Quelques mystères des poissons grégaires.

Pour commencer, la vie en banc leur offre de nombreux avantages. Le premier leur offre la possibilité de se la couler douce.. et oui.. ils profitent du sillage de ceux qui les précèdent, qui les portent par un effet d’aspiration, mieux encore, les battements de queue d’un poisson sont facilités par les vortex, des tourbillons d’eau engendrés par la nage de ses congénères.

Connectés aux autres..

Ce sont de nombreux yeux qui sont rajoutés pour repérer un prédateur ou détecter de la nourriture. l’information alors circule dans le groupe de l’un à l’autre aussi vite qu’une onde de choc, et quasiement instantanée, tous les poissons par l’agitation ou les phéromones de leurs voisins sont au courant de la situation présente. Pour la nourriture par contre le banc ayant aussi plus de besoins alimentaires qu’un poisson vivant seul et n’étant pas grégaire, là nous sommes dans un avantage plus limité .

Principaux intérêts..

Rester en banc est leur principal intérêt face aux prédateurs, l’union fait la force. C’est d’ailleurs souvent les poissons en bas de la chaîne alimentaire qui sont en bancs par rapport aux gros prédateurs.

Rester en banc cela donne leur une assurance dû à la confusion visuelle pour les prédateurs qui ont du mal à se concentrer sur une seule proie et sont constament troublés par la similitude des silhouettes en mouvement. De plus les différents groupes de proies savent comment leurer le prédateur par une manoeuvre décrite par les biologistes qu’ils appellent « l’effet fontaine »..

Si le prédateur s’approche lentement, les poissons placés devant lui s’éloignent en avant pouis s’écartent tout autour, avant de revenir par derrière. Il avance donc dans le banc mais reste en permanence entouré par le vide ce qui fini bien souvent à le décourager.

Lors d’une attaque plus brutale, le banc peut se disperser en éclatant comme une bombe, et cette réaction est appelée par les biologiste « l’effet éclair », tellement rapide, dure moins d’une seconde et se déroule sans désordre et sans aucune collision. D’un seul coup de queue sans aucune hésitation chaque poisson a trouvé instantanément sa trajectoire sans même avoir le temps de se coordonner.. ils savent exactement quoi faire et où aller, une réaction collective qui reste encore très mystérieuse..

Comment se maintiennent t’ils ensembles ?

La vue est le premier sens impliqué dans la cohésion du groupe, dans un aquarium, les poissons grégaires se regroupent de chaque côté d’une vitre, ils communiquent visuellement à travers. Les ethologiste ont montré que les espèces d’un même banc, savent se reconnaître par des signes particulier, souvent peu apparents à nos yeux, des taches en couleur UV, ou tache noires au-desssus de l’opercule, autant de repères qui assurent la cohésion au sein du banc.

La ligne latérale de la robe sur beaucoup d’espèces (ex : le cardinalis) joue également un rôle important. Ses capteurs de pression détectent les mouvements de l’eau autour du poisson, y compris ceux générés par un autre poisson. Même un poisson aveugle peut suivre le banc grâce à la ligne latérale.

Il y a également le son qui a son importance la nuit, et les signeaux chimique, donc par l’odorat qui peut également alerter .

Un chef dans un banc de poisson ?

Aristote se posait déjà la question.. Contrairement aux humains, les poissons n’étaient pas des animaux « politiques », mais « grégaires » c’est à dire vivant en groupe mais sans organisation hièrarchique.

Si dans une paire ou un couple de poissons l’un dirige et l’autre suit, au contraire lorsqu’il y en a davantage, il n’y a plus de leader. Chaque poisson se fond dans le groupe et ajuste sa vitesse et sa direction sur celle de ses proches voisins. Le meneur est donc tout simplement le banc en lui même. Ceux de l’arrière peuvent être à l’avant ou l’inverse, en général chacun se place suivant sa capacité et sa force. A l’avant du banc cela demande plus de d’effort de nage mais l’avantage c’est qu’ils sont les premiers à manger, à l’arrière ils sont donc les derniers avec le risque qu’il n’y a plus rien manger ou beaucoup moins, mais l’avantage c’est qu’ils sont portés par le banc et donc font moins d’efforts pour nager et avancer..

