible de laisser faire la nature. Les oeufs sont attachés à la partie inférieure de larges feuilles de végétaux ou autres décors du bac.
Il est possible, qu’un petit nombre de jeunes peuvent commencer à apparaître sans aucune intervention de votre part si le bac est densément planté, car ils se reproduisent beaucoup.
Mais les adultes mangent les oeufs si ils les trouvent.

©Texte : AQUA débutant