Il arrive aussi que un banc de petits poissons accompagne un gros poisson afin d’être protégé.

Conclusion

Nous avons encore beaucoup à apprendre des poissons grégaires et des autres aussi d’ailleurs, ils cachent encore de nombreux mystères pour les biologistes.

A suivre donc..

©AQUA débutant sur base d’un article paru dans le magazine l’aquarium à la maison n° 142

Aspidoras Spilotus

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Habitat naturel..

On le retrouve dans le nord-est du Brésil.

Il provient du bassin hydrographique du rio Acaràu, état de Ceara, au brésil.

Comme quasiment tous les poissons du genre Aspidoras, il provient de cours d’eau assez large et vit en commun.

Description et comportement

Il fait partie de la famille des Callichthyidés. on l’appelle parfois encore le C125
Adulte il mesure 4 cm à 5 cm maxi

Les femelles ont tendance à devenir plus grandes et sexuellement matures elles sont sensiblement plus rondes et plus larges que les mâles, surtout lorsqu’elles sont gravides.
Il vit en groupe car c’est un poisson grégaire.
Il possède une forme allongé. Son corps est vert et orné de nombreuses taches et
de marbrures noirs, les nageoires sont incolores, à l’exception du premier rayon des pectorales, de couleur blanche. Le ventre est clair. La bouche terminale est composée de barbillons.

Se déplacent à plusieurs en pleine eau ou le long des vitres de l’aquarium. Ils sont très peureux et vont apprécier un aquarium bien planté.

Maintenance

Température : 22 à 28°C
pH : 6.0 à 7.5
GH : 3 à 12

Idéalement, utilisez un substrat de sable fin, bien que le gravier arrondi soit une alternative acceptable à condition qu’il soit scrupuleusement propre et surtout non coupant.

Nourriture

Les Aspidoras spp. sont des omnivores en quête de nourriture et accepteront la plupart des aliments séchés qui coulent, ainsi que les petites variétés vivantes et congelées telles que les larves de chironomidés (vers de vase), Tubifex, etc.

Une alimentation variée assurera aux poissons un état optimal.

En aucun cas, ils ne devraient être censés survivre grâce aux «restes» des autres habitants de l’aquarium ou se fier à «nettoyer» l’aquarium.

Reproduction

Même reproduction que pour les Corydoras

©AQUA débutant

Enigmatochromis Lucanusi

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Photo Source

Habitat naturel.. 

En Afrique, spécialement en Guinée. Connu seulement à la rivière Foto,  qui est une petite rivière de savane près de la ville minière de bauxite de Frià en Guinée côtière, au nord de Conakry.

Description et comportement

Il fait partie de la famille des cichlidés Africains.
Adulte il mesure entre 5 et 7 cm.

La couleur du fond de sa robe est clair avec une zone bleutée métallique sous la gorge et une tache operculaire noire cerclée d’or. La dorsale est turquoise.

La femelle est plus petite que le mâle et d’une coloration pourpre au centre du corps et présente un ocelle noir à la base de l’arrière de la dorsale. Lors d’une parade pour frayer son corps devient de couleur pourpre plus prononcé et de partout..

Le mâle porte des ocelles noirs sur la dorsale et la moitié de la caudale. Lors d’une parade, une zone jaune apparaît sous la tête du mâle.

Maintenance

Un volume de 150 litres au minimum
Température : de 26 à 28C°
pH : de 6 à 6,8
GH : < 10

Au départ il est très timide et ira se cacher à vive allure.
L’eau sera bien oxygénée mais avec un courant assez faible.
Lors des changements hebdomadaire, on changera au moins 20%.

Il pourra être maintenu avec des tetras africains tels que Alestopetersius caudalis, ou avec les genres Aphyosemion ou Epiplatys de taille moyenne dans un plus grand volume alors et des plantes de surfaces. Attention de l’introduire en dernier dans le bac dans ces derniers cas.

Le mâle peut chasser assez violemment sa femelle. On fera alors un bac bien décoré afin d’offrir des refuges au sol : Anubias, Cryptocoryne, racines avec de la mousse de Java ou Bolbitis heudelotii, des roches ou noix de coco percées.

Alimentation

Ce sont souvent des sujets sauvages que l’on trouve, il faudra alors dans les premières semaines apporter une nourriture congelée de qualité. Par la suite la nourriture sèche pourra être acceptée, tout en prenant soin de varier le plus souvent possible et toujours de haute qualité évidemment même pour le sec.

Reproduction

En captivité il est très difficile d’avoir une reproduction réussie car il faut des paramètres très faibles en pH et GH qui sont instables en aquarium. Si vous avez une expérience réussie merci de nous laisser un commentaire..

©AQUA débutant

Killi Pachypanchax Sakaramyi

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Photo Source

Habitat Naturel..

La localité type est la Rivière Sakaramy au village de Sakaramy, à environ 30 kilomètres au sud d’Antsiranana (Diego Suarez),  Madagascar, à une altitude de 500 mètres, la rivière Sakaramy est un affluent de la rivière Sahakazoambany, à l’extrémité nord de Madagascar.

Les populations locales disent qu’il a déjà été vu au nord et au massif d’Ambohitra une formation volcanique à la pointe nord de Madagascar mais, les seules populations fluviales restantes sont limitées à une courte portion de la rivière Sakaramy entre Ambohitra (alias Joffreville) et le village de Sakaramy, ainsi que le cours supérieur de la rivière Antongombato adjacente.

Il est également censé se reproduire dans certains lacs de cratères de basse altitude, notamment «Farihy Texier» et «Farihy Fantany», mais plus rien n’à été prélevé à cet endroit depuis les années 1950.

La majorité de la population d’origine a déjà disparu du fait de l’introduction d’espèces envahissantes telles que « Gambusia holbrooki » et « Poecilia reticulata » de plus, la déforestation en cours du massif d’Ambohitra et le détournement de la source de la rivière Sakaramy pour un usage domestique des habitants, participent grandement à sa disparition..

Leurs habitats fluviaux sont constitués de ruisseaux à haut gradient coulant sous un couvert forestier intact et dégradé, caractérisés par des tronçons à écoulement rapide avec des piscines intermittentes plus profondes et immobiles. Les poissons sont présents dans les deux, mais sont plus abondants dans ces derniers.

L’eau a tendance à être complètement transparente sans matière en suspension ni colorée par les tanins avec une température de l’eau qui se mesure entre 20,5 et 22,0 ° C avec pH entre 7,2 et 7,5 et une conductivité entre 58,0 et 75,0 μS / cm2,  ainsi qu’un GH entre 2 et 4.

Dans le milieu naturel les substrats sont rocheux, on retrouve des galets arrondis et de gros rochers intermittents avec des branches gorgées d’eau, une caractéristique commune.

Dans le Sakaramy, aucune plante aquatique n’a été observée, mais dans le bassin supérieur d’Antongombato la plante de dentelle de Madagascar, Aponogeton madagascariensis, une Podostemonaceae non identifiée et une jacinthe d’eau exotique, Eichornia crassipes sont présentes.

Les juvéniles vivent dans des zones marginales peu profondes avec des adultes en eau plus profonde et dans la partie supérieure de la rivière Sakaramy et aucune autre espèce de poisson n’a été enregistrée.

Description et comportement

Il fait partie de la famille des Aplocheilidés. C’est un killi.
Adulte il mesure 7,5 cm environ

Le corps du mâle est rouge orangé avec des écailles dorées par endroit.
Le haut du dos et la tête sont gris foncé. Les nageoires dorsale et caudale sont rougeâtres, les autres sont grises, légèrement striées de noir.  Les femelles sont gris claires.

Maintenance

On le maintiendra dans un aquarium de 80 litres au minimum et en trio uniquement, avec aucun autre poisson dans le bac.

Température : 20  à 25 °C

pH : 7,2
KH : 2
GH : 3

On pourra alors décorer le bac avec des roches, mais surtout non calcaires. On y rajoutera des plantes : Anubias spp., Aponnogeton fenestralis et en surface on pourra rajouter de la Ceratopteris spp. qui donnera au trio un couvert végétal rassurant.

Alimentation

Des proies vivantes sont le menu idéal des killis : Artémias, Larve de moustiques, Daphnies, Cyclops, et ensuite on pourra mettre du congelé de bonne qualité, la nourriture sèche pourra éventuellement venir mais en dernier et ne pas représenter le repas quotidien.

Reproduction

Les femelles sont plus petites rebondies à maturité et fortement courtisées par les mâles. L’espèce ovipare et non annuelle va pondre dans les plantes et au-dessus du sol. Une reproduction dans un bac bien décoré est tout à fait possible. On peut toujours voir quelques alevins survivre à la prédation des parents.

©AQUA débutant

Gastromyzon Viriosus

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Habitat naturel

Originaire de la Rivière Tatau dans l’État central du Sarawak, Bornéo Malaisien. Sa localité type est la rivière Sungai Sawi au nord de Bornéo.

Tous les individus du genre sont endémiques de Bornéo et plus de la moitié, sont limités à un seul bassin ou sous-bassin fluvial.
Les Gastromyzon spp. sont des habitants de cours d’eau rapides et peu profonds contenant de l’eau claire saturée en oxygène. Ils ont été enregistrés du niveau de la mer, à 1350 m d’altitude dans les régions montagneuses de Bornéo.

Ils habitent généralement des cours rapides et se trouvent souvent au-dessus ou en dessous des cascades, et se tiennent face à l’écoulement de l’eau de façon à ne pas être emportés.
Les substrats sont généralement composés de gravier, de roches, de rochers ou de substrat rocheux recouverts d’un riche biofilm formé d’algues et d’autres micro-organismes.

Les plantes aquatiques sont rares et bien que la végétation riveraine puisse être présente, ces loches ont tendance à être plus abondantes dans les zones partiellement ou entièrement ombragées.

Description et comportement

Les femelles sont plus lourdes et un peu plus grosses et rondes que les mâles, si on les regarde par dessus.
Il fait partie de la famille des Gastromyzontidés.

Adulte il mesure environ 6 cm.

Poisson assez paisible, quoi qu’ils peuvent être pour certains sujets territoriaux, lors de la distribution de nourriture.

Attention, c’est un poisson assez fragile à l’acclimatation. Bien l’acclimater en douceur sur quelques heures, Il est important de ne pas se précipiter pour le mettre dans le bac.

Maintenance

Un petit groupe de 4 ou 5 dans un volume de 72 litres au minimum.

pH : 6 à 7,5
GH :10 à 15
Température : 20 à 25°C

Il est très important de garder l’eau propre et bien oxygénée. L’indication d’utiliser d’un filtre surdimensionné est une exigence minimale, il doit pouvoir filtrer 10 à 15 fois par heure le volume du bac.

Le sol sera constitué de gravier et/ou de sable, voir les deux. On rajoutera des roches et des pierres de différentes tailles et des racines.

Les plantes aquatiques peuvent être utilisées telles que Microsorum, Crinum et Anubias spp. Ces dernières sont particulièrement utiles car leurs feuilles ont tendance à attirer la croissance des algues et à fournir une nourriture supplémentaire pour nos habitants.

Il est important de rajouter cette espèce dans un bac déjà mature car l’eau doit être  bien stable au niveau des paramètres, et de plus, c’est une espèce qui se nourrit de biolfilm ,il donc important d’en avoir dans le bac.

Par contre le bac va devoir être fermé, car c’est une espèce  qui grimpe sur les vitres et pourrait sortir du bac et mourir si elle est maintenue dans un bac ouvert.
On peut les mettre dans un bac (si le volume est plus important) avec des petits Cyprinidés pélagiques tels que  des Tanichthys, Danio et Rasbora ou de petits barbus, des gobies des cours d’eau des genres Rhinogobius, Sicyopterus et Stiphodon, ainsi que les poissons-chats rhéophiles comme Glyptothorax, Akysis et Hara spp., si le volume le permet bien entendu..

Les G. viriosus peuvent pour certains être assez territoriaux, donc attention si on rajoute des poissons de fond qu’il y ait assez d’espace, et surtout bien choisir l’espèce compatible qui va cohabiter avec eux dans le fond.

Nourriture

On laissera les petites algues vertes (Aufwuchs) se développer sur les parois, décors, vitres etc.. sauf sur la vitre de devant..

Les premiers jours on leur donnera une nourriture vivante ou congelée,type larves de moustiques, cyclops, daphnies etc.. car ce sont des sujets sauvages. Par la suite on pourra varier avec de la nourriture sèche mais toujours de bonne qualité c’est très important. On pourra donner aussi des cachets de fond à base de Spiruline. l’importance sera de diversifier la nourriture.

Ne pas hésiter de temps à autre à donner un petite tranche de concombre ou de courgette.

Reproduction

Pour le moment nous n’avons pas de précision et pas d’infos précises sur la reproduction en aquarium..  A suivre..

©AQUA débutant

Le Corydoras Eversi

Photo Source

Habitat Naturel..

Il est originaire de la région de Goias, et on le retrouve dans les affluents du rio Araguaia.

Dans la nature on le retrouve sur des bancs de sable blanc de cours d’eau à courant rapide.

Description et comportement

Il fait partie de la famille des Callichthyidés.
Adulte il mesure environ 5 cm. On l’appelle encore parfois sous le nom de C65.

Sa couleur de fond est crème et sa robe est parsemée de fines taches noires arrondies. Le premier rayon de la nageoire dorsale est fumé. Les nageoires pectorales sont elles, légèrement teintées d’orange et l’opercule est rosé, ce qui fait que cette espèce peut tout à fait être confondue avec le Corydoras Sterbaï.

Ils aiment se déplacer en petit groupe de 3 ou plus pour chercher de la nourriture sur le sol.  Attention c’est un poisson très peureux, au moindre mouvement ou bruit important, il se sauve immédiatement à la recherche d’une cachette.

Maintenance

Minimum un aquarium de 72 litres par 6/8 sujets de la même espèce, c’est un poisson grégaire.

Température : 25 à 28°C
pH : 6.5/7,5
GH : 8 à 12
Durée de vie : jusque 15 ans dans de bonnes conditions, paramètres d’eau et de volume adapté, nourriture de qualité, changement d’eau effectué régulièrement etc..

La filtration sera importante les corydoras aiment une filtration forte, on peut même rajouter une pompe pour recréer un courant naturel des fleuves d’où ils proviennent.

On peut le maintenir avec des petites espèces en bac d’ensemble classique.
Attention de bien adapter le volume du bac en fonction du nombre d’habitants que l’on veut maintenir.

On fera un bac très bien planté avec beaucoup de cachettes : racines, roches non calcaire etc.. car il est très craintif et il a besoin d’avoir de bonnes cachettes pour se sentir en sécurité lorsqu’il s’y abrite à toute vitesse.

Alimentation

Ils sont omnivores et accepteront la plupart des aliments séchés au fond du bac, pastilles pour poissons de fond,  ainsi que de petites variétés vivantes et congelées telles que des vers rouges des Tubifex, des artémias etc..

En aucun cas, le Corydoras quelle que soit l’espèce, peut survivre avec des « restes » d’autres habitants de l’aquarium ou encore les voir comme « l’équipe de nettoyage » de l’aquarium comme je peux parfois entendre ou le lire. Attention, ils en mourraient et de faim, ce qui est vraiment horrible pour eux. Ils ont vraiment besoin d’une nourriture avec des aliments de très bonne qualité et surtout variés, au même titre que les autres habitants de votre bac, et ne feront jamais le nettoyage du sol de votre bac c’est totalement faux ! même si ils mangeront quelques restes au sol, mais juste pour le reste de nourriture des autres, il ne mangeront jamais aucun déchets du sol qui s’accumulent..

Reproduction

Souvent cela se passe naturellement dans le bac sans aucune intervention humaine, surtout si le bac est bien planté avec beaucoup de cachettes.

Les œufs sont souvent déposés sur les vitres de l’aquarium ou encore les plantes, plus rarement aux racines, mais cela peut parfois se faire aussi.

La plupart des éleveurs ajoutent quelques gouttes de bleu de méthylène ou un ou deux cônes d’aulne à cet endroit afin d’empêcher le développement d’un champignon sur les oeufs. Ce n’est pas du tout obligatoire, j’ai des naissances dans mon bac sans aucun rajout de produit.

L’incubation dure normalement 3 à 4 jours et une fois que les alevins ont complètement absorbé leur sac vitellin, ils peuvent accepter de petits aliments vivants : des nauplies d’artémias ou des cachets de fond écrasés finement.

©AQUA débutant

Staurogyne Repens

staurogyne-repens-tropicaHabitat naturel..

Staurogyne repens est une plante originaire du rio Cristalino, sud de l’Amazonie au Brésil. Elle colonise les berges inondables sous une faible hauteur d’eau. Les stations sont fortement ensoleillées.

Description

Plante palustre à tige érigée assez robuste. Elle ressemble très fortement à Hygrophila mais s’en différencie par sa forme compacte buissonnante et ses feuilles plus petites.

Elle fait partie de la famille des Acanthacées.

Elle peut atteindre 10 cm de hauteur. C’est une plante à croissance lente.

Les feuilles sont opposées, sessiles et à pétioles court. Le limbe est de couleur verte, est oblong à la pointe légèrement arrondie. Il est marqué par les nervures. L’entre-noeud est court, ce qui donne un aspect ramassé bien particulier.

La forme emergée présente une couleur verte plus sombre et un feuillage plus coriace. La floraison laisse apparaître de petites fleurs blanches.

pH : 6 à 8

Maintenance

On la maintiendra dans un substrat riche en élements nutritifs.
Elle demande un apport en Co2 et une fertilisation régulière en fer.
L’eau sera douce, et la température sera entre 22 et 28 C° avec une lumière intense.
Une bonne filtration sera nécessaire pour éviter les dépots sur ses feuilles.

On va la placer soit à l’avant du bac ou soit au milieu.

Conclusion

C’est une plante idéale pour créer des massifs buissonnants en jouant sur les contraste et les couleurs on peut obtenir un ensemble attractif. Elle formera des rejets sur le sol qui vont s’encrer et donner de nouvelles pousses. Si tous les élements sont réunis pour la maintenir, elle va être très jolie et robuste, si elle n’est pas maintenue dans de bonnes conditions, elle devient vite fragile et dépérie rapidement.

©AQUA débutant

Bacopa Australis

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Habitat naturel..

D’origine du Brésil, Argentine

Même si cette espèce de Bacopa est présente dans de vastes populations sur les rivières et les rives des lacs du sud du Brésil et de l’Argentine, elle n’a pas été décrite scientifiquement avant l’année 2001. On ne sait pas grand chose de ses habitats naturels, bien que d’importantes populations aient été découvertes dans de magnifiques rivières calcaires limpides et cristallines autour de Bonito au Brésil (Serra da Bodoquena, Mato Grosso do Sul).

Description

Elle fait partie de la famille des Scrophulariacées
Adulte elle fait de 10 à 40 cm

Plante d’avant plan ou intermédiaire

La Bacopa australis est diffèrente des autres bacopa sp., de par ses tiges souples et moins charnues qui se ramifient facilement au niveau des noeuds, lui donnant un aspect plus dense.

Ses feuilles sont d’une couleur verte assez douce, petites et oblongues.
Cette plante robuste s’adapte bien à l’immersion totale.

Maintenance

Température de 20 à 28°C  (éviter de prendre les deux extrêmes pour les paramètres )
pH de 6 à 8
KH jusque 21
GH jusque 30

L’éclairage sera moyen à intense.
Il est recommandé de rajouter du CO2 et si il y a un sol nutritif, c’est un plus.
Il faudra faire très attention lors du repiquage et choisir directement l’endroit afin d’éviter de devoir la bouger ensuite. En effet ses tiges sont assez fragiles et peuvent rapidement se casser.
On la plantera avec chaque tige séparée, afin de faire rentrer la lumière jusqu’au pied.

On fait alors un trou dans le sol avant de la planter et ensuite, on va rabattre le substrat autour et ceci avec chaque tige pour éviter de les casser.

Conclusion

Sous une lumière intense elle devient vraiment magnifique, les feuilles deviennent rougeâtres. Elle fait des rejets qui courent sur le sol, il suffit alors de les couper pour faire des nouvelles boutures. Des racines adventives poussent spontanément aux entre-noeuds.

Elle permet de créer de beaux massifs très décoratifs.

©AQUA débutant

Le Barbus Rayé (Enteromius Fasciolatus)

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Photo Source

Habitat naturel..

D’origine de l’Afrique Ouest. Son aire de répartition va du sud de la RDC, Botswana, Zambie à l’Angola.

Description et comportement

Il fait partie de la famille des Cyprinidés. Communément appelé « Barbus rayé »
Attention plusieurs espèces de barbus se vendent sous  le nom de « barbus rayé »..
Adulte il mesure 5 cm
Le fond de la coloration est rougeâtre pour les mâles, et verdâtre pour les femelles. La robe montre une bonne dizaine de barres noires verticales.

La couleur des mâles s’intensifie lors du frai. Les femelles gravides présentent un ventre d’apparence gonflé.

Maintenance

6 sujets minimum dans un bac de 80 litres.
Température : de 22 à 25°C
pH : 6,5
GH : 10

Les mâles pourchassent les femelles. C’est un poisson qui se déplace assez rapidement et qui a donc besoin d’un espace minimum pour être heureux.

On pourra rajouter des espèces de petites tailles ou mieux faire un bac régional avec des Epiplatys annulatus, Neolebias ssp., Lepidarchus adonis, Ladigesia roloffi, Nannocharax batesii.
Au-delà de 200 litres, on pourra l’associer à des Cichlidés nains du genre Pelvicachromis.
Dans le bac on pourra mettre de la mousse de Java ou/et de la Bolbitis Heudelotii ou des Anubias  qui offriront des abris.

Alimentation

Les premiers jours on apportera une nourriture congelée de très bonne qualité, (car ce sont souvent des sujets sauvages) ensuite on pourra distribuer une nourriture sèche ou en comprimés. Les nourritures seront à varier par la suite.

Reproduction

La reproduction sera assez délicate. On place deux mâles et trois/quatre femelles dans un bac spécifique équipé d’une grille pour protéger les oeufs des parents.

L’eau est douce et acide, filtrée sur tourbe. Les oeufs, une cinquantaine bien souvent, sont de petite taille et éclosent en 36 h à 26 C°. Au bout de quatre jours, les alevins nagent librement et auront donc besoin d’infusoires les premiers jours, puis on passera aux Nauplies d’artémias.

©AQUA débutant

Killi Renova Oscari

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Photo source

Habitat Naturel..

C’est un poisson annuel qui vit dans les mares et les petits cours d’eau de Isla Raton, entouré du fleuve Orénoque en son cours moyen au Vénezuela.

Il fut importé par Aquarium Glaser pour la première fois en 2013.

Description et comportement

Il fait partie de la famille des Rivulidés et mesure 6/8 cm environ une fois adulte.
Son nom (oscari) a été donné en l’honneur de Mr Oscar Léon Mata qui a découvert ce killi.

Les mâles ont les nageoires ainsi que le corps bleutés, ponctués de lignes et de points rouges.
La nageoire anale est bordée de jaune. Un trait blanc et orange souligne la base de la caudale. L’oeil bleuté est barré d’un trait noir.

Les femelles sont plus petites que les mâles et bien moins colorées de plus, elles possèdent un ocelle noir entouré de blanc sur le pédoncule caudal.

Il est farouche et pacifique.

Maintenance

Un couple pour un aquarium de minimum 50 litres sans aucun autre occupant sinon, il faudra prévoir plus de volume et préférer de faire alors, un bac régional.
Température : 24 à 26C°
pH : 6
KH : 2

Une espérance de vie assez courte, qui va quelques mois à une année environ..

Il est assez spécifique à maintenir et a des exigences qu’il ne faut pas négliger.
Un couvercle sur votre bac, c’est très important car c’est un excellent sauteur ce killi.
On les maintiendra dans un bac bien planté avec un fond de tourbe concassée pas forcément  très épais.

Si on souhaite le maintenir avec d’autres poissons et faire un bac régional, on visera un volume de 100 litres avec des Cardinalis, des Corydoras spp. tels que le Corydoras Bondi.

Nourriture

Les proies vivantes sont presque indispensables pour le menu : Larves de moustique, Daphnies, Cyclops..
Des proies lyophilisées sont ensuite consommées, mais attention, pas en principal menu quotidien.

Reproduction

Pour une reproduction on installera un petit aquarium de 20 litres environ, avec un fond de tourbe concassée qui sera suffisant pour que un couple puisse s’enfouir dans le substrat pour pondre.

Après plusieurs jours, on va retirer les parents et la tourbe en vérifiant la présence d’oeufs.
Asséchez la tourbe et placez le tout dans des sacs en plastique. Au bout de six mois, mettre le tout dans un bac, avec une eau préparée pour faire éclore les alevins.

©AQUA débutant